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Le soleil comme un grenat ; ft. Yukiteru

Anonymous
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Ven 18 Mai - 4:19
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Le soleil va bientôt se lever. Le fond de l'air est encore frais, mais son pas est trop vif pour prendre le temps de frissonner. Son maître est souffrant depuis quelques jours déjà. Aussi douloureux que ce soit pour lui de l'admettre, l'homme n'est plus tout jeune. Pendant qu'il prend du repos, c'est Masako qui est chargée de veiller au bon fonctionnement de la forge. Il faut gérer une commande de taille en partance pour Scémède d'ici quelques jours, en direction du palais. De la joaillerie. Autant qu'elle aime la beauté d'une lame encore rougeoyante, Masako n'a pas de sensibilité particulière pour les bijoux. Du superflu, rien de plus. Mais son amour du travail bien fait la garde de bâcler la tâche, et tous les matins elle se lève avant l'aurore pour assembler parures et joyaux. Elle se demande comment ils peuvent bien vivre, ces nobles insensés, pour avoir besoin d'autant d'atours inutiles. Bien qu'elle regrette souvent de n'avoir toujours pas vu le monde au delà de ses montagnes natales, elle se félicite de venir d'un endroit où les gens ont les pieds sur terre.

En entrant dans le bâtiment de forge, elle aperçoit le Chartor qui semble avoir du mal à se réveiller dans un coin. Rin commence instinctivement à pousser vers l'intérieur un pesant arrivage de minerai qui a été livré pendant la nuit, comme Masako lui a apprit à le faire dernièrement. Son petit monstre d'acier est bien plus fort que sa taille le laisse paraître ; Masako l'a récemment vue briser un petit rocher d'un coup de tête. Peu à peu, la forge prend vie. Le Chartor rallume les fours et après avoir mis en place son espace de travail, la jeune femme sort son ouvrage de la veille et s'installe dans la partie de la pièce qui s'ouvre sur l'extérieur, donnant sur la vallée en contrebas. Bien plus que la vue à couper le souffle, c'est l'espoir de capter un courant d'air qui fait de cette place sa préférée dans l'atelier.

Absorbée par son travail, Masako se perd dans ses pensées. L'ouvrage est délicat, il faut sans cesse faire attention à ne pas briser une petite charnière, à ce que chaque pierre trouve sa place exacte dans le collier compliqué qu'elle est en train de réaliser. Argent et grenat. Ça scintille joliment dans la lumière chaude des flammes, avec lesquels viennent danser les feux du soleil levant. Un travail si minutieux a quelque chose de thérapeutique. Peut-être est-ce son rêve éveillé ou le ronronnement des fours, mais elle n'entend le bruit des pas d'un autre qu'une fois qu'il s'est approché beaucoup trop près à son goût.

Masako lève brusquement la tête, pour se retrouver nez à nez avec une tenue bien caractéristique que tout le monde connaît à Kii, mais qu'on s'attend difficilement à trouver dans sa forge à une heure où même les Roucool dorment encore. Elle connaît le prêtre de Kii de nom, de visage et de réputation, mais n'a jamais eu l'occasion de lui parler. Réflexion faite, elle ne pense pas avoir déjà été dans la même pièce que lui auparavant. Pas qu'elle aurait souhaité changer quoi que ce soit à cette situation, vraiment. Avec un léger froncement de sourcils, elle jauge Yukiteru Ito. L'homme a l'air bien jeune, peut-être même un peu trop pour occuper une telle fonction. Pas qu'elle soit une experte. Masako ne s'intéresse pas vraiment à la notion de hiérarchie, et si elle doit se forcer à y réfléchir, elle sent même comme un léger mépris poindre pour les types de son genre. Ils doivent avoir la vie facile, installés à leurs aises dans un petit cocon moral bien au dessus du commun des mortels. Consciente qu'elle est tout de même obligée de dire quelque-chose, elle opte, sans surprise, pour la sobriété.

« Mon maître ne reçoit personne aujourd'hui. Je peux prendre un message, ou il faudra repasser. »

Simple, sobre, efficace. Parfait. Masako reprend sa pince et se penche vers son ouvrage.



#154360
 

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Anonymous
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Jeu 7 Juin - 23:27
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Rp en duo

Masako

Le soleil comme un grenat
Avant l'aube, tu t'étais réveillé aux tintements des Korillon du temple. Habituellement, ces petits Pokémon te permettaient de t’extirper du sommeil pour te permettre de mener à bien tes différentes tâches quotidiennes. Cependant, en ce doux matin de printemps, les prières n'étaient pas au goût du jour. Le soir même, tu avais prévenu le Général de Kii : tu quitterais le village sans bruit.

Ce dernier avait quitté les lieux sous la colère, les poings serrés et les idées noyées d'incompréhension mais tu ne lui en voulais pas. Néanmoins, tu lui en voulais que vos dernières paroles aient été des cris. Dans cet échange malheureux, tu n'avais pas été en reste mais tu ne regrettais rien et tu espérais avoir prouver ton argument. Ce ne devrait pas être toi qui devrait éprouver de remord... Et fier comme était Zenjiro, ce dernier ne viendrait jamais s'excuser avant ton départ.

Agenouillé, tu allumas un bâton d'encens dans une coupelle près de l'autel et soupira une prière.  
Avec souplesse, tu te redressas, tenant à la main une bougie.
Il te fallut peut de temps pour empaqueter tes affaires. Un habit de rechange, une pomme devrait être suffisant. Après tout, être hébergé dans les autres contrées ne devraient pas être difficile. Tu chargeas le paquet sur ton dos, le cuir de Têtart frottant sur la soie blanche. Tu espérais que cela n'abîmera pas le vêtement... Le Conseil n'apprécierait pas. Puis, sans bruit, tu te dirigeas vers la sortie. Les colonnes écarlates brillaient à la lueur de la flamme. Les ombres de la nuit étaient encore éclatées contre les murs, vibrant au rythme de la bougie.

La lourde porte du temple s'ouvrit sans difficulté et le vent frais s'engouffra à l'intérieur. D'une main tu couvris la bougie dont la mèche enflammée dansait furieusement et fit un tour d'horizon des environs. La plupart des Korillon sauvages étaient toujours endormis mais quelques tintements discrets retentissaient sans la moindre trace des Pokémon. Le vent sifflait à tes oreilles. Un Pokémon nocturne passa au dessus de toi, sans doute regagnant son nid. Toi non plus, tu ne devais pas tarder.

Tes pieds se glissèrent dans la paire de kawasaki et les semelles souples claquèrent sur le sol. Enfin prêt, tu soufflas la bougie avant de la déposer sur le perron, refermas la porte. Guidé par les dernières lueurs des Muciole, tu empruntas le chemin vers le village.

Silencieusement, tu longeais les maisons, t'arrêtant brièvement pour t'assurer que personne n'arpentait les rues. Heureusement, ton peuple profitait des quelques heures de sommeil qui leur restaient. D'un pas rapide, tu quittas la partie résidentielle, zigzaguant avec assurance dans ces rues que tu connaissais depuis ton enfance.

Alors que tu te dirigerais vers la sortie, l'odeur musquée de la fumée atteignit tes narines. La forge est déjà allumée ?, te demandas-tu. Les forgerons travaillaient d'arrache pied pour concevoir armes et joyaux et tu n'avais jamais envié ce rythme de vie effréné. Zenjiro avait commencé un début de carrière à la Forge, te rappelas-tu, juste avant qu'il n'échoue à l'épreuve de la première arme forgée. Tu te souvenais encore des soirs où il revenait exténué chez lui, refusant même d'aller charmer les demoiselles à tes côtés ou de boire en ta compagnie. Cependant, au lieu de te tirer un sourire, ce souvenir te fit froncer les sourcils. Tes pensées revenaient toujours à lui ! Comme c'était désagréable !

Tu allais reprendre ta route lorsque l'envie d'avoir une arme entre tes doigts te fit frémir le bout du nez. Cela faisait des années que ta main ne s'était pas refermée sur un pommeau. C'était l'occasion ! Après tout, tu partais pour un voyage de durée indéterminée. Sans Pokémon et seulement un môme pour te servir de guide. Une lame ne serait pas de trop pour te protéger contre quelques créatures trop aventureuses.

Ainsi, tu te dirigeas vers la source du panache grisâtre.

Avant de pénétrer à l'intérieur, tu posas ton bagage contre le mur et un rocher. Autant ne pas éveiller plus de soupçons qu'il n'en fallait... Tu espérais voir l'un des vieux Maîtres. Ceux-ci étaient peut-être respectueux des traditions mais ils ne risquaient pas d'alerter le village de ton étrange comportement. Certains t'auraient fait quelques remarques étonnées ou t'auraient salué respectueusement mais malheureusement pour toi, aucune trace des vieux hommes. A la place, ce fut une jeune fille qui apparut dans la chaleur étouffante, les braises ardentes et l'effort.    

Tu l'avais reconnue immédiatement. Masako Shō, apprenti forgeronne. Tu la saluas d'une inclinaison légère de la tête en restant à une distance respectueuse de la fournaise. Tes habits étaient délicats et tu n'avais aucune envie de te changer en torche humaine.
La jeune fille éleva la voix et tu pus y distinguer une forme de distante froideur qu'elle essayait de dissimuler. Tu choisis de l'ignorer.

Ton Maître n'est pas là ?, demandas-tu avec un sourire en cherchant du regard l'homme, mais aucun signe de lui. J'aimerai acquérir une arme.

Masako était allée droit au but alors autant en faire de même.

Il me faudrait une lame légère, résistante et aiguisée.
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Anonymous
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Sam 9 Juin - 11:58
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Elle réprime un sourire moqueur de toutes ses forces, en imaginant ce religieux tout de blanc vêtu armé d'une épée. À bien y réfléchir c'est une requête pour le moins suspicieuse ; elle regrette l'absence de son maître à qui elle poserait bien quelques questions. Masako n'a jamais manqué d'ingéniosité pour s'éclipser de la majorité des cérémonies et autres traditions religieuses de Kii quand l'occasion se présentait, leur préférant les randonnées solitaires. Malgré ce désintérêt, elle reste persuadée qu'à aucun moment le rôle du prêtre soit de prendre les armes. Difficile d'imaginer ce qu'il en ferait, de toute façon, lui qui reste sans doute enfermé toute la journée à prier. Nul besoin d'une lame pour égrainer un chapelet, se dit-elle. Réalisant qu'elle le fixe sans rien dire depuis quelques secondes déjà, elle s'éclaircit la voix pour masquer sa gêne, avant de se décider à répondre.

«Il est souffrant, mais il se remettra.»

C'était de loin la réponse la plus facile à donner, tandis qu'elle se demande si elle doit accéder à la requête du prêtre ou non. Elle se sent malgré elle intimidée à l'idée de refuser de servir une des figures d'autorité majeures de Kii, connu pour être un proche du Général qui plus est, et elle déteste ce sentiment. Rien que pour ça, elle pourrait bien refuser de l'aider. Mais en baissant les yeux sur son ouvrage actuel, elle ressent comme un pincement au coeur. Une arme légère, résistante et aiguisée : c'est exactement ce qu'elle aime travailler, c'est même ce qu'elle avait choisit de réaliser lors de son premier test. En deux mots, c'est sa spécialité. Pas ces stupides parures destinées à des riches vaniteux. Pensive, elle commence à dégager son plan de travail. Répondre à la demande du prêtre signifierai prendre du retard dans sa commande, mais ce n'est rien qu'elle ne saurait rattraper en travaillant pendant la nuit. Parmi les minerais qu'elle a reçu ce matin-même se trouve un acier rare qui allie solidité et malléabilité, ce qui rendrait la tâche réalisable en quelques heures seulement. Elle prend son temps pour ranger les matériaux qu'elle utilisait plus tôt, prenant un certain plaisir à faire mariner son interlocuteur : sa propre manière de lui faire comprendre qu'elle n'est pas pendue à un clou, prête à être dérangée à n'importe quelle heure de la journée. Un comportement puéril, elle en a conscience, mais qui reste satisfaisant. Finalement, elle reprend la parole, après avoir soigneusement retiré et plié ses gants.

«Ce devrait être réalisable, si vous répondez à certaines conditions. Comprenez par là, sauf votre respect, que j'aimerais savoir pourquoi un homme de foi aurait besoin d'être armé...» Elle s'autorise un petit sourire, pour atténuer l'air d'inquisition dans ses paroles. «Je ne compte pas aller le répéter sous tous les toits, j'aimerais juste savoir où part ma lame. Aucune de mes réalisations n'ira moisir pendue à un mur, pour ne servir que de décoration.»

Elle jauge encore une fois l'étrange prêtre du regard, se demandant si elle n'a pas été trop loin avec ses questions. Maintenant que sa curiosité est piquée, elle détesterait le voir monter sur ses grands galopa, et tourner le dos dans un théâtral mouvement de soie blanche.   



#154360
 

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Lun 11 Juin - 22:30
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Rp en duo

Masako

Le soleil comme un grenat
Ta requête était on ne peut plus étrange mais tu n'étais pas homme à mentir à ton propre peuple. Garder des secrets, sans doute mais c'était davantage par gêne que par mauvaise intention. Tu n'étais pas prêt à être juger pour quelque chose d'aussi important. Parfois, tu avais l'impression que chacun de tes pas était épié. Pourtant, tu avais toujours fait de ton mieux pour correspondre au moule du rôle qui t'incombait. Parfois, tu te demandais si tes prédécesseurs avaient autant peiné à la tâche.

Ton sourire se fit plus doux en entendant que le vieux forgeron était alité. La jeune élève semblait vraiment être certaine du rétablissement de son maître. Sa carrure était peut-être frêle mais elle avait un regard aussi tranchant qu'une de ces lames qu'elle dessinait. Tu te doutais pas un seul instant qu'elle devait être une très bonne élève. Tu regardais la jeune Sho enlever ses gants, te faisant la réflexion que ses mains ne perdront jamais leur douceur féminine.

Ses craintes, envers le futur de l'arme que tu lui demandais, étaient plus que louables. Tu comprenais parfaitement. Tu n'avais jamais manié la masse mais tu imaginais le lien qu'un forgeron pouvait avoir pour ces œuvres.  

Cependant, répondre à la question allait être difficile. Tu savais comment pouvaient être les femmes... Elles juraient de garder les secrets mais n'hésitaient pas à les murmurer dans les oreilles de leurs voisines. C'était ainsi que le village entier avait su que tu avais fait la cour à quatre filles le même jour. Non s'en avoir embrassé deux différentes le jour d'avant.  
Un comportement bien immature mais tu étais encore dans tes jeunes années ! Lorsque tu étais aussi fringuant qu'un Ponyta. Et tel le Pokémon, tu aimais aller à ta guise, pavaner devant ces dames et combattre avec tes amis seulement pour pouvoir avoir tous les regards sur toi.  

D'un autre côté, comme dis plus tôt, tu n'étais pas homme à mentir. Tu réfléchis à une réponse appropriée avant de te lancer.

Bien sûr, je comprends ton inquiétude. Je peux te rassurer que cette lame ne servira que pour ma protection personnelle. Elle ne finira donc pas sur un mur. Vois-tu, je n'ai aucun Pokémon et je suis assez éloigné du village. Je ne crains pas d'attaque particulière mais mieux vaut prévenir que guérir, ne penses-tu pas ?

Tu ponctuas ton proverbe d'un petit sourire. Celui qui montrait légèrement la blancheur de tes dents et ta fossette gauche.

Exactement, ce que je disais ! Quel fin manipulateur tu étais quand tu voulais quelque chose ! Ta manière de camoufler le faux par des vérités est un des nombreux aspects que j'appréciais chez toi. Un trait de caractère rare chez un être humain... Les Hommes sont tellement extrêmes. La plupart ne savent pas jouer avec les nuances... Quel dommage.

Sans doute réfléchissait-elle à ce que tu venais de dire mais tu préféras reprendre la parole : Je ne cherche pas un Katana ou un Naginata. Plus de deux shaku serait beaucoup trop long pour une arme que je voudrais tirer rapidement, si je suis brusquement réveillé. Tu penchas la tête légèrement sur le côté, remontant ta longue manche gauche jusqu'à ton menton, pensivement. Un shaku serait une bonne taille ou peut-être moins... Qu'en dis-tu ?
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