All we ever are is brave (END)

retour à Aros
fini les chemins de terre

Taryn ouvre de grands yeux curieux lorsque tu commences à naviguer dans les ruelles, prenant instinctivement la direction de la boutique. Elle n'est jamais venue ici. Elle n'a jamais visité de ville pour commencer. Nerveuse, la Nucléos te suit de près. Pourtant, malgré la crainte, sa curiosité étincelle à chaque coin de rue. Chaque passage étroit entre les hauts bâtiments blancs, chaque fontaine, chaque place commerçante, chaque statue à l'effigie de la dragonne lui semble être une merveille et digne de son attention.

« Je te ferai visiter, ne t'en fais pas. » assures-tu d'une voix douce

Le monstre émet un son ravi en te l'entendant dire. Il semblerait qu'elle comprenne le kalosien, remarques-tu après coup. Surprenant. Ou peut-être est-ce ton intention qu'elle a compris sans pour autant savoir ce que voulaient dire tes mots.. Les Pokémon psy sont d'étranges créatures, après tout. Tu n'en as pas beaucoup fréquenté, ce qui explique sans doute ta fascination face aux attaques que peut effectuer Taryn, mais ça ne te semble pas improbable.

c'est bien pratique
ça te servira

Tes bottes sont à peine audibles tandis que tu descends une n-ième rue pavée. Un raccourci vers les ruelles ombrages. Pas de temps à perdre. Si tu as confectionné une attelle pour Cyclamen une fois hors de Nimus, tu doutes d'avoir fait ça de façon très professionnelle. Nicholas s'en occupera assurément mieux que toi. Il a beau être apothicaire et pas médecin, tu as assez souvent été blessé par des accrochages avec les gardes pour constater qu'il sait également traiter les blessures.

il t'a appris quelques principes de base
mais rien sur les os brisés

(parce que ça ne t'est pas arrivé)
(du moins, pas à Aros)

Peut-être que son aile n'est pas brisée, cela dit. Peut-être est-elle simplement démise. Tu n'en sais rien, n'ayant pas osé trop toucher à la blessure. C'était un coup à l'empirer, avec ton inexpérience dans le domaine. (et oh, comme tu t'en voudrais de faire mal à celle qui a tenté de te protéger)

Tu jettes un coup d'oeil à l'oiseau qui dort sereinement dans tes bras lorsqu'un cri de Taryn arrête tes pas. Ayant quitté ton côté pour se placer devant toi, la Nucléos fixe son regard sur une ombre dans la ruelle. A cette distance, la lanterne dans ton dos ne l'éclaire pas assez pour que tu saches de quoi il s'agit. Une chose est sûre, cependant: ça se dirige vers vous.

@Solo Combat

Cel parle en #9399b1

un spectre vous toise au milieu de la ruelle
tu vois ses yeux briller d'un éclat inquiétant

Dans tes bras, Cyclamen bouge à peine, toujours au pays des songes. Tu n'as as envie de la réveiller, mais le Polichombr ne semble pas de cet avis. Sa corne pointe vers toi tandis que le drap qui le recouvre ondule lentement. Lorsque vos regards se croisent, il ne quitte plus tes yeux bleus, ignorant Taryn qui semble pourtant bien décidée à en découdre.

il flotte vers toi sans hésitation
comme s'il avait trouvé ce qu'il cherchait

(et peut-être que c'est le cas)
(il t'a trouvé, après tout)

Rancoeur, dégoût, amertume.. les sentiments négatifs ne sont pas ce qui te manque, Céleste. Parcourir Aros ne devrait pas le laisser sur sa faim, mais toi.. Tu n'es pas dans le meilleur état d'esprit, en ce moment. Ta Passerouge est blessée, assurément par ta faute et tu es bien incapable de l'aider par tes propres moyens. Sans parler de cet homme dont le monstre a frappé Taryn sans discontinuer, comme si la violence était son seul langage. (ou le seul qu'il aie envie de parler) Dire que malgré ça, tu as accepté de le guider jusqu'à la ville blanche. Le dépit doit émaner de toi par vagues, tu craindrais presque d'attirer d'autres Polichombr.

« Taryn, repousse-le. » grondes-tu, le trouvant bien trop proche

(Taryn a peur des spectres, de par son type psy)
(mais pour toi, elle s'efforce de ne pas hésiter)

La Nucléos effectue une attaque que tu ne l'as as vue faire lors de votre affrontement à Nimus. Agrandissant ses yeux, la Nucléos flotte vivement à la rencontre de son adversaire, émettant un petit son en le percutant. A ta surprise, le Polichombr recule brusquement, baissant les yeux et secouant la tête avant que son expression ne tourne brièvement à une sorte de surprise mêlée de peur. Sans doute ne s'attendait-il pas à ce que ce monstre gélatineux à l'air doux attaque de la sorte.

pourtant, il ne fuit pas
qu'à cela ne tienne: vous pouvez l'y aider

« Maintenant, l'attaque avec les rochers ! » indiques-tu à ton monstre

Tu ne sais pas comment l'appeler à vrai dire, il faudra y réfléchir plus tard. En attendant la créature s'exécute, recouvrant son corps de pierres avant de s'élancer contre le spectre. Trop tard pour l'esquiver. Comme Cyclamen à Nimus, il bouge un instant trop tard, l'attaque heurtant son visage et le projetant contre le pavé. Taryn attaque une fois de plus avant qu'il n'aie le temps de bouger, mais lorsqu'il esquive la 3e attaque, le Polichombr te lance un regard furieux.

il ne compte pas se laisser faire
il prépare une riposte

(mais ce n'est pas Taryn qu'il vise)
(ses yeux sont rivés sur toi)

Il te semble voir des griffes d'ombres émerger de son drap lorsque le Polichombr fond sur toi avant que ton monstre n'aie le temps d'agir. Avec Cyclamen dans tes bras, impossible de tirer ton poignard pou la parer. Tu te contentes de serrer les dents et protéger ton oiseau, mais il n'est pas de cet avis. Une vive douleur parcourut tes poignets à l'impact, te faisant lâcher Cyclamen. A-t-il décidé de s'en prendre à elle ? Alors qu'elle est incapable de se défendre ?

tu ne peux pas la rattraper à temps
mais Taryn l'empêche de heurter le sol

Réceptionnée sur le corps à nouveau gélatineux de la Nucléos, ta Passerouge se réveille en sursaut. Elle glisse lentement sur le sol, ne s'étant pas accrochée à temps pour rester en place, mais fort heureusement son aile blessée ne subit pas de choc. Ses yeux noirs cherchent les tiens, confus, mais ton attention est ailleurs. (battre de son aile valide n'y change rien, il semble que tu sois bien loin) Déjà, Taryn s'éloigne d'elle tandis que tu t'interposes entre ta Passerouge et le monstre sauvage, poignard maintenant dégainé.

la colère t'enveloppe comme un nuage noir
elle allume un orage grondant dans ton regard

(s'il voulait plus de sentiments négatifs, il a de quoi faire)
(au risque de s'en mordre les doigts)

Son sourire en coin ne manque pas de te faire grincer des dents. Bien sûr, c'est la réaction qu'il cherchait. Moins ton humeur sera bonne, plus il aura de quoi se nourrir. Ta prise sur le manche de l'arme tremble un peu à cause de la douleur dans ton poignet, mais tu refuses de la lâcher. Tu la maintiens sans faiblir, prêt à te défendre au cas où le monstre ne s'avise à nouveau s'attaquer la blessée.

« Taryn, l'attaque de tout à l'heure ! » demandes-tu, pensant à celle qui a effrayé le monstre

Mais il agit avant que ta Nucléos n'aie le temps de s'exécuter, projetant une ombre plus noire encore que celle créée par l'éclairage de la ville. Elle semble ramper sur le pavé, faisant brièvement disparaitre les pierres sur son passage avant d'atteindre Taryn. Si elle tente de fuir, l'attaque a déjà pris. Elle enveloppe son corps sphérique malgré ses cris de protestation avant de se retirer aussi vite qu'elle est venue.

mais pas sans dégâts
Taryn tremble comme une feuille

Tu ignores l'air satisfait du monstre pour faire un pas vers ta nouvelle alliée. Ca ne va pas. Sa posture entière te dit que ça ne va pas, des tremblements à ses yeux qui ne fixent plus l'adversaire mais le sol. Tu sais bien qu'elle est sensible aux attaques de ce genre, étant une créature psychique. Pas de doute possible quant au fait qu'elle aie eu mal, sans parler de l'effroi qui colore maintenant ses traits.

tu veux la rassurer
mais un mouvement t'interrompt

Redirigeant bien vite ton attention, tu bondis à nouveau devant Cyclamen. Ta lame rencontre des griffes noires et ta main tremble sous la force de l'attaque. La même que tout à l'heure. Il comptait réellement s'en prendre à ta Passerouge à l'aile blessée. Cette dernière semble d'ailleurs indignée par la situation, piaillant bruyamment dans ton dos. Tu supposes qu'elle l'insulte. De lâche, de fourbe, de crapule sans honneur et autre noms colorés. Ce sont des mots que tu la verrais bien dire, si elle était douée de parole.

le Polichombr te fixe avec insistance
quoi, tu penses pouvoir le vaincre ?

(oui, tu le penses)
(et si tu ne peux pas, tu le dois)

Une grimace déforme tes traits lorsqu'il force un peu plus sur l'attaque, bien décidé à te faire céder. Tu lâches un juron kalosien à demi-voix en sentent la douleur s'intensifier. Si la peau n'est pas ouverte, le coup a été tel qu'il te laissera probablement un bleu, après quelques temps. Peut être aussi des élancements lorsque tu porteras des objets lourds, mais ça ne fait fort heureusement pas partie de ton quotidien. Les médicaments que te fait livrer Nicholas sont loin d'être bien lourds.

« Taryn ? » appelles-tu

Mais ta Nucléos est perdue, encore sous le coup de l'attaque. Elle n'aime pas se battre, ou du moins tu le supposes, et ces premiers dégâts sérieux l'ont bien secouée. C'est bien ta veine. Tu ne lui en veux pas, mais tu préférerais sincèrement qu'elle s'en remette plus vite. Tes yeux parcourent désespérément la rue à la recherche de quelque-chose pour t'aider jusqu'à ce que le Polichombr ne change l'orientation de son attaque, faisant glisse le poignard de tes mains. Il heurte le sol dans un tintement métallique, et tu te mords la lèvre pour ne pas crier de douleur.

maintenant, la peau est ouverte
Nicholas va avoir du travail ce soir

Une tâche écarlate ne tarde pas à se propager tandis que des gouttes de liquide poisseux s'écoulent sur le pavé de la ville blanche. Les bandes entourant ton avant-bras sont désormais ouvertes sur une large éraflure courant de l'intérieur du poignet à l'extérieur du coude. Pas assez profond pour te mettre en danger, tu supposes, mais ça reste handicapant. (et douloureux, mais tu as tristement l'habitude de reléguer ça au rang de simple détail) Tu ramasses le poignard sans perdre de temps.

des fois qu'il attaque à nouveau
il faut bien que tu défendes

Mais en face de toi, la créature se contente de te fixer d'un air de défi. Le Polichombr effectue un mouvement de tête qui semble te mettre au défi d'attaquer le premier, puisque tu es si motivé. Il flotte sans s'en prendre à toi, se délectant probablement de ton animosité. Dans ton dos, Cyclamen piaille son indignation et son inquiétude mais ne peut que tressauter sur les pavés pour essayer de tirer la Nucléos de sa transe.

ça la rend folle de rage de ne pas pouvoir combattre
alors elle se démène au mieux de sa capacité

De ta main libre, tu appuies sur la blessure dans l'espoir de ralentir le saignement, mais difficile de vraiment savoir ce que tu fais à travers tes gants. D'autant que tu t'efforces de ne pas quitter le Polichombr du regard, n'ayant aucune confiance en son calme apparent. Honnêtement, tu aimerais qu'il parte. Qu'ill aille vivre sa vie de Polichombr ailleurs dans cette ville qui ne manque certainement pas de personnes amères, tristes, rancunières ou a la recherche d'une quelconque vengeance. Contrairement à ce qu'on laisse croire aux touristes, Aros n'a rien d'une ville parfaite.

tu n'es pas sa seule source d'énergie possible
alors pourquoi s'acharne-t-il ?

A quelques pas de vous, Taryn semble s'être reprise en main. Tu ignores si c'est grâce aux furieuses exclamations de ton oiseau ou si la vue de ton sang l'a ramenée parmi vous, mais dans tous les cas c'est rassurant. Cependant, le Polichombr t'empêche une fois de plus d'aller à sa rencontre, fondant sur toi avec une énergie renouvelée. Bien sûr, il pourrait aller voir ailleurs, mais alimenter tes émotions négatives semble lui paraitre plus rentable. Il n'a même pas l'air de fatiguer. Peut-être parce qu'il s'en nourrit au fur et à mesure que le combat avance ?

Tu te crispes en anticipant l'impact, mais lorsque ses griffes rencontrent ta lame, il te semble qu'il a moins de force. C'est comme s'il te frappait à travers une sorte de bouclier. Cette fois-ci, si ta main tremble, tu ne lâches pas ton arme. Visiblement désorienté, le monstre rétracte ses griffes en te regardant de travers. Mais tu ne sais pas non plus ce qui lui arrive. Ce n'est as comme si tu pouvais magiquement réduire la force de tes adversaires.

(sinon tu l'aurais déjà fait à maintes reprises)
(les gardes te porteraient encore moins dans leurs coeurs)

C'est un sifflement mélodieux qui attire ton attention sur le côté. Taryn brille, entourée d'une sorte de pellicule d'énergie légèrement réfléchissante. Comme celle qui l'entourait avant qu'elle ne se couvre de rochers lors de son combat à Nimus. C'est elle qui t'a protégé, comprends-tu alors. Tu ne savais pas qu'une telle capacité pouvait s'étendre à plusieurs créatures à la fois, mais c'est une information qui a son intérêt. (tu la gardes précieusement dans un coin de ton esprit) La Nucléos appelle ton agresseur à elle, visiblement motivée à en découdre.

(et surtout à ne plus le laisser te faire mal)
(elle te doit bien cela)

Visiblement contrarié par cette interruption, le Polichombr ne perd pas de temps pour riposter. L'effroi de Taryn suite à son attaque ténébreuse ne lui a pas échappé et il projette sur elle une nouvelle ombre. Mais si tu trouves ta voix trop tard pour lui demander d'esquiver, ta nouvelle alliée s'en sort très bien toute seule. S'écartant de la trajectoire de l'attaque, elle file vers le spectre en écarquillant ses yeux ovales. Lorsqu'elle le percute dans une exclamation stridente, il roule sur le pavé et ne se relève pas.

@Solo Combat

Cel parle en #9399b1

« Taryn, tu as- » mais elle ne te laisse pas le loisir d'achever cette phrase

tu es blessé
ton bras dégouline de sang

Elle se précipite vers toi, manquant de te percuter. Célébrer sa victoire ne lui traverse même pas l'esprit. Ses yeux paniqués vont de ton visage au sang qui salit ta manche, cherchant désespérément une solution. Elle doit t'aider. Elle te suit précisément pour cette raison. Il doit bien y avoir quelque-chose qu'elle puisse faire, comment a-t-elle pu permettre que tu sois blessé pour commencer ? Les humains ne sont pas faits pour de tels combats. La culpabilité ne tarde pas à se faire mordante: Cyclamen t'aurait protégé. Si elle n'était pas blessée par sa faute, la Passerouge aurait sans doute-

« Hey, tout va bien. ta voix coupe court à ses pensées, Merci d'avoir combattu, tu as été très brave. » ajoutes-tu avec un sourire doux, caressant la tête de ton monstre

Tu regardes sa panique lentement se muer en confusion, puis en soulagement. Non, elle ne t'a pas déçu. Loin de là. Non, tu ne lui en veux pas pour cette blessure. Ce n'est pas agréable et ça n'arrête pas de couler, mais tu en as vues d'autres. Sans forcément te défendre. Et souvent, sans aide pour mettre fin aux violences ou te rafistoler après coup.

Sur le pavé, Cyclamen s'est également empressée de te rejoindre. L'inquiétude a balayé sa furie, mais tu lui assures qu'il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Tu ris même un peu en disant que maintenant, vous êtes deux avec une 'aile' estropiée. Ca ne l'amuse pas, bien entendu. Ses yeux noirs te foudroient quelques secondes: ce n'est pas le moment de faire de l'humour.

plutôt de faire quelque-chose pour arrêter le saignement
comptes-tu repeindre toute la ville en rouge ?

Levant ta main valide en guise de défense lorsque ses piaillements désapprobateurs partent dans les aigus, tu lui intimes de patienter. Il y a bien quelque-chose que tu peux faire, en attendant que Nicholas s'occupe de toi. T'agenouillant sur le pavé pour être à la hauteur de tes deux monstres, tu déroules les bandes de tissus enserrant son avant-bras droit. (celles du gauches sont inutilisables, réduites en pièces par l'attaque du Polichombr) Puis, avec autant d'application que te permet ton état, tu les enroules fermement autour de la blessure.

elles se colorent vite d'écarlate
mais l'écoulement ne tarde pas à ralentir

« Rentrons, je tombe de sommeil. » bâilles-tu après avoir noué le bandage

Après avoir scrupuleusement inspecté ton travail approximatif, Cyclamen saute dans tes bras tandis que tu te redresses. Taryn ne tarde pas à t'emboiter le pas tandis que tu continues de descendre la rue, l'esprit déjà chez l'apothicaire. Nicholas t'a déjà soigné après des accrochages avec les gardes. Tu n'es pas impatient d'arriver, sachant ce qui t'attend.

beaucoup de réprimandes, pour ton imprudence
puis un fil, une aiguille, et rien pour réduire la douleur

Soupirant longuement, tu décides de presser le pas. Rien ne te sert de retarder l'inévitable. Peut être même est-il dangereux de trop retarder le moment de gérer cette blessure. Notamment d'appliquer les cataplasmes de Nicholas pour éviter que la plaie ne s'infecte. Bien sûr ils piquent atrocement et l'odeur amère est particulièrement envahissante, mais il parait que c'est pour ton bien.

arrivé devant la boutique, tu n'as pas besoin de frapper
l'apothicaire est dans l'entrée, bras croisés, à te regarder arriver

« Tu n'étais pas pressé. lance-t-il en guise de salut, Et tu as adopté une nouvelle bestiole. J'espère que ce n'est pas une saloperie comme l'autre. » ajoute-t-il en jetant un oeil à Taryn

Tu lui adresses un sourire en coin tandis que ta Passerouge gonfle ses plumes d'un air de défi. A tes côtés, Taryn semble trembler sous le regard inquisiteur du monstre de Nicholas. Son Kaiminus est particulièrement agressif au premier abord, mais tu doutes que ta Nucléos aie beaucoup à craindre de lui.

Ce n'est que lorsque tu le salues de ta main blessée que Nicholas ouvre de grands yeux et te presse d'entrer. L'étonnement ne tarde pas à laisser place à l'agacement tandis qu'il t'ordonne de te dépêcher, dégageant le comptoir pour que tu puisses t'asseoir. Si tu essaies de lui assurer que ce n'est rien de grave, l'apothicaire ne veut rien entendre. Il ignore ta poussière d'étoile et tes sourires lumineux.

des masques, rien de plus
il te connait trop bien

(tu n'aimes pas qu'on touche à tes blessures)
(même avec les meilleures intentions)

« Très bien, j'arrive, quelle impatience ~ » plaisantes-tu pour masquer ta nervosité

Il lève les yeux au ciel avant de lentement dérouler ton bandage improvisé ("du travail de sagouin", grommelle-t-il) pour voir la blessure. A côté de toi, Cyclamen jette un oeil inquiet à la coupure qui barre ton avant-bras. Ca n'avait pas l'air aussi profond, dans cette ruelle à l'éclairage approximatif. Au pied du comptoir, Taryn ne semble pas savoir où se mettre, mais tu tentes de la rassurer d'un sourire. Ce n'est rien. Ce n'est pas la première fois, et certainement pas la dernière que tu te retrouves blessé.

« Dis-moi, Songbird.. dans quoi t'es-tu encore fourré ? » demande l'apothicaire en nettoyant le sang

Tu t'efforces de regarder son visage plutôt que ce sur quoi il travaille. Faire la conversation n'est pas le fort de Nicholas, mais tu devines qu'il essaie de détourner ton attention. Comme à chaque fois qu'il a dû te rafistoler. C'est bien aimable à lui, mais tu te gardes de le lui faire remarquer: c'est un coup à ce qu'il arrête.

« Hm.. je devrais commencer par te présenter Taryn.. » commences-tu en désignant la Nucléos

Tu lui racontes ton voyage pendant qu'il finit de nettoyer. Lorsqu'il applique le cataplasme, tu en arrives au moment où la Nucléos décide de t'accompagner. Tu étais convaincu qu'elle te lâcherait lorsque tu quitterais Nimus, mais elle est toujours là. Il commence à te faire des points de suture quand tu parles de ce maudit Polichombr. Concentré sur sa tâche, l'apothicaire se contente de hocher la tête ou marmonner des questions à l'occasion, quand il te trouve trop silencieux.

il termine son travail plus vite que tu l'aurais cru
ou peut-être est-ce simplement parce que tu n'y faisais pas attention

« Merci. » souffles-tu pendant qu'il te refait un bandage

« Va manger un truc, je m'occupe de ton piaf. » se contente-t-il de répondre après avoir hoché la tête

Un sourire étire tes lèvres lorsque tu descends du comptoir, mais tu te passes de commentaires. Il a horreur d'interagir avec Cyclamen, mais tu es heureux qu'il en fasse l'effort. Taryn lui tient compagnie malgré ses piaillement réprobateurs tandis que tu te diriges vers le garde-manger. Dans ton dos, tu entends Nicholas t'ordonner de jeter tes bandes de tissu salies et déchirées. Il t'en trouvera d'autres, si tu en as tant besoin que ça.

tu lui ramènes une pêche du garde-manger
il mord dedans une fois l'attelle en place

« Songbird. te retient-il lorsque tu dis monter te coucher, Un de ces quatre, tu vas y passer. Sois plus prudent. » conseille-t-il en croisant ton regard

tu hoches lentement la tête
(mais tu ne lui promets rien)

@Solo Combat

Cel parle en #9399b1