Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

 :: Retour au Présent :: Archives :: Rp abandonnés Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

La muse de la cuisine

Anonymous
Invité
Invité
Mer 29 Aoû - 11:52
Invité
Comme d’habitude. Une journée sans client. Pas un seul Chacripan. C’était désert.

Pourtant, cela faisait un mois déjà qu’ils s’étaient installé, mais pourtant pas le moindre client si ce n’est un vieillard qui vient pour se rincer l’œil plus que pour manger.

Alors ils prenaient leur mal en patience. Aru passait le plus clair de son temps à aménager son espace de travail, pour aussi garder son petit secret et ses pièces de viande. Mais aujourd’hui, il fallait faire un peu de ménage et ça il n’aimait pas trop. Retirer les tables, les poser les unes sur les autres, enlever les chaises, passer le balai. Trop de choses à faire pour un frêle cuisinier.


Heureusement, Kina et Horo l’aidaient dans sa tâche habillées de leurs kimonos traditionnelles de Kii. Il était ample et permettait aux deux sœurs de se mouvoir librement pour le service. Enfin… Si service il y a. Avec ce nombre proche de zéro, le coup des kimonos ne servait à rien. 

Il faisait chaud dedans. Sans doute dû à la chaleur dégagée des différents feux. Mais aussi par des réactions un peu trop bestiale des sœurs. Rien de bien méchant, mais vous voyez, chaque être humain à besoin d’assouvir des désirs profonds et charnels.

Leurs Kimonos mal serrés dévoilaient leurs courbes plus qu’attrayante pour peu que l’on s’y penche. Mais elle le savait, sur Aru, ça n’avait pas l’effet escompter, bien au contraire.

-Euuuh… Les filles, vous ne voudriez pas remettre correctement vos Kimonos s’il vous plaît ?


Kina enlaça son jeune frère avant de passer les, mais sous ses habits et de lui chuchoter.

-Tu ne veux pas le faire pour moi s’il te plaît ? Avec tes mains, je suis sûr que je me sentirais bien mieux après.


-Kina, on avait dit un jour sur deux ! Il est à moi aujourd’hui !

Elle enlaça Aru à sa tour l’empêchant en même temps de respirer. 

-Aru me préfère moi, il a dit qu’il ferait de moi sa première !

-Ah ouais !? Avec qui il a pris un bain pour la première fois ?

-Aujourd’hui, c’est mon tour de « m’amuser » avec lui donc bas les pattes !

Aru s’extirpa tant bien que mal de la mer de chaire moelleuse où sa tête était avant de leur adresser la parole.

-Je vous aime autant l’une que l’autre d’accord ? Et puis vous vous êtes déjà demandé si j’avais une petite amie ?


Les deux sœurs regardèrent avec incompréhension leur frère. 

-Toi, une petite amie ? Tu rougis dès que tu nous vois nues.


-Et puis on ne te suffit pas ? On n'est pas assez belle ?


-C’est… Ce n'est pas ce que je voulais dire… 

Il baissa la tête en pensant avoir blessé ses sœurs, mais que nenni, Kina et Horo avait appris à user de la gentillesse de leur frère pour le contraindre à faire des choses… Et aujourd’hui encore elles jouaient la comédie pour profiter d’Aru.

Horo fut la première à rentrer en scène. La larme à l’œil.

-En fait tu ne nous aimes pas ! On est que tes bonniches ! 

-Nous, on veut juste t’apprendre des choses et c’est comme ça que tu nous remercies, frère ingrat !


-Elle a raison, toute notre vie, on s’est occupé de toi et tu ne veux pas prendre soin de nous ! Méchant !


-On a l’impression d’être devenue juste de la décoration à tes yeux ! Tu comprends ?!


Aru ne voulait pas les regarder. Même si le numéro des deux sœurs existe depuis longtemps, Aru croit à chaque fois qu’il est fautif et essaye de demander pardon.

-Je… Je vous demande pardon… Je peux me faire pardonner ?

-Va falloir être très sage
, dit Kina

- C’est-à-dire ?


Les sœurs s’échangèrent un clin d’œil complice et bloquèrent Aru au sol. Le haut de leurs Kimonos tomba si bien qu’Aru avait une vue imprenable sur… Ah ? Désolé, problème technique. Aru vient de virer au rouge cramoisi. A lui seul il pouvait éclairer la moitié de la ville.

Horo profita de ce moment pour se mettre à cheval sur Aru et s’allongea sur lui. Kina un peu jalouse mit son visage devant celui de sa sœur.

-Hé ! Tu m’en laisses un peu quand même ?


-Mais oui, ne t’en fait pas tu es mon irremplaçable sœur. Je t’aime aussi fort qu’Aru donc soit sans crainte.

Cependant, pour le plus grand malheur des sœurs, un client rentra dans l’établissement et vit la joyeuse petite famille batifoler sur le sol. Aru se réveilla instantanément et écarta Horo qui s’étala sur le dos.

Le client ressemblait à une jeune femme avec de longs et beaux cheveux violet. Aru se releva avant de s’adressa à cette belle inconnue.

-Bienvenue ! Vous voulez manger quelque chose ?


Il espéra juste qu’elle commanderait quelque chose et fit un signe de la main à Kina et Oro pour qu’elles aillent se rhabiller. 
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Jeu 30 Aoû - 0:11
Invité
La muse de la cuisine

Arusuran Masuda & Hidemi Uta

Hum… Je commence à me demander si je dois vraiment écouter les conseils des habitants d’Hastérion. C’est pas méchant hein, mais la dernière fois on m’a dit d’aller à Scémède que j’allais trouver plein de chose intéressante ! Au finale, bon d’accord, j’ai pu récupérer un monstre semblant rare quand même. Je n’ai peut-être pas finalement perdu tout mon temps. Mais bon, il n’y a personne là-bas capable de s’offrir mes services. Ou même qui soit vraiment intéressant à voler. Qu’est-ce qu’il y a à prendre chez des paysans après tout ? Si j’ai quitté ma famille pour échapper à ça, ce n’est pas pour y retourner, même dans une autre région ! Travailler dans la fange ce n’est pas pour moi. En parlant de choses de valeurs, il faudrait que j’aille voir Mélos un jour. Il a bien dû trouver des choses intéressantes non ?

Enfin tout ça pour dire que de retour à Aros, j’ai entendu parler de Kii. J’en avais déjà entendu parler, de loin. Hormsi ma curiosité naturelle, les quelques descriptions que j’en avait entendu ne m’avait pas vraiment attiré. Une région perdue dans les montagnes. Sans doute pas grand-chose d’intéressant. Quoique les quelques traditions, mythes et autre histoires pourrait peut-être piquer mon intérêt. En tant que barde, je dois connaître ces épopées voir même prophétie. Et puis soyons honête, je suis aussi là pour donner les nouvelles de chaque région à tout le monde. Mais est-ce qu’il se passe vraiment quelque chose dans ses montagnes ?
Pour tout dire, je ne comptais pas y aller. Loin de là. Faire autant de trajet, alors que je n’ai pas beaucoup d’argent, et sans être sûr de trouver d’endroit pour me reposer. Cependant j’ai entendu d’autre description de Kii. Ca me rappelait beaucoup Kanto. Les descriptions des lieux. Ou même des habitants. Depuis quand je suis mélancolique ? Je n’ai pourtant rien à regretter de là-bas ! Même si je l’avoue, Kanto me manque un peu.

C’est ainsi que ni une ni deux, Shamisen dans mon dos, je suis partie en direction de cette contrée encore inconnue à mes yeux. J’espère que ce sera à la hauteur de mes attentes. Et qui sais, je ferais peut-être d’autre bonne rencontre comme à Scémède ? Ma canne à pêche avec moi, mêmes si je doute fortement que cela m’aidera, j’ai préparé mes provisions avec soin. Normalement je devrais tenir jusque-là bas. Plus qu’à espérer que l’on m’a indiqué le bon chemin sur la carte. « Faites attentions, les chemins peuvent changer un peu selon si les routes sont bloqué ou pas ! ». Alors oui mais bon, j’espère quand même avoir le bon chemin hein ?
Enfin finalement, je décide d’y aller quand même seul, un guide coutant bien trop cher. J’ai donc marché pendant plusieurs jours. Fort heureusement avec grenat et Jaspe nous avons pu éviter pas mal de combat, nous n’avons pas été si dérangé que cela. Fort heureusement, je ne suis pas un vaillant combattant non plus.

Au bout de ce temps de marches, qui à durée bien plus longtemps que prévu si bien que les vivres commençaient à manquer, j’ai enfin atteint ce que je recherchais ! Un village de Kii ! Enfin ! Nous y étions arrivés ! C’est si beau ! De loin en effet ça a un air avec Kanto. Un peu.
Un grand sourire se fige sur mon visage en arrivant en haut, et même si la cité est petite, plus que je ne le pensais, cela n’enlève pas ma bonne humeur ! Après tout ce que nous avions dû monter, contourner, esquiver, grimper nous y étions enfin ! Je suis fier de moi je l’avoue ! Cependant, malgré la joie je suis quand même fatigué et affamé. Aller il doit bien y avoir une auberge ? Un restaurant ? Un marché ?
Malgré ma faim, je tente de rester assez droit et bien présentable en saluant les passants. Je ne fais pas attention à leur réponse et je recherche plus simplement un endroit pour me restaurer. Et finalement contrairement à mon habitude je rentre dans le premier que je rencontre. Tant pis pour les prix, j’ai besoin de confort !

Je pousse la porte en compagnie de Grenat et Jaspe et… Euh… Je ne m’attendais pas à ça. L’établissement ne semble pourtant pas ouvert, même si la porte l’est. Les tables sont entreposées dans des coins faisant un grand vide dans la pièce. L’établissement ne semble pas si miteux, j’ai connu pire. Et mais euh… C’est un restaurant ?
Alors que je m’apprêtais à parler je remarque entre trois personnes au sol, l’une d’entre elle, une des deux jeunes filles chevauchant un jeune homme. Entre la posture et les kimonos largement ouvert je me demande vraiment si l’endroit est bien ouvert pour les clients. Et aussi si c’est effectivement bien une auberge. A moins qu’il y ait des services supplémentaires ? Vu les deux jeunes femmes je suppose que cela ne dérangerait pas grand monde de passer du temps avec elles. Moi n’y comprit. Enfin ! Là n’est pas la question, je ne suis pas ici pour ça !

Après avoir remarqué ma présence et avoir marqué un temps de pause ou nous étions tous surpris de la situation, eux d’être découvert et moi de les avoir découvert, le jeune homme pousse la femme sur lui et se redresse précipitamment avant de s’adresser à moi.
Bienvenue ! Vous voulez manger quelque chose ?
Je le regarde un instant un peu surpris. Il travaille ici ? Comme elles ? Ils sont ensemble peut-être ? Drôle d’heure pour batifoler surtout en laissant la porte ouverte.
Je me racle un coup la gorge, comme pour faire partir la gêne et je m’adresse à l’inconnu
J’étais venu ici pour me reposer et déjeuner oui. J’ai fait un long voyage. Mais vous êtes fermé peut-être ? Je vous ais interrompu ? Je vous prie de m’excuser pour la gêne occasion. Je peux revenir plus tard ? Ou pouvez-vous m’indiquer un de vos confrères ouverts s’il vous plait ?
Comme pour appuyer mes propos mon ventre gargouille un coup. Aller dit moi qu’il y a de quoi se reposer pas loin, même dans ce petit village !
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Sam 1 Sep - 14:51
Invité
Aru rougissait à vue d’œil, gêné par le comportement de ses sœurs et se mit a bafouiller en secouant les bras dans tous les sens.

-Nonononononon vous interrompez rien du tout, ce n’est pas ce que vous croyez…

On s’en fout Aru c’est fait et c’est trop tard maintenant, elle à forcément vue donc t’es le seul homme dans ses lieux alors agit comme tel. Du nerf bon sang.


-Vous pouvez rester il n’y a pas de soucis. Vous êtes notre seule cliente, il n’y a pas de soucis. Et franchement mes confrères sont justes des alcooliques mais ne leurs dites pas où je vais avoir des problèmes. Il n’y a qu’ici où vous trouverait la meilleure auberge. Mais les affaires ne sont pas folles alors bon.

-P’tit frère ! Va faire à manger on l’installe !

Horo attrapa la cliente et la tira vers une table fraîchement nettoyée avant de l’installer.

-Si vous pouviez oublier ce que vous avez vu en entrant ça nous rendrait service. Disons… qu’on fait attention à la santé de chacun dans notre famille. Sinon, vous venez d’où ? Ici il est coutume de se présenter, enfin ptet pas dans le village, mais dans cette auberge. On veut en faire un lieu sympa et convivial. Moi c’est Horo, la sœur cadette de la famille. La blonde c’est…

-Tu peux me laisser me présenter non ?

Elle resserra un peu son kimono avant de venir causer avec la nouvelle cliente.

-Je suis Kina, la sœur aînée et le cuistot c’est notre petit frère.

Elle se mit à chuchoter.

-Mais en ce moment il stagne un peu dans sa cuisine. Il n’arrive plus à évoluer. Avant y avait un truc qui a disparu. Bref. Vous avez peut-être soif ? On a de l’hydromel, de la bière, du lait d’Ecremeuh, de la liqueur de baie Ceriz, du vin et une boisson maison. C’est un jus de fruits à base de miel, de baie papaye et de baie Tamato. Il y a un peu d’épice aussi mais c’est pour décorer.

Pendant que les deux filles discutèrent avec la cliente, Aru lui regardait ses réserves de nourritures. Il n’y avait presque plus rien hormis du blé, des baie, et un tranche de viande. Il n’avait presque plus rien pour contenter sa cliente, alors il prit dans la réserve de la graisse de Ronflex qu’il fit fondre dans une poêle au feu de bois.

Puis le vide. Rien ne lui venait à l’esprit, pas d’idée originale en tout cas. Juste une cuisson saignante de la viande avec une salade de blé avec une sauce au baie. C’était vide et plat. Rien d’imaginatif pour impressionner sa cliente. N’importe quel bon resto pourrait lui servir le même plat et il était hors de question qu’Aru touche à sa « réserve personnelle ». Tout le monde n’était pas aussi réceptif à la viande humaine. Aru avait eu assez d’argent pour s’acheter un esclave et le tuer dans sa cave pour récupérer tout ses membres avant de les saler pour la conservation. C’était le plus simple. Ses sœurs ignoraient encore son lourd secret et avait un accès interdit à cette cave et ne devait pas déranger Aru quand il est dedans. Car il y a toutes les viandes d’Aru et celles des autres. Mais revenons en cuisine.

Une fois la graisse de Ronflex fondu, il posa la tranche de viande dedans avant de s’occuper de la salade de blé. Il émietta tout les épis un par un et les mirent dans un récipient a part avant de concasser les baies avec le blé. Pour la sauce, il mit dans une coupelle le jus de plusieurs baie avant de le mettre dans la cuisson de la viande. La viande un fois cuite, il dressa le plat de manière normal et rajouta quelques écorces de baie oran dessus.

Il se dirigea, la viande encore fumante vers la cliente avant de la servir.


-Et voilà. Le menu du jour. Ça devrait vous requinquer. Et bien sur vous devez tout manger, il n’y a jamais que 1 kilo à avaler. Sur ce bon appétit !


Il avait fait un plat normal mais n'avez rien fait de bien, c'était un peu comme si un artiste n'aimait pas son oeuvre.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Sam 1 Sep - 16:33
Invité
La muse de la cuisine

Arusuran Masuda & Hidemi Uta

Pas ce que je crois ? Il faut quand même avouer que cela prête à confusion. Un homme allongé par terre avec deux jolies femmes dont une est sur lui dans une pièce ? Ce n’est pas moi qui aie un esprit mal tourné ! J’ai déjà vu de telle scène à Kanto, et bon ne me dites pas que c’est juste une tradition de chez moi. C’est valable partout.
Je reste donc à l’entrée de l’auberge, Grenat étant à mes côtés et Jaspe un peu plus loin. Je regarde le jeune homme qui semble quand même bien déstabilisé. Gesticulant dans tous les sens, il tente de se sortir de cette situation du mieux qu’il peut.

Cependant, en entendant la suite de ses dires alors qu’il reprend un peu le dessus sur sa honte je cligne plusieurs fois des yeux d’incompréhension. Bon, je ne tiens pas d’auberge ou d’autre magasin mais bon ce n’est pas très vendeur de dire que « les affaires ne sont pas folles » ou encore « vous êtes la seule cliente ». Faut se vendre ! Montrer que l’on est le meilleur ! Car bon sinon on n’a pas vraiment envie de rester. On veut aller voir ailleurs pour trouver quelque chose de mieux qui sait. Comme maintenant.
Mais autre chose me fait tiquer… Comment ça « Cliente » ? Qui moi ? Je me regarde un coup de haut en bas. Hum… Ce n’est pas la première fois ça arrive c’est vrai. Faut croire que j’ai un visage assez androgyne potentiellement ? Hum… Mon kimono ne doit pas être assez ouvert pour dévoiler un torse en lieu et place d’une poitrine. Enfin en comparaison avec ses deux… « Collègues » on pourrait penser qu’il aurait remarqué que j’étais quand même bien plat.

Toutefois, je ne le reprends pas. Après tout, n’est-on pas plus indulgent avec une femme ? Et puis je ne risque pas grand-chose. Ce n’est pas un crime, je ne suis pas connu et ça n’a pas l’air dangereux. Que ce soit ce lieu ou même le village.
Mais avant de pouvoir dire ou faire quelque chose, l’un de femmes m’agrippe le bras et m’emmène m’asseoir sur une chaise vers une des tables propres. C’est… Une manière presque comme une autre pour inviter quelqu’un à prendre place.
Je remets correctement mes vêtements, invitant mes petits compagnons à entrer, avant de prendre place.

Je n’arrive toujours pas à parler et je mat... Je regarde et contemple les jeunes femmes. Même s’il est un peu malheureux d’en revoir une se rhabiller. Tant que je caresse Grenat, elle se présente l’une après l’autre. Ainsi c’est une famille qui possède l’endroit ? On dit bien que l’on ne travaille jamais aussi bien que lorsque l’on est en famille après tout. Kina, Hiro et leur frère.
N’empêche… « on fait attention à la santé de chacun dans notre famille ». Mouais… C’est quand même une drôle de manière d’être tout ça. Mes sœurs n’ont jamais été assez proches pour faire ça. Et heureusement. Brr… Bizarre quand même. C’est peut-être propre à cette région ? Qui sait, il y a toujours des traditions bizarres.

En tout cas, en attendant que leur frère revienne je peux enfin discuter un peu et commander ma boisson. Je prends soin de modifier juste un peu ma voix, pour la rendre plus aigüe. Après je ne force pas trop non plus. Ma voix est mon gagne-pain quand même. Je ne peux pas me permettre d’être aphone.
Je… Je suis enchanté(e) de faire votre connaissance ! Et ma fois, puisque c’est une tradition d’ici, je vais me présenter ! Je me nomme Hidemi Uta je suis… une barde qui parcours la région d’hastérion en quête d’histoire ou plus simplement pour partager les nouvelles du monde. Et comme vous avez pu le remarquer avec mon accent je ne suis pas originaire d’ici, je suis arrivé(e) ici de Kanto il y a à peine quelque mois je crois. Et vous ? Pouvez-vous m’en dire plus sur vous ? Vous avez toujours vécu dans ce village ? Ce n’est pas facile à trouver en tout cas ! Mais n’est-ce pas compliqué pour les affaires ? Pourquoi ne pas vous installer dans une ville plus grande ? Oh, et c’est avec plaisir que je veux bien goûter votre boisson maison !
En entendant la composition de la boisson je me dis deux choses, déjà ça a l’air d’être assez riche. Des épices ça ne doit pas être donné. En tout cas ça l’est à Kanto. Et… j’espère que ce ne sera pas trop cher quand même. Je ne suis pas riche malheureusement.
Je continue donc à parler avec ses deux sœurs, continuant d’être toujours aussi agréable. Elles sont belle c’est vrai mais peut-être un peu pauvre, dommage.

Et finalement après quelque temps d’attente le plat. Enfin plat, c’est vite dit, j’aurai plutôt dit le festin ou autre arrive enfin. En voyant l’assiette arrivé je suis resté bouche bée. C’est… beaucoup trop ! Je ne pourrais pas tout manger !
Quoi ? 1 kilo ? C’est sûr que ça me requinquera mais… Mais quand même ! Bon au moins je pourrais toujours en donner à Grenat. Quand à Jaspe… Je ne sais toujours pas ce qu’il mange. Mais il doit aller bien puisqu’il est toujours là !

Je regarde un temps l’assiette, me demandant combien ça va encore me couter tout ça avant de répondre en tentant de ne pas un ton sec mais en restant toujours sympathique. Comme doit l’être une femme en somme.
Oh… Tout ça juste pour moi ? Ca m’a l’air très appétissant en tout cas ! Mais je dois vraiment tout finir ? C’est cruel, vous voulez vraiment que je prenne du poids ? Huhuhu. Allons asseyons-nous tous ensemble ce sera plus sympas pour continuer à parler et à faire connaissance ~
Je suis affamé de toute manière donc je commence à manger et à boire et… Et bien c’est plutôt bon en effet ! De toute manière, après avoir manger pendant plusieurs jour de la viande séchée et du pain sec, tout parait bon je suppose ? Mais au moins je me régale c’est un bon point ! J’en profite, vu opulence de la viande pour en donner à Grenat qui semble ravie de pouvoir en manger !
Pour le reste, j’écoute la petite famille parler, passant mon regard vairon sur chacun d’eux à chaque fois qu’ils parlent et leur répondant pour participer à la conversation.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Lun 29 Oct - 17:45
Invité
Aru s’assit avec ses sœurs et regardèrent leur cliente manger.

-Ouais, y a tout ça pour vous. Bien entendu vos compagnons peuvent en profiter, mais je tiens d’avance à m’excuser, j’ai pas réussi à faire ce que je voulais donc si vous avez l’impression que ce n’est pas bon n’hésitait pas à le faire savoir. J’avais pas d’inspiration. N’importe quel crétin sait cuisiner ça. J’ai franchement un peu honte de moi. S’il y avait Papa avec nous vous auriez un repas tellement mieux.

-T’inquiètes petit frère t’es le meilleur cuistot d’ici.

-Mouais… Bof…

-C’est rien vous en faîtes pas. La cuisine c’est toute sa vie donc parfois il déprime un peu. Mais c’est jamais très long. C’est pour ça qu’on est avec lui ma sœur et moi. On s’occupe de lui quand il va pas bien et de son «éducation » si vous voyez de quoi je veux parler.

-Kina !!


-Bah quoi c’est une femme aussi, elle éprouve les mêmes besoin que nous.

Kina frappa la tête de sa sœur avec le poing suffisamment fort pour que Kina se tienne la tête. Crier sur tout les toits que leurs frères et elles étaient plus que proches ne lui plaisait pas forcément. Kina commença à faire sa tête de gamine et venir pleurer dans les bras d’Aru.

-Aru !! Elle est méchante avec moi grande sœur !!

Aru, prit au dépourvu se contenta juste de lui caresser les cheveux dans le sens du poil. Mais très vite il commença à discuter avec la cliente.

-Je suis désolé de son comportement. Elle est un peu immature par moment.


-C’est pour ça que c’est moi l’aînée. Pour en revenir à notre discussion, on est pas allé en ville car…

Elle jeta un coup d’oeil à Aru, seul Kina ignorait la vrai raison de ce déménagement.

-… on a voulu changer de vie et prendre notre envol.


-Ouais et pour l’instant ça nous réussit pas trop trop. Faudrait que j’ai une illumination, une inspiration si je veux devenir le meilleur cuisinier de la région. OH ! Je sais ! Vous voulez pas nous raconter une histoire ? Je vous offre le repas en contrepartie et vous pourrez dormir gratuitement. Et si je retrouve l’inspiration vous aurez le droit à un traitement spécial. Allez dites-oui !

Ces yeux de Ponchiots battus était accompagnée par ses deux sœurs penchées en avant prêt à écouter les paroles de leur clientes.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Dim 4 Nov - 18:47
Invité
La muse de la cuisine

Arusuran Masuda & Hidemi Uta

Je continue de manger tranquillement, décortiquant la viande pour pouvoir la déguster. C’est tellement rare que je puisse m’acheter et manger de la viande fraiche qu’évidemment j’en profite. C’est plus cher et se conserve beaucoup moins bien que celle sécher. Même si c’est quand même meilleurs, je ne peux pas me permettre de tout dépenser là dedans.
Je ne m’inquiète pas du prix. Puisque s’il n’a personne je suppose qu’ils les ont baissés pour pouvoir les attirer ? A moins que ce ne soit trop cher et que c’est pour ça qu’ils sont pauvres ? Bah, j’ai toujours été doué pour la diplomatie ou trouver des alternatives. Ca ira ! Et sinon, je sais toujours courir vite dans le pire des cas ~

Je donne quelque morceau de blé à Grenat qui est assis à mes côté, tandis que Jaspe… Je ne fais pas trop attention à ce qu’il fait, il a toujours été très autonome. Il doit être en train de se promener, de faire le tour des tables. Ce n’est pas comme s’il allait déranger quelqu’un après tout.
J’écoute le trio d’une oreille au début attentive, mais je décroche un peu à un moment. J’avoue, je déteste que les personnes qui se dénigrent. C’est contreproductif et inutile. Tu ne gagnes rien même pas la pitié des gens. Ca les fait fuir même. Ou alors il faut un peu de mise en scène, de la prestance et tout ! Faut mettre la larme à l’œil ! Larme que je n’ai pas. Ca a beaucoup moins d’impact du coup.

Je relève les yeux de mon assiette de temps à autre, les regardant principalement lorsque quelque chose pique mon attention ou ma curiosité. Ça peut être le fait qu’ils pensent que je suis toujours une femme, même si j’avoue que ça m’amuse de ne pas prétendre le contraire. Le fait qu’ils semblent quand même très proches. Ou peut-être ce petit silence et ce regarde entre le frère et la sœur.
Décidément cette famille est plus qu’original. Et peut-être trop jeune pour tenir un tel endroit. Rien que le choix de s’installer ici était déjà un souci selon moi. Enfin je ne suis pas tenancier d’un tel établissement. Et heureusement, pas sûr que j’aimerai ça en fait.

Dans tous les cas, quand Aru à fini de se morfondre sur son sort, je prends instinctivement la parole. Ce discours me déplait et m’ennuie un peu.
Arrête de te plaindre. Lève le menton, regarde fièrement la personne en face et soit content du chemin parcouru. Si tu restes toujours dans cet état esprit de défaite bien sûr que ça ne marchera pas, personne n’y croira.
Et à la fin de ma phrase je m’arrête précipitamment. Oh… Je me suis peut-être laisser un peu trop aller. Je me rends compte que j’ai parlé peut-être un trop sèchement et surtout beaucoup moins de manière féminine.
Je les regarde à tour de rôle, me raclant la gorge avant de reprendre d’une manière plus fluette.
Je veux dire. Si même vous, vous ne croyez pas en vous-même, qui le fera ?  Soyez fier de ce que vous faites. Vous cuisinez bien, sinon je n’en mangerai pas autant ! Et Grenat refuserait d’en prendre et reprendre. Alors gardez la tête haute. Continuez de cuisinez et vous entrainer. Vous vous améliorerez sans aucun doute. Et puis sortez, que l’une de vous aille dehors pour parler de votre restaurant et faire venir des clients !
Et vu leur atout, potentiellement ça peut aider.  En tout cas j’espère qu’ils ne le prendront pas mal. Même si ça m’étonnerait. J’aimerai éviter d’attirer les ennuis de suite. Pas avant d’avoir fini de manger par exemple.
Dans tous les cas, je ne laisse pas le temps de reparler et je me réapproprie de nouveau la parole, cette fois en semblant plus contente et en prenant mon shamisen que j’ai posé à mes côtés.

On me demande de chanter, avec grande joie, c’est une de mes activités favorites ! Mais si en plus on m’indique que je peux manger et dormir gratuitement ici… Ma motivation et mon envie de bien faire est poussé à son maximum !
Enfin non, ne disons pas ça comme ça. Racontons une histoire pour soigner leur cœur et leur âme. Je suis là pour ça après tout ~
Laissez-moi vous raconter une histoire de ma région natale. Je ne la raconte pas souvent puisqu’elle ne peut pas être raconté à n’importe qui, mais pour vous, je peux bien prendre ce risque ~
Je m’installe confortablement, et après avoir vérifié que mon instrument est bien accordé, je commence à jouer quelques notes. Je connais la mélodie jusqu’au bout de mes ongles, j’aime bien cette chanson et cette légende que je m’apprête à raconter. La musique est douce, lente et un peu mélancolique alors que je commence mon récit d’une voix calme.

Deux nobles amis voyageaient accompagnés,
De leur serviteur qu’ils adoraient dédaigner,
Juché tous deux sur leur galopa, ils avancent,
Sans se préoccuper de leur aide qu’ils devancent.

Le pauvre hère n’a que ses jambes, déjà meurtrie,
Par tous les voyages que ses maîtres ont entrepris.
Point de monture pour lui ni même de repos,
Il doit suivre, même s’ils s’en vont au galop.  

De ce quotidien douloureux et solitaire,
Il en est réconforté par la chaleur douce,
Des deux fidèles galopa et de leur frimousse.
De leurs maîtres, l’écuyer est prioritaire.

Il les a vues vivre, grandir et évoluer,
Même s’il n’est pas noble ou riche de naissance
Les montures lui offrirent alors leur amitié,
Reconnaissantes, lui jurèrent obéissance.

Lors de cet ultime voyage, les cavaliers
Lançaient des regards moqueurs au pauvre serviteur.
Malgré la distance, il leur porte leurs lourdes épées
Fomentant pour faire payer à ces profiteurs.

« Ce n’est vraiment pas un homme d’arme » continue-t-il
Et à l’autre d’ajouter « Qu’il est inutile ! »
Déterminer, le palefrenier reste silencieux,
Se décidant à devenir audacieux.

Le trio, en route, est désormais isolé,
Un sifflement tranche l’air, les railleries se tuent
Au signal, les galopa se cambrent et ruent,
Faisant tomber au sol les nobles déboussolés.

Perdu, à peine lève-il les yeux qu’une lame les pointe
Ils ne parviennent à comprendre cette action conjointe.
Sur le visage du serviteur, un grand sourire,
Prêt à poursuivre sa farce en retenant un rire.

Il ajoute donc « Tendez-moi vos petites épées,
Celles-là même que vous conservez à la ceinture »
Apeuré, les deux couards s’exécutent sans protester
Lançant leur arme au loin, craignant la torture.

Satisfait, mais pas assez pour tout arrêter,
Le fier dit alors : « Donnez-moi vos chers manteaux,
Que je revêtisse ces vêtements orientaux »
De nouveau, les faibles les lui donnent sans résister.

Chevauchant l’une de ses chères amies et alliées,
Ils reprennent la route, les rôles étant échangés.
Craignant pour leur vie, face à cet homme aguerrit
Ils découvrent leur nouvelle condition et prient.

Plus loin, le nouveau maître s’arrête et dit alors :
« Amusez moi, battez-vous comme des roucools. »
Effarés, mais ne voulant pas que leur sang coule,
Sous la menace de leurs armes ils obéissent alors.

Adoptant sa démarche et pliant les bras,
Ils poussent des cris en imitant l’animal.
L’ancien serviteur profite et croise les bras
S’en amusant, même s’ils l’imitaient mal.

Il continua ainsi à se divertir,
Jusqu’au moment où il fallut en finir.
Il s’adressa une dernière fois au deux nobles
« Vous resterez en vie malgré vos actes ignobles »

De ses anciennes maîtres, il reprend les richesses,
S’en allant vivre heureux, étant désormais riche,
Jusqu’à la fin de ses jours. La honte ne tue, mais blesse.
Nos deux nobles n’ont plus qu’à rentrer dans leur niche
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Hastérion :: Retour au Présent :: Archives :: Rp abandonnés-
Sauter vers: