Toga Tetsusaiga ☼

Quoi qu'on dise, Toga a toujours été plus ou moins perçu comme étant un homme plus proche de  l'animal que ses homologues bipèdes. On parle de lui comme étant quelqu'un de sauvage, de mordant. Et ils n'auraient pas tout à fait tort. Il a les crocs et les grognements faciles, c'est un bourru, un têtu, une bête à l'instinct de survie sur-développée. Le trappeur n'est cependant pas un mauvais bougre, mais il peut s’avérer parfois brutal dans sa façon d'être. Car Toga ne sait pas faire dans la finesse et doit certainement ignorer le sens même du mot délicatesse. 

C'est quelqu'un de franc, qui ne mâche pas ses mots et qui s'affirme d'ordinaire sans prendre en compte les sentiments d'autrui. C'est un dominant; cela dit, en contrepartie de cette suprématie assumée, couplé à un franc-parlé blessant, Toga n'en reste pas moins un homme fort et valeureux.  Il est vrai qu'il n'est pas reconnu pour sa retenu et n'est pas du genre à faire dans l'hésitation. Quand il faut braver un danger, il est souvent le premier à franchir la limite de la sécurité. Là-où tout le monde y réfléchirait à deux fois avant de se jeter dans le vide, Toga serait celui qui ferait le premièr pas, tête haute, armée d'un courage qu'il sait porter comme deuxième peau. Ce n'est pas la première fois qu'il rechape à la mort sur un coup de chance. Mais malheureusement pour lui, la remise en question n'est pas quelque chose de facile pour quelqu'un qui a toujours fonctionné à l'instinct...

Il est aussi: protecteur • jaloux/possessif  • pragmatique • peut paraître froid au premier abord • intransigeant sur bien des sujets • méfiants • il a toujours cette espèce d'air renfrogné sur la frimousse • impitoyable • a un accent assez prononcé • impétueux • coléreux, accessoirement violent • tactile • stricte quand il s'agit de chasse • malgré tout, c'est quelqu'un qui peut se montrer tendre et gentil ( ça sera maladroit, certes, mais l'intention sera là) • fier • confiant • très endurant • joueur • cruel • tenace • du genre antihéros • brutalement honnête • pas pudique, dutout • 

Bonus nuls: A un répertoire de cries de pokemon divers et varier et sait les reproduire ( avec l'aide de feuilles, de bois ou parfois juste avec ses mains) • meilleur grimpeur que nageur • se débrouille un peu en premier soin, connaissant quelques remèdes à base de plantes • sa technique de chasse préférée restera à jamais la traque à l'arc  • sait reconnaître un pokemon mâle d'un pokemon femelle au premier coup d’œil • n'a pas la chance de savoir bien lire, et encore moins écrire • il est gaucher • collectionne les pommes de pin à formes uniques • vit principalement dans une cabane qu'il a monté avec son père ( c'est une tradition chez les Tetsusaiga et des "vestiges" de vieille cabanes de ses ancêtres traînent encore dans les montagnes de la région de Kii)

Quand l'air était pur 
et la terre nouvelle 
quand les montagne touchaient le ciel 
Dans cet au delà aux nombreux chemins 
homme et nature ne faisaient qu'un

Toga n'a pas une histoire rocambolesque, écrite à la belle plume. Il n'est ni héro, ni légende. Il n'est que trappeur, chasseur, à mi chemin entre l'homme et la nature. Enfant, il a vu le jour dans les montagnes, loin du plus proches des villages, à des kilomètres de la première des villes. Il a grandi au milieu des arbres, des roucoulements et des brames de pokemon, nourri au lait de Lougaroc et aux baies framby. Il était né fils de trappeur alors trappeur il deviendrait. C'était écrit, dans les étoiles, dans cette longue histoire que l'on surnomme destin. Sa voie était déjà toute tracée et c'est à bras ouverts que le garçon accueillit ces traditions, ces coutumes, ces contes et fables que son père avait reçus avant lui de sa grand-mère. 

Le grand cycle de la vie se répétait une nouvelle fois et il était fier d'en faire partie.

Toga a toujours été à l'écoute de son père, en plus de le suivre partout, jusqu'au régions voisines, il buvait ses phrases comme saintes paroles. C'est qu'il avait une de ces façons de raconter, d'expliquer, d'embellir... Il n'était pas aussi brillant que ces poètes que l'on rencontre de temps à autre en ville, ni même savait-il faire danser les mots comme le font les conteurs des grands châteaux, mais il y avait une force dans ses paroles, quelque chose qui, malgré tout, captiver l'attention et vous donnez de grands frissons. Toga se rappelle encore des épopées de chasse que lui décrivait son père. Sa préférée ? Celle avec la meute de Grahyena et de Medhyena, guidée par un Lougaroc nocturne. Il n'a jamais su si cette histoire était vraie, mais elle était de loin sa favorite. D'ailleurs, dans sa jeunesse, Toga s'entêtait à croire que l'un des Lougaroc diurne de son père ( le plus grand et donc le plus fort mais aussi le plus âgé) était ce même Pokemon dans cette même histoire et qu'il était capable de changer de forme comme bon lui semblait. Cependant l'état un peu lourdaud de ce Pokemon Loup semblait contredire cette théorie. ( Mais ce n'était pas un fait assez gros pour stopper l'imagination débordante du jeune garçon de l’époque.)

Quant à la mère de Toga, ce dernier ne l'a jamais connu. Morte en lui donnant la vie, son père parlait très peu d'elle, comme si le seul fait de citer son nom serait bouleverser son repos. A la maison, ce sujet était l'un des plus tabous et jamais son père ne chercha autre compagne, ayant juré fidélité à sa douce. Car un trappeur n'a jamais plus de deux compagnes dans sa vie, sa femme et la nature.

En grandissant Toga a gagné en maturité et malheureusement en frigidité. En effet à la mort de son père ( tué lors d'une chasse) alors qu'il n'avait que quinze printemps le jeune homme n'a eu d'autres choix que de se prendre en main et d'appliquer tout ce que son père lui avait appris jusqu'alors. Le jeune trappeur a donc éloigné toute enfance pour se construire un instinct de survie à toute épreuve. Il vivait à ses débuts de petites proies, vendant peaux et viandes de Fouinettes. Ce n'est qu'un ou deux ans plus tard qu'il amorce ses premières traques sur de plus gros pokemon. Et c'est à l'âge de 18 ans qu'il reçoit sa première cicatrice. Une lacération nette, bien que maladroite et peu profonde d'un Farfuret sur son flanc gauche. Les années qui suivent ne manque pas d'imposer leurs marques sur son corps, mais la plus impressionnante restera cette balafre obtenue en tenant tête à un Ursaring entremêlé dans l'un de ses pièges. Vous l'aurez compris, il s'agit en effet des balafres qui décorent son visage, de la joue gauche à la tempe droite, traversant en un presque zigzague l’arête de son nez.

Avec les années, Toga a sut trouver son propre équilibre et vit maintenant comme ses ancêtres l'entendent; de chasse et d'eau fraîche. Et malgré ses voyages, malgré ses nombreuses chasses à travers les différentes régions du monde, Toga revient toujours sur ses terres qui l'ont vue naître.