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Like stepping into a fairy tale under a curtain of stars ☾ Lear

Anonymous
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Mer 25 Avr - 21:43
Invité

Lear est un adolescent de seize ans, unique héritier de la famille Albarel. Né et vivant dans la belle cité d’Aros, il a toujours bénéficié des meilleures conditions de travail qui soient, et a ainsi pu développer d’incroyables capacités intellectuelles qui donnèrent beaucoup d’espoir à ses parents. Seulement, le jeune homme s’est passionné pour une chose à laquelle ces derniers ne s'attendaient pas : les contes et mythes Pokémon. Alors que son père, riche commerçant, comptait sur son fils pour reprendre les affaires familiales, voilà que le garçon préfère s’enfermer dans sa chambre et dévorer des centaines de vieux bouquins poussiéreux. Lear connaît beaucoup de contes par cœur, et sait les raconter à merveille, ce qui lui a valu le privilège d’être appelé par de grandes familles aristocratiques afin qu’il les récite aux enfants. Fier de ce rôle et du peu d’argent qu’il gagne par ce biais, Lear désire plus tard se lancer sur les routes d’Hasterion en quête de nouvelles histoires, qu’il pourrait traduire et rassembler avec les autres dans un recueil de contes.
Pour l'instant, encore à Aros, il tente d'étendre ses talents de conteur à un public plus large, et étudie également les Pokémons.

Visage : Lear a un visage délicat, aux traits fins. Il n’est pas de ces beautés parfaites, auxquelles chaque jeune gens aimerait, au fond de lui, ressembler, mais il a un certain charme, charme qui réside surtout dans ses prunelles grises, parfois vertes. Son visage a une forme de pêche : un joli menton pointu, des pommettes saillantes, une implantation de cheveux basse ; sa peau paraît douce, sans imperfection, très blanche, blanche comme l’albâtre. Et puis il y a ce petit nez, discret, fragile, un peu trop fin, un peu recourbé, qui surplombe des lèvres tout aussi réservées, d’un rose pâle : une belle harmonie avec son teint. Seuls les yeux de Lear sont grands, très grands : légèrement en amandes, avec de longs cils d’argent, épais, fournis, ils lui donnent un regard de biche.
Certains diront que la figure de Lear est celle d’un ange, d’autres le trouveront fantomatique, avec ses longs cheveux blancs, tirant sur le gris et parfois même le violet, dont les mèches, rebelles, partent dans tous les sens, formant une tignasse duveteuse et indomptable. C’est vrai que le jeune homme a une peau presque translucide, et qu’il paraît un peu maladif, faiblard… Ce n’est d’ailleurs pas faux : Lear reste un garçon fragile, et pourtant il ne se ménage pas ; de terribles cernes noires prennent souvent place sous ses yeux et descendent jusqu’à ses joues, résultats de nuit de lecture et de documentation. Le petit Albarel n’est pas non plus très expressif : un sourire, lointain, étire souvent ses lèvres, et ne varie que très rarement, parfois remplacé par une moue songeuse.

Corpulence : À l’image de son visage, le corps de Lear est plus mignon que beau. Petit, le garçon ne doit pas dépasser le mètre soixante. Sa peau blafarde accentue son côté juvénile. Très peu musclé, il peut paraître un peu maigrichon, mais sans trop. Il est seulement resté dans un corps de garçon de treize ans… Il est possible qu'avec une bonne poussé de croissance les choses évoluent.
Contrairement à d’autres adolescents de son âge, Lear ne se sent pas particulièrement complexé par sa corpulence, il en tire même profit, pouvant facilement passer inaperçu ou se glisser dans des endroits exigus, qu'il apprécie tout particulièrement.
En clair, Lear est un poids plume, pas plus fort qu’une mouche, au grand damn de son père qui aurait voulu que son seul et unique fils devienne un grand gaillard, qu’il aurait pu marier à quelques princesses aux nombreux avantages (particulièrement financiers). Mais malheureusement, cet héritier en qui il avait placé toutes ses espérances, ne paraît pas plaire aux grands nobles, pas en tant que gendre en tous cas ! Car lorsqu’il s’agit de réciter quelques contes pour enfants, il y a des clients.

Habitudes vestimentaires : Lear apprécie les vêtements sombres, très sombres même, qui contrastent beaucoup avec sa peau et ses cheveux. Il a toutes sortes de longs cardigans, dans des tons noirs, gris ou bruns, parfois brodés, en laine, ou simplement uniformes,… Il aime paraître énigmatique, quitte à parfois frôler la frontière du glauque, et ne correspond pas forcément aux normes vestimentaires qu’on attendrait de quelqu’un de son rang. Il ne porte que très rarement des costumes chics, sauf — à contre cœur — en cas d’invitation chez une grande famille ou à un rassemblement organisé à la Cour, auquel sa famille a souvent difficilement accès.
Mais ce qu’aime par dessus tout Lear, ce sont les pendentifs les plus étranges et mystérieux qu’il peut trouver. Il les collectionne, et en plus des livres, ces accessoires constituent la majeure partie de ses dépenses. Ainsi, sa chambre est affublée en tout sens de colliers agrémentés de petits bibelots aux multiples formes, allant de croissants de lune sculptés dans de drôles de pierres à de minuscules fioles emplies de substances plutôt douteuses. On peut dire que c'est sa façon à lui de vivre dans son propre conte de fée.

Signes distinctifs : Hormis son style vestimentaire particulier et son apparence que l'on peut juger fantomatique, Lear est doté d’une voix plus grave que son physique ne laisserait deviner. Cette voix, quelque peu éraillée par moment, Lear sait en jouer pour raconter des histoires, et plaît ainsi beaucoup aux auditeurs. Lorsqu'un véritable sourire étire ses lèvres, une fossette creuse sa joue gauche.

Lear Albarel


[✘] Le choix entre 3 Pokémon comme dans les jeux.
[ ] Un œuf de la Région pour être sûr que le Pokémon me plaira.
[ ] Rien ! J'suis un bonhomme, moi !
[ ] Le choix pour voir... sinon je prendrais un œuf
"Une fée qui se trouva à sa naissance assura qu'il ne laisserait pas d'être aimable"
Si Lear devait résumer son enfance en un seul mot, il dirait "aveugle" ; il se souvient de ne pas avoir une seule fois contredit son père, de ne jamais avoir remis en cause les usages du milieu aristocratique dans lequel il vivait. Tout cela lui semblait naturel : les yeux bandés, il suivait le chemin qu'on lui traçait, acceptait avec docilité tout ce qu'on lui imposait.
Il était jeune, il était encore naïf ; il ne comprenait pas pourquoi on lui soumettait tant d'ouvrages inintéressants, pourquoi on l'incitait à remplacer les contes de fées par des livres d'éloquence… On voulait faire de lui un parfait érudit, qui reprendrait l'entreprise familiale, un grand sourire aux lèvres et de belles formules en poche, tout droit sorties de ces bouquins… On voulait le façonner afin qu'il plaise aux riches clients, avec ses bonnes manières et son bagout, ses valeurs et sa tenue.
Lear s'est toujours demandé ce qui l'avait aidé à ouvrir les yeux, ce qui lui avait fait se rendre compte de la fausse route sur laquelle il cheminait. Peut-être était-ce sa passion pour les contes de fée qui lui a fait envisager un tout autre avenir ? Ou alors son grand cousin qui ne lui donna pas envie de lui ressembler ? Ou encore ces enfants dans les rues, bien moins riches mais bien plus heureux, libres, entourés de camarades ? Sûrement tout à la fois.
C'est alors que Lear est devenu plus faux, conciliant ; il a toujours haï les disputes, haï les conflits, haï la violence. Jouer la carte de la complaisance lui permit d'éviter ce genre de désagrément, en ne blessant personne. Il ne faisait du mal qu'à lui-même, et cela lui convenait.
Aujourd'hui Lear a gardé quelques fragments de cette hypocrisie, devenue sa carapace dans les moments les plus délicats. Il ne souhait pas totalement l'éradiquer : il la juge encore utile lorsqu'il en use à bon escient.

Les faux sourires du garçon n'ont pourtant pas fait l'unanimité auprès des enfants de son entourage : on le trouvait trop particulier, trop… simple ? Lear a toujours vécu sans artifice, sans faire passer ses origines avant le reste, et malgré les regards noirs, il n'a jamais voulu gommer cette caractéristique.
Et puis, il n'était pas non plus très bavard et faisait preuve d'une grande timidité, qui subsiste encore à ce jour : elle l'a longtemps freiné et le freine toujours dans ses relations.
Il l'a combattue, cette fameuse timidité, en vain. Elle reste désespérément accrochée à son cœur et l'empêche de faire le premier pas. Elle se couple aussi avec un gros manque de confiance en lui, qui s'avère handicapant dans bien des situations.
C'est le plus grand mal de Lear, qu'il ne parvient à atténuer qu’avec sa passion, en lisant des contes ; c'est pour lui une véritable façon de communiquer, de partager sans contrainte ses sentiments… Car Lear est quelqu'un de généreux et d'ouvert : certes, il aime sa solitude, mais il n'a connu qu'elle. Au fond de lui, il voudrait avoir quelques amis, nouer des liens… Mais il ne sait pas comment s'y prendre, il ne sait même pas s'il en est capable ou s'il le mérite. Parfois Lear est dévoré par le doute, assailli de questions sans queue ni tête… Heureusement sa persévérance lui permet de lutter contre ces angoisses soudaines ; Il sait se faire violence, aller de l'avant : on ne peut pas vraiment dire que cela relève du courage — il n'est pas courageux — mais plutôt d'une incroyable volonté nourrie par son optimisme naturel.
Seulement, cette persévérance peut parfois se muer en un véritable entêtement et devenir dangereuse ; il ne lâche rien, quoi qu'on lui dise. Et parfois, il chute alors qu'on l'avait prévenu. Et il n'ose pas avouer ses fautes ; il préfère se blâmer tout seul, sans jamais tendre la perche aux autres pour qu’ils se joignent à ses réprimandes.
Lear est exigeant envers lui-même ; tout le monde, pour lui, accomplit des choses incroyables, qu'il est incapable d'égaler. Souvent poussé par une jalousie grondante et injustifiée, il s'accroche au travail et s'améliore rapidement. Il s'approche d'un « mieux » qu'il idéalise et convoite.
Il ne faut pas croire que le conteur n'est jamais fier de lui ; au contraire, il sait reconnaître ses exploits, il sait être content de son œuvre, de ses actes… Mais il est aussi conscient de ses erreurs, avec raison.
Il doit d'ailleurs la plupart de ses meilleurs textes à ses moments de rêverie et de poésie, au cours desquels tout ce qui existe en ce monde l'inspire ; il est sensible à la vie des hommes et à celle des Pokémons, aux tessitures des voix, aux paysages qu'il rencontre, aux odeurs qui l'entourent… Il aime s'inventer des histoires, les vit avec passion, tombe amoureux de ses personnages, parfois même les déteste… Il est doté d'une imagination débordante, toujours en activité, ne lui laissant jamais un seul moment de répit.
Et c'est cela qu'aime le plus Lear chez lui. Ce perpétuel mouvement de pensées ; pour lui, ce trait de caractère est celui qui le définit le mieux.
Le jeune homme est un être mobile, un être que les contraintes effraient et qui vit pour suivre ses rêves et ses idées. Le syndrome de la page blanche le dévore, l'ennui le rend fou… S'il devait être un personnage dans ses histoires, il serait sans doute une fée : toujours souriante, rarement abattue, toujours dans l'action et dans l'improvisation…
Il ne lui manque juste qu’un brin de malice, un brin d'humour. Il est bon public, salut les blagues des autres avec enthousiasme, mais n'en fait que très rarement lui-même… La répartie et l’inspiration lui viennent souvent après coup…
Il accepte très bien la moquerie, n’étant pas susceptible et se tournant lui-même en dérision, parfois même à outrance. Seule la colère peut le rendre acariâtre et incisif, ce qu’il n’aime pas et évite le plus possible, par peur de dire des choses qu’il ne pense pas forcément. Mais un vent de révolte et une violence insoupçonnée se cachent au fond de lui, sans qu’il ne sache vraiment jusqu’où il pourrait aller. Il ne désire pas le découvrir, d’ailleurs…
Parfois, il vaut mieux ne pas entièrement se connaître, et ne pas complètement se livrer aux autres ; chacun a droit à sa part de mystère.

"Il était une fois [...]"

« Lear ! Tu viens ? On va jouer !
– …

– Allez Lear, t’es pas drôle ! Je t’attends.
– … Oui, ça va, j’arrive…

– Bon Lear, t’abuses là. J’y vais, ok ? À plus tard.
– À toute à l’heure.

Six ans.
Lear est haut comme trois pommes. Assis sur son lit, beaucoup trop grand pour lui, il a le nez plongé dans les livres qu’il a chapardé à son père, quelques jours plus tôt, sur les plus basses étagères de la bibliothèque familiale… Celles à sa portée.
Cahin-caha, il parvient à déchiffrer quelques mots, puis à lire une ou deux phrases dans son intégralité. C’est laborieux, mais il reste patient, joue le jeu, même s’il ne comprend pas grand chose. Il laisse de côté les textes que son précepteur lui donnent à chaque nouveau cours. Il les a déjà lus, et il ne les trouve pas intéressants, alors pourquoi s’y attarder ?
Autour de lui, une petite table basse, en bois brut et sombre, sur laquelle trône fièrement une belle bougie ; elle est allumée et produit une lumière vacillante, qui fait trembler les lettres sur le papier. Un grand tapis au sol, en pure fourrure de Feunard ; il ne l’a jamais aimé.
Sa chambre est carrée, assez grande, presque trop pour lui qui apprécie les endroits exiguës, rassurants. Au fond, un bureau à sa taille, avec une étagère où trainent des feuilles de parchemin, des plumes pour la plupart cassées, et quelques bibelots dont une petite statue de bois : celle d’un Farfuret, achetée sur le marché quelques mois plus tôt, après que Lear ait longuement supplié sa mère — il y a accroché des pendentifs, qu’il fabrique lui-même ou se procure aussi avec cette dernière.
Il en fait la collection, cela l’amuse, et puis il aime les porter, un par jour, ou les admirer, surtout ceux qui brillent.
Le petit garçon aime les jolies choses ; ou plutôt, c’est ce que ses parents disent pour justifier son comportement. Lear, lui, imagine plutôt en ces bijoux des forces mystérieuses, qui l’accompagnent, à chaque fois qu’il les regarde, dans un autre monde, féérique. Le petit Albarel est rêveur, et il a déjà beaucoup d’imagination.

L’imagination n’est pourtant pas le fort de sa famille, il faut bien l’avouer. Son père est un homme riche, qui a réussi. Ou plutôt, qui a réussi à reprendre les rennes de l’entreprise familiale. Il travaille dans le commerce de fourrure, justement ; Lear déteste son métier, mais par pure gentillesse et bienveillance, il n’a jamais osé lui avouer. C’est qu’il l’aime, son père ; il l’admire, parce qu’il est grand, parce qu’il connaît beaucoup de choses, et aussi parce qu’il est ami avec un petit seigneur qui a une bibliothèque immense dans son manoir. Il y est déjà allé une fois, et il a même pu emprunter un livre, qu’il garde toujours au pied de son lit. C’est un recueil où sont rassemblés plein de contes. Hana, l’une des domestiques, lui relit tous les soirs, et Lear commence à connaître quelques unes de ces histoires — surtout ses préférées — par cœur.
Bref. Le petit garçon apprécie son père, même si celui-ci est souvent un peu trop sérieux, enfermé dans ses principes, parfois même dédaigneux envers ses employés, ignorant ceux qui n’ont aucune marque de noblesse. Et il ne croit pas aux contes de fée. Il les ignore, même ; et ça, pour le bambin, c’est un crime : comment vivre sans un peu de magie ?
Monsieur Albarel ne manifeste pas non plus beaucoup d’intérêt pour les Pokémons. Ceux qui vivent dans la maison et éclairent les pièces le fuient la plupart du temps, comme s’il portait la peste ; pourtant, l’homme n’a jamais été violent avec eux : à croire qu’ils ressentent son indifférence.

Lear adore jouer avec l’un des Reptincel, arrivé dans la demeure deux ans plus tôt. Il préfère d’ailleurs sa compagnie à celle de son cousin, Julien : un grand garçon de neuf ans, déjà robuste et assez bagarreur. Il le trouve bien trop brusque ; les Pokémons sont de meilleurs compagnons de jeu, beaucoup plus calmes et spirituels. Ce Reptincel le suit presque partout, même si sa mère lui interdit de le faire entrer dans sa chambre : « Tu dormirais avec lui ! Il va abîmer tes draps et ton tapis ! » L’enfant n’ose pas lui répondre que « peu importe le tapis », alors il obéit, docile. Mais cela ne l’empêche pas de sortir avec lui, au crépuscule dans le jardin. Le domaine est grand, et il y a pris ses petites habitudes. Un drôle de buisson, au feuillage épais, forme une cabane végétale, au fond de la cour. Souvent, Lear se glisse à l’intérieur avec Reptincel et il y reste longtemps, bien emmitouflé dans ses couvertures qu’il traîne dans l’herbe et écorche avec les ronces. Ils observent alors les étoiles qui naissent peu à peu dans le ciel, et rentrent à la maison avant que ses parents ne s’éveillent ; avant qu’Aros ne s’anime.
C’est un rituel sacré que le petit Albarel effectue au moins une fois par semaine. Il se voit alors explorateur, avec son âme d’apprenti poète ; il pose des yeux émerveillés sur les points lumineux accrochés à cette tenture de jais, il profite de la chaleur du Pokémon qui somnole à ses côtés. Ce sont des moments privilégiés, féériques, dont il se souviendra toute sa vie.

La mère de Lear est plus ouverte que son père. Tout droit venue de Kalos, et mariée dès son arrivée à l’héritier de la Maison Albarel, elle a un petit accent qui intrigue les passants. D’ailleurs, son fils a pris quelques unes de ces sonorités étrangères… Elle s’occupe beaucoup de lui, ou du moins autant qu’elle peut. Car Madame Albarel, malgré le fait qu’elle n’ait pas de véritable métier, passe ses journées dans des salons de lectures, en compagnie d’hommes et de femmes qui aiment débattre sur l’actualité et les potins. C’est une tâche très importante, dans la vie d’une bourgeoise désœuvrée.
Alors, elle rapporte parfois quelques petits gâteaux à Lear, comme pour se faire pardonner. Mais le garçon n’a pas besoin de ce peu de réconfort ; il a toujours aimé être seul, lire et philosopher en silence. C’est même son passe-temps favori.
Madame Albarel lui proposa plusieurs fois de l’emmener voir les enfants d’autres familles. Il ne voulait pas, timide. Mais un jour, elle réussit quand bien même à l’entraîner dans la demeure de l’une de ses amis. Une fille y vivait, d’à peu près son âge. Il avait alors douze ans, et ce fut la pire journée de sa vie. Elle s’avéra être aussi brute que son cousin, mais cette fois-ci à coup de brosses et de chouchous. L’enfant s’était proclamée coiffeuse professionnelle, et avait brandi les peignes pour les planter dans la chevelure duveteuse de son nouveau petit compagnon, qui, trop poli pour refuser, s’était laissé torturer des heures entières.
Lear, à partir de ce jour, eut toujours un très mauvais rapport avec les brosses à cheveux.
Ainsi, le garçon vivait une vie paisible, sans manquer de quoi que ce soit, si ce n’était d’un peu d’affection.
Son goût prononcé pour la lecture se développa avec l’âge, et il devint un véritable dévoreur de livres en un rien de temps. Ses préférés étaient les contes de fées et les légendes. Il les lisait avec beaucoup de plaisir, plaisir qui se muait parfois en une véritable fascination. C’était comme un coup de foudre perpétuel ; il se délectait de ces mondes enchantés, de ces morales glissées judicieusement entre les pages… Et il commença lui même à en écrire. Si c’était un peu maladroit au début, pour ne pas dire mauvais, il ne cessa de s’améliorer à force de persévérance. Et c’est ainsi que Lear parvint à donner naissance à des réécritures de fables, d’historiettes, ou à des contes de son propre jus tout à fait acceptables.

Apprendre avec un précepteur, directement à domicile, ne l’aida pas à développer ses relations, d’autant plus que les enfants de son entourage ne lui avaient jamais plu. La plupart aimait montrer ses origines, brandir la richesse de ses parents comme un étendard, intouchable, rutilant. D’ailleurs, ces mêmes héritiers et héritières de grandes familles ne faisaient que très peu cas du garçon, le trouvant négligé, fade et lugubre ; sa simplicité évidente ne plaisait pas.
Lear est donc toujours resté assez mauvais en matière de communication. Seul son cousin l’entraînait dans ses aventures, mais bien souvent, il refusait de l’accompagner, ou faisait semblant d’oublier ses propositions. Si Julien trouvait que le petit garçon manquait de vivacité et n’était pas très intéressant, en grandissant il développa une véritable haine à son égard. Lear ne comprit pas ce changement brutal de comportement, d’autant plus qu’il ne lui avait jamais fait de mal. Mais en y réfléchissant bien, cette aversion soudaine pouvait s’expliquer par leur différence : si Julien était le jour, Lear était la nuit. Aucun point commun et encore moins de terrains d’entente. Le jeune Albarel se trouva très vite jaloux de cet autre garçon, dont son père était si admiratif, et qu’il traitait parfois même avec plus de déférence que son propre fils. Julien possédait tout ce que Lear n’avait pas, et qu’il ne pourrait jamais avoir. Il était devenu grand, beau, resplendissant ; il avait l’air fort, solide, et plaisait aux jeunes demoiselles.
Lear aussi aurait voulu plaire aux jeunes demoiselles. Il aurait aimé être capable de charmer quelqu'un du premier coup d’œil… Seulement pour que son père puisse l’estimer, lui aussi. Être fier de lui comme il l’était de Julien. Oui, c’était cela qu’il enviait à son cousin.
Sa mère, elle, lui disait souvent de ne pas faire attention à ce grand garçon qui se pavanait du haut de tous ses atouts ; elle citait l’intelligence de son fils, l’étendue de ses connaissances, le défendait corps et âme, et lui prédisait un avenir fructueux à la tête du commerce de fourrure.
Et c’est là qu’il y eut un hic. Un gros hic même. Lear n’avait aucun sens des affaires. Lear aimait les Pokémons, et l’idée de vendre leur peau le dégoûtait. Lear appréciait flâner dans les rues d’Aros, être libre, indépendant, vivre au jour le jour, ne pas penser au lendemain. Lear était un poète, un conteur, un futur écrivain.
Pas un homme d’affaire.
Lorsqu’il décida, à ses quatorze ans, de dire tout cela à son père, il lui parut que ce dernier ne l’avait pas trop mal pris. Il avait alors cru à une chance inespérée, qui s’était soudainement offerte à lui : des portes s’ouvraient, son père acceptait son amour pour l’écriture, pour les belles lettres. Il était donc libre de construire un futur qui lui ressemblait. Et puis il comprit un peu plus tard que si son père n’avait pas réagi, c’était parce qu’il ne l’avait pas pris au sérieux. Une blague. Pourtant Lear n’était pas connu pour son humour débordant. Il préféra donc se taire, et ne pas retenter l’expérience, de peur que cette fois-ci, Monsieur Albarel ne saisissent que trop bien la situation.
En attendant, le garçon songea à un moyen de fuir ce destin tout tracé, cet avenir qui l’attendait depuis sa naissance. C’était une affaire bien compliquée, et il ne voyait qu’une seule manière d’y échapper : partir de la maison, se lancer sur les routes d’Hastérion, revenir quelques années plus tard, sa vie déjà bien établie. Quiconque aurait su ce qui lui trottait dans la tête aurait protesté et l’aurait accusé d’égoïsme.
Lear savait bien qu’il était égoïste. Il en était conscient. Mais y avait-il une autre solution ?
L’adolescence voulait aussi qu’il pense à s’en aller, loin, très loin, à se libérer du joug de ses parents. C’était une réaction typique, quelques idées rebelles qui germaient un jour ou l’autre dans l’esprit des jeunes gens.
Parfois, il semblait revenir à la raison, comme par magie. Il découvrait alors une réalité plus dure, plus sombre du monde dans lequel il vivait, sortait de ses illusions, ne voyait aucun échappatoire, et se disait même que reprendre l’entreprise de son père n’était qu’un juste retour des choses.
Puis il prenait le recueil emprunté bien des années plus tôt, jamais rendu, et se replongeait une fois de plus dans ses contes préférés, qui l’entouraient d’une bulle rassurante, qui l’immergeaient à nouveau dans un univers où tout était possible, où tout était imaginable.
Ces histoires-là étaient sa drogue, son inspiration, sa motivation.
Oui c’était cela : il pouvait tout accomplir.

Suite à ce petit malentendu, Lear profita de la réaction plutôt positive et peu sérieuse de son père, en donnant véritablement vie à sa passion littéraire : après avoir amadoué Monsieur Albarel en faisant passer ses ambitions pour un simple passe-temps et un moyen de gagner de l’argent, il se fit engager comme lecteur auprès des enfants de familles aristocratiques. Il leur racontait donc des histoires, sa voix charmait, il repartait avec quelques sous… Les enfants, contrairement aux personnes de son âge, restaient abordables ; il arrivait à s’adresser à eux sans devenir plus pâle qu’il ne l’était déjà, et gagnait encore plus d’assurance en les voyant suspendus à ses lèvres.
C’était un plaisir personnel, que son père bouda au début, qu’il remit quelque peu en cause par la suite et qu’il lui reprocha franchement à l’approche de ses seize ans ; aucun Albarel ne devait se réduire à une telle fonction : seule la petite bourgeoisie et le peuple s’adonnaient à ce genre de travail.
Il y eut alors une longue discussion qui se termina en éclats de voix : après tant d’années passées à se taire, à rester gentil, obéissant, à ne pas froisser son père à coup de discussion courtoises et de manipulations intelligentes, Lear se rebella enfin. Il haussa le ton et discuta un par un tous les préceptes qu’il lui avait été enseignés : toujours rester digne, se comporter comme une personne de son rang, ne pas pleurer lorsque l'on est un homme, ne pas lire de contes de fées lorsque l’on n’est plus une fillette, ne s'adonner qu'à des choses utiles et sérieuses…
Et pour quelles raisons ? Lear le demandait, insistait pour obtenir des réponses qui tenaient la route.
Il n’avait toujours été qu’un fainéant, un bon à rien ! Beaucoup de mots, mais pas beaucoup d’actes ! Oh ! Monsieur Albarel avait tant de fois voulu avoir un fils comme Julien ! Julien était fabuleux ! Lui c’était un grand gaillard ! Il respectait sa famille, ses origines ! Julien accomplirait de grandes choses, il honorerait son père ! Et voilà que lui, le Grand Albarel, avec ce garnement, serait ridiculisé, décrédibilisé ! Tout tomberait à l’eau !

– Julien est peut-être grand, charmant, mais il n’est pas plus intelligent qu’un Magicarpe ! Il est idiot, il ne sait pas aligner deux mots sans faire une faute de grammaire ! Il n’ a aucun respect… Aucun égard quand il s'agit des autres !

– Lui au moins reprendrait l’entreprise ! Lui au moins ne reste pas comme une gamine dans sa chambre, à longueur de journée, à lire des contes de fées ! Julien sera un grand seigneur ! Et toi, tu veux devenir troubadour !

La belle affaire, c’était inconcevable ! S’il voulait se réduire au rang de paysan, de petite gens, alors il partirait, il partirait très loin, et il ne fallait surtout pas qu’il compte sur un quelconque héritage : il n’aurait pas la moindre pièce !

— Tu sais ce qui nous différencie tous les deux Papa ?  Tu ne vis que pour l’argent, tu es enfermé dans tes principes, avec ta soit-disant noblesse : tu es sec, tu es austère ! Et moi, peut-être que je suis un bon à rien, peut-être que je ne suis pas le fils que tu espérais, mais au moins je sais vivre, j’ai un cœur ! Je vois au-delà de tes affaires de gros sous !

— Si je te déplais tant que ça, tu n’as qu’à partir ! Ce sera une charge en moins pour toute cette famille, je t’assure !

— Hé bien, je te prends au mot. Je n’attendais que ça. Je peux me débrouiller seul, j’ai déjà des fonds. Je m’en irais dans quelques jours, le temps de me préparer.

— Lear ! Je t’interdis de faire ça ! Tu m’entends ? Lear ! Reviens ici, nous n’en avons pas fini ! »


Seize ans, bientôt dix-sept.
Les relations entre père et fils ne se sont guère améliorées. Plus de disputes, mais une rupture douloureuse pour tout le monde. Madame Albarel ne cesse d’essayer de rétablir le lien, en vain. C’est un mur de pierre qui les sépare, à présent.
Pour palier à l’ennui, Lear s’aventure un peu plus loin dans Aros, dès la tombée de la nuit, et tente d’en apprendre plus sur les Pokémons en se procurant des ouvrages dans les librairies et centres de ressources de la ville. Si l’heure du départ n’a pas encore sonné, il a décidé de se lancer dans quelques préparatifs, certes prématurés, mais qui ne pourront pas lui faire de mal. Il recherche un autre public, moins riche, plus accessible pour développer ses talents de conteur… Après tout, tout le monde a droit à un peu de magie : il paraît que ça adoucie les mœurs.
Beaucoup de choses restent encore à faire,  beaucoup de choses restent encore à apprendre, mais Lear pense avoir trouvé une idée qui lui tient à cœur et sur laquelle concentrer tous ses efforts : pourquoi ne pas rassembler le plus de conte et de légendes possible dans un recueil qu’il aurait écrit lui-même ? En y glissant quelques histoires à lui, bien sûr.


son carnet pour écrire • sa plume favorite • quelques friandises pour                                                                              son Pokémon

Et toi dans tout ça ?
Infos pratiques : On m'a longtemps surnommée Vanou, je viens d'avoir dix-sept ans (je goûte donc aux joies du BAC love) !
Comment avez-vous connu le forum ? Sur un merveilleux top-site ; ironie de l'histoire, cela faisait quelques mois que je réfléchissais moi-même à monter un forum avec un contexte similaire à celui-ci… Mais malheureusement je ne sais pas coder ;; vous tombez donc à pic hm well

Depuis combien de temps faites vous du rp ? Ça va faire cinq ans, avec quelques pauses entre temps.
Disponibilité : Un peu tous les soirs et le week-end, même si ces temps-ci, mon activité risque d'être un peu réduite ; je me suis inscrite au mauvais moment (je n'ai aucune volonté ; j'ai pas pu me retenir lol )
Avatar: Monsieur Komaeda Nagito de Danganronpa 2
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Anonymous
Invité
Invité
Jeu 26 Avr - 13:11
Invité
Bienvenue et bon courage pour ta fiche (et pour ton BAC) ! Un nouvel habitant de Aros, je dis oui ! En plus un conteur, cela convient à la ville. Très bon choix de vava.

Haha, en effet Hastérion tombe bien. Nous sommes heureux de t’accueillir et je suis curieux de ce que tu voulais faire sur ton propre forum....

sheep
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Anonymous
Invité
Invité
Ven 27 Avr - 0:38
Invité
Merci beaucoup love contente que le choix de vava et de métier plaise ^w^
Haha, il me semble que les idées ici sont plus développées que celles que j'avais ! Je savoure donc cette belle trouvaille  heart eyes

Histoire ajoutée ! Désolée… C'est long… -_- je vais passer les fautes au peigne fin pour ménager vos pauvres petits yeux x')

edit : enfin terminée ! J'ai vraiment galéré pour le caractère… facepalm J'espère que ce ne sera pas trop laborieux à lire… N'hésitez pas à me demander des modifications ou à me signaler des incohérences. keur leur lov
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Le Passeur
Le Passeur
PNJ
Or : 2794
Origine : Hastérion
Métier : Marchand, Guide touristique, Professeur
Equipe : Like stepping into a fairy tale under a curtain of stars ☾ Lear Miniature_0225_XY
Mar 1 Mai - 22:06
Le Passeur

Choix du starter


La dernière (première) étape

/!\ libérée délivrée PSY Ce.tte Lippouti s'est joint au groupe d'enfants auquel Lear contait une légende de son cru un soir, dans les rues d'Aros. Le monstre a usé de ses pouvoirs psychiques pour rendre compte des paysages de la légende, à l'émerveillement de tous. Iel accompagne désormais Lear pour rendre encore plus vivantes les histoires du conteur.


/!\ this is lit  Un soir où Lear jouait avec son ami Reptincel, ce.tte Salamèche a fait son apparition. Connaissant apparemment le monstre évolué, iel s'est rapidement joint à leurs jeux et suit désormais Lear lorsqu'il donne vie aux légendes. La flamme de sa queue permet de mettre en place un petit théâtre d'ombre qui ravit les enfants.


/!\ narmol  Il a fallu un moment à Lear pour comprendre que c'était un.e Metamorph qui venait écouter ses histoires, le monstre changeant d'apparence à chaque fois, comme pour aller avec le récit. Ce n'est que lors d'une erreur de métamorphose qu'il a pu comprendre de quel Pokémon il s'agissait. Maintenant que le conteur lui a montré des images des créatures dont il parle, ses transformations son bien plus précises et iel joue désormais comme un acteur auprès de l'humain.


Faites votre choix en indiquant le sexe de votre Pokémon et si vous souhaitez tenter le dé shiney
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Anonymous
Invité
Invité
Mar 1 Mai - 23:18
Invité
Franchement… Ça a été super dur Like stepping into a fairy tale under a curtain of stars ☾ Lear 1741652754 ça fait une demie-heure que je réfléchis bande de sadique ! Merci pour ces supers propositions, au fait love Elles sont tops keur leur lov j'adore les rôles que ces pokémons ont aux côtés de Lear, c'est très bien pensé, merci ^w^

Sur ce… Je suis vraiment désolée, mais mon choix va m'amener à vous poser deux questions ;
je prends donc ce petit métamorph ! Et……… Première question : je lui choisis un sexe ou il est asexué ? (si je dois choisir un sexe, ce sera une femelle)
Ensuite, comment est-ce que je fais en combat x) ? Métamorph utilise morphing et prend les attaques du pokémon dont il a l'apparence… Sauf qu'il me semble que les capacités des Pokémons sauvages ne sont pas indiquées ; est-ce que "j'invente" les capacités que je veux selon le Pokémon dont Métamorph a pris la forme ? hum

Merci pour votre patience en tous cas Like stepping into a fairy tale under a curtain of stars ☾ Lear 1769095739
Et je veux bien tenter le dé shiny au passage ! même si je n'ai pas beaucoup de chance d'habitude ahah
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Anonymous
Invité
Invité
Mer 2 Mai - 21:43
Invité
Nous aimons mettre de la difficulté dans les choix. Cela nous permet en plus de nous concentrer au maximum sur les fiches. Je suis très contente que tu es aimé.

Pour tes questions, Metamorph est asexué. Et au cours du combat, tu peux inventer les attaques du Pokémon que tu combats (sauf si c'est contre un autre joueur) tout en restant dans le réalisme bien entendu. Les attaques sont surtout importantes lors des 'captures' pour visualiser le niveau du Pokémon.
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Anonymous
Invité
Invité
Jeu 3 Mai - 22:26
Invité
Pas de soucis pour ce qui est de rester dans le réalisme ahah 
Merci pour tes explications ^^
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Le Passeur
Le Passeur
PNJ
Or : 2794
Origine : Hastérion
Métier : Marchand, Guide touristique, Professeur
Equipe : Like stepping into a fairy tale under a curtain of stars ☾ Lear Miniature_0225_XY
Ven 4 Mai - 18:26
Le Passeur

Félicitations, tu es validé


L'aventure peut commencer !

Like stepping into a fairy tale under a curtain of stars ☾ Lear Sprite_132_XY
Tu reçois un Métamorph Normale Asexué de niveau 5.
screen du lancer:
+ un bon d'achat (un objet à moitié prix dans la boutique) Like stepping into a fairy tale under a curtain of stars ☾ Lear Bargain-ticket (ne pas oublier de le rajouter dans ton inventaire dans ton Journal de Bord.)

Message Céleste: " Oh hey, je suis nulle à ne pas passer sur les fiches mais bienvenue encore une fois, ravie de te voir validé smug cat
Comme l'a dit Yuki, c'est un plaisir de te donner des choix de monstres difficiles keur leur lov Sinon y'a eu aucun souci de compréhension, son caractère était même bien agréable à lire just right ! Lear est honnêtement très attachant, entre les babioles qu'il semble collectionner, son dégoût des fourrures par attachement aux Pokémon et les contes qu'il invente, il donne vraiment envie de hug (d'ailleurs tu n'étais pas sur le Discord pendant que je lisais la fiche mais ça se résumait à des "aled j'ai envie de Rp avec Lear mais faut le valider avant" )
Quoi qu'il en soit, j'ai hâte de voir l'évolution du personnage vu qu'il est encore jeune, j'espère qu'il pourra faire ce qu'il souhaite ;;  Sur-ce amuse-toi bien sur le forum, au plaisir de te croiser irp o/ "

Message Yuki: " Céleste m'ôte les mots de la bouche rip
Lear sera un perso que j'adorerai rencontrer en rp de part son caractère (que je trouve réussi), son apparence, son métier et son histoire. J'ai toujours un faible pour les personnages conteurs mais chut. J'espère qu'il arrivera à réaliser ses rêves de voyage et de raconter ses contes à tous les quatre coins de la Région.
j'aime beaucoup le fait qu'il ait une voix très grave qui tranche avec son physique.

PS : je m'excuse du retard pour la validation. My bad mais je voulais vraiment te valider moi-même  cry cute "

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