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L'oiseau et le jeune homme [pv Ariah]

Anonymous
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Jeu 29 Nov - 10:37
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L'oiseau et le jeune homme
"Qu'est ce que vous voulez que je vous dise Monsieur Brelluma ? Ce sont des breloques inutiles, bien en dessous de ce que vous nous ramenez habituellement ! Cela ne vaut même pas quelques pièces d'or, je peux trouver mieux dans n'importe quel marché du royaume pour un quart du prix que vous nous réclamez ! Non, je ne prend pas, et ce n'est pas la peine d'argumenter" 
 
Gromellant en rangeant toutes ses trouvailles dans un grand coffre, beaucoup plus récent celui là, il se dépêche pour ne pas embêter "sa seigneurie" de Scémède... Évidemment, dès que ça ne ressemble pas à des statues de marbre entière ou des bijoux en or massif, il n'y a plus personne pour acheter les bas relief abimés et les restes de poterie ! Et dire que tout ça devrait être dans un musée... 
Mais bon, quand on a pas les moyens, on revend aux autres pour qu'ils le fassent, le musée !  
Et les nobles de Scémède, surtout les canegli, que ce soit oncle, frère, parents ou petits fils sont les seuls qui ont des fonds à jeter par les fenêtres pour cette activité que beaucoup considère futile et une perte de temps et d'argent. 
 
Une fois tout les artéfacts mis dans son coffre il le met sur son épaule, malgré son poids il a l'habitude de porter de lourde charge quand Victoire ne suffit pas. Se retournant sans même saluer le noble, il commence à quitter la pièce et gromellant doucement dans sa barbe : 
 
"Crétin de noble... Tout le monde est courant que tu n'as plus d'argent... Si ça tenais qu'à moi je te..." 
 
"Oh et Monsieur Brelluma ? N'oubliez pas que si je vous offre l'hospitalité, c'est uniquement grâce à la lettre de votre frère, et pas pour quelconque inamitié que je pourrais avoir à votre encontre, que ce soit clair" 
 
Le Plongeur se stoppe dans sa marche et se retournant directement avec un grand sourire, complètement moqueur et passablement énervé par ce que le noble insinue, il fait une profonde révérence, et ajoute d'une voix aigre : 
 
"Évidemment Mon seigneur, et croyez moi c'est totalement réciproque, je ne reste que parce que mon corps réclame du repos, pas dans le cadre d'une quelconque affection que je pourrais avoir pour vous, si telle chose pourrez exister" 
 
Et sans plus de cérémonie, Mélos reprend son coffre et quitte la salle de réception furieux, pour aller directement dans les appartements qui lui sont attribués, ne voulant pas plus rester dans la même pièce que cet idiot sans culture, passionné que par l'argent. 
 
Avançant d'un pas rageur, il récupère au passage sa pokémon, Nicea, qui attendait à l'entrée dans dire un mot, la demoiselle se perchant sur le coffre, dominant le couloir de sa position quasiment deux mètres au dessus du sol.  
Ne faisant pas attention, aux personnes sur sa route, il fonce jusqu'à sa chambre en écartant toute les personnes devant lui et dépose délicatement le coffre au sol une fois arrivé, avant de s'étaler sur son lit, ne prenant même pas la peine de fermer la porte, et hurlant un coup dans son oreiller pour se défouler un peu... De toute manière c'est soit ça, soit il empale le seigneur dès qu'il le revoit ! 


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Anonymous
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Ven 30 Nov - 19:47
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Ariah laissa échapper un léger soupir. Elle venait d'achever de se laver, tâche plutôt ardue quand on voyait la crinière brune dont elle était pourvue. Elle mettait un temps assez conséquent pour se laver les cheveux, et les sécher à peu près correctement. Avec les saisons froides qui arrivaient, elle ne voulait pas prendre le risque de tomber malade. Elle avait donc passé la matinée à prendre soin d'elle. Elle faisait plus ça par obligation que par réel plaisir. Quand elle entendait les nobles et superficielles dames de la cour, elle se rendait compte que pour elles, se chouchouter ainsi, se rendre séduisantes et désirables était quelque chose de positif, voire savoureux. Pour Ariah, il s'agissait d'une corvée, c'était comme d'entretenir un outil de travail. Bien entendu, il en allait également de sa santé, mais elle avait survécu au travail dans les champs sans s'investir autant en divers produits pour la peau. Elle ne saurait dire si la vie dans les champs lui manquait, mais elle avait bien envie de pouvoir un jour partir en voyage, voir un peu plus le monde, et autre chose que le palais, et son petit village de Scémède, non loin. Elle entendait et voyait venir des gens de tellement loin, c'était frustrant pour elle que de se retrouver cantonnée ici. Parfois elle se demandait ce que ça pourrait donner que de discuter avec certains voyageurs qui entraient ici pour discuter avec le Monarque. Elle était néanmoins chargée de danser, et d'écouter pour un éventuel complot. Pas d'engager la conversation. Elle quitta ses pensées en entendant le Dynavolt japper. C'était l'heure de son second tour matinal dans les jardins. Le canidé avait une énergie folle à dépenser, et avec la réception de ce soir à laquelle elle devait assister, elle avait intérêt à passer un long moment dehors, ce matin et cet après-midi, pour qu'il puisse correctement s'exercer, et rester sage ce soir. Elle enfila donc une nouvelle fois son manteau, prête à partir. Le programme de sa journée était tout tracé, et elle comptait bien le suivre à la lettre.

Elle s'engagea donc dans les couloirs, quittant ses quartiers pour accéder au jardin. Elle passa non loin du hall principal, lorsque quelqu'un la bouscula rapidement, continuant sa route. Elle en aurait fait de même, si son têtu Dynavolt n'en avait pas décidé autrement. Si Ariah n'était pas gênée par la situation -il arrivait souvent de tomber sur des gens pressés, et elle n'avait pas vraiment eu mal, au pire un bleu discret- le chiot lui ne l'entendait pas de cette oreille. Pas un étranger ne viendrait blesser SA maîtresse en sa présence. Il poussa un aboiement de colère, et s'élança à la poursuite de l'individu. L'oiseau rouge l'appela, et voyant qu'il ne reviendrait pas, le suivit au pas de course, son grand manteau claquant dans son dos.

Heureusement pour elle, elle était en assez bonne forme physique pour rattraper son Pokémon. Ce dernier était trop obnubilé par sa cible pour penser à regarder autour de lui, et devait esquiver des employés de justesse, alors qu'Ariah les voyait venir de plus loin, et pouvait déjà anticiper. Apparemment, le « vil malfaiteur » se rendait dans les quartiers des invités du monarque. Elle ne distinguait qu'une personne aux cheveux bleus de loin. L'inconnu rentra dans sa chambre pour se jeter sur son lit, et hurler. Elle put l'entendre. Ariah s'attendait à ce que l'étranger ferme sa porte, mais il n'en fit rien. Le chiot bleu continua donc sa course, toujours aussi furibond, et pénétra dans la chambre. Echine hérissée et babines retroussées, il aboya un moment devant le malotru. Il avait les muscles tendus, prêt à bondir. Il fut cependant coupé dans son élan lorsque le manteau d'Ariah s'abattit sur lui, lui cachant la vue. Il jappa de surprise, et la danseuse s'approcha, désabusée, pour le ramasser. Elle dégagea sa tête, mais elle le garda ainsi piégé dans le tissu pour éviter qu'il ne s'échappe. Le Dynavolt se débattit un bref moment, mais en voyant le regard furieux de sa maîtresse, il se ratatina sur lui-même. Il tenta vainement de disparaître dans les replis du tissu, mais il n'était pas assez petit pour ça. Et il sentait à la prise de l'oiseau rouge sur lui qu'il avait fait une bêtise...


« Mes excuses pour l'intervention bruyante et irrespectueuse de mon Dynavolt. Vous m'avez bousculé par erreur dans les couloirs, et ça l'a terriblement vexé. »

Cela dit, elle tenait bien le fauteur de troubles pour qu'il ne recommence pas ses méfaits. Elle observa un instant l'homme, son physique, sa tenue. Et sa rage probable, ainsi que le coffre qu'elle voyait posé dans un coin. Elle l'avait entendu hurler, et elle se demandait bien ce qui avait pu se passer. Cela dit, elle ne se sentait pas vraiment le courage de poser la question. Ca ne la regardait pas, après tout, mais quelque chose lui disait qu'il avait dû se heurter au Monarque, et que ça ne lui avait pas plu. Elle remarqua aussi la Laporeille. Elle n'en avait jamais vu de cette couleur. Etait-elle comme son Dynavolt ? Probablement.

Le chiot poussa un jappement plaintif. La danseuse esquissa un bref rictus.


« Nous sommes encore désolés pour ce qui a pu se passer. Je présume que vous êtes l'un des invités de la réception de ce soir ? » tenta-t-elle simplement pour commencer à se renseigner sur l'homme. Après tout, c'était un invité du monarque, elle se devait d'être prudente sur ses potentielles intentions.
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Lun 3 Déc - 15:41
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L'oiseau et le jeune homme
Un bruit parvient aux oreilles du Plongeur alors qu'il a encore la tête dans l'oreiller de plumes. Se relevant lentement, il comprend que c'est en jappement plus qu'autre chose, et se retourne pour voir une petite bestiole bleu, rapidement camouflé sous un habit rouge.  
Se retournant assez vite, Mélos se met en place avec une sorte de pirouette pour s'assoir sur son lit et se relève ensuite pour faire face à la demoiselle qui est dans sa chambre. Ah oui, il n'a pas fermer sa porte, ceci explique peut être cela.  
Se mettant plus droit, le jeune homme regarde la demoiselle qui a pénétrer dans sa chambre avec sa créature à priori, vu comment elle le regarde.  
Se raclant la gorge, et tentant d'oublier sa colère, qui n'est finalement pas tant justifier que ça il se dit et répond avec une sorte de sourire un peu tendu : 
 
"Ne vous inquiétez pas, c'est de ma faute, j'étais un peu sur les nerfs. Ravi de vous rencontrer mademoiselle, vous êtes fort charmante. Je suis Mél.. Ah quoique je pense que je dois avoir le titre de Monsieur ici.. Bah, ce n'est pas important, je m'appelle Mélos Brelluma. À qui ai-je l'honneur de m'adresser ?" 
 
Souriant maintenant plus charmeur que faux, il regarde la demoiselle qu'il trouve bien à son goût tiens ! Mignonne comme tout, pas très habillée malgré le fait que la chaleur ne soit pas bien présente, hiver oblige, et surtout polie ! Que ça lui avait manqué de ne pas se faire menacer d'une arme quand il parle avec une femme ! Que ça suffit toutes ces filles qui se pensent aussi forte qu'un homme !
Mais il divague dans ses pensées, et reprend bien vite quand il entend la question de la demoiselle, déposant Nicea sur son épaule, puisque celle ci était en train de faire un regard assassin vers le chiot, n'aimant pas qu'on soit agressif avec son maître :

« Vous présumez bien mademoiselle. Je ne suis pas un invité de marque je le crains, un simple grouillot qui à la... Chance ? Quelque chose dans le genre, d'être invité au repas de sa majesté. Mais puis-je vous demander ce qu'une magnifique demoiselle fait ici ? Avez vos habits, je me doute de votre profession, je ne savais pas que les Canegli avait des danseuses rien que pour eux ? Et encore moins qu'ils leur offrait des créatures si rares, votre Dynavolt a de remarques couleurs, aussi explosives que son caractère ! »

Le Plongeur rigole un peu en disant ça, ayant perdu toute colère et combativité qu'il avait en lui ! Il se demanderait presque pourquoi, mais préfère regarder la demoiselle plutôt que de penser à lui... Il n'avait jamais ressenti ça avant tiens...
Bah, c'est probablement rien, ça arrive les belles femmes, il n'a juste plus l'habitude !



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Dim 9 Déc - 13:32
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Point positif, l'homme face à elle ne semblait pas lui en vouloir, à elle et à Djhaz, pour leur entrée quelque peu bruyante dans sa chambre. Une fois sûre que l'inconnu était vraiment calme, elle déposa son Dynavolt à terre, avec un regard l'invitant froidement à se tenir à carreaux et à ne pas provoquer plus de catastrophe. Le chiot fit des efforts surhumains pour ne pas se ratatiner sur lui-même et conserver un peu de prestance. Il s'assit simplement aux pieds de l'oiseau rouge, droit et fier, comme un noble protecteur. Ce qu'il était dans les faits, quoique encore un peu jeune. De son côté, la demoiselle écoutait les propos de l'invité du monarque. Respectueuse d'une forme de protocole, de hiérarchie, elle s'inclina légèrement lorsque ce fut son tour de se présenter.

« Je me nomme Ariah Thiely. Je vous remercie pour votre compliment à mon égard. »


Elle n'évoqua pas le fait qu'il soit énervé, probablement à cause du monarque. Ca ne la regardait pas, pas dans un premier temps. Quant à rendre les compliments, elle n'était pas sûre que l'étiquette le veuille. Etait-ce vraiment digne de son rang d'employé que de vanter les charmes des hommes qu'elle venait de rencontrer ? Pas aussi directement en tout cas, pas pour elle. Oh, elle pouvait chanter les mérites et les louanges de certains, mais dans le fond il s'agissait d'une manœuvre stratégique sur fond de crasse manipulation. Lorsqu'elle complimentait quelqu'un, lorsqu'elle jouait très clairement de ses charmes, c'était bien pour obtenir des informations. Aussi, elle ne rendit pas son compliment à Mélos, car actuellement, elle n'attendait pas grand chose de lui. Elle nota cependant son sourire. Il semblait plus calme, c'était un bon début.

Son regard se permit d'osciller vers le coffre dans une partie de la pièce, puis sur la petite créature qui venait de passer sur l'épaule de l'homme. Elle ne connaissait pas cette espèce, mais ses connaissances étaient bien maigres à bien y réfléchir. Après tout, elle ne s'était pas rendue compte tout de suite que son Dynavolt n'était pas normal, que sa fourrure aurait dû avoir une autre couleur. Elle ne savait pas à quoi c'était dû, mais elle se rendait bien compte de son caractère encore plus rare et donc précieux. Autant dire que la lapine ne lui évoquait donc pas grand chose.

Son regard se porta à nouveau sur Mélos, alors qu'elle essayait d'afficher un léger sourire de façade. Elle savait qu'elle devait étudier toute personne, qu'un simple « grouillot » comme il se qualifiait lui-même pouvait représenter un danger pour le monarque. Sa propre campagnarde de mère avait bien monté tout un plan pour le faire assassiner. Elle savait bien que peu importe l'échelle sociale, un homme déterminé tentera toujours le tout pour le tout. Mais elle ne ressentait pas une telle haine vicelarde chez l'homme. Aussi, ses mauvaises habitudes revenaient. Elle ne restait que parce que l'inconnu arrivait à titiller sa curiosité avec sa créature inconnue et son coffre qui devait être rempli de belles affaires du monde qu'elle souhaitait découvrir. Ca évitait au moins le complet désintérêt qu'elle pouvait porter aux gens.


« Invité de marque ou non, vous êtes néanmoins invité. Ca ne sont pas les campagnards et fermiers dont je viens qui peuvent se targuer d'un tel honneur. Cependant, vous avez bien deviné. Je travaille ici comme danseuse. Je danse lors des réceptions, pour occuper les yeux, parfois l'esprit, tout dépend des gens. Je danse spécifiquement pour des personnes lorsqu'on me le demande. En soit, je suis une employée du monarque, comme tant d'autres personnes ici. »
Elle jeta un petit coup d'oeil au Dynavolt à ses pieds, qui avait bien entendu qu'on parlait de lui. Il prenait d'ailleurs ça comme un compliment. « Djhaz est en effet un cadeau du Seigneur Canegli. Mais mes connaissances pour m'occuper des Pokémon sont maigres. A dire vrai, je ne savais même pas qu'il pouvait être si rare, avec son pelage. C'est vraiment... Un précieux cadeau. »

Et une toute aussi solide chaîne à sa cheville, ne put-elle s'empêcher de penser. Djhaz lui faisait l'effet d'un pacte silencieux qu'elle avait signé contre son gré avec le seigneur, et elle n'arrivait pas à l'aimer à sa juste valeur à cause de ça. Car dans le fond, elle reconnaissait que le Dynavolt faisait vraiment tout pour la satisfaire, pour lui plaire. Mais c'était plus fort qu'elle. Elle reporta son regard particulièrement neutre vers Mélos, songeant quelque peu.

« Et vous, puis-je en savoir plus sur votre profession, sur ce qui vous amène à être un invité du seigneur ? Au vu de votre coffre, j'en déduis que vous êtes au moins un voyageur, voire un commerçant. De même, je n'ai jamais vu pareil Pokémon. Il est vraiment adorable. »
fit-elle en souriant à la lapine sur l'épaule de l'homme. « Une chose est sûre, si vous êtes un voyageur, je ne peux que vous envier. Enfin, ca vous fait peut-être bizarre d'entendre une telle chose. »

Les voyageurs pouvaient-ils être enviés, alors qu'ils vivaient dangereusement chaque jour ? Qu'ils n'avaient jamais la garantie d'avoir un toit sous lequel dormir chaque soir, et de quoi bien manger dans son assiette à chaque repas. Pourtant... Elle aurait aimé au moins pouvoir essayer de voyager un peu, découvrir du monde. Alors si, par l'intermédiaire de quelqu'un, elle pouvait avoir un aperçu du monde extérieur, elle s'en contenterait. En espérant qu'elle ait raison sur le travail de Mélos...
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Dim 9 Déc - 18:16
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L'oiseau et le jeune homme
Souriant aux questions de la demoiselle, Mélos se sent bien détendu d'un coup finalement. Comme quoi, la discussion d'une agréable femme peut complètement vous faire oublier un désagréable hôte, même s'il est de la meilleure marque, et la femme la plus basse paysanne !

De plus, elle est encore plus intéressante avec son petit chien, ce Dhjaz... Un nom bien spécial, probablement d'origine sombre venant d'un autre pays, mais c'est sa couleur qui attire surtout le regard de Mélos.. Encore un de ces pokémons rares n'ayant pas la même couleur que ceux de son espèces. Il pourrait presque s'en faire le spécialiste au vu de toute les rencontres qu'il fait avec ces anormalités sur pattes ! Mais pour le moment, ce n'est pas le sujet, et il écoute la demoiselle avec attention, posant ses mains sur les flancs, ce qui fait que sa laporeille, obligée de s'accrocher pour ne pas glisser sur l'épaule, préfère grimper sur la tête du Plongeur et d'un geste expert, s'asseoir dessus sans tomber où lui faire mal. Et de cette position, elle peux bien regarder les habits de la femme, qu'elle trouve sublimes ! Les yeux brillants d'envie, elle regarde les belles dorures des bijoux et le peau rouge qui entoure le corps de la femme, tentant la patte comme pour espérer la toucher alors qu'elle est bien loin tout de même.

Toutefois, à la dernière question de la demoiselle, ou plutôt d'Ariah, et il regarde son coffre en soupirant, un peu désappointé qu'elle est remarqué son conteneur de barda, ou plutôt d'artéfact, puisqu'il dispose de deux coffres strictement identiques, puisqu'il à pu investir maintenant que Victoire peut porter toute les charges possibles, ainsi un est rempli de choses complètement banales, et le deuxième pleine de choses qu'il à rapporté de Nimus. Il se reprend bien vite et, en prenant sa compagne par la main, la reprenant sur l'épaule, il dit avec un sourire content qu'on s'intéresse ujn peu à lui :

"Je suppose que je suis un peu des deux ? En vérité je viens de Nimus, je suis une sorte d'explorateur, de scientifique et même de pilleur de tombe. Je va et viens entre Nimus et les Cours de Scémède, les marchés d'Aros et les auberges de Kii pour vendre mes trouvailles, parfois sublimes, d'autrefois... Et bien beaucoup moins utiles à en juger par votre cher Seigneur ! Mais regardez par vous même si vous voulez ?"

Et il s'approche de son coffre, se baissant et laissant tomber Nicea qui se rue quasiment vers les habits d'Ariah pour aller voir de plus près les magnifiques habits et peut être les toucher, non sans lancer un regard à Dhjaz, lui faisant comprendre qu'elle est la plus forte, et s'il veux essayer de se battre, elle le corrigera bien comme il faut avant que sa maîtresse n'ai pu bouger le doigt pour l'en arrêter !

Mélos lui défait les loquets du coffre et l'ouvre en grand, dévoilant des statuettes de pierre à moitié cassées, des pots en fontes noircis, des livres gonflés par l'humidité dans lesquels les écritures sont complètement illisibles, mais aussi des vieilles dagues rouillées, et tout un tas d'autres choses vieilles. Se redressant et laissant Ariah regarder, il ajoute en.. Oui, il faut dire, matant un peu discrètement, ne voulant pas que la belle demoiselle le vois faire.
Pourtant, le principal sujet de la discussion, selon lui du moins, reviens vite et il dit en montrant de la main les "artéfacts" disposés dans le coffre, d'une voix un peu rêveuse :

"Voilà mon travail, je descend dans les profondeurs du monde pour aller ramener des morceaux d'histoire, et je consigne tout ce que je trouve dans mes carnets, et je les vends pour espérer qu'ils soient conservés. Ces objets ont plus d'histoire que chacun d'entre nous, et on certainement vu des dizaines de vie passer ! Enfin, je consigne aussi toute les rencontres que je fait, donc je suppose que j'ai peut être même vu plus de choses qu'eux.. Mais ce n'est pas le même sujet, je divague !"

Se reprenant, cessant de rêver à ce qui aurait pu se passer lors de cette fameuse invasion par les eaux de cette cité engloutie, et referme son interlude, regardant une dernière fois le coffre et ajoutant, encore une fois interrogateur, mais avec cette fois un sourire franc et amusé par ce qu'il va dire :

"Mais dites moi Ariah, vous serez là au repas de ce soir je suppose ? J'espère en tout cas, j'adorerai vous voir danser ! Votre Dynavolt, enfin... Dhjaz, c'est ça ? Il fait partie de votre numéro ou ne sert que de chien de garde ? Si ce n'est pas trop indiscret évidemment ! C'est une de mes vilaines manie, j'adore poser des questions aux gens pour remplir mon journal après, ne m'en voulez pas !"



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Lun 17 Déc - 22:31
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Ainsi, l'homme était un explorateur. Voilà qui était hautement intéressant aux yeux de la danseuse, elle devait le reconnaître. Pourtant, elle tentait de ne rien laisser paraître sur son visage, d'afficher une simple pointe de curiosité. C'était mieux que son dédain habituel, Mélos avait au moins le mérite de susciter, de provoquer quelque chose chez la jeune femme. A la proposition de l'explorateur, elle hocha la tête.

« Je n'ai pas la prétention de détenir le savoir absolu concernant vos trouvailles, et les antiquités de ce monde. Mais en tant que parfaite néophyte, je suis assez intriguée, oui. »


Et elle fit signe à Djhaz de rester sage, et de ne pas se manifester lorsque la Laporeille se rapprocha. Mieux, elle attrapa un de ses bracelets dorés, s’accroupit et le tendit à la lapine, lui faisant promettre de lui rendre après. Elle lui montra en outre qu'elle pouvait toucher le tissu si elle le voulait, mais pas tirer dessus, c'était important. Puis, elle reporta toute son attention sur Mélos, et sur les trésors dont regorgeait la malle. Oh, elle pouvait comprendre pourquoi ce genre de trouvailles ne plaisait pas à tout le monde. Ca faisait vraiment mieux, dégradé, et sans valeur. Mais elle pouvait aussi comprendre l'intérêt que cela suscitait. C'était des trésors, des reliques des temps anciens ! De son point de vue, même si elle ne rêvait pas de posséder toutes ces choses, elle n'aurait rien contre en apprendre plus dessus, sur leur histoire. C'était une façon de voyager, et l'oiseau rouge aimait cette idée de voyage même si au final elle changeait de temps et non de lieu géographique. Son regard se perdit sur ses breloques. Peut-être qu'un jour, dans des siècles, quelqu'un serait heureux de retrouver ces bracelets, qui auraient été ternis par le temps. C'était troublant comme pensée. Et toute perdue qu'elle était à sa contemplation, elle ne remarqua pas le regard de Mélos sur elle. Elle se doutait un peu qu'elle attirait les yeux, mais elle n'avait pas noté à quel point elle avait pu faire cet effet à l'explorateur. Elle se redressa légèrement et le regarda, avec un air peut-être un peu trop sérieux.


« Vous êtes passionné. Gardez-ça pour vous, en vous. Cultivez cette passion, et ne laissez pas des gens vous dire que vos objets ne sont que des vieilleries sans importance. Je ne sais pas si je saurais faire ce genre de métier, ou si je suis habitée par ce même esprit que vous mais... Je peux comprendre pourquoi vous aimez faire ça. »
Elle esquissa néanmoins un début de rictus, un peu grimaçant. « Je ne vous cache pas néanmoins que beaucoup des nobles que j'ai pu rencontrer à la cour ne me semble pas apte à saisir l'ampleur de ce que vous avez découvert. »

Ariah méprisait la cour. Elle les trouvait superficiels, insolents, et leur airs supérieurs... Ils étaient irritants au possible. Mélos, en quelques minutes, avait titillé son intérêt bien plus facilement que toute cette cour en plusieurs mois. Et elle ne parlait même pas de ceux qui essayaient, réellement, d'attirer son attention, en vantant ce qu'ils estimaient être des atouts, et ce que Ariah jugeait comme des défauts. Elle détestait se faire séduire. Ou alors, ils s'y prenaient vraiment mal. Mais l'homme parlait, et elle ne put s'empêcher de sourire.

« Je serai au dîner de ce soir oui. Le Monarque ne priverait pas ses hôtes d'un spectacle, peu en importe la qualité. Et Djhaz... Non. Il n'est qu'un chien de garde. Je ne l'ai pas depuis assez longtemps pour savoir faire de réelles choses. Nous risquerions de nous blesser, rien de plus. Peut-être quand il sera plus sage, et plus grand. Mais... J'aurais un autre compagnon, peut-être, pour des spectacles. »

Cela dit, si la chenille n'était pas là, c'était bien parce qu'elle était probablement étalée sur une couette, à manger des feuilles, et à rester au chaud. Inutile de la solliciter pour le moment, elle assisterait au spectacle, et ça serait déjà bien. Il n'y avait que Djhaz pour la suivre partout où elle allait.

« Et vous ? Vos compagnons vous accompagnent et peuvent vous aider dans vos aventures ? Il faudra d'ailleurs que je pense à récupérer mon bracelet. »

La créature que la danseuse ne connaissait pas semblait en effet bien aimer le bracelet doré. Bah, tant qu'elle pouvait le récupérer, ça lui conviendrait. L'adorable bestiole pouvait bien s'amuser un peu en attendant. L'oiseau rouge croisa les bras sur sa poitrine, et observa le jeune homme. Il était définitivement plus intéressant que tous les riches de la cour. Un fin sourire éclaira légèrement son visage.

« Je ne sais pas si nous avons tout le temps souhaité pour discuter dès maintenant mais... J'aimerais, si vous êtes d'accord, entendre vos histoires. Vos histoires de voyage, les histoires des objets que vous avez rencontré. Vous semblez avoir une vie bien remplie et moi qui suis coincée ici, j'aimerais écouter vos récits. Accepteriez-vous de prendre le temps de m'en parler, après la réception de ce soir ? Ca me ferait vraiment plaisir. »


Et si effectivement la brune ne perdait pas son objectif de vue, à savoir toujours se renseigner sur ceux qui approchaient le Monarque, elle éprouvait un intérêt sincère pour les histoires de Mélos. Elle avait envie d'entendre parler du monde, de pouvoir imaginer à quoi ressemblait le reste de l'univers. Alors elle n'aurait rien contre une soirée en tête à tête, si cela lui permettait d'en apprendre plus. Décidément, il était intéressant, ce garçon...
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Dim 6 Jan - 19:00
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L'oiseau et le jeune homme
Mélos ne sait pas qui est le plus satisfait de sa discussion : lui ou Nicea, qui semble avoir trouver l'amour de sa vie en la forme du bracelet de la demoiselle. Une fois dans ses pattes, elle n'attend pas pour le glisser a son petit bras et ne faire que s'admirer, tournoyant dans une sorte de danse un peu ridicule, mais qui la satisfait, l'éclat de l'or lui faisant lui les yeux, et elle ne semble pas vouloir le lâcher pour le moment. Ce qui ne dérange pas vraiment le plongeur qui est débarassé momentanément de sa compagne aussi mignonne qu'un peu dérangeante quand elle veut embêter les gens... Et puis elle commence à peser lourd l'animale, c'est qu'elle doit potentiellement bientôt évoluer !

Enfin, ce n'est pas le sujet de la discussion, et Mélos ne rêvasse pas longtemps, et préfère continuer à parler à son homologue humaine. Il ferme le coffre et s'assoit dessus, celui ci ne pliant même pas, habitué au lourde charges, et répond en soupirant doucement :

"J'aimerai que plus de gens soit comme vous Ariah, mais on ne peux pas attendre de ces gens qui sont soit disant au dessus de nous de comprendre ça... Enfin, je continuerai de les vendre ou donner, aux rêveurs qui voit le potentiel de ces choses... Enfin bref."

Se relevant et poussant le coffre puis le fermant à clé, ne voulant pas se faire dérober ses artéfacts, même si ceux ci ne sont pas spécialement rare à priori, il reviens vers la jeune femme bien vite avec un sourire renouvellé sur le visage, après tout elle est quand même le seul rayon de soleil de la journée pour le moment !
Ainsi, il n'attend pas pour répondre, attrapant tout de même sa pokémon par les oreilles, histoire de la remettre sur son épaule pour l'avoir en vu (et surtout qu'elle ne puisse pas faire de bêtise), d'un ton enjoué :

"Ma foi oui, j'ai toute ma petite famille, mais ils sont on va dire... Bah comme on dit, tel pokémon tel maître, je ne les ai pas particulièrement élevé pour la haute noblesse, il sont donc resté dans la maison familiale de la région, seule ma petite Nicea m'accompagne... Mais croyez moi, avoir des pokémons tout autour de soit, ça vaut toute la compagnie humaine du monde ! Et sinon, évidemment, Nicea va rendre votre bracelet... N'est ce pas ?"

Regardant sa pokémon de manière insistante, le Plongeur arrive à capter son attention. Et pourtant c'est avec une expression boudeuse qu'elle tente de garder le bracelet contre elle. Toutefois Mélos ne se démonte pas et tend la main pour qu'elle le rende, et après quelques secondes de duel de regard, la petite boule rose craque et dépose le bijou dorée dans le paume de l'humain. Qui évidemment n'attend pas pour le tendre vers la jeune femme avec un sourire.

Sourire qui disparait d'un coup quand il entend la proposition de la demoiselle. A l'intérieur de son corps, tout bouillonne littéralement, mais heureusement il arrive à dissimuler ses émotions, sinon un rouge pétant serait arrivé jusqu'à ses oreilles. Il se contente d'ouvrir simplement des grands yeux en réponse et après un balbutiment, il se racle la gorge, et annonce d'un ton sincère :

"Ce serait avec un immense plaisir Ariah ! Euh, excusez moi, Mademoiselle Thiely plutôt. Une personnalité si éclatante que la votre me fait perdre mes pensées dans un lieu si terne que la cour, ce serait avec un imme... Attendez je l'ai déjà dit ça."

Souriant a nouveau et se grattant l'arrière de la tête, ne pouvant pas effacer son expression niaise, il arrive à se reprendre à nouveau, et cette fois définitivement, retrouvant une tête normale, caressant doucement la tête de sa créature bougonnant sur son épaule pour reprendre consistance et ajoutant :

"Il me tarde de vous retrouver ce soir alors mademoiselle, vous ne regretterez pas d'avoir voulu écouter mes histoires, elles sont toutes meilleurs les unes que les autres ! Sur ce, je ne voudrais pas vous retardez si vous devez préparer vos danses pour le dîner de ce soir ?"



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Jeu 10 Jan - 20:45
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Ariah devait le reconnaître, elle tombait rarement, à ses yeux tout du moins, sur des interlocuteurs auprès de qui elle aimait réellement parler. Le jeune homme face à elle ne semblait pas faire attention à son statut social, ou son physique, mais tout simplement à ce qu'ils échangeaient au cours de leur conversation. Si elle ne comptait pas l'avouer -pas trop- cette petite discussion impromptue lui redonnait une forme d'espoir en l'intellect du genre humain qu'elle pouvait rencontrer. Outre son emploi « d'espionne », c'était pour cette discussion intéressante qu'elle avait eu l'audace d'inviter l'homme dans sa chambre, après le spectacle terminé. Et puis, cette invitation apporterait un petit avantage pour la dénommée Nicea. En récupérant son bracelet, la danseuse sourit à la lapine, attendant une réponse à son invitation quelque peu... Téméraire. Et un fin sourire décora son visage devant la réaction de l'homme. Parfait, il acceptait. Ca semblait l'avoir mis dans tous ses états, et elle trouva ça plutôt touchant.

« Vous pouvez m'appeler Ariah, je ne m'en offusquerai pas. Effectivement, je vais devoir prendre congés pour aller me préparer. Si vous le voulez bien, j'enverrai Djhaz vous chercher ce soir, quand vous pourrez me rejoindre. J'ai hâte d'écouter vos histoires. Et pour Nicea, j'ai quelques bijoux dont je ne me sers pas. Elle pourra les récupérer si elle en trouve qui lui font envie. Sur ce... »


La demoiselle s'inclina avec respect, et s'éloigna, son Dynavolt bleu sur les talons. Elle se rendit dans sa chambre, où elle acheva ses préparatifs. Puis, elle alla se restaurer. Elle ne mangeait pas beaucoup avant de danser, juste de quoi tenir la soirée. Elle ferait son vrai repas une fois son travail terminé. Elle prépara également ses deux autres Pokémon qui allaient l'accompagner. Elle avait besoin qu'Ansaya commence à prendre conscience de ce qui l'attendait lorsqu'elle serait devenue un superbe papillon. En espérant que ça soit bien comme ça que les choses se terminent mais... Enfin, elle verrait bien le moment venu, quand la chenille en aurait assez de se goinfrer toute la journée.

Finalement, la soirée commença. C'était surtout une réunion de nobles de la Cour et de bonnes relations du seigneur, qui se retrouvaient pour discuter, profiter du buffet, échanger des nouvelles sur le monde et leurs familles. Il y avait un orchestre qui jouait des musiques aux rythmes variés, et partout dans la pièce, proche des murs pour ne pas gêner, des femmes dansaient. Que ce soit des spectacles de groupes ou en solitaire, il y avait une bonne animation. Ariah dansait seule. Proche d'elle, Djhaz était couché au sol, Ansaya sur sa tête, et la petite Spoink derrière eux. Pour le moment, la brune dansait, jouant de sa tenue. Elle dansait plutôt bien, mais elle n'était pas encore totalement lancée dans la maîtrise de son art. Elle attendait encore un peu. Car lorsque les convives furent invités à s'asseoir et à manger, chaque groupe d'artiste eut l'occasion de faire une petite représentation devant les grandes tables dressées en U, pour laisser un espace au centre où tout le monde pouvait voir ceux qui allaient laisser libre cours à leurs talents. Les autres artistes avaient le temps de se reposer un peu et de se préparer. Il s'agissait là d'une pause méritée dont ils profitaient avec joie. Passer la soirée à danser, ça n'était clairement pas de tout repos. Et que dire des musiciens qui jouaient quasiment sans interruption ?

Finalement, le tour de l'Oiseau Rouge arriva. Au début, le silence se fit, comme à chaque début de représentation. La musique se lança, au début calme. La musique accompagnait, tranquillement, les mouvements d'Ariah. Elle était fluide. Elle repoussait les limites de son corps, tout en étant parfaitement consciente d'elle-même. Elle se penchait, jouait de ses formes, de ses charmes, séductrice. Après tout, elle était là pour régaler les yeux, pendant que l'orchestre s'occupait de satisfaire les oreilles. Elle ne faisait plus réellement attention à l'environnement, surtout lorsqu'elle perçut le discret murmure des conversations qui reprenaient. Les gens ne suivaient pas toujours tous les spectacles jusqu'au bout. Elle ignorait ça. Elle dansait, et elle essayait de se focaliser sur ce plaisir là, celui de s'abandonner aux mouvements de son corps en rythme avec la musique. Elle ne faisait qu'accompagner la délicate musique avec de doux mouvements. Ses bracelets tintaient délicatement, envoyant quelques reflets dorés lorsque la lumière des bougies accrochait le métal. Les yeux à demi fermés, elle se plongea complètement dans le moment présent. Elle voulait juste bouger, ressentir, vibrer avec la musique, et ça s'exprimait par les mouvements de son corps. Elle s'appropriait l'espace, exécutant quelques sauts graciles et légers d'un point à un autre, frôlant les tables. Son corps bougeait avec volupté, des mouvements fluides. Ca y est, elle commençait à réellement se détendre, s'absorber dans ce qu'elle faisait, et un large sourire éclairait son visage.

La musique accéléra, plus vive, plus entraînante, plus dansante. Elle suivit le mouvement. Elle était sensuelle, les voiles de ses vêtements accompagnant ses gestes. Ses hanches, ses cuisses, son ventre, chaque partie de son corps était mise en avant, offerte à la vue de tous. Et s'il se dégageait une aura de sensualité, elle n'était pas pour autant dans la séduction, du moins pas volontaire. Elle se perdait dans la musique, dans ses mouvements. Elle n'était plus là, elle avait le sentiment de voler. La musique s'emballait, de plus en plus et la femme suivait le mouvement avec une énergie manifeste. Elle suivit le déchaînement des notes, jusqu'à ce que l'orchestre s'arrête, après un puissant crescendo. Elle aimait cette montée en puissance de la musique. C'était exaltant, jouissif à ses oreilles. Stoppée au centre de l'espace disponible pour la danse, elle reprit un sourire charmeur, un peu plus de façade que son expression de ravissement pur pendant la danse, et elle s'inclina profondément, pour saluer respectueusement les spectateurs qui avaient daigné la regarder. Durant sa courbette, elle aperçut Mélos et lui adressa un petit sourire. Puis, elle se redressa et s'éloigna, laissant les autres danseurs passer.

Le reste de la soirée se passa dans cette même ambiance. Une fois le repas fini, les employés du seigneur dansèrent encore une petite heure, avant de pouvoir retourner dans leurs quartiers. Ariah sentait une fatigue assez manifeste dans ses muscles. Elle se rendit dans sa chambre, et profita d'avoir un peu d'eau pour se laver, se nettoyer un peu après cette soirée. Elle en avait grand besoin. Elle envoya Djhaz chercher Mélos alors qu'elle était encore nue, en train de se sécher. Et lorsqu'il arriva dans sa chambre, elle était assise sur son lit, ayant enfilé un pantalon et un haut en toile brune. A côté d'elle, un pot d'un baume aux plantes, aux propriétés bénéfiques pour les muscles. Après une telle soirée, elle en avait bien besoin. Et à côté d'elle, un petit coffret en bois, contenant moult bijoux et breloques dont elle ne se servait que peu, et dont elle pouvait bien céder quelques éléments à Nicea. Elle sourit au jeune homme, l'invitant à s'asseoir. La façon dont elle était installée sur son lit laissait à penser qu'elle n'était pas gênée à l'idée de recevoir un homme, et qu'elle maîtrisait clairement la situation.


« J'espère que vous avez pu passer une agréable soirée, et que vous ne vous êtes pas ennuyé. Êtes vous toujours d'humeur à me parler de vos histoires... ? J'aimerais toujours autant les entendre... »

Elle attrapa le coffret en bois et l'ouvrit face à la Laporeille, avec un petit sourire.

« Tu peux fouiller, et en prendre qui te plaisent, si tu le souhaites. Ils ne me vont plus, ou je ne m'en sers plus pour diverses raisons, mais ils ne sont pas cassés. »


Elle espérait que la petite surprise plairait à la jeune créature. Djhaz surveillait Mélos avec un œil circonspect, se demandant s'il voulait ou non du mal à sa maîtresse. Ansaya mangeait dans un coin, et Spoink essayait de dormir, après avoir été exposé à bien trop d'individus à son goût.
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Anonymous
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Lun 21 Jan - 21:19
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L'oiseau et le jeune homme
Enfin la jeune femme partie, et Mélos, après avoir bien attendu qu'elle soit loin dans le couloir, relâcha son souffle. Clignant des yeux plusieurs fois, il gonfla ses joues comme pour crier quelque chose mais se retint.
D'un pas calculé, il va jusqu'à la porte et la ferme a double tour, avant de retourner se jeter dans son lit, mettant la tête dans son oreiller, cette fois pas pour hurler de colère mais bien pour crier un

"Aaaaaaaaah, la saallll...Timbanque !"

Se redressant après quelque secondes, il fait un exercice de respiration, inspirant et expirant pour se calmer, et se remet droit sur son lit. Ce soir il va falloir être bon, être beau, et ne pas paraître pour un paysan ridicule, ce qu'il est les trois quart du temps.

Le soir arrive assez vite, et Mélos ne voit quasiment pas le temps passer, occupé a se préparer pour la soirée. Il n'a rien de très extravagant, mais histoire d'avoir l'air au moins d'en avoir quelque chose à faire de la présence du seigneur Canegli. Enfilant des habits assez léger pour ne pas avoir mal à table avec la chaleur et la lourdeur du repas, il reste le plus classe possible avec des habits blancs, sobre et sans ornement, mais sans tâche non plus. S'étant lavé de tout les cotés, ayant aussi passé dans une bassine Nicea, le Plongeur brillant comme un sou neuf sort de sa chambre et se dirige donc vers la salle de banquet, se préparant l'esprit à devoir endurer les discussions ennuyeuses de tout les nobles désespérément ennuyeux et imbus d'eux même, mais aussi a enfin voir les danses d'Ariah, qui doivent être certainement magiques !

S'installant dès qu'il arrive à la place qu'on lui indique, c'est à dire évidemment loin des plus importants, puisqu'il ne possède qu'un simulacre de titre de noblesse et de toute manière, plus loin il se trouve de tous ces barbants, mieux il se porte ! De toute manière, les discussions commencent en même temps que le ballet des plats, et l'indigestion lui monte déjà à la tête, non pas qu'il mange trop, mais le surplus de monologue de ses voisins de table lui donne envie de quitter la table de suite. Heureusement, une ici semble bien s'amuser puisque Nicea, sur les genoux du Plongeur, se délecte des beaux habits de toutes les personnes de la pièce et surtout des animateurs de la soirée qui sont tous plus brillant les uns que les autres et ravissent son regard admiratif, ne tenant presque pas en place et malaxant les cuisses de son maître qui grimace toute les trente secondes quand elle appuie au mauvais endroit, mais ne pouvant pas la recadrer à haute voix.

Mélos désespère presque et a une furieuse envie de fuir le repas quand arrive le troisième plat, déjà qu'il avait a peine picoré les deux d'avant ainsi que les entrées, il n'en peut déjà plus, mais la salvation arrive enfin en la personne d'Ariah qui entre en scène.

Les yeux d'abord simplement intéressés, le Plongeur regarde le numéro tranquillement, mais petit à petit, ce n'est plus des yeux qui se posent sur la femme, mais deux flammes incandescentes, admirant un festival de couleur, de mouvement et de sensation qui parvient à son esprit. Il n'avait jamais vu quelqu'un si bien danser... Certes, il ne s'est jamais intéressé à la danse avant, mais quand même.

Ne quittant pas du regard le spectacle de la jeune danseuse, Mélos n'en peux plus et à l'impression de danser avec elle tant son coeur bat la chamade et la transpiration coule sur ses tempes.... Et quand vient la libération, enfin, elle arrête de danser, et tout redevient normal. Clignant plusieurs fois des yeux, il répond avec un sourire un peu destabilisé à la jeune femme, puis regarde dans son verre, pourtant pas encore vide, il n'a pas bu tant que ça ce soir ? Ou peut être que si ? Les soirées ennuyeuses ont tendance à le faire vider les futs encore plus rapidement que d'habitude et de toute manière... La véritable soirée n'est même pas encore commencée.

Le reste du repas se passe sans encombre, le Plongeur remerciant les serviteurs passant avec les mets sans les toucher, ne prenant, ni poisson, ni fromage et encore moins de l'imposant gâteau dégoulinant de miel dont la seule vision lui donne mal au coeur. Mais enfin la fin se profile avec le bal, dont Mélos profite un peu, dansant avec quelque dames de cours qui passent dans le coin, sans vraiment essayer de faire la discussion, puisque de toute manière, il ne connait que très peu de danse, les simples valses que tout les bourgeois apprennent pour essayer de faire noble, et vu comme il marche sur les pieds de ses compagnes, il est plus rouillée qu'autre chose, et cela le décourage de tenter plus d'effort.

Finalement les gens disparaissent petit à petit dans leur chambre, et Mélos fait de même, en profitant pour aller se changer, au moins pour ne plus sentir le vin et la transpiration, la chaleur de Scémède ne lui convenant décidemment et tente même d'aller prendre un bain, mais un grattement à sa porte l'en empêche. Ouvrant pour voir qui le dérange alors qu'il est pressé, la présence du petit dynavolt à ses pieds le fait plisser les sourcils... Déjà ? Il a du prendre trop de temps à se déshabiller et se reposer, maintenant c'est trop tard pour un bain. Passant un simple coup de serviette sur lui et se changeant pour des habits plus tranquille, un simple haut de lin et un pantalon de la même matière, permettant à Mélos de ne pas étouffer sous la chaleur qui est présente même alors que la nuit est avancée.

Ne faisant pas plus attendre la demoiselle que ça, il ramasse la breloque qu'il avait prévue, et ramasse aussi sa laporeille qui se roulait par terre d'avoir manger comme huit à son habitude. C'est ainsi qu'il se présente en toquant à la porte d'Ariah, avec sa lapine dans les bras puisqu'elle a pris environ un kilo ou deux avec ce repas et il n'a pas envie d'avoir mal à l'épaule.

Souriant, un peu mal à l'aise d'entrer dans la chambre d'une demoiselle ainsi, la gêne lui passe bien vite et il répond avec un grand sourire franc et aimable :

"Je suis toujours d'humeur à parler de mes histoires, surtout avec les gens qui me prêtent une oreille attentive, c'est d'autant plus agréable."

Mélos à hésité à rajouter "surtout à une aussi belle demoiselle !" mais finalement il ne veut pas passer pour un goujat qui ne pense qu'à ça ! Même si honnêtement, avec la danse enflammée qu'elle a fait lors de la fête, il a surtout ça en tête, mais chasse vite ses pensées pour en remettre d'autres plus saines en place.
Nicea par contre elle, ne tient plus, en place. Dès qu'elle voit le coffret de bijoux, elle échappe aux bras de son maître pour se jeter vers la boite et mettre le nez dedans, des étoiles dans les yeux, et se mettant à essayer tout les bijoux qui se trouvent à l'intérieur, des fois de la bonnes manières, des fois à des endroits plutôt comiques !

Mais le Plongeur n'y fait pas attention, après tout elle a le droit de s'amuser, et si Ariah est d'accord, il n'y a pas de raison de l'embêter. Mélos prend place là où il est invité à s'asseoir. Ne commençant pas de suite à parler, il regarde la chambre autour de lui, s'arrêtant sur les pokémons de la danseuse, qu'il analye rapidement, puis revient à elle avec un sourire, lançant le plus calmement possible, ses yeux plongés dans ceux d'Ariah :

"Alors, que désirez vous entendre comme récit Ariah ? Je peux vous proposer de l'horreur, de l'aventure, des histoires joyeuses et d'autres déchirantes, mais toutes véritables et surtout..."

Laissant un petit silence, il soupire et lève les yeux au plafond, lâchant un petit sourire couplé d'un soupir. Il passe son doigt vers son cou pour libérer un peu plus son col, malgré les habits en lin, la chaleur du lieu ne lui réussi pas, et il ajoute :

"Surtout toute loin de cette région ! Je ne veux pas vous froisser, mais je n'arriverais jamais à m'y faire, le mélange des nobles énervants et du climat impossible. Je ne crains de n'avoir pas grand chose à raconter sur Scémède... Quoique encore, je peux vous trouver ça, mais la plupart de mes histoire se passe au plus profond de la plus dangereuse, de la plus mystérieuse des régions... Nimus... Là ou personne ne vous entends crier, et si par malheur on vous entend... On ne viendra que pour vous achever...."

Voilà, l'ambiance est posée en tout cas, et Mélos pose un regard calme sur la demoiselle, sortant son carnet de note de sa poche, non pas pour marquer ce qu'elle dit, mais pour relire ses notes s'il oublie des passages de ses contes... Après tout c'est bien son genre, il oublie toujours la moitié des choses, alors le noter est un moyen sur de tout retrouver ! Et peut être de romancer un peu, ça ne fera pas de mal, la demoiselle semble avoir envie de voyage !


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