Le Deal du moment : -15%
(Adhérents Fnac) LEGO® Star Wars™ ...
Voir le deal
552.49 €

 :: Retour au Présent :: Archives :: Rp abandonnés Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Un barde rentre dans la reine // ft. Amarante

Anonymous
Invité
Invité
Mar 7 Aoû - 0:23
Invité


ft. Amarante Whiterun
__________________


 
Cette journée avait été mouvementée.
 
Après un long voyage à travers les plaines de Scémède, puis les montagnes, nous étions arrivée ce matin au petit village de Kii. Et disons que dès le début, nous avions frôlé l’accident diplomatique. Une bien longue histoire.
 
Dans tous les cas, nous avions bien besoin de repos. Nous avions l’intention de passer la nuit ici, puisqu’il avait été convenu que les habitants de Kii nous donnent l’hospitalité, aussi pouvions-nous nous promener un peu dans les rues du village avant que la nuit ne tombe. Cependant, après avoir exploré une partie des lieux dans la journée, et n’en ayant de toute manière plus la force, l’idée de visiter des boutiques pittoresques n’était plus si séduisante. Et nous préférions éviter notre frère pour le moment. Si il ne nous aurait jamais crié dessus, nous préférions gagner un peu de temps pour qu’il se calme… ou pour nous garder d’une de ses vengeances fourbes et doucereuses. Qui sait ce qu’il allait pouvoir demander des hautes instances du village comme poison empoisonné ?
 
Nous nous connaissons si bien. Nous sommes pareils, après tout.
 
Un bon moyen de nous éloigner était de nous rendre dans la montagne. C’est qu’il n’y avait pas grand chose d’autre alentour… mais nous avions entendu parler de sources chaudes. Le chemin décrit n’était pas clair, mais ayant appris les grandes lignes de la géographie de Kii dans un livre offert par un étranger (et volé à Lorenzo), ainsi que les moyens rudimentaires de se repérer dans les montagnes (encore une fois, un ouvrage caché sous le lit), nous avions les moyens de les retrouver. Certes, ces connaissances étaient plus que théoriques, mais il n’y avait aucune raison que nous ne les trouvions pas.
 
Ainsi, nous quittâmes le village pour la montagne. A l’Ouest, le soleil tombait bien plus tard sur les montagnes que sur les plaines orientales de Scémède ; le ciel était encore balafré de grandes lignes bleues tranchant avec les couleurs jaunes et amour-en-cage du crépuscule. Les plus hauts pics étaient chapeautés de nuages blancs – mais heureusement, ce n’était pas notre destination.
 
Il nous fallut un certain temps avant d’atteindre les sources, mais il faisait encore jour. Certaines étaient exposées à l’air libre, comme sur un plateau ; d’autres étaient emprisonnées dans des murailles de roche, de la vapeur en émanant. Personne à l’horizon. Il faut dire qu’elles n’étaient pas très accessibles ; nous nous étions même tordu la cheville peu avant d’arriver, à cause du terrain accidenté. Mais ce n’était pas plus mal. Nous nous déshabillâmes et entrèrent dans une des sources les moins exposées.
 
Bien que nous fûmes en été, l’altitude empêchait la chaleur de devenir trop étouffante, rendant les bains très agréables. Nous en avions aussi à Scémède, des thermes, mais ceux-ci n’étaient pas du tout présentés de la même manière. Au final, ce petit côté sauvage avait son charme. A nos côtés, Narcisse nageait, déliant lui aussi ses muscles dans l’eau chaude. Nous espérions juste qu’il ne la souille pas de sa sueur, mais si tel était le cas, nous aurions déjà vu le niveau de l’eau monter.
 
En bref, après une journée difficile, ce repos était le bienvenu. Nous commencions même à nous assoupir… la chaleur et la fatigue nous endormait.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Mar 14 Aoû - 23:58
Invité
Je barbotai, quoï, dans l'eau, accompagné de Cyrano. Les sources chaudes étaient délicieuses, mais aussi dangereuses. Leur appel était difficile à refuser, et mon acolyte et moi n'avions point quitté Kii depuis nos mésaventures avec Excalibur. Le corps désormais bien revigoré par ce manque d'efforts, et cet excès de détente dans l'eau chaude, il faudrait un jour repartir. Mais pas aujourd'hui, Chers Lecteurs. Il fallait s'assurer que nos péripéties à Kii ne nous aient point trop amochés.

À mes aises dans l'eau, et m'allongeais entièrement dans le vital liquide, et ne laissai dépasser que mon nez, et mes yeux, afin de respirer, et scruter. Scruter, quelle indispensable nécessité, en ces lieux. Les gens qui venaient se baigner étaient rares, et faire la conversation avec sieur de Taillemythes était vite... Lassant. Et oui, Chers Lecteurs, votre humble Godot avait parfois besoin d'autrui, pour titiller son génie. Enfin, si je vous écris, c'est que j'ai réussi.

Une silhouette, ou plutôt deux, arrivèrent. Mes yeux ne s'y trompaient point, c'était une femme, accompagnée d'une créature...Dont je ne connaissais pas l'espèce. Je décidai de lui laisser le temps de s'installer, et de se poser un peu, avant d'aller l'aborder. Je savais faire preuve de bonnes manières, après tout. Plusieurs minutes passèrent, peut-être dix. Je bougeai, m'approchant de la fameuse silhouette. Cyrano, lui, décida de rester à sa place, le social ne l'intéressait pas, ou peu. Et puis, il pourrait entendre d'où il se trouvait. Bravant l'épaisse vapeur, j'avançais, bas du corps dans l'eau. Une fois la dite femme face à moi, je me décidais à prendre la parole. Je ne pris, d'ailleurs, absolument pas en compte le fait que ses yeux étaient presque clos, et que son visage n'exprimait pas grand chose, à part de la somnolence. Mais le rôle d'un artiste était d'éveiller les âmes, et les corps, non ? Je lançai:

-Bien le bonjour, gente demoiselle. Il est plutôt rare de croiser des gens par ici, qui plus est, de jolies femmes. Votre périple n'a point été trop pénible ? Aurais-tu, ma chère, besoin d'aide pour détendre ton corps, et tes muscles ?

Je m'arrêtais, et repensais à mon manque de civilité, puis je repris :

-Je me nomme Godot. Artiste et aventurier, si tu as besoin de mes services, n'hésite pas à demander. Musique, dessin, poème, et bien d'autres, je sais faire tout cela.

L'eau autour de moi s'agitait. Je pus enfin discerner à quoi appartenait la silhouette précédente. Une pokèmon, que je connaissais. Il était évoqué dans l'un des livres contant les aventures de Valdemare. Un Otaria, Chers Lecteurs. Un gros pokèmon, aux airs nigauds, mais qui semblait empli de bonté, et de sympathie. Autant vous dire que le visage de sa collègue me paraissait bien plus intéressant, et gracieux.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Jeu 16 Aoû - 21:59
Invité


ft. Amarante Whiterun
__________________


 
 
Nous entendîmes un bruit dans l’eau, comme si quelqu’un s’approchait de nous, mais il ne suffit pas à nous arracher à notre somnolence. Notre état endormi était si agréable… nous nous contentâmes de grimacer, marmonnant en notre fort intérieur, Narcisse, cesse donc de bouger autant. Un peu comme quand nos servantes nous réveillaient le matin, et que nous nous accrochions désespérément à nos peluches en les sommant de nous laisser tranquilles sous peine de finir au cachot.
 
« Bien le bonjour, gente demoiselle. »
 
Mmh, qui était-ce encore ? Nous ne parvînmes qu’à battre péniblement des paupières. Nous n’avions jamais entendu cette voix. Il disait qu’il y avait peu de monde par ici… c’était pas faux. Que nous étions une jolie femme… c’était pas faux non plus…
 
Une minute.
 
Nous ouvrîmes brusquement nos yeux. Face à nous, un homme au torse tatoué, de l’eau perlant sur ses muscles saillants. Comment étions-nous au courant de ces détails juteux ? Tout simplement parce que cet homme était d-d-dans son plus simple appareil ! Face à nous qui l’étions aussi ! Mais quelle indécence !
 
Notre premier réflexe fut de nous boucher la vue. Le second, de nous recroqueviller pour être vue au minimum. Mais c’est qu’il continuait à parler, le bougre ! Il se présentait et proposait ses services, ou quelque chose comme ça. Quelque peu paniquée, notre attention faisait défaut – mais une chose était sûre, c’était que nous n’avions aucune envie de bénéficier des services douteux d’un homme au corps de métier moins que respectable ! Etait-ce une tradition Kiioise que de prendre pour proie d’innocents voyageurs pour se vendre ainsi ? Nous ignorions si le nom Godot était un jeu de mots déplacé, mais tout bien réfléchi, nous n’avions pas envie de nous interroger sur les expressions salaces Kiioises. Finalement, puisqu’il semblait prêt à engager la conversation, nous explosâmes :
 
« Nous nous moquons bien de vos services ! Est-ce une tenue pour engager la conversation avec une princesse ? Nous ne sommes pas une vulgaire vagabonde ! Vous êtes vraiment— »
 
Mais nous nous arrêtâmes net (malgré notre immense courroux). Si nous étions venue ici, c’était parce que nous avions manqué de nous faire tuer par des Kiiois plus tôt dans la journée en les insultant de sauvages. Et puis nous nous étions promis de faire des efforts de compréhension culturelle. Après tout, ils étaient plutôt sympathiques… bien que prompts à nous faire hurler. Nous ouvrîmes une fente entre nos doigts pour apercevoir son visage. Il avait bien le teint légèrement hâlé d’un aventurier, des cheveux noirs collant à son front et un regard sombre comme l’onyx. Un local, nul doute. C’était étrange pourtant, sa manière de parler nous était plutôt familière…
 
« Ahem… excusez-nous, nous nous sommes emportée. N-nous n’avions pas conscience que ces bains étaient mixtes. D-donc, Godot… très aimable à vous de nous proposer vos services... et vous nous suggériez, du coup… ? »
 
Naturellement, nous étions toujours tendue et prête à demander à Narcisse de le congeler sur place. Bien qu’étant une grande dame, nous en savions beaucoup sur les supplices qu’on pouvait infliger à un homme. Mais… nous préférions lui laisser une chance de prouver sa sympathie, avant tout. Outre son terrible faux pas, il ne sonnait pas comme un gueux. Peut-être avait-il une bonne raison de nous aborder ainsi ?
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Ven 17 Aoû - 3:48
Invité
Et bien. Cette voyageuse semblait des plus impressionnables. Et des plus capricieuses. Je rentrais mon corps dans l'eau, et ne laissais ressortir que ma tête, en voyant la gêne de la rousse. Voilà maintenant qu'elle rouspétait, et se disait une princesse ! Elle divaguait sûrement. Malgré son vocabulaire, il n'y avait aucune raison logique pour qu'une quelconque princesse soit ici, seule, sans escorte. Et n'allez pas me faire croire, Chers Lecteurs, que ce tas de gras qui la suivait en rampant lui servait d'escorte. Je savais les pokémons puissants, et de fidèles camarades, mais on parlait tout de même d'une princesse, une potentielle héritière !

Je soupirai, mentalement, et une idée de génie vint traverser ma fibre artistique, déjà bien titillée par cette chaude ambiance. Pourquoi ne point jouer le jeu ? La demoiselle n'était point laide, ni vilaine, et toute femme, avec un minois acceptable, méritait d'être traitée comme une princesse au moins une fois dans sa vie. Un sourire sur le visage, je me décidai à me mettre dans la peau d'un loyal majordome de Son Altesse... Quel était son prénom ?

-Navré, je n'avais aucune idée de votre statut royal, Votre Altesse. Concernant ma tenue... Soyez sûre que si j'avais eu connaissance de votre statut, je me serais sûrement habillé. Faire habiller les gens dans des sources chaudes, c'est bien dans les cordes de la famille royale, non ?

Je baissai la tête, en guise d'excuse. Il me fallait corriger mon ton, bien trop sarcastique et peu sincère. Je repris ma prestation, et m'appliquais, cette fois.

-Vous offenser n'était, bien entendu, point mon intention. S'il est quoi que ce soit qui puisse apaiser votre courroux, Ô chère Princesse, dites. Je ferais au mieux pour combler vos demandes.


Le simulacre d'excuses était fait, et le jeu de rôle lancé. Ma voix s'élevait de nouveau, afin de répondre à la demande de sa magnificence :

-Et bien Votre Excellence, vous me semblez plus que tendue, et irritée. Je me sais être la cause de vos maux. Ainsi, en homme d'honneur, j'aimerais vous aider à reprendre vos grands esprits, et réparer mon erreur, Ô future Reine. J'avais en tête de vous proposer un massage, comme on sait les faire à Kii. N'ayez crainte, je ne suis point un gueux. Comme je le disais, je suis aventurier, et artiste, point rustre.

Je marquai une pause, puis repris :

-Je comprendrais, cependant, que votre illustre personne n'ait point envie que n'importe qui s'approche et vous touche. Ainsi, si vous préférez que je vous peigne, vous dessine, ou vous joue un morceau, demandez, j'appliquerai !

De nouveau, je fis un mouvement qui ressemblait à une révérence, et insinuait à Cyrano de m'amener mon luth, afin d’impressionner la flamboyante princesse, qui pestait devant moi. Ce moment, Chers Lecteurs, s'annonce plein de rires, et de joie, je vous le dis. Préparez vous, et ne riez point trop fort en public.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Ven 17 Aoû - 10:30
Invité


ft. Amarante Whiterun
__________________

 
Il ne savait donc pas que nous étions princesse. Guère étonnant au vu de son attitude, mais crédible – après tout ceux que nous avions vus plus tôt ne semblaient pas nous avoir reconnue non plus. La suite de sa phrase nous laissa perplexe. Se moquait-il de nous pour avoir demandé qu’il porte une tenue correcte ? Au risque de nous répéter, nous n’avions aucune idée qu’il s’agissait de bains mixtes ! D’abord, à Scémède, si nous avions un bain, c’est qu’il était privé. Cela étant dit, il s’excusa platement et proposa de satisfaire toutes nos demandes. Encore une fois, nous espérions que ses offres n’étaient pas douteuses. Lentement, nous retirâmes notre main de notre visage (nous allions commencer à suer comme Narcisse si nous la gardions là). Les vapeurs aidant, nous ne voyions fort heureusement rien de bien méchant.
 
« Eh bien Votre Excellence, vous me semblez plus que tendue, et irritée. »
 
Ah bon ?
 
Voilà qu’il nous suggérait un massage. Spécialité de Kii, apparemment. Nous doutâmes un instant de sa bonne foi, mais quelque chose nous perturbait. Il parlait bien. Très bien, comme la noblesse de cour qui nous entourait – autant de personnages loyaux et de haute naissance, tels que ces fidèles toutous de Whiterun. Même les domestiques ne faisaient pas preuve de tant de déférence (on ne leur demandait pas exactement d’ouvrir la bouche). Si un commerçant excessif d’Aros ou un voyou malin de Scémède aurait pu prononcer un tel discours, les Kiiois ne faisaient pas tant de manières – et il n’avait rien à nous prendre. C’était étrange, mais nous peinions à voir le moindre danger dans son attitude.
 
Et surtout…
 
« O, future Reine. »
 
... Notre faiblesse. Il ne nous en fallait pas plus.
 
« Plus tard peut-être. Pour le moment, nous sommes bien lasse… la route jusqu’à Kii fut particulièrement épuisante, un massage nous fera le plus grand bien. »
 
C’était certes embarrassant, et nous avions plutôt l’habitude de nos servantes habituelles, mais… il ne mentait pas en disant qu’il n’était pas gueux. Les artistes, à Scémède, étaient à part, et autrement plus respectables que la plèbe. Et puis, nous n'étions pas à Scémède de toute façon.
 
Et puis… nous étions vraiment très fatiguée, et nos muscles tendus nous lançaient. Et ce n’était pas un Pokémon de banquise qui allait les dénouer ! En parlant de Pokémon, le sien, un fier Insecateur, partit chercher un instrument. Un luth – tiens, ce n’était pas le genre d’objets qu’on trouvait facilement ici.
 
« Tu auras bien du mal à jouer du luth les mains prises, artiste. » nous dîmes, amusée. « Mais c’est un bel instrument. Si tu sais jouer, sans doute accompagnes-tu tes morceaux de contes ? Que dirais-tu de nous parler de tes aventures pendant que tu t’occupes de nous ? »
 
Quoi ? Autant en profiter, non ? Nous ADORIONS les histoires. De plus, nous étions sincèrement intriguée par cet étrange personnage. Il n’était pas antipathique, mais difficile de le rattacher à des mœurs, des habitudes ou une culture exactes. Peut-être était-ce la marque d’un aventurier, tout simplement.
En tout cas, nous espérions que ce ne soit pas celle d'un vil scélérat !
                                                                                                                              

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Ven 17 Aoû - 18:37
Invité
Situation désamorcée, mon jeu semblait bon. Son Altesse semblait plus calme, et plus encline à accepter mes offres. Il me fallait lui raconter une de mes aventures, mais laquelle choisir ? Pendant ma réflexion, je me hissai jusqu'à ma serviette, afin de l'enrouler à ma taille, et de ne pas gêner cette dame de la très haute. Je me glissais ensuite derrière elle, et, avant de la toucher, la prévins:

-Je vais commencer, votre Altesse, ne soyez pas surprise.

Mes mains vinrent se poser sur ses épaules. Je pressais d'abord les muscles latéraux de la dite épaule, puis je glissais sur ses trapèzes, et pressai mes pouces contre les muscles de sa nuque. Je n'avais aucune idée de la réelle identité de cette femme exigeante, une chose était cependant sûre: c'était une loque. Ses muscles étaient très peu développés, et je devais jauger chacun de mes mouvements, pour ne point trop appuyer, et la blesser. Point une gueuse, au vu de ses manières, et de son corps fébrile. Point une servante non plus, les tâches ménagères leur procuraient des corps plus robustes que ça. Peut être s'agissait-il réellement d'une noble, ou d'une bourgeoise ? Mais même en ce cas, ne devrait-elle point, comme mes sœurs, avoir reçu un entraînement à l'épée, à l'équitation, ainsi qu'à divers arts tels que la chasse ou le pugilat ?

Aucune idée, et il fallait que je lui narre une histoire, ainsi, me perdre en questionnements était une mauvaise idée. Je repris la parole:

-Il est vrai, et deux mains ne seront point de trop, afin de combler vos muscles tiraillés par toute cette marche, votre illustre Altesse. Je vous jouerai un morceau après, si vous le souhaitez, bien entendu. Pour l'heure, permettez moi de vous conter, comme vous le désirez, une histoire.

Je descendis mes mains sur les omoplates de sa grandeur, et commençait mon histoire:

-C'est donc avec grand plaisir, que je me prépare à vous raconter une aventure toute récente, arrivée ici, à Kii, en ces mêmes sources. Suite à un long voyage, je décidai de m'arrêter dans ces contrées, sauvages et austères. Je fis d'abord le tour de la ville, et de quelques villages, afin de m'imprégner de la culture, et des us des autochtones. Puis, avec Sieur de Taillemythes, mon fidèle Insécateur, nous nous décidâmes à vivre tel des gens de Kii. Nous trouvâmes donc bien rapidement kimonos à nos corps, et gettas à nos pieds. 

Je marquai une pause, et repris:

-Si votre Altesse me permet, laissez moi vous expliquer. Le kimono est le vêtement que les gens di'ci portent, ces espèces de longues robes. Quant au gettas, il s'agit de leurs chaussures en bois, responsables des claquements que l'on peut entendre lors d'excursions en ville. Je reprends donc mon récit, en espérant ne point avoir offenser sa Majesté, en lui expliquant.

Une nouvelle pause, mes mains descendirent au milieu du dos, lui étonnamment droit, musclé, et je continuai ma narration:

-Ainsi habitués aux localités, sieur de Taillemythes et moi, après quelques services aléatoires, et sans importances, rendus aux locaux, entendîmes parler de cet endroit, les sources chaudes. Erintés, nous décidâmes de sauter sur l'occasion. Quoi de mieux, que de chaudes vapeurs pour titiller la fibre artistique, après tout ? Suite à une pénible, et longue excursion,( oui, nous nous étions perdus en route,) que vous avez sûrement vécue, vous aussi, votre Grandeur, nous parvînmes finalement ici, mais point seuls. Peu avant les sources, nous avions croisé la route d'un jeune homme, et de son pokèmon. Le brave Pear, Tim Pear. En bon quatuor, nous terminâmes donc ici. Mais les choses se gatêrent.



Une fois nu, et me revigorant, dans cette même eau, où j'ai l'honneur de me tenir en votre admirable présence, j'attendais le jeune Tim. Il était TIMide, et n'osait se montrer, à mon avis. Alors que je tentai de convaincre ce bougre, je fus interrompu par l'attaque d'un pokèmon sauvage. Mécontent de notre présence, et territorial, le fameux s'était jeté sur nous ! Je voulus d'abord laisser le combat à mon acolyte, j'étais dénudé, mon arme était loin, et lui était prêt à en découdre. Cependant il... disparut. Sans mots, sans bruits, rien, Tim et son pokémon disparurent simplement. Mais l'agresseur était encore là, plein de rage. Cyrano de Taillemythes s'en chargea donc. Héroïquement, il dansa, envoya ses lames au gré de ses mouvements. Mais l'adversaire était féroce, et tenace ! Il répliqua ! Son corps emplis de lames, il était dangereux, et tranchant ! Mais Sieur de Taillemythes esquiva, comme un grand maître d'armes, puis il riposta, et envoya le vilain Scalpion droit dans les rochers ! Là ! Regardez d'ailleurs, votre Majesté, l'entaille qu'il y a faite est toujours présente !

Une dernière pause, mes mains descendirent encore un peu. Il me fallait rester prudent, trop bas serait probablement mal interpreté. J'allais donc laisser mes mains glisser au niveau du milieu du dos de la Princesse, et m'imposais la limite à ne pas dépasser, les lombaires. Je continuai:

-Le scalpion était donc à notre merci, faible, immobile. Mais nous sommes hommes d'honneurs, et bons, Cyrano et moi. Ainsi, plutôt qu'achever le gaillard, je lui proposai la chose suivante: "Nous t'aidons à sortir, mais tu dois promettre de ne plus attaquer qui que ce soit ici, compris mon grand ?" Il n'avait point répondu. Mais il avait cessé de se débattre ! Après quelques peines à le décoincer, et l'aide de locaux, nous avions finalement fait de cet adversaire une sorte d'allié ! Le brave, que j'ai nommé Excalibur, au vu de son passif avec les rochers, est désormais celui qui veille sur les sources. Les locaux le nourrissent, et jouent parfois avec lui. D'ailleurs, ne l'avez-vous point croisé ?

Je fis redescendre mes mains, un peu plus bas. Les limites étaient faites pour être dépassées, mais les lombaires me semblaient plus que loin des endroits privés de son altesse. Et ils étaient mis à rude épreuve par la marche, elle avait sûrement besoin de détendre son bas du dos, aussi. 

-Excalibur ! M'entends-tu, Camarade ? Que dirais-tu de venir saluer son Altesse ? 

Terminant mon massage par des mouvements circulaires, allant des lombaires, aux hanches, je ressortis mes mains de l'eau, avant de m'étirer, en lançant mes bras vers l'arrière, et le haut.


-Votre Altesse. Comment était mon massage ? Et mon histoire ?


Au même moment, un petit "plouf" se fit entendre. Et Excalibur montrait le bout de son nez, devant la noble rousse. Je saluais le petit pokémon de la main, et lui souriait. Il fixait tranquillement l'héritière.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Ven 17 Aoû - 23:57
Invité


ft. Amarante Whiterun
__________________


 
Il nous quitta un instant, et nous ne pûmes savoir ce qu’il faisait avant qu’il ne revienne vêtu d’une serviette. Il eut même la décence de nous prévenir avant de poser les mains sur nous. Finalement, comme toujours, nous avions eu raison de lui faire confiance ; il avait compris l’attitude que nous attendions. Ses mains se posèrent sur nos épaules. Si nous sursautâmes au début, ses gestes nous poussèrent bien vite à nous détendre. C’est qu’il était doué de ses mains ! Nos ennemis politiques auraient jasé, disant qu’il serait impossible de calmer quelqu’un d’aussi irritable que nous. Eh bien ils avaient tort. Nous avions juste besoin qu’on prenne soin de nous et qu’on nous traite comme la future reine sans rien demander en retour. Apparemment, ce n’était pas si compliqué !
 
En plus de cela, il nous contait une histoire qu’il avait vécue ici-même. Le nom de son Pokémon nous fit sourire. C’était un très beau nom, exactement le genre que nous aurions pu donner. Nous devions le garder en tête pour un futur compagnon (plus charismatique que le nôtre). Il expliquait plutôt bien, prenant même la peine de nous décrire les vêtements locaux. Si nous savions déjà tout cela, ce qui était assez irritant – nous avions beaucoup lu sur Kii, et nous avions des yeux ! – il s’en excusa, et puis, nous avions l’habitude de faire mine d’être impressionnée par des choses sur lesquelles nous avions un peu trop de connaissances. « En stratégie, le niveau de combat du Pokémon importe peu, voyez-vous. Vous devriez étudier la table des types, vous verrez, ça change tout. » blablablah, tant de banalités (en plus, ce qui importait le plus en stratégie, c’était le terrain !). Autant dire que nous avions vu pire.
 
En tout cas, nous ne nous attendions pas à un récit si épique. Il y mettait vraiment le ton, ce qu’une personne aussi drama— euh, amateur d’arts du spectacle telle que nous ne pouvait qu’apprécier. Nous nous surprîmes même à murmurer des « Non ! Vraiment ? » et des « Comment as-tu fait ?! ». Nous étions très bon public ! Enfin, quand le spectacle était bon. Les artistes qui nous faisaient perdre notre temps ne finissaient pas souvent bien. Mais lui était relativement bon, et assez passionné pour nous laisser nous prendre au jeu. Pourtant le fond n’était pas de plus exceptionnels. Il y avait des personnes qui pouvaient vous narrer un combat contre un Tentacool comme une ode épique !
 
Mais… non, nous n’avions pas vu cette créature. C’était peut-être tant mieux, d’ailleurs. Il avait beau être le nouveau gardien des sources, il avait tout de même attaqué notre barde ! Nous voulûmes répondre à sa question, mais la position de ses mains nous coupa net. Nous n’avions pas fait attention à ses gestes, trop détendue, mais il était désormais suffisamment bas pour nous arracher un frisson. Très agréable pour le corps mais moins pour notre dignité. Nous voulûmes l’en prévenir, mais il choisit ce moment pour appeler le dénommé Excalibur (décidemment il était très fort en noms) de son histoire. On ne pouvait vraiment pas parler…oh et puis tant pis. Personne à Kii n’était là pour nous épier, nous pouvions bien en profiter. Et puis nous avions hâte de voir cette créature si forte et sombre !
 
« Votre Altesse. Comment était mon massage ? Et mon histoire ? »
 
Uh ? C’était déjà fini ?
 
« … C’était très agréable. Certes… inattendu, et nous sommes heureuse qu’il n’y ait personne d’autre ici, mais nous nous portons beaucoup mieux. Quant à l’histoire, nous n’en avons pas perdu une miette ! »
 
Alors que nous finissions notre phrase, le Scalpion répondit à son appel, apparaissant devant nous. Bien que petit, ses griffes étaient si acérées que nous ne doutions point de la véracité des propos de notre barde, lorsque celui-ci disait qu’il avait laissé sa marque sur les rochers. Il nous fixait sans faire un geste, l’air affable.
 
« Il a l’air, en effet, d’être un redoutable adversaire. Et tu en as fait un allié… Tu as décidemment plus d’un talent.
 
Et il était décidemment très difficile à déchiffrer. Généralement, les gens avaient des rôles bien définis – les paysans cultivaient des patates ou quelque chose comme ça, les servantes nous réveillaient et nous faisaient des massages et la noblesse nous obéissait, parlait et combattait. Or, il venait de faire tout cela en l’espace d’un quart d’heure. Enfin, nous ne savions guère si il savait cultiver la patate. Mais il en avait la force. Sur ces pensées profondes, nous nous approchâmes d’Excalibur, lui rendant son sourire. C’est fou comme nous étions restée de bonne humeur ces cinq dernières minutes !
 
« Nous aurions cru que tu venais de Kii, mais nous avions apparemment tort… C’est assez rassurant de rencontrer d’autres étrangers. D’où viens-tu ? »
 
 

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Dim 19 Aoû - 1:58
Invité
La princesse, ou du moins, la prétendue princesse, semblait avoir apprécié l'aventure que je venais de lui conter. Il en fut de même pour le massage. Ses mots me le confirmèrent. Je ne finirai donc point exécuté tout de suite, c'était un bon point. Rapidement, je changeais de place, et me postai face à Son Altesse, afin de dialoguer promptement, et correctement avec elle. Dans un premier temps, je m'agenouillai, avant de lâcher :

-Je vous remercie pour vos réponses, Majesté. Vos compliments me vont droit au cœur.

Je relevais la tête, et plongeais mes yeux dans ceux de la reine de ma prestation. Elle semblait définitivement calmée. Son expression avait changé. D'une moue colérique, elle venait de passer à un minois apaisé, elle souriait même ! Avant de répondre à sa seconde phrase, où encore elle me complimentait, quelle chance, je vins saluer Excalibur. Le geste fut rapide. On ne faisait pas attendre une Princesse, après tout. Ma voix s’éleva de nouveau :

-Il l'était. Nous vivons malheureusement dans un monde où il faut savoir tuer. Mais parfois, épargner est une solution envisageable, et préférable. C'est pourquoi j'essaie toujours de faire de mes adversaires des alliés, ou au moins, de ne plus les avoir comme adversaires.


Je ris à cette phrase, et repensais à certaines de mes relations, terminées, ou commencées, de façon plus ou moins houleuses. Mais c'était du domaine privé, Chers Lecteurs. Ni vous, ni Son Altesse Flamboyante n'aviez à le savoir. Après la pluie de compliments vint finalement une vraie question. Cette dame semblait vouloir connaître mes origines. Il me fallait répondre. Je le fis :

-Et bien, illustre Princesse, votre pluie de compliments m'a empli de joie, à nouveau, merci. Concernant mes origines, j'aurais aimé ne point vous les divulguer. Mais votre intelligence, et votre perspicacité, ainsi que votre rang, m'y obligent. Je ne vous mentirai point, ce serait contre mes principes. Je viens d'une contrée, au sud, nommée Scéméde, votre grandeur.

Je marquai une pause, et m'agenouillais à nouveau devant cette jolie créature rousse. Sieur de Taillemythes, et Excalibur vinrent faire de même. Et bien, quel étrange comité, pour cette princesse postiche. Elle devait être aux anges, que trois êtres vivants, acceptent de jouer ainsi dans son jeu ! Enfin, le rôle d'un artiste était de divertir, qu'importait la façon.

-Puis-je me permettre de vous retourner la question ? Même si votre beauté, et votre charisme me subjuguent, ma curiosité reste piquée. De quelle contrée êtes-vous donc la future dirigeante, Majesté ?

La journée passait, la chaleur diminuait, la vapeur retombait. Peu à peu, les visages, et les corps commençaient à se dévoiler. Cette princesse était réellement charmante, je ne m'étais point trompé. Quelle honte, de n'avoir jamais entendu parler d'une dirigeante aussi jolie. Sa contrée devait, sans aucun doutes, être lointaine, et sublime. Tout autant qu'elle était irréelle. Ah, les joies du théâtre !
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Mer 22 Aoû - 0:02
Invité


ft. Amarante Whiterun
__________________


 
Il nous fit part de sa noblesse d’âme envers ses adversaires tombés au combat. Décidemment, il avait une bien belle philosophie. Bon, certes, il était techniquement plus stratégique et satisfaisant de les achever en bonne et due forme. Mais parfois, la pitié pouvait être un instrument très fiable !
 
Mais restait toujours la question de ses origines. Il déclara ne pas vouloir les révéler, mais y être obligé de par notre rang. Eh bien oui évidemment ! En voilà un qui comprenait les choses. Sa réponse, cependant, nous surprit. Scémède ? Et il ne nous connaissait pas ? Enfin, il faut dire que nous ne sortions pas beaucoup nous présenter au peuple. Cependant, un détail nous interpellait. Au Sud ? Certes nos terres s’étendaient loin, plus sans doute que celles de n’importe quelle autre contrée, mais elles étaient bien à l’Ouest… cherchait-il à mentir ? Voire à nous tromper, connaissant notre identité ? Nous ne pouvions pas l’interroger directement. Ce n’étaient pas là des manières. Tout sourire, nous répondîmes à sa question :
 
« Au Sud ? Mais Scémède est à l’Oues… oh, tu veux dire au Sud de Scémède, près d’Artario ! Ce n’est pas étonnant de la part d’un artiste. Nous adorons cet endroit. C’est de là que nous venons également, à vrai dire. C’est étrange, nous pensions que tu aurais deviné ! »
 
Eh oui, une dame se devait d’être agréable en présence d’un artiste… même si elle avait du mal à le cerner ou à savoir si il mentait. C’est que, au risque d’avoir l’air de ne pas connaître notre peuple, il n’avait pas vraiment le faciès d’un de nos sujets. Ce visage pâle, ces yeux sombres, ces… bon, certes, nous ne pouvions pas juger de ses goûts vestimentaires en l’état. Cela étant dit, peut-être était-il bien passé par nos plaines ; son Pokémon avait tout l’air des bêtes décrites par des villageois paniqués clamant que leurs récoltes avaient été décimées et qu’ils ne pouvaient pas payer la Taxe. Un Insecateur, très jolie bête. Ca ne valait pas un chien adorable, mais c’était toujours mieux qu’un Otaria !
 
« C’est de là-bas que vient Sieur de Taillemythes ? Comment l’as-tu rencontré ? »
 
La vapeur se dissipait peu à peu, l’air du soir se rafraîchissant. Nous n’osions pas regarder notre interlocuteur avec trop d’intensité ; si sa présence ne nous dérangeait pas plus que cela, désormais, nous gardions nos limites, toujours appuyée contre la roche et les genoux serrés, lovés contre notre torse. A la place, nous nous concentrions sur les deux Pokémon. Finalement, nous étions bien entourée ! Nous avions l’habitude d’être sous tous les regards (sauf lorsque Lorenzo était là), mais ce petit comité nous donnait l’impression d’être dans un conte, entourée de créatures nouvelles et étranges. Etre une nouveauté soi-même était bien divertissant en soi, d’ailleurs.
 
« Tu as l’air d’être un remarquable combattant, en tout cas. As-tu déjà pris part à des duels et tournois officiels ? Tu n’y serais pas une mauvaise attraction. »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Mer 22 Aoû - 15:10
Invité
Ah... Chers Lecteurs. La géographie, voilà qui n'était point mon fort. Comme vous l'aviez sûrement déjà remarqué, ma tendance à m'égarer, lors de mes voyages étaient grande. Et la cause était toute simple, je n'y connais absolument rien, que ce soit en géographie, ou en cartographie. Je venais de me tromper, et bien. La fameuse princesse, qui se disait de Scèméde, mais dont je n'avais jamais entendu parler, me le fit remarquer. Je n'avais pas pour principe de mentir, il était vrai, mais je voulais en dévoiler le moins possible sur mes réelles origines. Il me faudrait donc ruser, afin de lui dire la vérité, sans qu'elle ne devine vraiment. Si elle venait effectivement de Scèméde, et au vu de sa probable appartenance à la noblesse, elle connaissait sûrement ma famille.

-Effectivement, je viens d'un lieu non loin d'Artario, Princesse. Et veuillez m'excuser pour mon ignorance. A être honnête, je ne m'intéresse que peu à la politique, et aux jeux de pouvoir. Même si après vous avoir vue, et découvert votre identité, je commence à regretter, de ne point avoir pu admirer votre sublime beauté plus tôt.


Sa question suivante concernait Cyrano, elle voulait en savoir plus sur notre rencontre. Et bien, la royauté semblait avide d'histoires, et ce n'était point pour me déplaire. Je repris donc la parole, et racontait à la demoiselle :

-Il vient effectivement de là-bas ! Je m'entraînais beaucoup à l'épée avec mon Père. Puis ce brave a pris l'habitude de venir nous regarder travailler notre escrime, et finalement, lorsque je suis parti à l'aventure, il m'a suivi ! C'est un redoutable combattant. Il a su s'inspirer de la technique de mon père, à force de le regarder. Je n'aimerais pas avoir à l'affronter. Je suis bien heureux qu'il soit à mes côtés d'ailleurs, il m'a déjà sauvé la vie plusieurs fois !

Vérité dite, sans aucun mensonge, ni trop de détails. J’espérais qu'elle n'en demande pas trop, si je pouvais garder mon identité secrète, avant que mon livre ne sorte, ce n'était point un mal. Un nouveau compliment à mon égard, de la part de Son Altesse, cette fois-ci, c'étaient mes capacités au combat qu'elle vantait.

-Oh, Votre Altesse, vous êtes généreuse en compliments, je vous remercie. Effectivement, je sais me débrouiller avec une épée.


Je marquais une pause, puis repris, un grand sourire sur le visage :

-J'ai déjà eu à faire quelques duels, mais jamais de tournois. Auriez-vous besoin d'un champion, afin de représenter vos couleurs, prochaine Reine ?

Je me redressais ensuite, et fis craquer ma nuque. L'eau coulait sur ma peau, et retombait doucement dans la source. Je scrutais les alentours. On y voyait de mieux en mieux, et il y faisait de moins en moins chaud. Ah, il était vraiment temps de laisser les sources pour aujourd'hui.

-Si tel est le cas, permettez moi de l'affirmer, je suis votre Homme !

Se défouler après tant de repos, c'allait être une bonne chose. Et puis, partir vers ce sujet allait sûrement lui faire oublier ses curiosités concernant mes origines, et je n'aurais ainsi à rien dévoiler, quel sens du discours, mon brave Godot ! Suite à mes mots, je tendis poliment, et promptement ma main à la princesse, afin de lui proposer de l'aide pour se relever.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Mer 22 Aoû - 18:28
Invité


ft. Amarante Whiterun
__________________


 
 
Alors son Insecateur avait appris l’escrime auprès du père. Intéressant. Si seulement Narcisse avait aussi pris de Lorenzo… ce n’était pas notre Otaria qui risquait de nous sauver la vie. Enfin, Lorenzo non plus.
 
Mais malgré cet entrainement, notre artiste n’avait jamais participé à quoi que ce soit de bien officiel. Il se proposa même comme champion alors que nous n’avions rien demandé ! Si ce n’était pas touchant. C’était d’ailleurs peut-être une bonne idée. Certes, c’était prendre des risques avec un bon artiste, mais il ne venait manifestement de nulle part et pouvait très bien se défendre seul. Il ferait un bon combattant. Quoi ? Une dame n’était pas supposée aimer la violence et les combats ? Allons, ce n’était qu’une attraction comme une autre, tant que nous ne participions pas nous-même.
 
Il nous tendit la main, comme pour nous aider à nous relever. Eh bien, plus de courtoisie que certains membres de la cour. Le jour où Dame Marigold nous avait laissée sonnée par terre pour aller combattre à la place nous était resté en travers de la gorge, oui.
 
« Tourne la tête. »
 
Oui, nous étions toujours particulièrement à cheval sur la décence. Après nous être relevée, nous partîmes, suivie de Narcisse, chercher nos vêtements. Puisque nous étions en visite à Kii, nous avions décidé de porter un yukata. De sorte que… euh… la population nous en veuille moins, essentiellement. Mais même si il manquait cruellement le côté dramatique et extravagant de nos robes, qui n’auraient trompé personne sur notre statut de future reine, il restait assez mignon.
 
« C’est bon, nous sommes ha— ah. Euh. »
 
Nous tentions de resserrer l’obi autour de notre taille, mais force est de constater que la chose était bien plus dure que prévu. Nous nous étions fait habiller, comme toujours en fait. Un élan de panique nous saisit. Comment étions-nous censée mettre cette ceinture plus longue que notre corps ? Et nos cheveux ? Il fallait les attacher ! Et puis que faisait Oreste quand nous avions besoin d’un miroir de poche ?  
 
« Aurais-tu l’obligeance, Godot, de nous porter assistance ? »
 
… Heureusement qu’il était docile, hein ? Le temps qu’il revienne vers nous, correctement habillé lui aussi si possible, nous reprîmes notre conversation :
 
« Et ce serait un plaisir que de t’avoir pour champion. Les Kiiois semblent beaucoup aimer le combat, nous pensons qu’il sera possible de concourir en tant que tel… si cela te convient ? »
 
La nuit allait de toute manière tomber. Et il était hors de question que nous restions dans ces montagnes pendant la nuit ! Le courroux de Lorenzo nous effrayait bien moins que les créatures rôdant ici. Et puis, lui n’avait pas un champion.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Sam 25 Aoû - 22:10
Invité
Il était temps de changer d'attirail. De nu à vêtu. La princesse m'ordonna de me retourner, quelle grande timide. Je le fis. Même si je l'aurais fait, même sans cet ordre qui, je devais bien l'avouer, m'avait quelque peu agacé. Pendant que Madame se changeait, je me dirigeais vers mes propres vêtements, que je passais sans mal. J'étais désormais habitué, à la façon d'enfiler un yukata, de passer la ceinture, et de passer son sabre par-dessus l'épaule, comme les plus grands sabreurs, y comprit Valdemare ! Je mis donc le vêtement, mais passai seulement la manche gauche, ce qui laissa une partie de mon buste, et mes tatouages, découverts à droite. J'empoignai mon katana, et vins le poser contre mon épaule habillée. Mon luth raccroché dans mon dos, je retournai vers ma chère Princesse, qui semblait bien en peine avec ses vêtements.


La bougresse s'habillait, elle aussi, à la façon des locaux ! Et bien, quelle princesse proche du peuple. Quel dommage, Chers Lecteurs, que son effort n'ait même point été jusqu'à demander à un local, comment enfiler le vêtement. Enfin, il ne fallait pas chercher trop loin, les nobles étaient souvent comme ça. Assistés, et perdus sans leurs majordomes et leurs bonnes. J'approchai son Altesse, un léger sourire moqueur sur le visage, puis, je tirai sur le col de son yukata, avant de venir nouer assez fortement la ceinture, et lâchai :


-Ma dame, je sais que ce n'est point dans vos habitudes, mais vous devriez apprendre à passer le yukata par vous-même. Vous me semblez fort intelligente, et radieuse et je trouve cela, pardonnez moi, pathétique, qu'une si grande demoiselle peine tant à s'habiller seule.

Une revanche pour cette ordre mal placé. Qui n'en était point tellement une. La franchise, vous le savez, Amis Lecteurs, est l'un de mes principaux traits. Ainsi, Princesse ou non, je me devais de faire savoir à cette femme mon ressentit, quand à son incapacité à se vêtir d'elle même. Je marquais une pause, puis je repris :


-Je ne saurais, cependant, point vous en tenir rigueur. Vos qualités surpassant, sans grand mal, et de loin, vos exceptionnels défauts.


Face à cette douce autoproclamée Princesse, une idée germa dans mon esprit imaginatif. Elle était sublime, et il ne manquait qu'une chose, pour parfaire sa beauté sans pareille, à Kii. Je lui fis signe de patienter, et me dirigeais à quelques pas de là. Quelques rares fleurs poussaient, à proximité. Des lotus, si j'avais bien lu mes livres de botaniques. J'en cueillis un, et remerciais la nature, pour m'offrir un de ses enfants, puis je retournais vers ma Princesse. Sans même la prévenir, je passais la jolie fleur à sa chevelure, puis, je reculai d'un pas. Magnifique. Exceptionnelle. Un vrai charme. Je vins lier mon index, et mon pouce, par le bout, formant un "O", avant de lâcher, à l'égard de celle que je représentais en tant que champion :


-Parfait, ma dame. Ce serait avec grande joie, que je concourrais en tant que votre champion, cela me convient ! Les autochtones sont des adversaires redoutables. Je saurais tirer l'expérience de ces combats.


Je m'étirais à nouveau, puis je scrutais les environs, avant de lâcher :


-Bien, nous pouvons partir, Votre Altesse. Voulez-vous que je marche quelques pas devant vous, afin de vous protéger, en cas de mésaventures ?

Princesse ou pas, cette dame était faible. Et mon statut d'homme d'honneur, ainsi que mon vrai nom, m'interdisait de ne point protéger plus faible. Qu'il s'agisse de gueux, de riches, ou de pokémons.

Revenir en haut Aller en bas
Zozo le Cadoizo
Zozo le Cadoizo
PNJ
Or : 1045
Origine : Hastérion
Sam 25 Aoû - 22:10
Zozo le Cadoizo
Le membre 'Amarante Whiterun' a effectué l'action suivante : Fin RP


'Dé Récompense ' :
Un barde rentre dans la reine // ft. Amarante Os_rar12
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Dim 26 Aoû - 18:00
Invité


ft. Amarante Whiterun
__________________


 
Fort... pathétique ? Nous fronçâmes les sourcils. Non, ce n’était pas dans nos habitudes, et ça n’avait pas à l’être. Pour quelqu’un de si déférent, il prenait beaucoup de libertés. Quel intérêt avions-nous à nous vêtir seule ? Ce n’était pas la peine d’avoir des serviteurs si nous devions tout faire. Lorenzo non plus ne s’habillait pas seul, quelle idée. C’était donc parfaitement acceptable. Certes, il s’agissait d’un artiste en face de nous, et non d’un larbin, mais nous n’allions pas non plus emmener Oreste aux sources. Ou où que ce soit lorsque nous étions dans l’embarras.
 
Heureusement, avant que nous ne puissions répliquer, il se… rattrapa. Avec une certaine maladresse, mais le message passait. Nous refusions rarement un compliment. Après avoir achevé de nous préparer, travail incomparable à celui des locales nous ayant au départ vêtue mais acceptable, il s’éloigna de nous. Et notre proposition… ? C’était un honneur que de combattre pour nous !
 
« Qu’est-ce que tu— »
 
Mais, encore une fois, il parvint à nous surprendre en revenant vers nous et en posant une fleur dans nos cheveux. Oh… c’était donc ça ? Il est vrai que nous nous sentions un peu nue (outre le fait que nous l’étions vraiment cinq minutes plus tôt) sans tiare de diamant ou ruban de soie, accessoires un peu trop extravagants pour Kii ou le voyage selon notre entourage, alors l’initiative était la bienvenue. Et, à en croire le geste de notre barde, le résultat était plaisant. Sa réaction nous fit sourire. Quel dommage que nous ne puissions voir le résultat ! Peut-être que nous aurions dû emmener Oreste, finalement. Sa principale utilité était de pouvoir porter un miroir de poche trop lourd pour nous, après tout.
 
« Narcisse, viens ! »
 
L’Otaria sauta hors de l’eau pour nous rejoindre. Bien, nous étions fin prêts à partir !
 
« Je t’en prie, ouvre la marche. Ah, au passage… »
 
Si l’idée de partir combattre des Kiiois avec notre champion était séduisante, il y avait un léger problème. A savoir, notre réputation au village. Un combat serait certainement apprécié, mais encore fallait-il le présenter de la bonne façon.
 
« … Il se peut que nous ayons… quelques différends avec la population locale. Nous pensions justement qu’un tournoi selon leurs règles pourrait adoucir les tensions, et nous serions ravie d’apprendre d’eux de cette manière, mais… pourrais-tu te faire passer pour Kiiois, entre autres ? Nous nous disions juste que… ça aiderait… à bien nous entendre. »
 
Eh bien ? Il était normal de ne pas vouloir se faire agresser deux fois dans une même journée. Nous fûmes saisie d’un petit rire nerveux.
 
« B-Bien, partons ! »
Revenir en haut Aller en bas
Zozo le Cadoizo
Zozo le Cadoizo
PNJ
Or : 1045
Origine : Hastérion
Dim 26 Aoû - 18:00
Zozo le Cadoizo
Le membre 'Euridice Canegli' a effectué l'action suivante : Fin RP


'Dé Récompense ' :
Un barde rentre dans la reine // ft. Amarante Os_rar12
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Hastérion :: Retour au Présent :: Archives :: Rp abandonnés-
Sauter vers: