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Amour vache

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Dolorès L. Muñoz
Dolorès L. Muñoz
Admin
Or : 525
Métier : Gitane ( Voyante )
Sexualité : Libertine
Equipe : Amour vache Bourri10Amour vache Leopar10
Mer 19 Sep - 13:36
Dolorès L. Muñoz
Amour vache Original

Nimus... Elle avait beaucoup entendu parlé de cet endroit. Le plupart du temps, Nimus était considéré comme un endroit dangereux, et sans retours. La gitane, elle, voyait la forêt de Nimus comme étant une source infinie de plantes médicinales endémiques. Et elle n'allait pas se priver d'aller récolter des feuilles et des racines. Elle avait laissé la carriole à l'entrée de la forêt, pour ne pas être encombrée. Et elle eut milles fois raison: le sol était presque impraticable. La jeune femme se mouvait de manière fluide et rapide entre les branches et les racines. Ce lieu si spécifique lui rappelait son enfance, et l'incitait à s'enfoncer toujours plus dans la forêt. Le tiboudet, lui, contrairement à sa maîtresse, eut beaucoup de mal à suivre le rythme.

Lui qui était devenu un puissant poney d’endurance, il pouvait se vanter de marcher pendant des heures sans s’arrêter. En revanche, la souplesse n'était pas son fort, et même s'il savait escalader des montagnes rocheuses, il n'avait jamais apprit à traverser une forêt aussi dense.

Au bout de plusieurs minutes, la gitane s'accroupie près d'un petit ruisseau, telle une souillon. Elle posa son doigt sur de la mousse humide, et sourit. C'était une super plante contre les infections. Elle sorti son long poignard, et retira la mousse qui s'était accrochée aux racines et aux roches humides, pour la plonger dans son sac, solidement fixée à sa hanche. La belle fit quelques récoltes le long du petit cour d'eau, et se redressa, très fière d'elle. Mais son regard félin ne se posa pas sur son tiboudet. Car, celui ci n'était pas à côté d'elle.

- Gringo ? L’appela-t-elle, la main serrée sur son poignard.

La gitane eut un long soupire en voyant le bout des oreilles de son âne dépasser d'un bosquet. Elle rangea son arme, et s'accroupie de nouveau pour farfouiller dans les plantes.

- Quédate cerca de mí, es peligroso aquí.

La gitane lui indiqua dans sa langue natale, qu'il se devait de rester près d'elle car l'endroit pouvait être dangereux. Mais l'âne était à milles lieux de se douter de la suite des événements...


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Anonymous
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Invité
Jeu 20 Sep - 11:19
Invité
Amour vache
"Et un et deux et un et deux, plus vite Victoire ! Si tu veux un jour être un Bourrinos et pouvoir être encore plus puissante, il faut accélérer la cadence !" 
 
Mélos fait son entraînement matinal aux abords de la foret des illusions, quoi de mieux pour se sentir frais dès le matin, c'est ça le secret de sa force et surtout de sa survie : se maintenir en forme mais jamais épuisé !ˆ 
Sauf que cette fois, il semble être le seul à courir ! Se retournant plusieurs fois pour invectiver la Tiboudet, il finit par carrément ne plus la voir. Certes d'habitude elle traîne le pas, mais jamais autant !  

S'arrêtant pour revenir sur ses pas et la chercher, il ne trouve que le silence de Nimus, le vent et le gargouillis de la rivière voisine, ce qui l'apaise autant que cela lui fait peur.  
Gardant la main sur le pommeau de son épée, il avance d'un pas sûr vers là où il pensait se trouver l'ânesse, mais ne trouve toujours rien, se mettant à grommeler, plus d'inquiétude que d'énervement : 
 

« Si c'est un jeu c'est pas drôle Victoire, tu sais que c'est dangereux de rester seul… » 


 
Et son appel ne trouvant toujours aucune réponse, il décide d'aller toujours plus en avant, suivant le cours de la rivière pour voir si sa monstre n'est pas tout simplement aller se restaurer sans lui en piper un mot.  
Et que n'est pas sa surprise quand finalement c'est une humain qu'il trouve et non pas sa pokémon ! (quoique dans la couleur de peau, ça se ressemble, c'est déjà ça !). La femme de dos n'a pas l'air d'être trop vieille au vu de la peau sans ride qui dépasse, elle vient probablement d'une région extérieure à Hastérion, très probablement même et elle semble… Mélos hésite, soit très riche au vu de ses habits et de ses bijoux, soit volontairement tape à l'œil donc… Noble qui n'a pas peur ou gens du voyage ? La deuxième option semble coller plus au vu de son activité. 
S'approchant sans un bruit derrière la demoiselle, au vu des long cheveux, visiblement en train de ramasser de la mousse, il dit d'une voix grave, une main sur son épée et l’autre sur son flanc aimant bien faire sursauter les intrus dans SA forêt : 

 
« Alors, on cherche des plantes médicinales ? Celle-ci est particulièrement efficace contre les maux de tête et de ventre, mais elle ne vaut pas le danger de venir ici, surtout pour une femme, si je puis me permettre. » 

 
Puis, supposant que la demoiselle va se retourner, Mélos va faire un petit sourire devant la personne et ajouter avec une voix cette fois normalement, faisant un petit geste de la tête en bonjour, elle ne semble pas être une princesse, alors autant ne pas faire la révérence ! Et puis il ne veux pas avoir l'air d'un léché botte ou d'un assassin, être sobre, c'est bien : 

 
« Bonjour mademoiselle, ravi de voir un peu de compagnie à Nimus ! Même s'il y a de plus en plus de monde qui vient de perdre ici, c'est toujours agréable de voir des visages sympathiques. Je m'appelle Mélos Brelluma, puis-je connaître votre doux nom mademoiselle ? Mais surtout, je vais être impoli en vous posant directement une autre question, mais n'auriez vous pas vu un Tiboudet dans le coin ? » 

 
Car la politesse oui, évidemment, mais il ne faut pas perdre son temps, Mélos n'aime pas sentir Victoire loin de lui, non pas qu'il stress de la savoir tout seul quelque part dans cette région mortelle mais… Quand même !



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Dolorès L. Muñoz
Dolorès L. Muñoz
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Métier : Gitane ( Voyante )
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Jeu 20 Sep - 12:36
Dolorès L. Muñoz
L'âne avait pisté une odeur intéressante. Au delà des herbes juteuses que lui proposait gentiment la forêt de Nimus, Gringo sentait la présence d'un autre pokémon dans le coin. Lentement, et sans s'en rendre compte, le tiboudet s'éloigna de sa maîtresse, le museau vers le bas, arrachant de temps à autre une touffe d'herbe verte, ou de petits champignons tout blancs. Gringo ne voyait pas les dangers de cette forêt. Il avançait gaiement, remuant parfois la queue lorsqu'il découvrait de nouvelles senteurs. Ce n'était que lorsqu'il leva la tête qu'il se rendit compte qu'il était totalement perdu. Figé, il fit glisser ses yeux sur tous les arbres, et tous les buissons. Mais la forêt était plus silencieuse que jamais.

La gitane quant à elle, était loin de s'imaginer à quel point son monstre s'était éloigné d'elle. Lancée dans la récolte de mousses, elle pensait que le bruit derrière elle appartenait à son compagnon, et non à un autre humain. Lorsque la voix grave de l'homme se fit entendre, la gitane se dressa en un bond, brandissant le poignard vers son interlocuteur, les yeux plissés.

Au fond d'elle, la gitane pesta. Comment est-ce qu'elle avait fait pour ne pas l'entendre arriver aussi près ? Ses réflexes commençaient à s'évaporer, et il était temps qu'elle retourne dans la rue pour apprendre à nouveau les premiers gestes de survie: ne jamais se laisser surprendre.
Alors, on cherche des plantes médicinales ? Celle-ci est particulièrement efficace contre les maux de tête et de ventre, mais elle ne vaut pas le danger de venir ici, surtout pour une femme, si je puis me permettre.

Dolorès fronça les sourcils. Elle n'aimait pas la façon qu'il avait de considérer les femmes. L'homme était des plus particuliers. Il possédait une peau pâle, presque blanche, sans imperfections. Ses cheveux étaient d'une couleur étrange: bleu violacé. Dolorès n'avait jamais vu ça. Pourtant, même si l'apparence physique du garçon en face d'elle lui fit penser à un elfe, ou à une être mystique de la forêt, la gitane ne se dégonfla pas pour autant. Il l'avait perturbé dans sa récolte, et l'avait mise en colère par la même occasion. Les gitans et leur sang chaud...

- Le seul danger ici se trouve en face de vous, gilipollas, pesta-t-elle, le poignard toujours pointé vers lui.

Pour qui se prenait-il ? Sa grand mère lui avait toujours apprit à ne pas juger les gens avant de les connaître. Apparemment, la grand mère de cet homme ne lui a pas donner les mêmes conseils. Dolorès imagina l'espace d'un court instant sa grand mère lui donner des cours de séduction, et de délicatesse avec les femmes. La gitane eut un léger soupir. Pathétique.
C'est toujours agréable de voir des visages sympathiques, continua-t-il.

Et au plus il parlait, au plus la gitane baissa sa main, alignant le poignard contre sa cuisse droite. Son menton était levé, comme à chaque fois qu'elle se préparait à un affront. La provocation, l'un de ses points fort.
Mélos. C'était le nom de l'homme en face d'elle. Pourquoi était-il dans cette forêt ? Elle n'en savait rien. Mais après tout, elle s'en fichait pas mal.

- Lorna, répondit-elle sur la défensive.

La fameuse question de l'homme était intrigante. Il voulait trouver un tiboudet. Son tiboudet ? La jeune femme fronça les sourcils. Était-il un chasseur ayant pisté la trace de son âne ? Désirait-il tuer son compagnon ? La gitane inspira profondément. Ses yeux félins se baladèrent derrière l'homme, espérant trouver la trace de son âne. Mais rien. Où était-il passé ?

- C'est le mien, dit-elle en plantant son regard dans celui de l'homme aux cheveux bleus. Si vous lui faîtes du mal, je vous fais la peau.

Dolorès avança d'un pas vers son interlocuteur, espérant pourvoir l'effrayer assez pour que celui-ci lâche l'affaire. Elle était à milles lieux de savoir que Mélos était en réalité à la recherche de son tiboudet, et non de Gringo...

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Anonymous
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Jeu 20 Sep - 19:50
Invité
A Ivre, ivre et demi !
Mélos lève un sourcil interloqué devant la langue de la demoiselle et ce couteau qu'elle tend vers lui. Rien de bien effrayant, ce n'est pas une femme qui va le désarçonner après tout, elles sont déjà bien incapable de savoir se battre, alors passer sur le corps d'un homme aussi entraîné que lui, elle peux bien rêver !

En tout cas la demoiselle, Lorna, semble être plutôt sur la défensive, c'est déjà une bonne chose, elle ne va pas mourir dans les secondes qui suivent la tombée de la nuit... Enfin, elle n'a pas étét capable de l'entendre, même si Mélos est discret, il l'est toujours moins qu'un pokémon, donc elle ne tiendrais malheureusement pour elle pas très longtemps.
Regardant la femme qui est encore plus piquante qu'elle en a l'air, il ne bouge pas et se contente de sourire quand il la vois s'approcher... Avant que son sourire ne s'efface quand il entend ce qu'elle vient de dire... Comment ça son Tiboudet ? Un mâle ? Ici ? C'est quasiment impossible, déjà qu'ils sont rare dans la région... Quoique, il vient peut être d'ailleurs, cela expliquerai sa présence, l'accent de la demoiselle, et le mot qu'elle a prononcé dans une langue inconnu au répertoire du Plongeur.

Ne quittant pas du regard la demoiselle qui s'approche de lui, voulant certainement l'impressionner, il dégaine son épée avec force et vitesse, comme il l'a fait déjà des milliers de foi pour impressioner ou tuer des créatures. Il place la pointe sous la gorge de la demoiselle, sans toutefois la toucher, ce serait malpoli, et dit droit dans les yeux, avec un air sérieux cette fois :

"Et je me permet de vous présenter ce qu'est une arme, c'est un cure dent que vous avez, vous pouvez seulement faire la peau à une carotte ou a un sapereau avec et il ne vous défendra pas des dangers de la région. Enfin, je ne suis pas là pour me battre."

Rengainant directement sa lame, Mélos s’époussette les mains et les pose sur ses flancs, regardant derrière la gitane, histoire de voir lui aussi s'il repère quelque chose, sans succès. Il en profite pour l'observer un peu, détaillant son corps généreux, mais surtout plus sombre qu'à son habitude, il faut dire qu'il ne voit pas souvent d'étranger, alors il regarde ! (et mate un peu, parce qu'on le répétera jamais assez, mais il est très seul !). Toutefois, après un silence de quelques secondes, il se résigne à l'abandonner là et partir chercher tout seul, la femme peut l'aider, avec son pokémon et surtout ne survivra probablement pas seule, il ajoute alors :

"Par contre, je pense que vous pouvez m'aider. Je cherche un Tiboudet en effet, mais pas le votre. Ma compagne est une Tiboudet, elle s'appelle Victoire. Je faisait une balade avec elle mais je l'ai perdu en chemin. Ca n'arrive jamais d'habitude, je commence à m'inquièter, elle ne répond pas à mes appels. Peut être que votre Tiboudet pourrait la retrouver à l'odeur ? Si cela ne vous dérange pas de lui demander évidemment ?"



Perdu ? Jamais, Victoire n'est pas bête, elle connaît les lieux quand même ! C'est juste que quand elle sent une odeur si étrange, ou plutôt si commune, ça l'attire. Elle n'a jamais croisé d'autre Tiboudet que sa famille qui l'a abandonnée il y a si longtemps. Alors évidemment, quand elle pense avoir retrouver cette odeur de boue si familière, un mélange de crin et de peau brune qu'elle pourra reconnaître à des kilomètres !
Avançant prudemment vers le pokémon qu'elle a sentie, elle le cherche du regard, les feuillages bas lui dissimulant encore son camarade potentiel jusqu'au moment où... Oui !

Elle sort d'une buisson, faisant un grand bruit pas très discret, et tombhe nez à nez, ou plutôt nez à fesse avec un autre Tiboudet !
Quasiment assomée par la découverte, elle reste sans bouger quelques instants, ayant l'impression de voir son reflet dans l'eau, ne comprenant même plus comment un Tiboudet peut être en face d'elle alors qu'elle le cherche sciemment depuis tout à l'heure... Et si elle pouvait parler, elle demanderai certainement s'il est réel !

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Dolorès L. Muñoz
Dolorès L. Muñoz
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Jeu 20 Sep - 21:24
Dolorès L. Muñoz
La gitane serra son poing lorsqu'elle vit l'épée devant elle. Voilà le genre d'homme à comparer qui est le plus fort. En plus de son air arrogant, il lui expliqua avec le plus grand des calmes que le couteau ancestral de sa grand-mère, n'était qu'un vulgaire cure-dent. La gitane eut un léger sourire. Si beaucoup d'injures et de mots peu catholiques se bousculaient dans sa bouche, son esprit ingénieux calma son cœur de flamme, et la belle décida d'opter pour une autre technique. L'homme voulait se monter le plus fort, eh bien soit. Physiquement, c'était lui qui avait l'avantage, et même si la taille des armes ne comptait pas, Dolorès vit bien que Mélos savait manier l'épée comme personne. S'il était un bon combattant, comme ses muscles fins pouvaient le prouver, la gitane se plierait à cette condition. Car elle savait qu'elle avait d'autres atouts, que l'homme en face de lui ne pourra jamais vaincre.

La gitane fit glisser son menton le long de la lame du plongeur, en prenant soin de ne pas se couper. Lorsque la pointe arriva à sa bouche, la gitane laissa ses lèvres entre-ouvertes. Le métal vint soulever délicatement la lèvre supérieure de la belle brune, en un mouvement lent et sensuel. Quand Mélos décida finalement de baisser son épée, Dolorès haussa un sourcil, toujours aussi provocatrice. Ses yeux de fauve ne quittaient pas ceux du plongeur.

- C'est dommage, dit-elle mielleusement, j'aurais adoré me battre tout contre vous, Mélos.

Ses cheveux noirs dégringolaient telle une cascade sur sa poitrine et son dos. Sa robe écarlate était sublimée par de nombreux bijoux dorés, et autres dessins jaunâtres. Sa taille était marquée par un corset bien serré, faisant ainsi bomber sa poitrine -selon les dires des autres femmes-, trop dénudée. Sa robe rouge était néanmoins assez transparente à quelques endroits, et ses jambes étaient parfois visibles selon les mouvements qu'elle faisait. Mais ça, le plongeur a dût certainement le remarquer, vu comment ses yeux dévoraient son corps exotique.

Le long silence qui suivit ne la dérangea pas. Dolorès aimait ce genre de silence qui voulaient tout dire, et clairement, une certaine rivalité s'était imposée entre la gitane et le plongeur. Une rivalité masculine, et à la fois très bestiale. Enfin, selon son ressenti.
Mais lorsque l'homme fit volte face, la gitane fut surprise. Comment pouvait-il passer à côté d'une si belle occasion de se faire plaisir ? A sa place, Dolorès aurait eut mille fois le loisir de faire gémir la femme en face d'elle. Mais elle était gitane, et malgré la liberté sexuelle d'elle tentait d'affirmer, aimer s'adonner aux plaisirs de la chair n'était malheureusement pas bien vu. Si elle avait été un homme, il aurait été certain que son palmarès aurait explosé celui de Casanova... A moins que cela soit déjà le cas, tout en étant femme ?
Je pense que vous pouvez m'aider reprit l'homme. Dolorès fut soudainement soulagée qu'il reste avec elle, comme si sa fierté avait été bafouée. Mais ce qui lui demanda n'avait rien à voir avec les plaisirs de la chair.

Mélos lui expliqua que son compagnon de voyage, était également un tiboudet, mais femelle. S'il était tombé sur la gitane, c'était en essayant de retrouver son poney, qui s'était apparemment égarée dans les bois. La gitane eut un léger sourire. Si un monstre pouvait pister un autre monstre de son espèce, c'était bien lui. La belle s'avança encore de quelques pas, et posa ses mains sur ses hanches, tout en bombant le torse. Son menton était toujours levé, et ses yeux de chat, toujours profondément perdus dans ceux de l'inconnu.

- Qu'obtiendrais-je en retour ? Demanda-t-elle.

Elle eut un petit sourire joueur, avant de se détourner du plongeur pour rejoindre le buisson où Gringo avait été aperçut pour la dernière fois. Mais il n'y était pas. Elle arqua un sourcil. D'habitude, il n'était jamais bien loin. La gitane siffla son monstre, et la mélodie de ses lèvres résonna dans la forêt. Mais apparemment, elle ne parvint pas aux oreilles de son animal.
La jeune femme senti un élan de panique monter en elle. L'homme aux cheveux bleus avait peut être raison. Il y avait peut être un danger dans cette forêt.

Elle essaya de garder son calme, et se tourna vers l'étranger, assurée. Aucun signe de faiblesse ne devait être montré. Après tout, elle devait prouver à cet homme qu'elle était une femme forte.

- On dirait qu'il est parti se promener, dit-t-elle simplement.

Elle haussa les épaules, et balança ses hanches sur le côté, prenant appuie sur l'une de ses jambes tendues.

- Vous connaissez bien la forêt, je me trompe ? Demanda-t-elle.


* * *

Gringo, quant à lui, continuait son petit bonhomme de chemin, essayant de retrouver sa maîtresse. N'étant pas d'un naturel inquiet, il se dit simplement qu'il tombera sur elle, à un moment donné. Ainsi, il marcha dans la forêt, remplissant son ventre d'herbe verte bien juteuse. Jamais il n'en avait goûté une aussi belle. Puis, soudainement, au milieu des arbres qui s’enlacent, Gringo tomba sur une clairière. C'était un espace rare, ou la lumière du jour pouvait toucher le sol de la forêt, sans être gêné par le feuillage des arbres. Et soudainement, il sentit un souffle derrière lui. Enfin, plutôt, sur lui...

Il fit volte face en un bond presque parfait, guidé par son instinct de survie. Mais ce n'était pas un prédateur qui se trouvait derrière lui, non, loin de là. C'était un autre poney, qui était planté en face de lui. Enfin plutôt, une ponette. Le mâle resta un instant figé, ne sachant pas vraiment comment réagir. Elle était légèrement plus petite que lui, et plus sale aussi. En même temps, Gringo n'avait pas le temps de se salir que sa maîtresse rappliquait pour le laver, et le couvrir de peintures et de tresses.

Ainsi, après quelques secondes d'hésitation, le mâle s'approcha de la jeune jument, et la renifla bruyamment, tout en remuant doucement la queue. Il était content de voir un autre représentant de son espèce, et qui plus est, une femelle. Le mâle renifla son museau, avant de s'approcher de sa crinière et enfin, de son dos et de son croupion. A vrai dire, il n'avait jamais rencontré de femelle de sa vie, et n'avait donc jamais apprit les bonnes manières...


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Anonymous
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Ven 21 Sep - 10:21
Invité
Amour vache
 Mélos regarde la femme réagir devant son épée. Malheureusement, lui qui s'attendais à la voir au moins reculer, il faut croire qu'elle est aussi peu impressionnable que lui et puis...

Ah quand même ?! Lécher le bout de son épée ? Bon, il ne serait quand même pas aller jusque là il faut croire, elle doit être très très.... Non, il n'iras pas plus loin dans le fil de ses pensées, sans être trop vulgaire, donc autant arrêter là... Et puis surtout... Quelle belle sal... Timbanque ! Saltimbanque bien sur. Vu ses habits, comment elle se tient et toute les idées qui peuvent venir quand on la vois, on sent bien qu'elle n'est pas du genre à seulement récolter des plantes, ou alors elle a une technique spéciale que Mélos ne connait pas et qui nécessite de faire rougir les plantes qu'on ramasse.

Cependant, tentant de ne pas être décontenancé, l'homme, une fois son épée rangé, répond en croisant ses bras finement sculptés sur son torse :

"En échange ? Ma foi, vous semblez avoir des envies bien directes, alors pourquoi pas se "battre tout près de moi" en échange ? Je ne suis pas à ce point désespéré vous savez, je pourrais même être marié s'il le faut ? Ca ne vous dérange pas ?"

Puis quand il regarde la gitane s'éloigner pour aller voir dans un buisson... Bah, ma foi, il reste un homme vivant à l'ère médiévale, alors il va évidemment regarder en détail, il a vu l'avant, autant voir l'arrière hein ! De toute manière lui est habillé de manière beaucoup moins suggestive, d'autant plus que son métier ne lui permet pas de se balader à moitié a poil vu les créatures peu sympathiques du coin. Il porte une sorte de gros manteau brun à manche courte, épais pour bloquer les attaques les plus faibles des pokémons, mais rien en dessous, et comme en ce moment avec la chaleur il est ouvert, on peux voir son torse et ses abdos se dessiner. Pour le bas il porte évidemment sa ceinture avec son épée attachée, mais aussi un pantalon noir long, plus fin cette fois pour permettre des mouvement faciles et ample et... Ben c'est tout, il ne faut pas se surcharger d'habits aussi, comme il passe la plupart du temps dans l'eau, il doit pouvoir se déshabiller efficacement !

Enfin, les habits ne sont pas le plus importants, car finalement la gitane, sans être plus embêté que ça, lui annonce que son Tiboudet n'est plus là non plus... C'est pas bien pratique ça, il comptait sur le deuxième pokémon sol pour retrouver la première... Après ils sont peut être... Non, ça ne serait pas possible ça ?
Il n'a pas le temps, ou plutôt pas l'envie de réfléchir beaucoup plus et répond avec un sourire, cette fois plus satisfait que hautain puisqu'il va pouvoir être utile, répondant d'une voix aimable, plus qu'avant en tout cas :

"Effectivement, j'y vis globalement toute l'année, j'estime connaître à peu près mieux que tout le monde les sentiers, et je me perds... Quasiment jamais on va dire ! Encore moins quand la compagnie est bonne en tout cas. Une idée de par où votre Tiboudet aurait pu partir ? Il chercherai plus un point d'eau, de l'herbe fraîche, de la mousse pour se reposer ?"

Et selon la réponse, il avancera à pas assez rapide, non pas qu'il veut semer la gitane, mais surtout car il veut retrouver Victoire le plus vite possible. Toutefois, malgré sa rapidité de marche, qu'il espère n'être pas insoutenable pour la gitane, puisque lui est habitué aux ronces et au débris de bois partout sur la route, les esquivant souplement, sans  jamais s'arrête, il ne peut pas retenir sa curiosité et pose une question, assez habituelle d'ailleurs pour les gens qu'il croise ici :

"Si je puis être indiscret Lorna... Que faites vous à Nimus ?  Les herbes médicinales ici sont nombreuses, mais ne valent pas la mort qu'on trouve à chaque recoin, et croyez moi, je sais de quoi je parle. A la frontière avec Scémède, il y en a moins, de moins bonne qualité, mais vous ne risquez que des blessures, si ce n'est des égratignures. Ici c'est de ne plus jamais revenir que vous risquez..."

Puis, se disant qu'il y a quand même mieux comme sujet de conversation, surtout que lui faire peur n'est pas la meilleure idée du monde, il ne voudrait pas qu'elle détale directement en abandonnant son Tiboudet ! Après tout c'est une femme, il comprendrait qu'elle soit plus effrayée qu'un homme, c'est l'ordre naturel des choses ! Il décide donc de reprendre plus légèrement :


"Enfin, je m'emporte ! Pour un sujet plus léger, comment s'appelle votre Tiboudet si je puis me permettre ?"




Victoire ne s'arrête pas de regarder intensément son homologue masculin. Sans bouger, elle plisse les yeux, pour voir s'il est bien vrai, ne faisant aucun geste pour le moment. Mais dès qu'elle voit la queue du pokémon d'en face bouger, premier signe qu'il est bien une créature vivante et pas un reflet de son imagination, elle sourit, toute contente, sa queue se mettant instinctivement à bouger d'elle même sous l'effet de joie.
Pourtant il ne faut pas aller trop loin, si elle laisse avec plaisir le Tiboudet la renifler, faisant de même pour voir la senteur de sa crinière, qui d'ailleurs n'est pas à son gout, trop de choses peu naturelle, elle écarquille les yeux quand elle sent un museau là où il ne faut pas, et met une petite ruade dans le nez du Tiboudet nouvellement arrivé ! Non mais oh, un peu de respect pour les dames !

Elle se retourne pour lui faire de nouveau face, avec un regard un peu outré, et fait un signe de tête, pour lui dire que c'est pas comme ça qu'on fait ! Mais se calmant assez rapidement, puisqu'elle l'a frappé, même pas très fort, sa fierté est donc intacte. Toutefois ce n'est pas l'envie de frapper qui domine, ni même de se battre (quoique, elle ne s'est jamais battu contre quelqu'un de son espèce) mais plutôt l'envie d'avoir un ami. Une fois le Tiboudet remis à sa place, elle s'approche plus doucement et d'un geste de museau, se frotte contre le sien pour bien retenir son odeur et ne pas l'oublier, avant de se reculer un peu, et avec un geste de tête à nouveau l'inviter à la suivre dans un endroit plus calme, s'il le veut bien évidemment !

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Dolorès L. Muñoz
Dolorès L. Muñoz
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Ven 21 Sep - 23:57
Dolorès L. Muñoz
La gitane retint son souffle lorsque l'homme en face d'elle lui répondit. Il avait un sacré culot de croire que la gitane serait prête à sauter sur le premier venu. Même si Mélos était séduisant, il fallait le dire, il n'avait pas les mots qu'il fallait pour faire céder la danseuse. A croire que c'était elle, qui mourrait d'envie de se faire troncher dans cette forêt. La belle arqua un sourcil. Je ne suis pas à ce point désespéré vous savez, continua-t-il. Cette remarque lui fit serrer les dents. Avec lui, elle aurait du mal à faire agir ses charmes.

Ce jeu, était l'histoire de sa vie. Si tu ne m'aimes pas je t'aime, et si je t'aime alors prends garde à toi. Dans cette situation, la gitane ne savait pas vraiment où se positionner. Qui avait envie de dominer l'autre ? Elle ou lui ? Les provocations étaient des deux côtés, mais Dolorès était forte à ce jeu là. Ignorant sa question, la gitane en posa une autre, évitant le sujet du mariage. Cela l'avantageait bien, car elle avait horreur de ça.

- Si vous n'êtes pas désespéré, votre regard, lui, est gourmand, fit-elle remarquer. Faîtes attention à ne pas vous brûler les yeux, Mélos.

Mélos était un homme séduisant. Si Dolorès ne l'avait pas rencontré dans une telle situation, elle aurait certainement poussé la provocation encore plus loin. Elle aimait ce côté bestial qui émanait de lui. Son épais manteau lui faisait penser à un viking, et il ne manquait plus que quelques centimètres de barbe pour la gitane ne soit complètement envoûtée. C'était plus fort qu'elle: plus les hommes étaient virils, et plus ils l'attiraient. Une petite faiblesse dans son cœur d'acier.

J'estime connaître à peu près mieux que tout le monde les sentiers... La gitane esquissa un sourire. Mélos se sentait visiblement flatté, et c'était une bonne chose. Qu'il considère la gitane comme une pauvre femme en danger, était tout à son avantage. Ainsi, il se détournait du vrai visage de Dolorès, et allait tomber de haut lorsqu'il découvrira l'ampleur de son hypocrisie. Néanmoins, la gitane l'écouta avec attention. S'il lui révellait un secret de cette forêt, elle voulait absolument l'entendre. Mais au lieu de ça, il vanta son grand sens de l'orientation et ne lui apprit rien de bien utile. La seule chose qu'elle savait, c'était que Mélos était certainement le mieux placé pour retrouver son poney. Et ça, c'était le plus important.

- Il a du mal à avancer ici, répondit-elle. Il est souvent distrait par la végétation, et baisse le nez pour manger... Tout ce qui est par terre à vrai dire.

Une nouvelle fois, la gitane haussa les épaules. D'origine, Gringo n'était pas comme ça. Mais cet endroit avait eut le don de le transformer en un glouton à tout épreuves... Il avait même réussi à quitter sa maîtresse, et ça, c'était rare. L'homme aux cheveux bleus commença les recherches, et la gitane dût se presser de ranger ses affaires dans son sac pour le suivre. Son pas était rapide, et Dolorès fit des efforts pour ne pas le perdre de vue.

- Je ne pourrais dire où il est allé. En revanche, je pense qu'il sait où est votre Victoire. Il reniflait partout la dernière fois que le j'ai vu. Il n'est jamais comme ça d'habitude.

La belle pesta lorsqu'elle senti une branche d'arbre lui tirer les cheveux. Elle passa une main rapide dans sa chevelure noire, et en tira quelques feuilles. Malgré tout, elle était certaine qu'il lui en restait sur la tête. Mais elle ne pouvait pas se permettre le luxe de ralentir la cadence.

Mélos changea de sujet, et posa des questions sur sa venue à Nimus. La gitane eut un léger sourire. S'il savait d'où elle venait, il ne serait pas aussi inquiet pour sa vie.

- J'aime prendre des risques, dit-elle mielleusement. Et les bons produits.

La gitane leva les yeux un instant vers le ciel. Le feuillage épais des arbres rendait cette forêt si sombre qu'il lui était incapable de déterminer s'il faisait jour ou nuit. Puis l'homme lui posa une autre question, à laquelle la gitane s'empressa de répondre.

- Gringo. Il s'appelle Gringo.

Et, comme cette question lui brûlait les lèvres, la gitane poursuivit:

- Et votre femme, comment s'appelle-t-elle ?

* * *

Tout était trop parfait pour que cela se passe bien. Gringo se laissait volontiers renifler, mais apparemment, la pouliche en face de lui n'était pas de cet avis. Lorsque son museau arriva au niveau de sa croupe, la jeune tiboudet fit une cabriole qui heurta Gringo assez violemment. Il eut un mouvement de recul brusque, et éternuait frénétiquement à cause de l'impact. Aïe. Était-il allé trop loin ? Têtu comme une bourrique, le canasson resta planté là, le regard figé. S'il ne pouvait pas la renifler, alors que lui voulait-elle ? Après tout, ce n'était pas tous les jours que l'on rencontrait son sosie au féminin.  

Finalement, ce fut elle qui s'approcha de lui. Elle frotta son museau contre le sien, et Gringo ne savait plus comment réagir désormais. Il comprenait maintenant les hommes qui rendaient visite à sa maîtresse, et qui repartait avec un arrière gout amer de tristesse et de colère. C'était si difficile de comprendre les femelles...
Aussi, lorsqu'elle l'incita à le suivre, Gringo ne comprit pas de suite. Pourquoi partir alors que l'herbe de cette clairière était si douce et tendre ? Il fit quelques pas en arrière, et hennit. Il gratta le sol plusieurs fois avec son imposant sabot, en tentant de lui faire passer un message. Une chose était sure cependant, c'était que le jeune tiboudet ne voulait pas quitter sa nouvelle rencontre. Dolorès attendra un peu, pour une fois, c'était lui qui rencontrait de nouvelles têtes !



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Mar 25 Sep - 10:33
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Mélos continue de marcher sans s'arrêter, son pas rapide ne seyant peut être pas à la belle gitane, mais étant le plus efficace pour avancer. De toute manière lui n'a aucun problème à esquiver tout ce qui se trouve devant lui, car trop habitué, donnant des coups de tête sur les côtés à chaque branche, évitant chaque cailloux d'un pas afin et le tout en se donnant le luxe de parler tranquillement sans être essoufflé. Ainsi il se permet de répondre sans même s’arrêter ni ralentir la cadence, finalement sans même jeter un regard à la demoiselle fort attirante :


« Mon regard est gourmand car votre corps est appétissant ma chère Lorna, je ne saurais le nier. Mais qui ici est le plus attiré par l'autre ? Ça je ne saurais pas le dire, vous semblez vous-même en grand manque d'affection pour vous balader avec des habits si peu adapté au lieu. Mais je fait des suppositions et puis ça ne concerne pas Gringo et Victoire. »


Puis, il s’arrête d'un coup, se retournant vers elle, et avec un sourire, il retire la petite branchette qui était rester dans la belle chevelure fournie de la demoiselle. La jetant par terre, sans toutefois oser recoiffer la gitane, il dit avec un sourire énigmatique :


« Quand à ma femme, je n'en ai pas. J'évoquais simplement la possibilité que je puisse être marié. Malheureusement, aucune femme n'a le courage de vivre ici avec moi je le crains. »



Puis il s'approche un peu d'elle, histoire d'avoir leur deux visages très près, sans la toucher pourtant, ne l'effleurant même pas. Il la regarde droit dans les yeux, une étincelle dans les yeux et ajoute d'un ton chaud et empreint de sensualité :


« Et vous Lorna ? Un bel homme ferait il déjà partie de votre vie ? »


Et, sans même attendre la réponse, il fait volte-face face et recommence à marcher dans la direction qui lui semble la plus probable, c’est-à-dire le lac : les Tiboudet adorent la boue, et c’est là-bas qu'il y en a le plus, alors il y a une forte chance que les deux ânons se trouve là-bas !  ˆ

Mais il ne peux pas s'empêcher d'ajouter, avec un sourire pour lui-même, la regardant presque tendrement, et cette fois un peu plus piquant car la gentillesse, c'est bien un moment, mais un peu d'humour qui fait mal, il n'y a que ça de vrai :


« A moins que ce chanceux soit votre Gringo justement ? Je comprendrais qu'une femme comme vous préfère s'attacher à un animal qu'à un homme, je ne jugerais rien du tout ~ »    



~~


Il ne veux pas la suivre ? Non mais qui c'est qui habite ici, elle ou lui ? Renâclant un peu, elle tape du sol, à la manière de Gringo, pas vraiment plus féminine que lui puisqu’elle n'est pas non plus une demoiselle en détresse ! Ça reste une solide Tiboudet !  

Elle veut qu'il le suive, et lui veut rester là, ils ne vont pas s'entendre, et pourtant elle aussi ne veut pas le laisser ! Il veut rester là pour l'herbe verte hein ? Alors s'il n'y a plus de bonne nourriture, il va la suivre ?


Faisant un petit sourire narquois, elle hennit un peu et fait gonfler une bulle de boue sur son nez, avant de la jeter pour le faire éclater au sol, juste aux sabots du Tiboudet, recouvrant la verdure à son pied et allant même lui salir les ces belles petites pattes propres, Victoire espérant le faire réagir ainsi !


Alors, suivra, suivra pas ? En tout cas, il va forcément au moins bouger un peu non ?

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Dolorès L. Muñoz
Dolorès L. Muñoz
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Jeu 27 Sep - 21:55
Dolorès L. Muñoz
Dolorès se sentait faiblir par moment. Mais évidement, elle tentait de cacher cette fatigue qui commençait à la submerger. La gitane était une femme endurante, et son métier, enfin, son activité de danseuse, avait rendu son corps athlétique, souple et résistant aux chocs. Elle était une femme qui résistait aux efforts de longues durées, mais pas aux efforts de forte intensité. Il ne fallait pas confondre endurance et vitesse.

Ainsi, la belle suivait Mélos sans rechigner, sans râler. Mais il y allait avoir un moment, où elle cesserait de le suivre, c'était certain. L'homme lui avoua que son regard était baladeur car il trouvait la gitane à son goût, ce qui eut le mérite de lui décrocher un sourire. Qui usait de flatterie maintenant ? Mais la remarque qui suivit ne lui plût pas du tout. Dolorès ? En manque d'affection ? Certainement pas. Elle n'avait pas à faire d'effort pour trouver un homme avec qui passer la nuit. Ils étaient nombreux: marins, maris infidèles, poètes et même hommes d'églises, Dolorès avait vu passer beaucoup de mâle dans sa couchette. Pourtant, jamais l'un d'entre eux n'avait essayé de cueillir son cœur sans espérer un contact physique à la clé. Et cela l'épuisait, à force.

- L'habit ne fait pas le moine, cher Mélos.

Il s'arrêta, et la gitane en fit de même. De nouveau face à l'homme, elle leva son menton, montrant la fierté qui habitait en elle. Il délogea une branche coincée dans ses cheveux, et la belle pencha la tête pour faciliter ce mouvement. Il lui dit qu'aucune femme ne vivait avec lui, avant de s'approcher encore plus près d'elle.

La belle senti son cœur s'emballer l'espace d'une seconde. C'était son jeu préféré. La séduction, la domination, la manipulation. Elle était persuadée que le langage du corps était beaucoup plus important que celui de la parole, et pour confirmer son hypothèse, la gitane aurait adoré rencontrer un muet, mais ça, c'était une autre histoire. Dolorès rapprocha doucement son visage du sien, et soutient son regard bleuté, si perçant. Son jeu préféré, rappelez vous.

- Aucun homme n'a eut l'audace de vivre à mes côtés, lui répondit-elle.

Au fond de son être, la gitane voyait le mot "lâche" s'afficher en grand, et traduisant ce qu'elle pensait des hommes. Des humains sans aucune loyauté. Sur ces mots, Mélos fit volte face, et continua sa route. Légèrement surprise au début, la belle retint un soupir, assez déçue. Oui, les hommes étaient des lâches. Pour ajouter une pointe d'humour Mélos lui posa une nouvelle question, et la gitane ne se priva pas de lui répondre. En revanche, sa réponse n'était pas si drôle que ça.

- Les hommes sont des animaux, Mélos. Hors, Gringo se montre bien plus loyal, et bien moins lâche que certain d'entre vous.

Ses mots sortirent de sa bouche tel du venin que cracherait une vipère. Elle vouait une haine envers les hommes, et paradoxalement, elle passait la grande majorité de son temps à essayer de leur plaire. Une situation... Compliquée.

Dolorès soupira une énième fois. La fatigue devenait de plus en plus lourde, et la gitane, de plus en plus à fleur de peau.

* * *

Le poney ne comprenait pas son semblable en face de lui. Il avait beau essayer de lui faire comprendre que l'herbe était super bonne ici, elle ne voulait pas rester. Mais têtu comme il est, il ne bougera pas. C'est alors que la pouliche fit quelque chose des plus... Déplaisant. Formant une grosse bulle de boue avec sa narine, cette bulle éclata en éclaboussant toute la fameuse herbe qu'il était entrain de savourer. Choqué, le tiboudet resta un instant stoïque, sans vraiment comprendre ce qu'il venait de se passer. Lorsqu'il se rendit compte que son repas avait été souillé, il fronça les sourcils, quelques peu contrarié.

Dans un hennissement de colère, il tapa sur le sol à en faire vibrer les cailloux, et les arbres aux alentours. Il avait déjà utilisé ce genre de technique face à ses adversaires pour les combattre, mais jamais encore pour exprimer sa colère. Si maintenant la pouliche n'arrivait pas à le comprendre, alors là, il ne savait plus quoi faire ! Encore faut-il espérer qu'elle prenne ce geste pour un reproche, et non pour une remarque...

hrp:
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Mar 2 Oct - 9:50
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Mélos engrange les informations au fur et à mesure, la curiosité est son vilain défaut, alors si la gitane ne se dérange pas de toute les questions posées, il ne va pas se priver de continuer alors ! Souriant intérieurement, il s'apprête à ajouter quelque chose encore, mais du coin de l’œil il repère la fatigue de la gitane qui semble pointer… Ou plutôt sa colère, elle semble prête à exploser et ce n'est pas bon pour la santé de Mélos. Non pas qu'il ait peur d'elle, mais un cri pourrait attirer à peu près toute les saloperies du coin, donc on va éviter hein !


Ralentissant petit à petit, le Plongeur finit par complètement s'arrêter et laisse la Gitane arriver à son niveau. La regardant avec un regard un peu joueur et moqueur, ayant plus peur de la réaction de la Gitane que de la colère sous jacente qu'elle a mis dans sa réponse, il ajoute d'une voix douce, mais aussi piquante, comme à son habitude :



« Tout les hommes ne sont pas les mêmes belle Lorna, la preuve, je ne vous ai pas encore sauté dessus même si ça vous ferait plaisir à priori. Je vanterai aucune beauté, la vôtre surpasse largement la mienne, mais je me demande bien pourquoi je vous intéresse ~ »



Tout ça n'est que supposition, Mélos tente complètement de parler au hasard puisque bon, il ne sait pas vraiment si la Gitane à des envies, pas des sentiments, ça paraîtrait trop rapide. Il faut dire que Mélos ne connait pas si bien que ça là gente féminine puisqu’il est ni marié ni fiancé. Alors sans dire que c'est une pucelle, il n'en ai pas loin, et ne peut que malheureusement espérer que ça ne se voit pas aux yeux de la demoiselle sans quoi… Bah, il n'est pas aller souvent plus loin, et très rarement sobre donc bon… Faudra bien voir ce que ça donne !  


Et puis oh ! Il est pas là pour ça hein ! Il est là pour retrouver Gringo et Victoire quand même ! Toutefois, avec la nuit qui semble tomber… ça semble bien mal partie…

Soupirant un coup, Mélos regarde le ciel et dit, les mains d'abord dans les poches, puis, passant un doigt sur la peau des bras doux de la Gitane, avec une voix suave, enfin le plus suavement possible :



« La nuit tombe, ça devient dangereux pour nous de rester dehors… Je vous propose de passer à mon camp, Victoire sait y retourner toute seule, peut être allons nous tomber sur Gringo sur la route ou même là bas ? D'autant plus que vous semblez avoir la chair de poule… Je ne voudrais pas que vous attrapiez froid vous qui semblez si habituée à la chaleur ~ »


~~~


Un reproche et pas une attaque hein ? Dommage pour Gringo, mais Victoire le prend totalement pour ça, mais elle ne le prend pas mal, oh non !  

Souriant pour elle-même, la petite ânesse sent en elle monter l'envie de combattre, la fierté, la puissance ! Certes au départ elle est surtout secouée par l'attaque du Tiboudet en face d'elle.  

Elle se fixe le plus possible sur le sol mais manque de poser un genou à terre au vendredi de la puissance de l'attaque, mais l'onde de choc est amortie par la boue qu'elle porte sur elle au niveau de son torse : et oui, c'est ça d’être naturellement sale au lieu d'etre tout propre !

Mais elle ne va pas se laisser faire maintenant ! Tapant le sol du pied, comme un tauros voulant charger, elle fait un signe de défi avec sa tête pour bien instauré ce qu'elle pense, un petit duel des familles, entre collègues de la même race !

Et sans plus tarder, elle fonce vers le Tiboudet en courant, ses sabots frappant le sol et la boue qu'elle a laissé au sol avant de, une fois arrivé quasiment au contact de Gringo, se retourner d'un coup et de lui asséner une ruade, visant le torse !


Évidemment, elle n'a pas mis toute sa puissance, elle ne veut pas le tuer non plus ; c'est aussi pour ça qu'elle ne vise pas la tête d'ailleurs. C'est le premier autre Tiboudet qu'elle croise de sa vie, elle ne va pas lui briser la nuque dès maintenant ! Elle ne va pas gâcher la joie qu'elle a !

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Dolorès L. Muñoz
Dolorès L. Muñoz
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Jeu 4 Oct - 21:45
Dolorès L. Muñoz
Dolorès pestait intérieurement toutes les insultes qu'il lui venait à l'esprit, et la liste était bien longue. Sa fierté de gitan l'empêchait de se plaindre, et elle ne pouvait renoncer à retrouver Gringo. Elle était alors prise au piège du pas rapide de Mélos.
Comment avait-elle put en arriver là ? Elle qui cueillait gaiement de la mousse près d'un ruisseau semblant calme, la gitane se retrouvait entrain de courir après un homme dans la forêt, avec son canasson trop loin d'elle. Elle fronça les sourcils. Lorsqu'une perle de sueur vint couler le long de son front, la belle passa un rapide coup de bras sur son visage, refusant d'affronter la réalité: elle était entrain de fatiguer.

Et là, comme par magie, ses multiples insultes silencieuses semblaient avoir été écoutée par Satan lui même. Mélos ralentit, laissant le temps à Dolorès de le rejoindre, et de reprendre son souffle par la même occasion.  Et heureusement pour lui, elle était fatiguée.

Car lorsqu'il reprit la parole, Dolorès serra les dents. Quel ingrat. Il se présentait comme un homme différent, parce qu'il ne lui avait pas encore sauté dessus ? Et au fond de lui même, il pensait que Dolorès attendait ce moment avec impatience, comme si cela lui ferrait le plus grand des biens ? Elle eut une légère mine de dégoût, mais son épuisement l'empêcha de prononcer des paroles peu catholiques. Au contraire, elle posa ses mains sur ses hanches, tentant de reprendre son souffle, et dit simplement:

- Si vous pensez que j'attend avec impatience de forniquer dans une forêt noire avec un étranger, alors oui, vous êtes comme tous les autres Mélos.

Aucune insultes. Gringo aurait été tellement fier d'elle. Dolorès parlait presque comme une  grande dame, c'en devenait effrayant. Elle arqua un sourcil, et ne put s'empêcher de rajouter une phrase de plus.

- C'est dommage, vous m'intéressiez presque.

La gitane suivit son regard vers le ciel, et un petit vent frais vint secouer la peau de la jeune femme. La nuit tombait, et Gringo restait toujours introuvable. Cela commençait à devenir gênant. Le contact de Mélos la fit presque sursauter. Elle ne s'attendait pas à ce contact si soudain. Le voilà maintenant qu'il l'invitait à venir dans sa couche. Alors que Dolorès s'apprêtait à lui cracher une remarque désobligeante, l'homme évoqua la possibilité que son âne puisse être à son campement. La belle détourna le regard l'espace d'un instant, et ses yeux se perdirent dans la forêt. L'heure n'était plus à la plaisanterie, et Dolorès commençait à se faire un sang d'encre pour son compagnon. Et puis, elle avait froid.

- D'accord, dit-elle. J'espère que votre Victoire aura guidé Gringo chez vous.

Elle détacha l'un de ses foulard pour le faire descendre au niveau de ses épaules, et ainsi, couvrir un peu sa peau caramel. Le temps n'était pas clément à Nimus, et le vent tournait vite, apparemment. Dolorès priait intérieurement pour que Mélos ait un talent caché de forgeron, et qu'il puisse allumer un feu comme personne. Car même si ses paroles étaient hasardeuses concernant la gitane, certainement qu'il ne se frottait pas souvent aux femmes, ses intuitions, elles, étaient bonnes. Dolorès aimait la chaleur, et ce simple vent frais avait mit son corps entier en alerte, comme un instinct de survie.

* * *

Lorsque Gringo se calma un peu, le regard de l'ânesse en face de lui devint étrangement... Différent. Ce n'était pas de la colère, ni même de la peur, mais bien plus. C'était un véritable esprit de compétition, que le poulain avait déclenché dans le cœur de l'animal en face de lui. Il recula d'un pas, refusant tout d'abord tout affront avec elle. Après tout, il n'était pas là pour combattre, et cela lui fit mal au cœur de défier la seule représentante féminine de son espèce qu'il ait pu croisé. Mais ce fut Victoire, qui lui jeta la première pierre.

En une cabriole assez agile, bien qu'un peu lourde vu son poids, elle lui envoya des deux sabots arrières dans le torse, sans qu'il ait eu le temps de réagir. Ah vous savez, les tiboudets et leur temps de réaction... Il recula vivement, et finalement, tomba à terre à cause de l'impact. Sans vraiment comprendre ce qu'il venait de lui arriver, Gringo se redressa, et s'ébroua, en tentant de remettre son esprit au clair. Elle venait de l'attaquer, et en plus de ça, elle l'avait mit au sol. Il fronça les sourcils: cela ne se passerait pas comme ça !

Il remua vivement sa tête avant de foncer, lui aussi tête baissée vers son assaillante. Il lui sauta dessus de tout son poids, sans même freiner. Ses sabots propres de poney soignés étaient certes, moins lourds que ceux de Victoire, mais sa corpulence de mâle l'avantageait sur ce point là. Tombant lui aussi au sol à cause de son assaut, il espérait au moins que cette attaque avait calmé les ardeurs de son homonyme féminine. Il se redressa péniblement, mais néanmoins heureux. Elle allait apprendre qui était le mâle dominant ici, non mais !
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Mar 9 Oct - 19:38
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Mélos est presque déçu de la réaction de la demoiselle. Il n'est pas fort à la drague, certes, mais il espérait quand même faire un petit effet avec son air bourru ! Il l'est peut être trop ? C'est possible, mais bon, après tout ce n'est qu'un jeu, celui qui piquera le plus fort l'autre, et à priori, il a touché, puisque la Gitane semble fort énervée.  

Il laisse simplement une petite moue sortir, répondant avec une voix qu'on sent déçue, il aurait bien aimer jouer encore un peu lui :



"Je ne désire rien du tout chère Lorna, je suppose juste. En tout cas je m'excuse de vous avoir froissée, vous aviez l'air fort agréable avant d'être sur la défensive. Allons à mon camp, vous pourrez vous réchauffer comme ça"



Et il ne rajoute rien, car honnêtement, il a plus peur que Victoire ne soit pas là qu'autre chose et ne voudrais pas promettre ce qu'il ne pourrait pas assurer. Surtout que ça ne semble pas être le bon moment, il continue donc le trajet en silence, ne pipant pas un mot dans la forêt qui rafraîchie et noircie alors que le vent se lève encore plus fort, l'air froid venant pénétrer le manteau du Plongeur, heureusement fait pour résister efficacement, mais il plaind silencieusement la pauvre Gitane qui doit souffrir de la chute de plusieurs degrés en quelques dizaines de minutes.



Heureusement, le camp de Mélos finit par se dessiner dans le noir, l'orée d'une grotte camouflée par des buissons posés devant, couvert d'épine pour qu'aucun pokémon s'amuse à pénétrer dans son petit chez soi. Soulevant avec précaution pour ne pas se faire mal, il laisse la Gitane entrer dans le camp, sans aucune lumière pour le moment. Toutefois, il ne la laisse pas longtemps aveugle, et dès qu’il a reposé les buissons derrière lui, il s’approche de son feu de camp, éteint depuis la nuit dernière et, d’un geste sec et habitué, il allume les flammes avec les silex qu’il utilise chaque soir.  


Tout de suite l’abri prend des couleurs orangés avec les flammes léchant le bois sec, le feu prenant assez vite et ne faisant qu’une fumée blanche qui s’évacue par le plafond de la grotte vers l’extérieur, le vent ne pénétrant pas ou peu les buissons à l’entrée. S’asseyant près du feu, sur la couverture qu’il garde pour dormir et pour servir de coussin, il indique de la main le tissu qui à encore une belle place pour que la Gitane puisse s’assoir près du feu.

Dans le silence de la grotte, seul le crépitement du feu le rompant, le décor se dévoile, montrant un endroit évidemment nu de décoration, avec seulement un coffre fermé, conservant toutes les affaires de Mélos, une grosse pierre plutôt plate, servant probablement de table, mais aussi un panier en osier, rempli de toute sorte de champignon et d’herbe, un second panier, mais cette fois rempli d’une laporeille qui dort doucement, sous une épaisse couverture, et enfin un grand aquarium avec un magicarpe doré qui dors lui aussi, faisant des petites bulles à chaque fois qu’il respire.

Une fois posée, le Plongeur va demander avec un regard pour la Gitane, cette fois sympathiquement puisque la fatigue de la marche et de la journée à tendance à le rendre moins énervé et surtout énervant :



“Je suis désolé, mais visiblement ils ne sont pas là. Je fais confiance à Victoire, elle a l’habitude de la nuit, ça fait plusieurs années que je vis ici avec elle, elle ne se fera pas avoir par n’importe quel monstre sauvage. Encore désolé pour votre Gringo... S’ils se sont trouvés tout va bien, sinon... il risque d’avoir des problèmes... Enfin, on n'y peut rien, ce serait du suicide de sortir maintenant...”


Puis soupirant un coup et détachant son épée de sa ceinture, la posant un peu plus loin, mais toujours à portée de main en cas d’attaque extérieur, il ajoute avec un petit sourire :


“Enfin encore une fois je brise toutes les règles de la politesse, bienvenue chez moi Mademoiselle. Je vous offre quelque chose à manger ? J’ai pas beaucoup de choix malheureusement, c’est soit de la verdure, soit du poisson, voir même les deux, ça vous va ?”


~~



Alors, on est moins passif là hein ? La Tiboudet toujours aussi contente voit que son homologue semble prendre la chose un peu plus à cœur ! Certes, il n’a pas l’air d’être très heureux de le faire, mais finalement il réagit, et quelle réaction ! Elle n’en demandait presque pas autant !


Se préparant à réceptionner le coup, elle voit le Tiboudet préparer son attaque, et effectivement, comme il le pense certainement si bien, il est bien plus lourd et puissant qu’elle ! Mais l’avantage d’être une femelle, c’est qu’on est plus agile ! Sautant en arrière pour esquiver le violent coup de sabot, la ponette sait exactement avec quoi elle enchaînera ! Mais...
Pas de chance pour elle, une racine imprévue était là, et au lieu d’esquiver gracieusement le coup elle s’étale tout simplement sur le dos, offrant son torse à l’attaque de son adversaire temporaire.

Fermant les yeux pour se préparer à l’impact, elle se le prend de plein fouet, ayant le souffle coupé sur le coup, heureusement la boue amortissante un peu, mais ne bloquant pas tout, loin de là.  


S’arrêtant trois ou quatre secondes de bouger pour reprendre son souffle, elle réouvre les yeux et use à nouveau de sa technique favorite, faisant gonfler une boule de boue avec son nez, et la lançant droit sur la tête du Tiboudet sur elle, histoire de soit le faire esquiver pour qu’elle puisse se relever, soit l’aveugler pour... Et bien faire exactement la même chose !  

D’autant plus que ses oreilles ont capté un bruit inquiétant dans les fourrés non loin. C’est vrai ça, à force de faire autant de bruit alors que la nuit est tombée, ils vont finir par s’attirer deux ou trois problèmes, voir monstres même...

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Dolorès L. Muñoz
Dolorès L. Muñoz
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Mar 9 Oct - 21:49
Dolorès L. Muñoz
Déception. C'était ce que l'on pouvait lire sur le visage de l'homme qui avait tenté de séduire Dolorès. Elle arqua un sourcil. Gagné. Cette petite moue était le signe qu'une première bataille avait été gagnée, et contrairement à ce que pouvait penser Mélos, le jeu était très loin de se terminer.

A sa réaction, elle ne répondit pas. Plus agréable avant d'être sur la défensive ? Voilà une pensée bien masculine. Les femmes sont toujours plus alléchantes lorsqu'elles sont dociles et obéissantes, c'était certain. Mais peut être que Mélos ne savait pas que gagner une femme comme Dolorès valait milles dociles et obéissantes donzelles. Si le doute planait dans son esprit, la gitane, elle, ne perdit pas de vue son objectif. Elle gagnerait cette partie, coûte que coûte.

Le duo reprenait sa route dans un silence assez pesant vers ce qui semblait être la demeure de Mélos. La gitane tremblait beaucoup à cause du froid, et heureusement pour elle, son épaisse chevelure brune protégeait au moins son cou comme une grosse écharpe de laine. La belle regarda l'homme aux cheveux bleus retirer une épaisse muraille de ronce pour enfin dévoiler une grotte. Quelle ingénieuse idée que de cacher son domicile à l'aide de ces plantes ! Dolorès n'y avait jamais pensé. Certainement parce qu'elle n'a pas de domicile fixe ?

La gitane attendit quelques secondes avant de rentrer dans la grotte. Pénétrer dans un endroit aussi obscure ne lui plaisait pas du tout. Après avoir lancé un lourd regard vers Mélos, Dolorès inspira profondément, et avança de quelques pas. Son cœur battait à toute allure. Ce noir complet était à la fois terrifiant et excitant, et à vrai dire, elle ne savait pas vraiment si elle avait envie de maudire cet homme, ou lui faire l'amour. Un bruit lui fit tourner la tête. Quelques minutes plus tard, la grotte s'éclaira grâce à une flamme aux lumières douces, et à la chaleur réconfortante.

- Hé bien... C'est chez vous ? Demanda naïvement la jeune femme.

La grotte était peu décorée, et cela ressemblait bien à un homme de laisser autant de murs vides. La plupart des femmes achetaient des tableaux, exposaient des dessins ou dans le cas de Dolorès, peignait carrément sur les murs à la manière des hommes préhistoriques. La belle posa sa main sur la paroi froide de la grotte. Toute cette place lui donnait envie de faire un dessin. Laisser une marque de son passage dans cet endroit si mystérieux et... Étrangement douillet.

Son regard se posa sur Mélos lorsque celui ci prit la parole. Elle en avait presque oublié son canasson. Elle mordilla doucement sa lèvre inférieure avant de poser le regard sur le mur de ronces. Victoire serait retrouver le chemin, et Gringo la suivra. Mais s'il était tout seul ?

La gitane dénoua l'un de ses foulards, laissant apparaître son ventre et son dos légèrement caramélisés. Non pas que la chaleur du feu la faisait transpirer, ni même qu'elle se préparait à séduire Mélos, mais elle allait tenter le tout pour le tout afin d'avertir son camarade.

- Gringo sera où je suis, comme ça.

Sa voix était légèrement triste, tendis que ses doigts faisaient passer le foulard entre les épines de l'épais buisson. Pendant de l'autre côté de la grotte, le foulard rougeâtre de la gitane virevoltait au gré du vent, solidement attaché au buisson épineux. Résignée, Dolorès fit volte face, et rejoins Mélos près de ce qu'il semblait être sa couche.

Elle fut amusée par le curieux poisson doré, avant de se tâter à caresser la boule de poil endormie dans un panier. Après tout, la bête était peut être agressive ? Heureusement pour Mélos, la gitane n'avait pas encore repérer les multiples plantes qui étaient stockée dans un autre panier, un peu plus loin...

Assise à côté de l'homme, le visage de Dolorès semblait être différent. Peut être était-ce l'éclairage qui rendait son sourire plus doux, ou simplement que la chaleur de ce foyer la rendait plus aimable, elle aussi ?

- Vous pêchez ? Demanda-t-elle en repliant ses longues jambes contre sa poitrine. J'ai une canne, mais je n'ai jamais su m'en servir...

A part pêcher quelques ridicules petits poissons, Dolorès n'avait pas vraiment eut de chance. Et puis, si le chat qu'elle avait adopté décidait de la suivre dans ses aventures, il fallait bien qu'elle trouve un moyen de le nourrir.

* * *

Gringo bombait le torse, assez fier de sa répartie. Après tout, il n'était pas un mâle pour rien ! Mais malheureusement, son assurance était également son défaut. Que dirait Dolorès déjà ? Ne jamais vendre la peau de l'ursaring avant de l'avoir tué. Car la femelle se redressa, et Gringo n'était pas du tout prêt à ce qui allait suivre.

Comme la dernière fois, Victoire fit gonfler une bulle de boue à partir de ses naseaux. Le mâle trouva cela encore une fois répugnant, mais il était loin de se douter ce cette bulle lui était destinée. Les oreilles en arrières, le mâle plissa les yeux, à la fois curieux et inquiet: qu'allait-elle faire ? Mais une fois qu'il comprit, il était trop tard. En un gros "spaff" la bulle de boue éclata, et le poney reçu le mélange visqueux sur le visage, et surtout, dans les yeux.
Il sursauta de peur et de douleur. Totalement aveuglé, son premier réflexe fut de reculer, puis de hennir. Tombant finalement sur les fesses, le mâle tenta d'essuyer ses yeux meurtris par un frottement frénétique contre ses pattes avant.

Lorsqu'il eut finit de se nettoyer, les yeux encore embrumés par la boue, un bruit étrange fit tourner ses oreilles vers la forêt. Il y avait quelqu'un. Ou plutôt, quelque chose...
Il bondit sur ses pattes, et fit volte face à la forme mystérieuse qui semblait se détacher peu à peu de la foret. Reculant avec douceur et précaution, Gringo vint se placer assez instinctivement devant Victoire, en un esprit de protection. Même si au fond, la ponette savait visiblement se défendre seule, le mâle avait envie de lui prouver qu'elle pouvait lui faire confiance...
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Le Passeur
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Lun 15 Oct - 20:54
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Attention !


Des Pokémon sauvages apparaissent...

Amour vache Sprite_6_x_252_s
Amour vache Miniat_type_plante_7_s
Une Arcko Shiney ♀
Amour vache Sprite_6_x_709
Amour vache Miniat_type_spectre_7_sAmour vache Miniat_type_plante_7_s
Un Desséliandre Normal ♂

L'expérience au combat de Gringo a bien aiguisé son intuition car en reculant, il a écrasé une racine émergeant de la terre meuble. Comment aurait-il pu imaginer qu'il s'agissait d'un Pokémon sylvain ? Ce dernier pousse un cri de douleur, sortant de sa dormance, agitant ses branches griffues. Cachée dans ses feuilles, une petite Arcko vivant dans le Desséliandre, est tout autant prête à en découdre pour protéger son ami.

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Mar 16 Oct - 10:42
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Mélos regarde la Gitane se recroqueviller un peu… Aurait elle si froid que ça ? Ou alors c'est une manière de se mettre à l'aise, c'est possible aussi. Quand à lui, le Plongeur s'étend un peu, s'allongeant prêt du feu pour se réchauffer entièrement. Il ne reste toutefois pas longtemps comme ça quand viens la question de Lorna, y répondant avec un petit sourire, plus moqueur mais bien réellement amusé et gentil, probablement du à la fatigue :



« Oui, j'ai du apprendre. Je n'avais pas l'habitude la première fois que je suis arrivé ici, mais maintenant je sais pêcher à la canne, même si je préfère encore le faire au couteau simplement. Après il faut savoir retenir sa respiration et nager vite, c’est pas donner à tout le monde d'avoir le temps de faire ça. Si besoin je pourrais vous apprendre à utiliser la canne, mais je ne pense pas que vous restiez si longtemps ici ? »




Puis il se lève, lentement, allant lui pour le coup caresser doucement sa petite boule de poil dans le panier, qui remue un peu mollement en sentant sa présence, et va même toucher doucement la peau du magicarpe sous l'eau. Mais le but de la manœuvre n'est pas là et il va ensuite vers le fond de la grotte pour aller dans son cellier, revenant quelques secondes plus tard de l'ombre avec un barguantua séché, l'installant délicatement sur la broche au dessus du feu, commençant à le faire chauffer.  


Se posant à nouveau auprès de la Gitane, se relaxant, sans toutefois la toucher, ne voulant pas se brûler a jouer trop près du feu brûlant de la demoiselle. Il sort de son manteau une gourde, plutôt large et bien pleine, s’apprêtant à boire, toutefois il s’arrête au dernier moment et la tend plutôt vers la Gitane avec un sourire :



« Vous en voulez un peu ? C'est du bon alcool de Kii, il arrache un peu mais on s'y habitue avec le temps, personnellement, il me fait autant d'effet que du sirop maintenant ! »



Rigolant un peu, il offre donc la boisson à la demoiselle et une fois abreuvée, ou non si elle refuse, il va s'en prendre une bonne lampée à son tour puis il sort son carnet de papier, corné, un peu déchiré sur les bords, et même quelques pages étant visiblement mouillée puis séchée ensuite. Farfouillant dans ses autres poches pour sortir un crayon, il regarde la Gitane et dit, tout doucement cette fois, presque dans un souffle :



« J'ai un gros défaut ma chère Lorna, je suis terriblement curieux… Voyez vous je suis mauvais en poème, en dessin et même en relation humaine, mais j'aime beaucoup raconter des histoire, et surtout les histoires de gens… Pourrais-je savoir la vôtre s'il vous plaît ? »



~~


Debout sur ses pattes en moins de quelques secondes, Victoire est prête à continuer le combat quand ses oreilles se tournent dans le sens inverse. Un bruit. Ça bouge, et ça n'a pas l'air sympathique.  

Se mettant en position de défense, bien ancrée sur ses pattes, Victoire fait face à ce gros adversaire et ce… Plus petit et nettement moins dangereux adversaire tiens. Mélos pourrait l'aimer, il a une jolie couleur et il semble combattif. Le gros monstre aussi, mais il semble plus… Meurtrier que combattif en fait !

Prête à en découdre, Victoire de prépare à attaquer, mais voilà que le mâle décidé de se mettre devant elle ! Ben bien sur, déjà il est têtu, et en plus il l’a prend pour une faible ? Bravo !

Elle ne va pas se laisser faire, mais cette fois, hors de question d’être violente, pas dans ce moment là. Elle s’avance et pousse doucement du bout du nez l'autre Tiboudet, histoire de se faire un peu de place, côte à côte avec lui, pour un combat ensemble, et non pas contre cette fois !


Et puis comme il faut bien entamer le combat quelque part, elle va y aller puisque c'est une des plus rapide ! Prenant son élan sur ses pattes arrières, elle frappe le sol et se lance en avant, martelant le sol avec son galop plus violant que gracieux. Elle arrive jusqu'au grand pokémon plante et envoit des sabots droit dans son simili-torse.  

Le bois craque sous le violant coup, mais ne cède pas, le Desséliande ne faisant qu'un pas en arrière, son œil semblant dire qu’il est plus énervé que blessé par cette attaque bien peu efficace.  

Regardant le monstre bien plus grand qu'elle, Victoire se dit que se jeter sur lui n'était peut etre pas la meilleure idée en fait, et recule un peu, sans le quitter des yeux. Dommage pour elle, l'arbre ne se laisse pas frapper comme ça, et, levant sa main griffue, il déchire la faible lumière de la lune pour faire son attaque, une terrible lacération d'ombre qui vient frapper heureusement le vide devant Victoire qui a fait un bond en arrière, pas très classe, mais très efficace puisqu'elle évite de se faire déchiqueter ainsi. ˆ

Mais si le premier coup est esquivé, l'attaque extrêmement rapide de l'Arcko touche, elle. Venant frapper Victoire en plein museau, le petit reptile plante donne un grand coup de queue qui fait hennit de douleur et de surprise l’ânesse.


Toutefois, le combat n'est pas du un contre deux mais bien un équilibre deux contre deux. Et si Gringo est en arrière, non pas parce qu'il veut, mais plutôt parce qu'elle mobilise tout le combat. Elle lui fait un petit clin d’œil en arrière, signe que tout va bien, et elle lui hennit qu'elle commence, et qu'il aura l’honneur de finir le combat !

Se retournant, le regard brûlant vers ses adversaires, elle gratte le sol de ses sabots, et repart à la charge, cette fois sa peau se solidifiant et prenant un aspect argentée avec la vitesse, ne visant pas le gros mais le petit, qui l'a bien cherché quand même !
Augmentant la vitesse de sa course au fur et a mesure qu'elle s'approche, ses deux adversaires semblent comprendre ce qu'elle veut faire, et amorcent leur mouvement, l'arcko reculant vers son grand ami qui lui s'approche le plus vite possible pour faire rempart de son corps.
La manœuvre est presque assez rapide, mais Victoire accélère encore le pas et arrive à temps pour sauter, tel un joueur de soule, l'épaule en avant pour un tacle des plus lourd sur le petit reptile.
Sous la force du choc, et le poids de le Tiboudet, le pauvre petit vole tel un pokémon oiseau pour aller s'écraser droit dans la main du Desséliande, qui le réceptionne sans problème. Le regardant un peu durement, comme s'il était déçu de sa force, il le dépose au sol sans vergogne, le lâchant presque et lance un regard mortel à la pokémon sol qui fait un sourire, satisfaite d'elle, pas impressionnée par le spectre devant elle.

Pourtant elle le devrait, car l'arbre vivant s'avance à pas lent, mais sûr, faisant craquer tout les bouts de son être, et pas gentiment. Plus il approche, plus le sourire de Victoire diminue, se préparant à l'attaque qu'elle va recevoir et comment l'esquiver. Mais le Desséliande n'en ai pas à son premier combat et il feinte d'être lent depuis le début.
Une fois à distance raisonnable, il utilise alors sa technique, disparaissant dans les ombres de la nuit d'un seul coup.

Ne connaissant pas cette attaque, Victoire se tourne et se retourne, pour ne pas se faire surprendre, regardant toute les directions à la fois. Le stress commence à monter en elle, son adversaire est peut être le plus fort qu'elle n'a jamais rencontré, et elle ne veut pas avoir l'air ridicule face à son nouvel ami Tiboudet !

Finalement le moment arrive où un frisson parcourt sa nuque. Ses oreilles se braquent directement vers le bruit qu'elle a entendu et elle saute en avant d'un bond puissant se mettant ainsi hors de portée des griffes du Desséliande qui les abats violemment sur la position tenue par la pokémon sol quelques millièmes de secondes avant.
Le mutisme du pokémon plante contraste avec la Tiboudet qui hennit de moquerie face à son adversaire qui l'a raté une deuxième fois, et, beaucoup trop pleine de fierté, elle lance à nouveau une attaque qui cette fois sera plus efficace elle en est sûre !

Faisant gonfler une bulle de boue par son nez, exécutant son attaque favorite, elle prend son temps pour la faire bien grande et puissante, tandis que le Desséliande croise les bras, plutôt perplexe, ou alors préparant une autre attaque. Après quelques secondes de préparation, la bombe de boue est prête, et Victoire s'avance, faisant un geste ample et précis pour envoyer droit dans l'oeil du monstre son attaque, lui faisant probablement des dégâts qui ne le tuerons pas, mais qui l'embête au vu du cri de colère qu'il pousse, décroisant bien vite les bras pour s'enlever le fard incongru qui lui bloque la vue.

Fanfaronnant à nouveau, Victoire hennit comme si elle rigolait. Le combat est fini, c'est évident ! Grattant le sol à nouveau, elle fonce de la même manière que sur le arcko, sa technique ayant si bien marché la première fois. A mesure que sa course s’accélère et se qu'elle rapproche du Desséliande, toujours les mains sur son oeil pour se débarbouiller, son corps reprend la couleur argentée qui signifie qu'elle va tacler de manière lourde ! Certes, sont adversaire est plus lourd qu'elle, mais Victoire est à pleine vitesse, et le pokémon plante est désorienté !

Ou plutôt c'est ce qu'il faisait croire.

Il suffit d'une seule seconde à Victoire pour comprend son erreur fatale. Sous estimer son adversaire quand celui ci est un pokémon évolué, d'autant plus un type spectre, parmi les plus dangereux. Souriant jusqu'au moment où elle arrive au corps à corps avec l'arbre, elle aperçoit sur la tête de son ennemi, inexpressive depuis le début du combat, un tout petit plissement d’oeil, comme si celui ci... Souriait à son tour ?
Elle n'a pas plus le temps de comprendre que le Desséliande disparaît de devant elle, se fondant presque sur le sol. Son poing droit verdit presque instantanément, devenant fluorescent sous la magie et la puissance du coup qui se charge depuis que le spectre feint sa douleur dans l’oeil.
D'une souplesse incroyable, le bras du Desséliande se détend et avec une force incroyable, vient percuter le ventre de la Tiboudet. Un craquèlement se fait entendre directement, l'armure de boue ne résistant pas un seul instant face à l'attaque.
Victoire ferme les yeux pour anticiper le choc, mais sous la force du Marteau Bois, ils se réouvrent de force en même que sa bouche qui laisse échapper une gerbe de sang avec la violence du choc.
Ses yeux tournant presque instantanément, la Tiboudet finit sa course de l'autre coté du champ de bataille, repartant encore plus rapidement qu'elle avait lancée sa course, volant droit contre un arbre et le brisant en deux, son corps roulant par terre dans la poussière, ne s'arrêtant que deux mètres derrière Gringo.
Un de ses yeux s'ouvre doucement pour voir ce qui se passe, mais tout est beaucoup trop trouble, elle n'arrive qu'à distingué un Tiboudet, ou deux ? Face à un gros monstre, trop gros et trop puissant pour elle, c'est une première... Mais pour le moment, elle va plutôt dormir, c'est mieux hein... De toute manière, elle n'a plus la force d'être éveillée.




Résumé du combat !:
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Dolorès L. Muñoz
Dolorès L. Muñoz
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Jeu 18 Oct - 17:33
Dolorès L. Muñoz
Alors que la gitane observait avec respect les moindres recoins de la grotte de Mélos, ce dernier lui apprit qu'il savait pêcher, et de plus, qu'il savait pêcher avec un couteau. Dolorès ouvrit des yeux rond comme des ballons. Comment était-ce possible ? Les humains étaient tellement lents dans l'eau, et les poissons, à contrario, eux, étaient dans leur élément. Elle laissa ses lèvres s'étirer pour ainsi former un sourire, lorsqu'il lui proposa de lui apprendre à pêcher.

- J'en serais ravie, mais comme vous le dîtes, je ne reste pas ici.

Elle fit une petite moue, et haussa les épaules, comme pour dire qu'elle était désolée. Après tout, elle n'était pas une gitane pour rien. Les chemins étaient sa maison, et pour rien au monde elle ne troquerait sa carriole. Elle aimait les voyages, et puis c'est tout. Sans bouger, elle observa l'homme se diriger vers ses bestiaux, et leur donner une tendre caresse. Cela fit presque sourire la gitane. Mais celle ci se sentait un peu triste. Son camarade était dehors dans la forêt, et livré à lui même. Dolorès se rassurait en se disant qu'il avait probablement trouvé un moyen de sortir de la forêt pour rejoindre la carriole. Au moins là bas, elle le savait en sécurité.  

L'odeur du poisson grillé fit vibrer avec douceur son estomac. Elle n'avait pas mangé depuis hier soir, et ce n'était pas avec les quelques petits poissons miteux qu'elle avait pêché qu'elle avait remplit son estomac. Mélos lui proposa de l'alcool. Doucement, elle arqua un sourcil. Était-ce une technique pour la désinhiber ? Malgré ça, elle hocha la tête, et se saisit de la bouteille.

- Les gitans tiennent beaucoup plus l'alcool qu'on ne pourrait le croire, miaula-t-elle en prenant une gorgée.

Piquant, en effet. Elle avait goûté pire dans sa jeunesse, mais un bon alcool réchauffait toujours l'échine et vu la froideur de Nimus, ce n'était jamais de refus. Elle tendis la bouteille à Mélos, qui parti récupérer quelques affaires. Intriguée, la gitane le regarda se déplacer, et finalement s'installer de nouveau à ses côtés. Il lui dit qu'il n'était pas un poète, ni même un dessinateur et en ces quelques points, il était très différent de Godot, qu'elle avait rencontré quelques moins auparavant. Mais comme le barde, Mélos semblait écrire, et raconter des histoires. Et cette fois, c'était la sienne qu'il voulait savoir.

- Je vous raconte la mienne, et vous me racontez la vôtre, souffla-t-elle, elle aussi.

Elle leva les yeux au ciel, faisant mine de réfléchir. Elle prit une grande inspiration, et tourna sa tête vers Mélos lorsqu'elle fut prête, laissant tomber ses longs cheveux noirs sur ses épaules dénudées.

- Il était une fois, une famille de gitane qui traversait les pays et les continents, en quête d'une liberté absolue et d'une communauté parfaite. Un jour, au sein de cette communauté, naquit un bébé aux cheveux noirs comme la nuit. C'était une petite fille, qui servirait certainement de prostituée ou de mendiante pour alimenter la famille. Dans les deux cas, la petite fille savait que son corps allait être l'outil qui lui permettrait de gagner sa vie...

Elle marqua une pause, et arqua un sourcil, en s'approchant légèrement de Mélos.

- Que pensez vous de ce qu'elle va devenir Mélos ? Fille de joie ou femme de désir ?

Maintenant qu'elle avait raconté très brièvement un bout de son histoire, elle attendait avec impatience de savoir celle de l'homme aux cheveux bleus. Un homme qui vit ainsi dans la forêt a certainement une histoire hors du commun.


* * *

Gringo regardait s'approcher l'hideuse créature, et au fur et à mesure qu'elle s'avançait, ses oreilles se couchaient en arrière. Tout chez elle ressemblait à un arbre des plus banal: ses pieds étaient des racines, son corps était fait d'écorce, et même le haut de son tronc était pourvu de feuillage. La seule chose qui était étrange chez cette créature, c'était son œil rougeoyant, brillant entre deux morceaux d'écorce tel un petit rubis. L'autre monstre qui l'accompagnait ne semblait pas être aussi dangereux, du moins... Il le pensait. Celui ci ressemblait beaucoup à un lézard bleuâtre, à la queue rosée. Un peu moins imposant, il n'en restait pas moins une menace. Le tiboudet senti un contact chaud au niveau de son flanc. Victoire semblait être partante pour attaquer ces monstres, et ce fut elle la première qui lança l'assaut. Ses sabots vinrent s'écraser contre le tronc du spectre végétal, et bientôt, la bataille prit plus d'ampleur.

Gringo fixa le monstre le plus gros. Celui ci chargea vers Victoire, les poings luisant d'une étrange couleur violacée, comme si un mauvais esprit avait pris possession de ses mains. Hors de question que la créature fasse du mal à la seule représentante féminine de son espèce. Chargeant à son tour, le mâle fonça en avant, et donna un coup de sabot puissant au monstre feuillu. Ce dernier tituba légèrement en arrière, déséquilibré par son attaque. Malgré ça, Gringo savait que le monstre était loin de se rendre, et son offensive n'allait pas suffire à le mettre hors d'état de nuire.

Un hennissement se fit entendre. Alerté, le tiboudet tourna la tête vers sa coéquipière de combat, inquiet de son état. Elle avait été touchée par le monstre bleuté, le monstre qui ressemblait à un lézard. Mais contre tout attente, celle ci lui fit un clin d’œil. Gringo ne comprit pas immédiatement le message, pensant qu'elle essayait de le charmer. Qui voudrait séduire dans un moment pareille ? Après une courte réflexion, le poney se rendit compte que son intention était plutôt de signifiait qu'elle n'avait rien de cassée. Peut être était-ce son imagination qui lui jouait des tours ? Victoire galopa de nouveau vers le lézard, et Gringo tourna la tête vers l'arbre spectral... Mais il était bien trop tard pour esquiver le coup violent qu'il avait préparé auparavant. Le monstre lui griffa la joue avec puissance, et cette fois ci, ce fut Gringo qui hennit de douleur. Projeté sur le côté à cause du coup, il fit un roulé-boulé dans la terre humide, les yeux emplis de larmes. Ce n'était pas une griffure comme une autre non. Celle ci était brûlante, et semblait ronger sa peau et son sang de l'intérieur. Cette aura violâtre qui avait enveloppé la main du monstre feuillu, avait pénétré en lui, en quelque sorte. Était-ce donc ça, la douleur des morts ? Peut être. Restant au sol pendant quelques secondes, Gringo leva les yeux vers la scène qui se déroulait en face de lui.

L'Arcko avait été neutralisé par Victoire, mais l'autre monstre, le plus gros, avait disparut. La ponette bougeait dans tous les sens pour tenter de l'apercevoir, et déjouer une possible attaque surprise. Gringo remua sa tête, et tenta de se lever avec douceur. Mais lorsque le monstre spectral réapparut, plantant ses longues griffes dans le sol, la terre vibra, ce qui déstabilisa le tiboudet. Il restait debout, mais il lui fallait quelques minutes pour reprendre du service. Et Victoire pendant ce temps, continuait le combat seule.

Elle se pavanait avec fierté devant le monstre bloqué, et en profita même pour l'aveugler temporairement avec une bulle de boue semblable à celle qui avait souillé son herbe tout à l'heure. Gringo eut un petit sourire, malgré la situation. Victoire se défendait vraiment bien, et même si elle pouvait être têtue et agaçante, Gringo l'aimait bien. Mais elle était trop vantarde, et pas assez sur ses gardes. Car, à force de se pavaner, la pouliche n'avait pas remarqué que le monstre de la forêt préparait une attaque. Gringo hennit de toutes ses forces pour la prévenir, mais ce fut trop tard. Le choc l'envoya au loin, la faisant rouler derrière lui, un filet de sang dégoulinant de sa bouche. Gringo grimaça, mais il ne pouvait se permettre d'aller la voir pour vérifier son état. Avant, il fallait qu'il règle ses comptes avec le monstre sylvain.

Le tiboudet gronda, tandis que le désséliande fit frémir son feuillage au dessus de son crâne. Le mâle savait qu'il avait affaire avec un monstre coriace, et qu'il n'avait pas le droit à l'erreur: ici, personne viendrait le sauver.

Ce fut le monstre feuillu qui chargea en premier. Ses nombreuses racines s'articulèrent comme les pattes d'une araignée sur le sol, et malgré sa vitesse, Gringo ne bougea pas. Sa respiration s'accéléra, et il se mit à taper du sabot sur le sol, comme l'aurait fait un tauros. Et alors que le désséliande préparait son poing à une énième griffure, le tiboudet chargea enfin, propulsé par une puissance venue de ses entrailles, comme le dernier effort qu'il se devait de faire, pour Victoire.

Plus rapide que la normale, le monstre sylvain ne put anticiper la percussion violente qu'il reçut. La tête baissée, les oreilles en arrière, Gringo lui fonça dessus à corps perdu, et cette attaque propulsa le désséliande quelques mètres plus loin,  dans un roulé boulé qui souleva énormément de poussière.

Il était au sol. Gringo n'aurait pas de seconde chance. Continuant dans la lancée, le poney galopa le plus vite possible vers le montre à terre, ne lui laissant aucune possibilité de se redresser. Gringo grimpa sur lui, et avec ses sabots, il le piétina lourdement, sans s'arrêter. Sa blessure au visage lui lançait, et de temps à autres, le poney put voir quelques gouttes de sang s'échapper de sa joue. Mais il ne pouvait penser à la douleur. Il n'avait pas le droit à l'erreur.

Le monstre sylvain tenta de se débattre, mais le poney ne lui laissa aucune chance de s'échapper, ni même, aucun moment de répit. Mais Gringo commençait à fatiguer, et au fur et à mesure qu'il le piétiner, son rythme devint plus lent. Lorsque le désséliande ne bougea plus, le mâle s'arrêta un instant, épuisé. Il haletait bruyamment, et avait besoin de temps pour reprendre son souffle.

Son regard se posa sur la bête qui était sous ses sabots. Elle ne ressemblait ni au singe blanc qui martyrisait un oiseau, ni au petit monstre de fer qu'il avait rencontré lors de sa ballade dans la montagne avec Dolorès. Le monstre spectral ne ressemblait pas non plus aux poissons blancs et rouge qu'il avait combattu dans la mer, et encore moins au phoque qui les avaient dévoré. Il était beaucoup plus grand et mignon que le chat qu'avait adopté récemment sa maîtresse. Il n'était pas fait de flammes comme le darumarond, le ouisticram ou le roussil, et n'avait pas l'allure de l'insecte qui combattait des tauros dans une ferme. Et pourtant...

Gringo était sur d'avoir déjà vu ce regard rougeoyant quelque part.

Et lorsque soudainement, le désséliande ouvrit les yeux, le poney se souvint.
Il se rappelait de cette rencontre avec un petit pokémon spectre dans les rues froides d'Aros. Il se souvint qu'il avait ensorcelé un garde pour ôté la vie de la gitane, et surtout, il se rappelait de cet effroyable trou noir dans lequel il avait été enfermé. Il avait vu la vie chaotique de sa maîtresse avant leur rencontre, et son cœur se brisa en deux. Ce petit pokémon spectre, ne ressemblait pas au désséliande. Et pourtant, leurs yeux étaient de la même couleur rouge sang.
Du bout de ses longs doigts crochus, le monstre sylvain se saisit de la patte de Gringo, et le tira sur le côté. Dans l'incapacité de se dégager, le poney galopait dans le vide, faisant remonter de nouveau toute la poussière du sol. Le désséliande se redressa avec lenteur, l'écorce de son tronc totalement meurtri par le martèlement du poney. Ses pieds prirent racines dans le sol, et bientôt, le monstre feuillu devint indéracinable.

Gringo pendait la tête en bas, soulevé par la main du géant de la forêt. Comment ce dernier faisait-il pour porter autant de poids d'un coup ? Serait ce encore les spectres qui lui donnaient cette force surnaturelle ? Sa main se resserra sur la patte du tiboudet, qui hennit de douleur. Mais cette fois ci, il n'était pas question de se laisser avoir par les esprits démoniaques. Gringo ne retournerait plus jamais dans cette prison d'ombre et de tristesse.
Faisant marcher ses abdominaux, le mâle fit une flexion, et attrapa le bras de bois du monstre. Il coucha les oreilles, conscient de sa posture désagréable, et serra les mâchoires le plus possible.

Le monstre hurla de douleur, tandis que Gringo sectionnait avec lenteur son membre. Et lorsque celui ci céda en un gros craquement, le poney tomba au sol avec lourdeur. Lorsqu'il leva les yeux, le désséliande ne ressemblait plus à un monstre spectral, mais plutôt à un arbre commun, comme si la vie surnaturelle avait quitté la plante pour la laisser se reposer. Car il en était certain, le monstre sylvain allait reprendre des forces dans la terre, son membre fait de branche allait repousser et bientôt, il serait de nouveau actif. Mais pour l'instant, ils étaient sauvés.

Boitant avec lenteur jusqu'à la ponette au sol, Gringo se coucha avec précaution à ses côtés, prenant soin de ne surtout pas toucher son ventre qui était blessé de l'intérieur. Avec toute la douceur qu'il pouvait, il souffla dans les crins de sa partenaire de combat, en attendant un mouvement, un bruit, un signe. Il espérait de tout cœur qu'elle vivait. Et si ce n'était pas le cas... Gringo savait qu'il passerait quand même la nuit à côté de son corps, au moins par respect, et pour honorer sa mémoire.

Déroulé du combat:
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Jeu 18 Oct - 19:48
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Bravo !


Fin du combat
Victoire s'est battu avec toute sa puissance, malheureusement, son arrogance aura causé sa défaite. Si elle avait accepté l'aide de ton partenaire, peut-être aurait-elle pu l'éviter. Cela lui servira de leçon et lui permettra de grandir !

Tu as utilisé l'objet : rien.

Ton post combat fait 7300 lettres et un des Pokémon adverses est K.O.. Ainsi Victoire gagne 6 niveaux avec 2 niveaux bonus.

Tu peux aller Ici pour signaler le gain de niveau. N'oublie pas de mettre à jour ton Répertoire !



 

Bravo !


Fin du combat
Gringo devrait arrêter de piétiner tous ses ennemis... Cela devait être un très bon combat avec beaucoup de suspens et de moment fort mais de là où j'étais, c'était un peu difficile de l'observer... Ne m'en veux pas Dolorès, ton Pokémon me fait beaucoup trop peur !

Tu as utilisé l'objet : rien.

Ton post combat fait 4237 lettres et le Pokémon adverse est K.O.. Ainsi Gringo gagne 4 niveaux avec 1 niveau bonus.

Tu peux aller Ici pour signaler le gain de niveau. N'oublie pas de mettre à jour ton Répertoire !
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Mar 23 Oct - 10:02
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Mélos devient plus calme quand la demoiselle raconte son histoire, se mettant directement à griffonner sur son bout de papier. Certes ce n'est pas des histoires d'amour mais plutôt des dossiers qu'il aime établir sur les gens. Rien de romantique ou de bien joyeux, mais ça lui permet de se souvenir de tout les gens qu'il rencontre ainsi, sans avoir à leur reposer des questions à chaque fois qu'il les recroise.. Et puis, il aime mettre les choses dans les cases, contrairement à la manière qu'il vit, c'est un peu paradoxal.

Continuant d'écrire en même temps qu'il reprend un peu de boisson, et qu'il retourne la nourriture sur le feu, ses notes continuent de courir même après que la Gitane est terminée de parler, pouvant déduire plusieurs choses de son ton, de ce qu'elle dit et de ce qu’elle ne dit pas. Mais un sourire lui rend le visage à un moment, quand il se rend compte qu'elle lui a demandé son histoire à lui. Il pose son cahier et son crayon au sol, puis, posant la gourde entre lui et la Gitane si elle en veut encore, il dit d'une voix posée, chaude, alors que son regard se perds dans le feu devant lui :



« Croyez moi, l'alcool est bien plus intéressant que ma vie. Elle n'est pas banale, mais pas intéressante pour autant. De manière poétique je dirais que ma vie est une succession de bêtises. Je ne dirais pas erreur, juste petites bêtises. Celle de mes géniteurs d'abord, qui m'ont abandonné à la naissance au profit de mes parents qui m'ont ramassé dans la rue. Mais je ne leur en veux pas, ils devaient avoir une raison certainement. J'ai vécu une vie heureuse dans une famille riche, pourquoi me plaindre ? J'étais l’aîné des deux enfants, mes parents m'aimaient beaucoup. Rien qui ne puisse alimenter un roman.. Enfin, pour le début en tout cas.. »



Puis il se tait et regarde profondément la demoiselle d'un coup. S'approchant d'elle doucement et prenant sa main, il sourit doucement et, avec un petit baisemain, ne voulant que faire son charmeur, puisqu'il à assez compris que la demoiselle n'a pas envie de sa compagnie (mais bon, si on tente rien, on a rien !), il dit d'une voix douce :



« Et une femme de désir peut apporter la joie chère Lorna, et pas forcément celle que vous pensez… De même qu'une fille de joie peut tout à fait être aussi respectable que n'importe qu'elle femme, on ne choisis pas qui on doit être… Arceus décide tout, c'est lui qui vous à fait tel que vous êtes, aussi belle que désirable et je suis sur… Joyeuse en plus ~ »



Il sourit à nouveau et relâche délicatement la main de la demoiselle pour, sans se décaler, relever le poisson du feu, fumant doucement et dégageant une odeur des plus alléchantes. Sortant sa dague d'un geste habile de la doublure de son manteau, il commence à découper la viande devant lui, en profitant pour jeter son manteau plus loin, la chaleur du feu et le vent ne pénétrant plus, lui permettant de rester simplement en chemise avec la proximité du feu et la chaleur que procure l'alcool.

D'un geste habile, il tranche un morceau de nourriture, enlevant les arêtes d'un geste habitué, et le tendant à la Gitane, certes sans s’être laver les mains, mais bon, moyen âge obligé ! Et puis elle va pas lui lécher les doigts non plus, et il a pas d'assiette, donc autant ne pas faire de manière !

Toutefois, tout en offrant la viande, il ajoute, les yeux tournés vers elle, le regard toujours aussi profond (peut être effet de l'alcool ?) :



« Mais votre histoire est bien courte, elle n'est pas achevée n'est ce pas ? Si vous ne désirez pas tout dire, je comprendrai, parfois les gens ont peur de leur passé et de ce qu'il signifie. Et une femme aussi forte que vous doit certainement avoir un passé marquant. »



~~


Ouvrant un œil mollement, l’ânesse tente de distinguer les êtres autour d'elle… Un ennemi, encore ? Non, à priori non… Son esprit divaguant entre le réel et l'irréel, le vrai et le faux, les hallucinations de la douleur et les véritables sensations.

Quelque chose de pose près d'elle. Ça c’est une véritable sensation, elle le sait, elle le sent.  

Bougeant très faiblement, son ventre lui fait horriblement mal.. Elle tente de pousser sur ses sabots et… Non, elle le peux pas de lever, pas possible, trop mal.

Grommellant doucement dans sa boue, son œil se fixe sur un point et sa vue commence à se stabiliser  jusqu'à devenir à peu près normale. Elle repère alors un corps à côté de lui, assez semblable au sien…

Ah oui ! Son ami Tiboudet ! Il est mort ? Non, lui il a vaincu, il respire, il va bien. Et il… lui souffle dessus ? Pour… Ah ben oui, elle sent bien qu'elle est pas dans sa meilleure forme, c'est pour ça.  



Pour ne pas qu'il pense qu'elle est morte, elle met toute ses forces pour pousser un peu son museau contre lui, le frottant un peu en geste amical et peut être aussi… De remerciement ? De l'avoir techniquement sauver ?  

Ça, elle ne l’avouera pas mais… Il faut dire que le Tiboudet près d'elle à un certain intérêt à ses yeux, peut être plus d’un simple collègue à battre finalement.

Se motivant encore entièrement pour bouger, elle tire une grimace quand elle se déplace de quelques centimètres sur le côté, son ventre lui faisant atrocement mal. Mais elle finit collé à son camarade et va poser sa tête contre la sienne. ˆ

Le cadre fait peut être un peu neuneu ou petit couple mais… Elle se sent bien contre lui, et finalement, peut être qu'elle va passer la nuit non pas avec son maître mais avec son… Ami ?



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Dolorès L. Muñoz
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Dim 28 Oct - 14:07
Dolorès L. Muñoz
Dolorès regardait Mélos prendre des notes, et l'espace d'un instant, elle se demandait si l'homme en face d'elle était vraiment ce qu'il prétendait être. Après tout, beaucoup de soldats voulaient connaitre les gitans pour les débusquer et les traquer. Mélos en faisait peut être partie.

Il retourna le poisson sur le feu, et posa la bouteille d'alcool à côté de Dolorès. Cette dernière ne se fit pas prier, et porta le nectar désinhibant à ses lèvres. Après tout, l'eau de vie réchauffait, et la gitane ne serait pas contre un peu de chaleur, malgré le feu qui se consumait en face d'elle.

L'homme aux cheveux bleus raconta à son tour son histoire, et il fallait dire qu'elle aimait bien comment il formulait les choses: une succession de bêtises. La belle fixa un instant ses pieds, consciente maintenant qu'ils partageaient peut être beaucoup plus qu'elle ne l'eut crût.
Il lui raconta son abandon, lorsqu'il fut jeune. Récupéré par une famille riche, Mélos avait grandi dans un milieu aisé, ne manquant certainement de rien. Ses parents adoptifs l'aimaient, ses frères et sœurs l'appréciaient certainement, et il mangeait convenablement durant chaque repas. Il en avait de la chance.  

Mais alors, pourquoi vivait-il dans une caverne ? Dolorès fit balader un instant son regard sur les parois de la grotte. Un noble ne supporterait pas la vie ici. Parce qu'il n'y a pas le confort nécessaire pour ses petites fesses. La belle fit une grimace. Qu'est ce qu'elle pouvait les mépriser.

Mélos lui prit la main, et la gitane tourna brusquement la tête vers l'homme, surprise de ce contact inattendu. Elle avait baissé la garde quelques secondes, mais il fallait dire que c'était quelques secondes de trop.

Elle le laissa baiser sa main, tendis que Mélos lui dit qu'une fille de joie pouvait être respectable, et qu'une femme de désir pouvait aussi procurer de la joie. Elle arqua un sourcil, surprise de voir que l'homme portait un intérêt au respect de la femme. Il était en avance sur son temps, enfin, lorsqu'il ne s'agit pas de combat. Après tout, il avait bien traité son poignard de cure-dent ? La belle plissa les yeux, et approcha doucement son visage du sien. Répondant à sa question, Dolorès siffla:

- Vous n'avez pas idée...

Les minutes passèrent, et l'homme finit par lui donner un bout de poisson décortiqué avec soin. Sans attendre plus longtemps, la belle croqua à pleine dents dans la chaire blanche, soulagée de pouvoir enfin manger un peu.

Mélos rebondit sur le fait que Dolorès n'avait pas fini son histoire, et qu'il soupçonnait un événement marquant dont la gitane aurait peur. A ces mots, elle se figea un instant, fixant intensément les flammes du feu en face d'elle. Peur de son passé ? Jamais. Peur des représailles, en revanche, c'était certain. Son secret devait être gardé, et jamais elle n'oserait le révéler un jour à quelqu'un. Pour tout le monde, le nom de Dolorès Lorna Muños devait s'éteindre, et ne jamais refaire surface.

- Un jour, reprit-elle, la jeune fille quitta sa famille pour mener sa vie comme elle l'entendait. Elle utilisa ses dons de voyances pour gagner un peu d'argent, et continua à jouer avec son corps pour gagner encore plus de pièces.

La belle fit une pause, et mangea un autre morceau de poisson. Elle trouvait ce repas délicieux.

- Les gitans sont d'excellents danseurs, conclut-elle.

Au moins, Mélos savait que Dolorès n'était pas une prostituée, même si cette idée l'avait déjà traversé plusieurs fois. Mais à vrai dire, elle n'aurait pas supporté que les mains d'un noble gras la touche.

La danseuse se lécha les doigts à la fin de son repas, enfin repue. Elle prit la bouteille d'eau de vie qu'elle s'empressa de ramener à ses lèvres. Elle préférait sentir l'alcool que le poisson.

- Mélos... Commença-t-elle, comment un fils de riche finit-il par vivre dans une caverne ? Moi qui pensait que les bourgeois ne vivaient que l'or et de suffisances...

Elle lui fit un clin d'œil avant de reprendre une grande gorgée d'eau de vie. Elle rajouta finalement un petit:

- Délicieux, le poisson.

* * *

Le vent se levait doucement, léchant de sa brise froide les plaies du poney. Gringo trembla un peu, secoué par cette vague inattendue de froid, mais malgré tout, ses yeux restaient rivés vers Victoire, couché à côté de lui. Il l'observa bouger ses pattes avec difficulté, et pouvait presque ressentir sa douleur tant la ponette gémissait. Gringo fronça les sourcils. Elle vivait au moins, c'était déjà ça.

Le regard de Victoire croisa la sien, et en un geste doux, la ponette vint frotter son museau contre le sien. Le mulet eut un léger sourire, ne sachant pas vraiment quelle était la nature du sentiment qui naissait en lui. Avec autant de douceur que possible, il lui rendit son câlin en frottant également le bout de son museau contre le sien.
La ponette usa de ses dernières forces pour se blottir contre lui, et posa sa tête contre la sienne. Sa chaleur vint compléter celle du mâle, et Gringo se sentait plus fort contre le froid de la nuit.

Quelle était cette sensation étrange ? Ce n'était ni de la satisfaction, ni même de la fierté. Pourtant, il avait réussi à se défaire de ce monstre sylvain, et ce, presque seul !
Non, cette sensation, cette émotion qui naissait en lui, il ne la connaissait pas encore. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il était content que Victoire soit en vie, content de l'avoir protégée et content d'être à ses côtés, tout simplement.

Il cala sa tête sur son encolure, et se permit de la serrer encore un peu plus contre lui. Pour une fois, ce n'était pas Dolorès qui lui faisait un câlin, mais bien Gringo qui portait de l'affection envers un autre animal. Victoire ne le savait peut être pas, mais le poney était déjà très attaché à elle...

Et même s'il avait perdu Dolorès de vue, même si la nuit allait être dure et froide, il était hors de question de la laisser là, seule. Son devoir était de la réchauffer, de la garder tout contre lui, du moins, jusqu'au levé du soleil...
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Mar 6 Nov - 10:39
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Le jeune homme est satisfait de voir que son poisson fait effet sur la Gitane qui ne se fait pas prier pour le manger. Après tout c'est bien normal, elle ne doit pas manger comme ça tout les jours, si on dit que les gitans sont pauvres, c'est forcément que c'est au moins un peu vrai. Pourtant elle ne ressemble décidemment pas aux autres : elle n'est pas sale, parle bien et semble avoir quand même des manières plus que respectable ! On pourrait presque la croire pour une paysanne aisée ! Si ce n'est la couleur de la peau évidemment.


L'écoutant parler, il note encore quelques informations intéressantes sur la belle demoiselle. Elle a quitté sa famille hein ? Toujours plus de point commun qu’il n’aurait pas imaginer. Mais cela explique pourquoi elle se balade avec une arme sur, elle : les pokémons sont dangereux, mais une bande de gitans remontés, ça l’est encore plus !

Souriant à ce que dit la Gitane, il répond d'une voix calme et un peu enivré, ayant encore tout ses esprits, il ne faut pas poussé, ça ne fait que quelques gorgées, mais déjà il est plus agréable… Pour le moment, l'alcool le radouci d'abord, et une fois ivre, il est insupportable ! Mais il n'en est pas encore là et il dit donc :



« Une histoire aussi belle qu'elle semble triste. Et je suis sur que vos talents de danse font pâlir les plus instruits des professionnels, j'aurais aimé voir ça. La mienne est finalement presque la même, sauf que je n'ai jamais eu à gagner de l'argent pour survivre »



Soupirant un grand coup, il s’allonge sur le sol et met ses mains derrière sa tête, regardant le plafond de sa grotte. Se taisant quelques secondes, il se décide à répondre à la question de Lorna puisqu'elle a dévoilée son histoire :



« Les gitans sont ils tous des voleurs et leur femmes toutes des prostituées ? Les femmes sont telles toutes des incapables et des hommes tous des rustres sans aucun goûts ? Il y a des exceptions partout chère Lorna. Comme vous êtes une femme respectable, je ne vis pas que pour le vautrer dans l'argent. Je n'ai jamais vraiment aimé la ville et les conventions sociales. Les bonnes manières, les courbettes, la politique, tout ça je le laisse à mon frère… Et c'est ce que j'ai fait ; j'ai tout abandonné pour la vie dans la nature, là où je me sens bien, avec les pokémons et non pas les humains. J'ai toujours préféré la compagnie des premiers aux seconds. »



Il soupire à nouveau un coup et de redresse, laissant son regard dans le feu pour ne pas repenser au passé, et ajoute la voix un peu morne, n'aimant pas reparler de ça qu'il va ajouter :



« Mais je n'ai pas fuit, j'aimais ma famille, discuter avec eux, dialoguer par lettre. Et puis j'ai fait ma dernière bêtise… Je suis resté trop loin trop longtemps de ma famille. Mes parents sont morts loin de moi, sans que je puisse les voir une dernière fois. J'ai en un sens aban… Enfin bref, ce n'est pas important, cette histoire n'est pas bonne à conter et ce n'est pas ce que vous vouliez entendre, excusez moi, je divague un peu trop ce soir. »




Sa voix est resté morne durant toute sa tirade, sans jamais déraillé ou montrer un quelconque signe de faiblesse. Et pourtant au fond de lui, il déteste raconter cette histoire, lui qui aime tant parler d'habitude.
Il se relève et retourne vers son coffre pour en sortir une grande couverture, bien assez large pour deux personnes mais qu'il rend seulement à Lorna.  

Il lui laisse sans un mot et s'approche du buisson d'épine, se mettant accroupi près de l'entrée, là où le vent souffle encore un peu, son épée à portée. Il ajoute alors en regardant à travers le buisson :



« Dormez ma chère, je ne voudrais pas que vous soyez fatiguée, surtout si demain nous devons aller chercher nos compagnons. Excusez moi de vous avoir poser tant de questions »




Puis le Plongeur va rester là, probablement toute la nuit, ne somnolant qu'à coup de dix minutes en dix minutes, gardant toujours un œil ouvert pour surveiller les danger et espérer voir Victoire et Gringo.    



~~



Quelle douce sensation. Si elle n'était pas aussi blessée, Victoire aimerait beaucoup rester près de Gringo, pour lesquelles elle à des sentiments… Troublés. Elle voudrait mettre ça au clair, mais elle n'a pas les idées claires pour.


Et pourtant. Pourtant au fond d’elle, elle se sent encore plus forte malgré la douleur et tout les coup qu'elle a subit. Est-ce être avec un ami, ou peut être plus ? Ou est ce le combat ? En tout cas au fond d’elle, elle sent une puissance nouvelle, qu'elle n'a jamais sentie avant.


Restant tout près de son ami, les heures passant, elle ne sent pas grand-chose, mais la douleur semble se résorber, elle a de moins en moins mal. Elle se sent plus lourde d'abord, mais petit à petit le poids de répartie, elle a l'impression de revenir à la normale puisque de toute manière, elle sent encore la présence de Gringo à ses cotés. Il n'a pas bougé, il n'est pas partie même si le jour semble se lever maintenant.  

Elle tente de pousser sur ses sabots alors que la nuit grappille les dernières heures, se sentant enfin forte, comme avant et même plus ! Mais comment va son camarade ? Il n'est pas blessé ? Est-ce que lui aussi à sentir ce regain de force ? Il saura peut être pourquoi elle sent cette force nouvelle ! A-t-il lancé un soin sur elle ? Vite vite, ouvrir les yeux et découvrir la raison du pourquoi !

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Dolorès L. Muñoz
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Mar 6 Nov - 17:58
Dolorès L. Muñoz
La belle se lécha les doigts, tentant d'éliminer l'odeur du poisson grillé qui collait à sa peau. Ce n'était pas ce qui avait de plus élégant, mais après tout, Mélos semblait ne pas accorder de détail à la propreté. Il lui avoua qu'il trouvait leurs histoires similaires, et au fond, Dolorès ne fut pas forcément d'accord. Elle ne lui avait pas dit toute la vérité, et si elle aurait pu, elle serait resté avec les gitans. Elle aurait continué de fréquenter les gens de sa famille, et sa grand mère aussi, qui lui manquait terriblement. Alors peut être que Mélos ne disait pas toute la vérité aussi, mais la gitane elle, ne voyait pas en lui le parcours qu'elle avait fait dans sa vie. Encore fallait-il qu'il raconte la fin de son histoire.
Elle sourit lorsqu'il parla de la danse.

- Je fais des représentations privées, dit-elle mielleusement.

Il s'allongea sur le dos, les bras croisés derrière sa tête. La gitane y vit une invitation. La confiance gagnait son esprit tendis que la belle s'allongea à ses côtés, et osa poser le bout de ses doigts sur son torse, caressant avec lenteur son sternum. Mais lorsque Mélos repris la parole, ce n'était pas pour lui réclamer une danse, mais bien pour raconter la suite de son histoire. Les premiers mots choquèrent la belle: les gitans sont ils tous des voleurs et leur femmes toutes des prostituées ? Son regard se remplit soudainement une braise brûlante, enragée par les sornettes qu'il venait de dire. Mais elle se rendit rapidement compte que c'était de l'ironie. Il lui expliqua que, même si les gens pouvaient voir les riches comme des bourgeois sans humanité, il y en avait parmi eux qui étaient différent, dont Mélos qui ne souhaitait pas continuer à vivre ainsi, et qui avait tout quitter pour vivre dans cette grotte. Il lui raconta qu'il préférait les monstres aux humains, et qu'il était plus à l'aise en leur présence. Le jeune homme se redressa, laissant une Dolorès abrutie, allongée sur le flanc.
Il lui raconta la suite de son histoire. Mélos n'avait pas fuit sa famille, il les avait abandonnés selon lui. Ses parents étaient morts loin de ses yeux, et visiblement, il le vivait très mal. Dolorès se redressa elle aussi, et posa une main amicale sur son épaule, tentant d'être réconfortante. Même si pour être franc, la gitane était assez mal à l'aise dans le rôle de la compatissante.

- Un jour une femme m'a dit que les esprits pardonnaient nos erreurs, et qu'ils les comprenaient. Vos parents ne sont pas en colère contre vous, je suis certaine.

Cette femme, c'était sa grand mère. Une personne incroyable, tellement riche de savoir et d'amour. Elle avait légué sa connaissance à sa petite fille, et était toujours de son côté, peu importe les bêtises qu'elle avait commis.  Et même lorsqu'elle apprit la raison de son départ, elle ne lui en voulait pas. Dolorès espérait la revoir au moins une fois avant qu'elle ne meurt, mais elle savait que cela était impossible.

Mélos se leva finalement, laissant la gitane une nouvelle fois seule sur le sol. Il lui tendis une couverture, et parti s’asseoir plus loin, guettant le possible retour des canassons. Elle plissa les yeux lorsqu'il lui répondit. Lentement, elle se couvrit avec le tissu qu'il venait de lui donner, et s'allongea, les yeux rivés vers lui.

- Si vous voulez vous faire pardonner, sachez qu'il n'est jamais trop tard pour partager ma couche.

Elle lui fit un clin d’œil, même si elle ne pensait pas vraiment qu'il allait la rejoindre. Visiblement, il n'était plus réceptif à un combat au corps à corps...

- Bonne nuit Mélos, murmura-t-elle tendis qu'elle ferma les yeux.

La chaleur du feu et le crépitement des flammes firent lentement basculer la gitane dans le monde des rêves, et au détour d'une colline enchanteresse, Dolorès couvrait Gringo de câlins et de tendresse, heureuse de l'avoir retrouvé...

* * *

Gringo avait la gorge sèche, et pâteuse. Certainement qu'il avait dormi toute la nuit en gardant sa bouche ouverte. Il fronça les sourcils, bientôt dérangé par les faibles rayons du soleil qui tapaient dans ses yeux.

Tout comme Victoire, Gringo se sentait différent. Ses blessures ne lui faisaient plus aussi mal, et il avait l'étrange sensation d'être plus lourd aussi, plus gros et imposant. Certainement que son sommeil avait endormi tous ses muscles, et qu'ils n'étaient plus dans leur état normal. Les yeux du canasson s'ouvrirent difficilement, légèrement collés. Et la première chose qu'il vit, était un sabot, deux fois plus large que le sien. Ce sabot était de couleur orangée, et semblait remonter jusqu'à la patte, patte qui s'avérait être la sienne.

Mal réveillé, le mâle fronça les sourcils, soucieux de ce qu'il venait de voir. Il bougea son épaisse patte, et eut du mal à comprendre qu'en effet, c'était la sienne. Son regard glissa vers la femelle avec qui il avait passé la nuit, dans l'incompréhension totale. Et ce qu'il voyait, n'avait rien à voir avec la vision d'hier soir.

Ce n'était plus une pouliche qu'il avait en face de lui, mais une véritable jument, à la crinière épaisse et aux sabots épais. Victoire ne ressemblait plus à un petit poney mais à un percheron féroce, et encore une fois, Gringo eut du mal à comprendre que c'était elle. Il se leva précipitamment, peu habitué à sa nouvelle grandeur, et fit quelques pas en arrière pour mieux regarder la jument.

Il hennit. Même le son de sa voix avait changé. Ses oreilles se dressèrent vers la femelle. Il approcha son museau d'elle, la reniflant comme si c'était la première fois. Et là, il ne pouvait pas se tromper: c'était bien elle, c'était son odeur. Le mâle hennit de nouveau, mais cette fois ci, plein de questionnement. Allait-elle bien ? Pourquoi avait-elle ainsi grandi autant en si peu de temps ? Sa nouvelle enveloppe charnelle était tout aussi ravissante, mais malgré tout il fallait élucider ce mystère.

Et puis... Lui aussi, alors, il avait "changé" ?


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Mer 7 Nov - 13:57
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La nuit passa avec une lenteur épouvantable. Mélos ne savait même pas que les minutes pouvait s'allonger à ce point. Le souci le ronge sans arrêt de ne pas voir revenir sa douce (mais têtue) ponette, mais il sait que sortir durant la nuit serait suicidaire.  

Finalement c'est le début du jour qui le sauvera de son ennui et de son stress de ne peut être jamais revoir Victoire.

Sortant sans attendre dès qu'il repère les premier rayon de soleil, il pousse doucement le buisson pour ne pas réveiller la Gitane et va cueillir quelques baies sucrées, ou du moins pas trop amer, pour que le réveil de la demoiselle soit agréable, surtout quand elle apprendra que leurs pokémons ne sont pas revenus. Mettant une quinzaine de minutes à faire le tour de plusieurs Bosquet, il revient avec de quoi manger et retourne s'assoir auprès de Lorna.

Déposant la nourriture sur les pierres entourant le cadavre du feu de la veille, il regarde l'extérieur, n'ayant pas remis le buisson, sait on jamais, ils pourraient...  

Mélos écarquille les yeux, croyant voir quelque chose bouger... De gros, beaucoup plus grand que d'habitude...  

Posant sa main sur la Gitane, il la secoue doucement et dit d'une voix, mélange d'excitation et de stupeur :



"Lorna, debout ! Je... Il y a quelque chose. Je n'ose pas imaginer mais je... Je crois que... C'est eux ?"



~~



Si elle pouvait parler, Victoire jurerait face à ce qu'il se passe. Découvrant son corps sans même le voir avec des sensations et sa nouvelle force, elle tourne sur elle même avant de regarder aussi Gringo.

Est ce que seulement c'est lui ? Le Tiboudet à disparu au profit d'un puissant autre pokémon. Elle n'en a jamais vu de véritable, les seuls qu'elle à admirer furent les croquis que Mélos avait dénicher dans les marchés d'Aros. Mais là, c'est tellement mieux !

Entendant Gringo hennir, son timbre ayant changé pour quelque chose de plus profond, elle fait de même, sa voix étant évidemment plus grave aussi, mais d'une tonalité plus musicale que le mâle, privilège féminin.

Tapant du sabot au sol, elle ne sent plus aucune douleur, mais en plus elle se sent débordante d'énergie !


Elle sent bien Gringo, mais il est tellement différent... Et pas en mal d'ailleurs ! Mais elle sent bien qu'il est plus déstabilisé qu'elle, il ne doit pas savoir qu'il a évolué peut être ?  

C'est possible, elle même le sait seulement car Mélos lui rabâcher souvent qu'elle était sur le point de changer, et elle même l'a toujours voulu !

Frottant doucement son museau près de celui du mâle, elle tente de le rassurer un peu, puis se retourner, tournant plusieurs fois sur elle même pour trouver ce qu'elle cherche... Oui ! Elle la repère dans un coin !


Elle retourne vers son compagnon et le pousse doucement du museau pour l'amènera là où elle pense, c'est à dire devant une grande flaque, seulement recouverte de quelques millimètres d'eau, mais reflétant bien le soleil.  

Et surtout reflétant leur image dans l'eau, pour montrer que oui, les deux sont bien identiques, comme deux grands... Elle ne sait plus son nom maintenant, mais plus des Tiboudet en tout cas ! Quelle joie !

Mais il ne faut pas rester là, elle veut montrer son apparence à Mélos aussi ! Ne cessant de sautiller partout, causant de sales trous dans le sol avec son poids énorme maintenant et secouant de la boue.

Une fois que son compagnon à bien fini de s'admirer dans la flaque, elle va regarder autour d'elle puis, à l'odeur, et surtout en restant coller à son camarade, flanc contre flanc, elle va retourner vers la grotte, puisque finalement elle connait le chemin elle, ils ne sont meme pas si loin que ça ! Seulement quelques buissons de plus et...



La grotte est là !




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Dolorès L. Muñoz
Dolorès L. Muñoz
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Sam 10 Nov - 16:52
Dolorès L. Muñoz
Paisible. C'était par ce mot que l'on pouvait décrire le sommeil de la gitane endormie profondément. Un léger filet de bave s'écoulait le long de sa joue caramel, effleurant ses lèvres épaisses. N'étant plus consciente de ses mouvements et de ses postures, la gitane ressemblait fortement à toutes les autres femmes. Ses poignées étaient croisés devant son visage, et ses jambes étaient repliées contre son buste, en position fœtale. La couverture que Mélos lui avait passé avait glissé au fur et à mesure vers son bassin, et la belle sentait parfois le froid lécher son dos ou sa poitrine.

Malgré son apparence peu habituelle, Dolorès se sentait bien. Mais lorsqu'elle senti la main de Mélos se poser sur son épaules, elle sursauta soudainement, les yeux agressés par la lumière du jour.

- Qué passa ? Râla-t-elle.
 
Je crois que... C'est eux, lui répondit-il. La gitane resta un instant muette, avant de se lever, tout en passant un rapide coup de main sur sa joue couverte d'un filet de bave. La nuit froide avait laissé place à un soleil fébrile mais réconfortant. Dehors, là, se trouvait deux grosses créatures ressemblant beaucoup à des chevaux. Le premier était plus gros et imposant que le second, qui était légèrement plus fin, et petit. Pourtant, il ne s'agissait pas d'une mère avec son petit. On aurait plutôt dit un mâle avec une femelle.
Et soudain, Dolorès comprit.

- Gringo ?

Le mâle dressa les oreilles, et hennit, heureux. Il trotta jusqu'à elle, et la gitane s'avança. Elle passa ses mains sur son visage, qui avait doublé de volume, et fixa ses prunelles noires. C'était toujours les mêmes. C'était bien son petit poney, qui avait évolué en un grand étalon.
Se mettant sur la pointe des pieds, la gitane enlaça son compagnon, et senti des larmes couvrir ses yeux. Il l'avait retrouvé.


* * *

Gringo regarda Victoire sautiller de joie et d'amusement, visiblement totalement requinquée d'une énergie nouvelle. Elle était si jolie...

Le mâle aussi se sentait étrangement bien, comme si quelqu'un lui avait susurré à l'oreille qu'il était le maître du monde. Il baissa son regard vers ses propres sabots, énormes. Il ne savait pas vraiment ce qu'il se passait dans son corps, mais cela semblait lui plaire de plus en plus. La jument vint à lui, et lui fit un petit câlin qui tombait à pique, réduisant à néant les doutes et les craintes du grand mâle. A côté d'elle, il se sentait plus grand, plus fort. Aussi, lorsqu'elle l’entraîna vers la flaque d'eau, il ne broncha pas une seule seconde et la suivit sans poser de question.

Ce reflet... Etait-ce bien lui ? Le voilà plus sombre qu'il ne l'a jamais été. Ses yeux étaient légèrement tombant, et son museau avait changé de couleur, devenant orangé. Ses crins avaient poussés, et tombaient désormais sur son encolure en grosses tresses épaisses. Il n'arrivait pas à y croire, et pourtant, c'était bien lui.

Le regard un peu perdu, Gringo en profita pour boire de l'eau, et se cogna le museau au fond de l'eau. Il éternua, surpris. Il fallait qu'il recalcule toutes les distances... C'était comme naitre à nouveau. Victoire fit un pas en avant, et le mâle décida de la suivre, toujours collé à elle. Il n'avait pas envie de la laisser, et puis, où irait-il tout seul ?

Elle accéléra le pas, soudainement plus enjouée. Avait-elle trouvé ce qu'elle cherchait ? Il marchait vite, et tomba sur cette grande parois rocheuse, dont Victoire connaissait certainement l'existence. Il entendit un bruit, provenant d'une grotte. Une voix d'homme. Il coucha les oreilles. Était-ce le maître de Victoire ? Cependant, il ne bougea pas pour vérifier sa théorie. Ce qui l'anima finalement, fut une autre voix, une voix qu'il connaissait par cœur.
 
Gringo ? Dit la gitane.  Si les monstres pouvaient exprimer des expressions humaines, on aurait juré que le cheval aurait sourit. Avançant de quelques pas, le mâle hennit de joie, avant de s'approcher toujours plus de sa maîtresse. Il était plus grand qu'elle, et cela l'amusait. Qu'est-ce que cela faisait du bien de la sentir près de lui... Sa voix, son regard, ses caresses lui avaient terriblement manqués. Les voilà réunis à nouveau, et c'était tout ce qui comptait.
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Sam 10 Nov - 19:54
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Si la Gitane et son pokémon se retrouve avec de grandes embrassades, pour le cas de Mélos et Victoire...
Et bien c'est la même chose finalement.
D'abord avec un regard interrogateur, les quelques premières secondes de la rencontre, Mélos n'attend pas plus de temps pour aller droit sur sa pokémon et la serrer dans ses bras. Encore pleine de boue, il se fiche totalement d'être sale et ne ressent que le contact de la douce demoiselle contre elle, valant plus que n'importe quelle femme.
Leur câlin n'en fini plus, aucun ne voulant lâche l'autre : Victoire serrant sa tête fort contre le dos de Mélos qui garde la sienne enfoui dans le cou de la puissante jument, mais finalement, petit à petit, le calin se désamorce, devenant un front contre front qui dure aussi longtemps. L'humain garde les main sur les grandes joues de sa ponette devenue adulte, seul une larme d'homme venant lui perler au coin de l'oeil, ne coulant même pas, et restant là jusqu'à ce que Mélos la fasse disparaitre avec un coup de manche.

Ce n'est qu'après de longues minutes de communions que l'homme décide de dire d'une voix douce, dans laquelle on ressent un mélange de soulagement mais aussi d'une immense fierté en direction de sa petite protégée, devenue grande :

"Tu es magnifique Victoire. Tu ne pourrais pas être plus belle, et moi je ne pourrais pas être plus fier de toi. Ne me fait plus ça d'accord ? Tu m'as fait peur mais... Le jeu en valait la chandelle il faut croire."

Souriant un peu à la fin de sa tirade, il dépose un léger baiser affectif sur le front de la jument qui le dépasse maintenant de quasiment une tête puis sans quitter le contact de son corps, gardant la main sur le flanc de sa compagne, il dit à la Gitane :

"Et bien finalement leur petite escapade fut bénéfique il faut croire ! Je suppose que c'est Gringo ? Il  est magnifique en tout cas... Presque autant que ma Victoire j'oserai même dire ~"

Rigolant un peu, il continue de caresser sa douce, mais celle ci lui frotte doucement le museau sur l'épaule pour lui signifier quelque chose que Mélos comprend tout de suite en faisant les gros yeux et dit d'une voix pressée :

"Suis-je bête ! Une évolution, un combat je suppose et une nuit sans manger ! Que je suis un mauvais maître ! Bougez pas vous, j'apporte ça de suite !"


Et filant dans sa grotte, Mélos revient quelques secondes plus tard avec un énorme sac de jute même pas ouvert et dégaine son épée, le tranchant d'un coup sec et laissant son contenu, en l'occurance un gros tas de baie, rouler sur le sol.
Se redressant satisfait, Mélos laisse les poneys, ou plutôt les chevaux, se rassasier face à toute cette bonne nourriture tandis que lui reviens à coté de la jeune femme, croisant les bras et soufflant, satisfait que la situation soit finalement redevenue normale. Il dit alors en regardant les animaux se repaître tranquillement :

"Bon, je suppose que maintenant que vous avez récupéré votre Tiboudet amélioré, vous allez repartir ? Vers quelle contrée si je puis être curieux ?"

Il soupire un coup, de contentement cette fois, se disant qu'il dormirai bien maintenant que son esprit peut se reposer sans crainte, et ajoute avec un sourire pour la gitane, la regardant cette fois :

"Vous êtes une femme des plus particulières Lorna, c'est sûr... Passer cette soirée avec vous fut agréable en tout cas, j'espère que nous pourrons nous revoir.. Enfin, je dit ça et vous n'êtes même pas encore partie, je ne veux pas vous donner l'impression de vouloir vous chasser non plus ! Nous avons encore une bonne partie de la journée devant nous, je peux même vous enseigner les rudiments de la pêche si vous désirez !"



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Dolorès L. Muñoz
Dolorès L. Muñoz
Admin
Or : 525
Métier : Gitane ( Voyante )
Sexualité : Libertine
Equipe : Amour vache Bourri10Amour vache Leopar10
Jeu 15 Nov - 16:55
Dolorès L. Muñoz
Dolorès ne fit pas vraiment attention à l’étreinte de Victoire et Mélos. A vrai dire, elle n'avait d'yeux que pour son compagnon. Leur câlin sembla durer qu'une fraction de seconde, alors que plusieurs minutes s'étaient écoulées. La belle passa ses mains contre l'encolure chaude de son ami, et ses yeux dorés s'emplirent d'une épaisse couche de larme.

- Me asustaste, tonto... Murmura-t-elle à son destrier.

Elle recula de quelques pas, afin d'admirer la bête. Gringo était plus grand qu'elle désormais, et son apparence globale ressemblait plus à celle d'un percheron que d'un poney. Pourtant, il avait gardé ce même regard tendre et doux, qui lui était propre.
Dolorès mit plusieurs seconde avant de se rendre compte que Gringo avait peut être passé la nuit avec Victoire, et ses yeux dorés se posèrent sur la jument et son maître. Je suppose que c'est Gringo, dit-il. Il  est magnifique en tout cas... Presque autant que ma Victoire j'oserai même dire. La gitane retint un sourire. Victoire était jolie, elle aussi, il fallait bien l'avouer. Mais préférence oblige, Dolorès voyait Gringo comme le plus beau bourrinos du monde.

- Et voici Victoire, conclut-elle, sans rebondir sur la beauté de leurs chevaux.

Sa main était restée contre le percheron, mais à la minute où Mélos déversa le grain sur le sol, le mâle se jeta sur la nourriture, visiblement affamé. Tout d'abord surprise, la gitane en profita pour scruter les formes de son ami, et vérifier s'il allait bien. Apparemment, il n'avait aucun signe de lutte, et la belle en conclura plus tard que son évolution avait du guérir ses blessures.

Gringo, quant à lui, ne se priva pas de bousculer gentiment Victoire par moment, voulant se rapprocher au plus près d'elle. Dolorès posa une main sur sa hanche, et posa ses yeux ambrés sur l'homme qui l'avait accueillie cette nuit. Il lui demanda si elle allait quitter Nimus, ou du moins, quand est-ce qu'elle le quitterait.

- Je vais remonter vers Aros, dit-elle en gardant les yeux posés sur les chevaux entrain de manger. J'ai besoin d'argent, et la ville est généreuse avec moi.

Elle posa son regard sur Mélos, et lui répondit d'un sourire. Une femme des plus particulières ? Si seulement il avait accepté d'en voir un peu plus... La gitane haussa les épaules à sa demande, indécise. Apprendre à pêcher n'était pas une mauvaise chose. Mais elle se souvint brutalement de la nouvelle bestiole qu'elle avait rencontrée, et qui dormait encore probablement au chaud dans sa carriole. Il s'agissait d'un chat violet, assez téméraire et câlin qu'elle avait décidé de baptiser Hannibal. Mais il était sauvage, Dolorès avait peu d'espoir de le retrouver. Du moins, c'était ce qu'elle pensait...

- J'aurais accepté avec plaisir, mais je dois régler une affaire que j'ai laissé au bord de cette forêt.

La gitane s'avança de quelques pas, et un sourire aguicheur s'étira sur son visage. Ses yeux redevinrent mielleux, sa démarche un peu plus féminine, et sa main vint se poser avec douceur sur le poitrail de l'homme.

- Enfin, devrais-je dire... Votre forêt ?

Elle sourit de nouveau. Elle n'avait pas réussi à avoir Mélos cette fois ci, mais elle espérait que la prochaine fois -s'ils se recroisaient- serait la bonne.

- Merci pour votre hospitalité. Je ne l'oublierais pas.

Elle lui fit un clin d’œil, puis se détachant doucement de lui, la belle fit volte face pour rejoindre son compagnon, qui roucoulait tel un amoureux transit près de la jument. Elle posa une main sur son dos, et grimpa avec agilité sur celui ci. Gringo sursauta, puis s'habitua peu à peu au poids de la gitane sur son dos. Cela devint même agréable. Mais au moment de partir, le mâle eut le cœur serré. Voilà. Il allait devoir laisser Victoire.

Il posa son museau contre le sien, les yeux remplis de tristesse. Quand-est-ce qu'il la reverrait ? Il ne le savait pas. Mais il comptait bien graver dans sa mémoire, cette rencontre inoubliable.

C'est ainsi que la gitane et son compagnon disparurent dans la forêt de Nimus, plus proche que jamais. L'évolution de Gringo allait permettre à Dolorès de voir la vie sous un autre angle, et sur le chemin du retour, pleins de projets germèrent dans sa tête... Pourquoi pas agrandir la carriole ?


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