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Dans la jungle, terrible jungle // ft. Mélos

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Dim 12 Aoû - 0:51
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ft. Mélos Brelluma
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Résumons rapidement notre visite à Kii. Nous avions manqué de nous faire tuer en qualifiant, dans un léger accès de colère, ses habitants de sauvage. Nous avions eu quelques soucis avec le Général en personne. Puis nous avions fui vers des sources chaudes, avons été repérée par un homme dans notre bain, et nous sommes perdue sur le chemin du retour.
 
Etant donné tout ce qui s’était passé, il n’était guerre étonnant que nous ayons préféré rentrer seule, en petite compagnie, et surtout, avant notre frère. Devoir rester dans sa voiture, en face à face, tout le jour durant n’était pas une expérience par laquelle nous avions envie de passer.
 
Nous avions envie de rentrer au palais au plus vite, n’étant plus en état pour des mondanités (et puis qui sait, quelque tentative d’assassinat pouvait être imaginée en l’absence de notre frère). C’est peut-être pourquoi nous avions décidé, un peu précipitamment, de prendre la route de Nimus. En rétrospective, ce n’était pas la solution la plus sage. Mais, à bien des aspects, nous étions d’humeur dangereuse. Et, une fois sur la route, il n’était pas question de rebrousser chemin. De toute manière, nous n’avions rien à craindre ; si nous savions que rester à Nimus n’était pas une bonne idée, traverser les lieux n’était en général pas un problème. Nous espérions juste ne pas tomber sur une sorcière.
 
La voiture bougeait à un rythme plus saccadé à mesure que nous avancions dans la forêt, désagrément qui s’éternisait à nos yeux. Puis, d’un coup, elle s’arrêta. Irritée, nous demandâmes :
 
« Que se passe-t-il ? Pensez-vous vraiment judicieux de vous arrêter au cœur de Nimus ? »
 
« Votre Altesse… cela fait des heures que nous tournons en rond dans les bois. Nous avons perdu trace de tout sentier. »
 
« Pardon ?! »
 
Notre voix avait sauté dans les aigus. Notre cœur se serra. Perdus dans les bois ? C’était tout ce qu’il fallait éviter… ces incapables n’étaient-ils pas, euh, capables de se repérer ? Certes le sentier n’était pas bien entretenu, mais il y avait d’autres moyens de se diriger. Passant d’irritée à agacée, nous sortîmes de la voiture. Nous nous retrouvâmes au cœur de racines et de buissons comme nous n’en avions jamais vus – si éloignés des champs et forêts soigneusement étudiés de Scémède. Nous fîmes quelques pas pour voir si nous ne trouvions pas quelque chemin dans notre champ de vision ; non un sentier, mais une indication, un endroit plus praticable au moins, ou le lac pour nous servir de point de repère.
 
« Votre Altesse, ne vous éloignez pas de la voiture ! »
 
« Allons, il y a certainement un élément de décor qui nous aidera à nous repérer. Nous allons en trouver u— »
 
Le sol se déroba soudain sous nos pas. Un cri coupa notre phrase. Nous étions en train de chuter, de glisser sans savoir où ou quand nous allions atterrir, sans comprendre ce qui nous arrivait…
 
Avant de heurter le sol.
 
Fort heureusement, il s’était plus agi d’une glissade qu’une chute libre, et une ou deux racines mises à part, nous n’avions rien heurté de trop dur. Quoiqu’un peu sonnée, nous pouvions nous relever… Mais notre robe était déchirée. Aucun serviteur, ni même Narcisse n’était à nos côtés. Nous relevâmes la tête vers l’endroit où nous étions tombée ; la cime des arbres les plus bas le dissimulait presque entièrement. Et voilà que nous étions seule, au milieu des buissons… de la forêt des Illusions. C’est drôle, c’est comme si notre point de chute n’avait pas laissé de traces. Comme si il était impossible de savoir par où remonter…
 
Et nous avions comme… une légère impression d’être observés. Il nous semblait même entendre un bruit de pas. Quelqu’un était-il venu nous chercher ?
 
« Où… où êtes-vous ? »
 
Nous ne parvenions pas à savoir d’où émanait le bruit. Peut-être de notre imagination.
 

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Dim 12 Aoû - 11:23
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Dans la Jungle, terrible Jungle
Quelle idée de se balader dans la forêt des Illusions aussi. Même Mélos n'aime pas mettre les pieds souvent dans le coins. Quand on est quelqu'un de censé, on reste soit vers l'orée du bois, soit on met des marques partout quand on veux aller à un endroit. C'est ce que fait toujours le Plongeur pour aller vers sa cachette, faisant office de maison, chaque arbre, chaque pierre est marqué d'un signe, tous visible entre eux, car faites ne serait ce qu'un pas sans savoir où vous aller, et les arbres bougeront comme par magie, magie démoniaque évidemment, pour vous obstruer le chemin et vous faire perdre tout repère. Un bien méchant tour de la nature, ou des monstres qui y vivent peut être.

C'est ce qui est arrivé à cette mademoiselle ainsi qu'à ses suivants. On pourrait dire pathétique, mais on ne va pas pousser quand même, beaucoup de gens se perdre, Mélos lui même parfois.
Alors il se contente de rester sur sa branche, assis tranquillement. C'était l'heure de la sieste en même temps, alors il faut pas s'étonner que le Plongeur ne soit pas de très bonne humeur. Se redressant sur la grosse branche qui le soutient, il caresse Nicea qui elle avait vu la demoiselle depuis un moment déjà, souriant quand elle tombe dans la pente, puis regardant d'un œil interrogateur son maître pour savoir si il va l'aider ou pas.
Mais Mélos n'est pas un monstre : ils sont beaucoup, et la nuit ne va pas tarder a tomber, il faut les faire sortir des bois et vite, sinon, armés ou pas, ils vont passer une sale nuit. Se mettant debout sur la branche qui craque un peu, la demoiselle semble remarquer un bruit, et il profite de sa confusion pour sauter de celle ci.

Tombant droit devant la mademoiselle, décidément bien habillé, il amortie la chute en se pliant les jambes, puis se redresse lentement en face de la demoiselle, la dominant d'une bonne tête, la main sur son épée, et dit avec un air sérieux, sévère, et tout ce qui pourrait effrayer la demoiselle :

-Il n'est pas bon de se perdre dans cette forêt Mademoiselle... Les monstres sont féroces, la nourriture disparate.. Et les quelques humains qui la peuple ne sont pas de meilleure compagnie, croyez moi...

Et pour ajouter à l'effet dramatique, le propre monstre de Mélos tombe sur son épaule... Bon, certes, un laporeille rose, c'est peut être pas le plus effrayant, mais ça donne un peu plus de prestance ! En tout cas, si elle se sait pas très effrayante, la petite monstre tente de faire un regard noir, c'est l'intention qui compte faut croire !


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Dim 12 Aoû - 15:37
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ft. Mélos Brelluma
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BOOM.
 
Une ombre noire tomba juste devant nous, nous faisant sursauter au point de manquer de tomber de nouveau et nous arrachant un cri. Il nous fallut un peu de temps pour distinguer, sous une écharpe bleu sombre, le visage de notre interlocuteur, aux yeux bleus tournant presque au noir sous l’ombre des arbres. Sévère. Sombre. Remarquant un mouvement, nous baissâmes les yeux pour le voir placer une main sur le pommeau de son épée, prête à glisser vers la poignée et la dégainer.
 
« Il n’est pas bon de se perdre dans cette forêt Mademoiselle…  les monstres sont féroces, la nourriture disparate… et les quelques humains qui la peuplent ne sont pas de meilleure compagnie, croyez-moi… »
 
Nous reculâmes d’un pas, incapable de prononcer un mot. Notre cœur battait la chamade. Etait-ce un bandit venu détrousser les gens perdus qui erraient dans cette forêt… ? Nous ne pouvions pas dire que nous n’avions rien, malgré notre allure peu fière. Et bien que nous voulions lui tenir tête, nous tremblions comme une feuille… Que faisaient nos suivants ? Narcisse ? Lorenzo ?
 
Ah, oubliez Lorenzo, en fait.
 
Mais le brigand n’était pas seul. Tout à coup, une créature tomba sur son épaule, nous surplombant de… ses trente centimètres. Et de sa fourrure rose. Et de ses petits yeux noirs brillants.
 
Ce Pokémon était plutôt mignon, au final.
 
Si la menace de l’épée était toujours présente, voir arriver cette créature adoucit un peu notre peur, et nous parvînmes à murmurer :
 
« P-puisque vous avez répondu à notre première question… qui êtes-vous ? »
 
Nous déglutîmes en jetant un œil derrière lui ; pas l’ombre d’une figure familière. Nous étions seuls. De toute évidence, il était la « mauvaise compagnie » dont il parlait, et ne révèlerait sans doute pas son identité – et il n’était peut-être pas utile de mentionner la notre immédiatement, non plus -, mais nous pouvions toujours gagner du temps.
 
Si nous étions une proie de choix, cela avait également l’avantage d’être assez de valeur pour laisser place à la négociation. Si nous n’avions pas vraiment envie d’être enlevée pour une rançon, peut-être qu’il nous laisserait tranquille moyennant un échange ?
 
Nous espérions, en tout cas.
 
« Et que voulez-vous ? »
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Dim 12 Aoû - 19:27
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Dans la Jungle, Terrible jungle
Mélos lève un sourcil face à cette personne. Elle semble avoir peur, pour sûr, mais elle ne se fait pas dessus. Puis vu ses habits, on n'a pas affaire à une gueuse. Ce n'est pas l'argent qui motive spécialement Mélos, il en a déjà assez, et puis de toute manière, ce n'est pas comme s'il allait s'improviser enleveur maintenant.
Regardant le haut du talus duquel est tombé la femme, sans répondre à sa question de suite. Quoique, une princesse comme ça ne se balade jamais sans une petite bourse, et ce n'est pas du vol si elle le lui donne de bon cœur non ?
Décidant de faire finalement un léger sourire qui déride un peu son visage sévère, le Plongeur dit d'une voix calme, croisant les bras, levant la menace directe de l'épée :

« Si je vous donnais mon nom, vous pourriez savoir qui je suis et ensuite le crier sur tout les toits non ? Ca ne serais pas a mon avantage, vous en conviendrez mademoiselle. Mais je suis sûr que nous allons pouvoir nous arranger, n'est ce pas ? »

Caressant distraitement sa pokémon sur son épaule, il regarde le ciel, ou plutôt la cime des arbres qui pointe vers le ciel, puis fait demi tour, marchant lentement mais à grand pas vers la droite du pointe de chute de la demoiselle, l'abandonnant complètement au passage.
Ou plutôt faisant mine de la laisser là, mais au bout d'une dizaine de pas, il se retourne posant sa main sur le tronc d'un arbre, et dit avec un sourire charmeur :

« Si je puis me permettre, pour retrouver vos hommes, puis la civilisation, c'est par là. Vous me suivez maintenant, ou je dois attendre que les monstres assoiffés de sang vous convainquent eux même ? Si on se dépêche, vous aurez peut être même la chance de ne pas croiser de bandits sur la route ! »

Et rigolant un coup, aimant bien sa blague, il reprend le chemin, continuant de bifurquer et de zigzaguer à travers l'épaisse végétation, comptant bien sur le fait que la demoiselle semble assez effrayée sans sa présence pour ne pas rester seule. De toute manière elle peux bien rester seule si elle veut, Mélos n'aura qu'à ramasser ses affaires sur son cadavres et sur ceux de ses suivants demain matin, il n'est pas pressée.

Et puis honnêtement, si elle avait voulue se déplacer sans danger, elle ne serait pas passé par Nimus aussi.


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Mar 14 Aoû - 21:05
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ft. Mélos Brelluma
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Réponse prévisible, il ne déclina pas son nom. Elle importait peu à nos yeux ; nous connaissions les personnes qu’il était important de connaître. Pis qu’un paysan dont on ne retiendrait pas le visage, quelqu’un qui errait à Nimus n’était personne, et ne s’embarrasserait pas d’un fardeau aussi lourd qu’une identité. Ce qui nous intéressait plus, c’était sa proposition d’arrangement. Nerveuse, nous nous mordîmes les lèvres, reculant encore un peu. Notre tenue de voyage était à nos yeux bien pauvre en perles et en bijoux, mais cela suffirait à arrêter un brigand boueux. Nous espérions juste ne pas payer le prix en nature.
 
Mais il ne demanda rien.
 
A la place, il se retourna, et commença à partir. Il nous laissait tranquille ? Ou bien nous laissait-il seule ? Sous le choc, nous ne sûmes comment répondre à cela. Fallait-il le suivre ? L’appeler ? Attendre nos suivants ? Nous restâmes immobile, bouche entrouverte et bras le long du corps.
 
« Si je puis me permettre… »
 
Il se retourna, s’appuyant à un arbre, et se… moqua de nous ? Nous grimaçâmes, nous en voulant de nous être laissée tourner en dérision. Mais, malgré son air effronté, cet homme nous faisait une belle proposition. L’idée de rester là et de nous faire dévorer, oud de mourir de faim dans le meilleur des cas, n’était pas très séduisante. Si nous pouvions lui faire confiance ? Absolument pas. Si il paraissait affable, il venait aussi de nous menacer. Il s’éloigna encore de quelques pas. Une brise parcourut les branches, leur arrachant un grincement sinistre.
 
« Attendez ! »
 
Nous courûmes pour le rattraper, soulevant péniblement les pans de notre robe déchirée. Nous n’avions pas d’autre choix que de lui faire confiance. Lorsque votre tête est menacée, vous devez vous en remettre à un de vos bourreaux potentiels ; cet homme, les bêtes sauvages, les bandits, la forêt elle-même, il suffisait de faire le bon pari. Les intrigues de cour n’étaient pas bien différentes, après tout.
 
« Nous vous suivons. »
 
Nous essayâmes de rester aussi proche de lui que possible. Cet homme donnait l’impression qu’il pouvait s’évaporer à tout moment, et il était hors de question de laisser notre seule chance de s’enfuir nous filer entre les doigts.
 
« Dites-nous… vous avez mentionné nos hommes. Les auriez-vous vus ? »
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Sam 18 Aoû - 13:01
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Dans la Jungle, Terrible jungle
Mélos sourit un coup ; il en était sûr. C'est toujours facile de faire peur au gens en les menaçant de les abandonner ici. Se sentant complètement dominateur, il avance tranquillement, une main sur le pommeau de son épée, et l'autre ballant paisiblement, après tout, ils sont en plein jour, les monstres sont plus rare et surtout somnolant puisqu'ils sortent surtout la nuit. Et puis il y a Nicea avec lui, donc il n'a rien à craindre !

D'ailleurs la Laporeille ne quitte pas du regard la femme l'accompagnant... Et petit problème pour la crédibilité, elle trouve que les froufrous et la robe sont très belle, le regard censé être méchant se transformant peu à peu en admiration pour la femme à la chevelure si jolie et aux habits si brillants !
Se décidant finalement à répondre après quelques pas, Mélos lève les épaules, toujours aussi détendu :


"Oui, évidemment. Je sais où ils sont, il n'y a pas grand monde qui se balade en carosse en pleine forêt... Sauf les suicidaires, évidemment. Mais ne vous inquiètez pas mademoiselle, je parcours la forêt depuis plusieurs années déjà... Autant que vous parcourez les allées de palais très probablement."

Oui, évidemment, Mélos à remarqué que la femme n'est pas une paysanne. Ca sent Scémède à plein nez, surtout avec la direction qu'elle empruntée. C'est une noble évidemment, après, reste à savoir de quelle famille. S'il y a bien quelque chose que Mélos n'a pas étudié, c'est l'histoire des régions voisines : c'est ennuyant au possible ! Toutefois, la curiosité reprend le pas sur l'envie de rester le plus distant possible, et le Plongeur demande, tout en regardant le ciel entre les branches touffues des arbres :


"Alors dites moi mademoiselle la noble, vous m'avez demandé mon prénom, mais puis-je connaître votre identité à vous ? Vous ne semblez clairement pas être une paysanne voir même une marchande. Sait on jamais.... Si la forêt vous engloutie, je devrais bien annoncer la disparition à quelqu'un ~"


Finissant sur un petit rire pour faire encore plus flipper la pauvre perdue, Mélos ne s'arrête pas de marcher, ce serait bête de perdre le chemin. Il n'y a plus que quelques mètres et ils seront avec mes gardes de la jeune femme et là il pourra raccompagner tout le monde hors de la forêt. Il ne comptais de toute manière pas la laisser là abandonner; il n'aime peut être pas la compagnie, mais le meurtre n'est pas dans ses habitudes.

Arrivant enfin devant un dernier bosquet, Mélos se retourne vers la demoiselle et avec un sourire plus sympathique, il écarte les branches devant lui pour lui révéler enfin la sortie de sa solititude :


"Et voilà mademoiselle, nous sommes arrivés à v... Ah. Euh. Merde."


Et il n'y a personne derrière le bosquet. Écarquillant les yeux en grand, Mélos fait quelques pas dans la petite trouée qu'il a découvert pour se rendre compte que oui, en effet, il n'y a rien du tout. C'est bien embêtant ! Se grattant la tête un peu nerveusement, il serre tout de suite un peu plus la base de son épée, avant de dire avec un sourire quand même vaguement gêné à sa compagne d'infortune :


"Alors, prenez cette information avec des pincettes mademoiselle hein. Il est possible, je dit bien possible, pas certain hein... Il y a peut être un moment... où je me suis complètement vautré et nous sommes perdus. Mais ce n'est qu'une possibilité hein ? Après tout je veux dire, la forêt est... Très très grande, ça arrive de se tromper dans les chemins... N'est ce pas ?"


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Mer 22 Aoû - 0:03
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ft. Mélos Brelluma
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Il agissait avec la plus grande des nonchalances, une fois de plus. On aurait dit que ça lui plaisait de nous mener en bateau ainsi… D’ailleurs, il ne se privait pas pour commenter notre décision de passer par ici. Ce n’était pourtant pas une pratique si peu commune. Certes, les voyageurs ne s’aventuraient peut-être pas dans les profondeurs des bois, mais… la faute revenait à nos suivants !
 
Mentionner le palais nous fit tiquer, mais il demanda tout de suite après notre identité. Il ne savait rien de notre rang ou de notre personne, seulement des choses que le premier venu aurait pu constater. Dans un sens, c’était peut-être tant mieux ; étant donné notre état, nous n’aurions pas voulu que l’aventure s’ébruite. Maintenant qu’il nous guidait, c’était là notre plus grande crainte. Quoiqu’un ermite pareil, si étrange qui plus est, n’aurait pas grand monde à qui la conter.
 
« V-vous allez nous guider hors de ces lieux, n’est-ce pas ? Dans ce cas, vous n’avez aucun intérêt à connaître notre nom. Et vous ne semblez pas vraiment prêter attention aux noms de la noblesse… »
 
Si il le fallait, nous pouvions révéler qui nous étions ; en face à face, la menace de notre nom était souvent assez grande pour impliquer les pires représailles. Mais à Nimus… à Nimus, tout pouvait arriver à n’importe qui, n’est-ce pas ? Et puis, nous arrivions à destination. Cette personne disparaitrait aussitôt, et ce paysage avec.
 
« Et voilà Mademoiselle, nous sommes arrivés à… ah. Euh. Merde. »
 
Rien. Absolument rien. Pas de carrosse, pas de serviteurs auprès desquels se lamenter, et pas d’échappatoire pour Scémède. Notre escorte balbutia des excuses confuses, mais nous l’écoutions à peine.
 
« Vous… vous êtes perdu ? Mais comment allons-nous rentrer ? » nous murmurâmes.
 
Nous nous sentîmes blêmir. Dans notre panique, une idée horrible nous vint à l’esprit ; est-ce qu’il nous aurait bel et bien piégée, et entraînée là pour nous attaquer ? Nous nous éloignâmes de lui, sans le quitter des yeux.
 
« Vous nous avez volontairement menti… ? »
 
Non… non. Ce n’était pas très cohérent. Après tout, nous étions déjà perdue ; il n’aurait pas pris la peine de s’éloigner, ni même de nous emmener où que ce soit. Il ne s’agissait même pas de son repère, à moins qu’il n’ait une préférence pour un arbre tordu plutôt que tous les autres dans cette horrible forêt. Non, à son air confus, et compte tenu du Pokémon de cour mignon et rose qui l’accompagnait, il était plus probable qu’il soit…
 
… Juste un gueux vantard et pathétique.
 
« Vous ne connaissez rien à cette forêt, en fait ! Si ça se trouve, nous aurions pu attendre nos suivants, et voilà que nous sommes encore plus perdue par votre faute ! »
 
Notre cœur battait la chamade, et nous n’étions pas certaine d’être plus terrifiée ou en colère. Comment allions-nous faire, désormais… ? Nous espérions que les chiens de nos suivants étaient au moins efficaces…
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Jeu 23 Aoû - 12:07
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Dans la Jungle, Terrible jungle
Le coeur de Mélos s'accélère de plus en plus au fur et a mesure qu'il regarde l'endroit qu'il vient de découvrir, désespérément vide... Ce n'est pas normal, depuis quelques mois, il avait tendance à ne plus se tromper, il connait le chemin ! Il faut croire que les mystère de la forêt des Illusions sont encore impénétrables... Mais rien n'est perdu (à par lui même et l'étrangère bien sûr), il peux encore se débrouiller pour sortir de là. Cela va juste prendre un peu plus de temps que prévu.
Tentant de se ressaisir, le Plongeur fait non de la main vers la demoiselle, sans même la regarder, se concentrant très fort pour tenter en vain de retrouver le chemin :


"Non non non non non ! Je ne vous ai pas menti ! Je connais le chemin, c'est juste que là je... Il faut que je me rappelle la route. Elle s'appelle pas la forêt des Illusions pour rien, si c'était facile de s'y déplacer, tout le monde l'emprunterai."


Se taisant à nouveau, Mélos espère avoir un éclair de génie, mais malheureusement rien ne vient pour le moment. Heureusement la nuit n'est pas encore prête de tomber, et si la forêt est maligne sur certains points, elle ne distord pas encore la perception du temps, et heureusement d'ailleurs... Raaaah, Mélos ne sait plus quoi penser, ça commence à doucement lui taper sur les nerfs ! Mais ne pas paniquer, calme.

Et puis cette noble qui arrête pas de se plaindre ! Ca va, tout le monde fait des erreurs hein ! Elle peut se taire trente secondes pour le laisser réfléchir ? Se retournant d'un coup, crispant sa main sur le pommeau de son épée sans la dégainer, mais l'envie lui démangeant les rotules, Mélos répond d'une voix assez cinglante à la femme :


"J'essaie de vous aider là ! Alors s'il vous plait mademoiselle la princesse, taisez vous, d'accord ? Je vous signale que nous sommes perdues dans une forêt immense, alors se plaindre ne changera rien ! Il est bien peu probable que vos hommes vous trouvent, déjà que moi qui connait cette forêt m'y perds, alors des campagnards comme vous n'avez aucune chance de retrouver votre chemin ! Bon alors..."


Se grattant le menton, Mélos regarde autour de lui, tentant de reconnaître l'endroit... Bon, c'est pas facile, mais il faut bien aller quelque part ! Alors autant rassurer, ou du moins tenter de rassurer, cette impatiente noble ! Ainsi, disant d'un air un peu plus apaisé, ou du moins essayant de le paraître :


"Ah si, je reconnaître ce.. Cette branche ! Allez, on y va, on va les retrouver vos hommes hein ! On se dépêche !"


Et reprenant la marche, espérant retrouver un semblant de chemin ou au moins un signe distinctif sur la route, Mélos se dit qu'autant faire un peu la conversation, surtout qu'elle n'a pas répondu à sa demande... Ca pourrait peut être un peu détendre l'atmosphère qui est un peu énervée depuis sa petite bourde et son saut d'humeur. Alors il reprend, plus sympathiquement cette fois :


"Et sinon, vous ne m'avez pas répondue... Où habitez vous à Scémède ? Que j'ai un petit manoir vers la frontière d'Aros, je n'y vais pas souvent certes, il est perdu en plus, mais peut être sommes nous voisins sans le savoir ? Hein ? Hum.. Enfin, ne vous inquiètez pas pour le chemin, je vais le retrouver. Ca va peut être prendre quelques heures s'il ne faut, mais vous dormirez dans votre carosse et pas ailleurs, je vous l'assure."


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Lun 27 Aoû - 19:52
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ft. Mélos Brelluma
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Des campagnards ? Quelle impudence ! Ce n’était pas nous qui vivions dans les bois ! Cet homme se montrait bien insolent pour quelqu’un qui non seulement prétendait vouloir nous aider, mais en plus se révélait être un véritable incapable. Nous avions bien le droit de nous plaindre, tout cela n’était pas là pour nous rassurer !
 
« Ah, si, je reconnais ce… cette branche ! Allez, on y va, on va les retrouver vos hommes hein ! On se dépêche ! »
 
Et il nous donnait des ordres, en plus ? Savait-il seulement à qui s’addre— ah, non en fait. Mais tout de même, il nous savait noble, un minimum de respect était dû à une dame. Perdue et apeurée, qui plus est ! La galanterie se perd, je vous jure !
 
Cela étant dit… nous n’avions toujours pas envie de nous retrouver seule dans cette forêt. Aussi nous le suivîmes malgré tout. Ce n’était, évidemment, pas parce qu’il nous l’avait demandé ou que nous lui faisions confiance, mais… mais mieux valait être mal accompagnée que seule ! Il en profita même pour entamer une conversation cette fois un peu plus aimable. Nous étions peut-être un brin trop tendue pour avoir une charmante conversation de boudoir, mais mieux valait cela qu’un silence oppressant… sans doute.
 
« Nous habitons en bord de mer, loin de la frontière. » nous répondîmes sobrement, avant d’ajouter : « Ahem… Merci de nous escorter pendant ces… plusieurs heures, vous dites ? »
 
C’était beaucoup, beaucoup trop à notre goût en tout cas. Malheureusement, il faudrait faire avec. Tout de même, nous n’aurions pas imaginé que la forêt puisse être si… grande. Et tout se ressemblait ; elle était si loin de l’ordre de notre jardin ou des petits villages où la seule couleur d’une maison permettait de la situer… le bruit de nos pas sur le sol, le bruissement des feuilles, guetter le cri lointain d’un Pokémon, tout cela nous rendait bien trop à cran. Oui, définitivement, mieux valait discuter !
 
« T-tout de même… si vous possédez un manoir, il est étrange que nous ne nous connaissions pas. Vous êtes Arosien, sans doute ? »
 
Question à tendance rhétorique, puisqu’il y avait peu de chances qu’un riche propriétaire terrien Scémédais nous soit inconnu. Il devait n’être qu’un marchand Arosien comme beaucoup d’autres, un vulgaire nouveau riche ayant gagné sa fortune à l’aide d’un coup de chance. Cela expliquerait la tenue douteuse et son talent pour mener les honnêtes gens en bateau. Cela dit, se rendre à Nimus, et apparemment y rester, lorsque la fortune vous souriait était une entreprise absurde. Il n’en fallait pas plus pour attiser notre curiosité.
 
« Comment avez-vous fini ici ? N’est-il pas préférable de rester dans le confort de votre manoir ? On dit que Nimus attire ceux qui n’ont rien à perdre, mais ça ne semble pas être votre cas… »
 
Prononçant ces mots, nous levâmes la tête pour regarder le Pokémon sur son épaule. Quoi ? Nous étions une princesse, il était normal que les choses mignonnes attirent notre attention. D’autant que la bête semblait nous regarder avec insistance. Un peu hésitante, nous finîmes tout de même par lever le bras pour caresser sa tête. 
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Dim 9 Sep - 10:42
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Dans la Jungle, Terrible jungle
Mélos ne s'arrête pas de marcher à un seul moment, sa plus grande peur état que la nuit tombe au moment le plus inopportun, c'est à dire dans moins de quelques heures. Car si pour le moment c'est juste une balade de santé, certes avec des ronces, pas de sentiers et des bruits à vous faire froid dans le dos, une fois la nuit tombée, ce ne sera même pas la peine de penser à survivre.
Toutefois, ça ne sert à rien de paniquer plus et Mélos répond à la question de la demoiselle de manière la plus posée qu'il peut (soit pas vraiment posé en fait), sans même la regarder puisqu'il garde les yeux rivés sur son avancée :

« Je suis un ex Arosien en effet, et puis de toute manière, je ne vais quasiment jamais à ce manoir, il doit tomber en ruine si ça se trouve. Un héritage de famille que j'ai du gardé pour respecter les vœux de mes défunts parents, c'est bien la seule raison pour laquelle je le garde d'ailleurs. »

Puis, tout en continuant de marcher, il remarque du coin de l'oeil que Nicea n'arrête pas d'essayer de se rapprocher petit à petit de la simili princesse qui le suit. Évidemment, la beauté des habits est ce qui lui fait envie, il n'y a nul doute ; la belle tenue rose de la demoiselle irait parfaitement avec les pompons de couleur de la laporeille si spéciale ! Mais Mélos n'y fait pas encore attention, car le coin de son autre œil est attiré par autre chose : une petite trouée qui, sans la reconnaître puisqu'il est toujours au stade de perdu, lui titille l'instinct.
Il change alors brusquement de direction, virant d'un coup vers la gauche, ou la droite peut être, puisqu'ils ont pu faire demi tour sans s'en rendre compte, et répond d'une voix distraite à la demoiselle qui décidément, pose plein de questions !


« J'ai fini ici parce que j'ai voulu venir. Je n'aime pas spécialement la compagnie des humains, je les trouve... Terriblement mauvais comparé aux pokémons, eux au moins n'ont rien à cacher, ils sont purs de leurs intentions.. Bon, pas tous, surtout à Nimus, mais au moins, ils ne mentent pas : s'ils veulent vous bouffer, ils vous le font comprendre assez vite. Et quand à savoir si je n'ai rien à perdre... Bah, je ne vais pas faire mon pauvre ermite effarouché, si, j'ai une famille évidemment et j'y tiens, mais bon, ça ne m'empêche pas d'aimer vivre dans la solitude avec mes pokémons. D'ailleurs en parlant des pokémons ! »

Le plongeur s'arrête pour la première fois en une bonne heure, et prend Nicea de son épaule, celle ci étant aussi étonnée qu'excitée car elle sait ou elle va aller. Il lui fait un regard mine de dire de ne pas faire de bêtise, puis la tend à la femme pour qu'elle s'en occupe, puisque les deux avait l'air de vouloir bien s'entendre ! Ca fera toujours un poids en moins pour Mélos, même si avouons le, c'est pas les quelques kilos de sa laporeille qui vont le tuer ! Et puis au moins Nicea est très contente, d'être au cœur de tout les froufrous, de pouvoir toucher délicatement les beaux cheveux et les doux habits de la demoiselle.
Quand à Mélos, il se retourne et, comme il avait cru le voir, s'avance vers le rocher moussue en face de lui. Il s'en souviens de ça pour le coup, et c'est même pas du bluff !
Il ne peux s'empêcher de sourire un peu, content de sa découverte, et pour être bien sûr il fait le tour du rocher massif de plusieurs mètres de large et de haut, avant de retrouver la croix qu'il avait fait dessus il y a quelques mois.
Il revient alors en grande vitesse vers la demoiselle et dit de manière enjouée :

« Parfait, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle ! Je sais maintenant exactement où nous sommes mademoiselle ! Ce qui fait que je vais pouvoir retrouver le chemin très facilement pour le coup. Mauvaise nouvelle... Ce roche est, à peu près et selon mes études, en plein milieu de la forêt. Donc la sortie est simple, il faut aller toujours tout droit, et à un moment on arrivera à la sortie ! C'est pas beau ça ? On a seulement encore trois ou quatre heures de marche devant nous, et vous pourrez retourner chez vous !"

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