:: Retour au Présent :: Archives :: Rp abandonnés Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Un Mardi ordinaire [flashback] ft. Amarante

Marigold Whiterun
Marigold Whiterun
Or : 110
Origine : Scémède
Equipe : Un Mardi ordinaire [flashback] ft. Amarante Miniature_371_XYUn Mardi ordinaire [flashback] ft. Amarante Ponyta12
Sam 22 Sep - 2:30
Marigold Whiterun
C'était une matinée printanière des plus belles. Le Soleil se levait à peine, et la couleur rosée du ciel avait motivé les oiseaux à chanter. Ce superbe spectacle son et lumière naturel perça les rideaux translucides de la grande fenêtre de la chambre de Marigold, la réveillant en douceur, comme à son habitude, aux aurores. Une belle journée s'offrait à elle, tandis qu'elle se débattait pour se délivrer de ses draps, ridiculement lourds. A mi-assise sur son matelas à plumes, elle s'étira longuement, prête à littéralement attaquer la vie.

Une courte toilette lui suffirait, il n'y avait aucun intérêt à tarder dans la salle d'eau alors qu'elle avait pris la peine de se coucher avec les Poussifeu et de se lever de bonne heure. Le visage correctement débarbouillé, ses longs cheveux d'argent peignés et attachés, un peu de maquillage, mais pas trop, pour ne pas être vulgaire - une simple mouche près de son œil, elle était fin prête à s'habiller.
Avec parcimonie, elle choisit un ensemble parfaitement assorti, élégant, dont le prix aurait sûrement servi à nourrir un village entier pendant un mois, tout en prenant soin de ne pas porter de vêtements trop handicapants. Au diable les traditionnelles robes portées par les femmes de Scémède ! Si elle adorait les porter les jours de fête pour montrer sa beauté, aujourd'hui était un jour d'action, qui nécessitait alors le port de la culotte, comme les hommes.

Enfin, elle était prête. Ou plutôt, presque prête. Il ne lui manquait plus que son arme fétiche, qui dormait chaque nuit près d'elle sur sa table de chevet, une cravache qui commençait à être bien malade à force de frapper Galopa comme domestiques désobéissants, ou encore quiconque lui manquait de respect. Elle s'en saisit, prête à commencer sa longue liste de responsabilités.
En poussant la porte, malgré quelques servantes qui s'affairaient, les couloirs lui semblèrent bien vides. Cette impression persistait depuis le départ des aînées, jeunes mariées. Elle se dirigea vers une chambre non loin de la ses quartiers, assez similaire à la sienne, bien que trop grande et belle à son goût par rapport à la sienne.
A l'intérieur de la pièce, aucun bruit. On entendait presque davantage le gazouillis des Nirondelle que la personne qui y logeait. L'explication se révéla évidente lorsque Marigold rentra. Dans cette chambre quasiment vide, un grand lit à baldaquin siégeait en plein milieu. Sur les oreillers et couvertures blanches, elle put distinguer une masse de cheveux noir de jais. Elle joua nerveusement avec la cravache, montrant ainsi son agacement. Evidemment que le jeune homme dormait encore à une heure pareille : il avait probablement passé toute la nuit dernière à bramer dans les bars mal-famés du village de Whiterun avec ses amis troubadours. Cette excuse ne vaudrait rien pour la jouvencelle. Il était tout bonnement inacceptable de ronfler à une heure où même les Ronflex vivaient pleinement leur vie.
Ainsi, il ne mériterait pas un réveil classique, chanté par un oiseau, par une trompette, ou gentiment secoué par l'épaule. Marigold s'approcha de la silhouette assoupie avant de se jeter dessus, lui assénant le coup de cravache de sa vie en pleine figure.

AMARANTE, LEVE-TOI, TIRE-AU-FLANC !
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Mer 26 Sep - 21:06
Invité
C'était une matinée printanières des plus banales. L'astre diurne, à peine debout, et déjà si puissant, et si ardent, ainsi que ce filtre rose, parsemant les cieux, avaient motivé ces maudits êtres volants à chanter. Cet horrible scène, qui, d'ordinaire, aurait plut à notre barde, le perturbait, pour l'heure. Ses rideaux trop peu épais, comme les vêtements d'une fille de joie, ne cachaient rien, et laissaient tout passer. Agacé, d'avoir été forcé à se réveiller si tôt, Amarante se réveilla, et emprisonna la grande fenêtre de sa chambre, d'un sombre linge. Une belle nuit s'offrait à lui, tandis qu'il glissait sous la couverture, l'esprit apaisé, le corps prisonnier de la douce et légère couette. Complètement étalé sur son lit, il s’endormit profondément, prêt à littéralement, courir après ses rêves.

Tout se passait pour le mieux. Dans ses songes, ils poursuivaient son aventure nocturne de plus tôt. Il chantait, il dansait, il faisait le spectacle, et finissait dans des bras féminins, oui. Un rêve, ou plutôt, un souvenir agréable, qui repassait en boucle. Puis, ce qui devait arriver arriva, mais je ne puis vous le décrire. Passant sa nuit dans un élan de passion, et de désir, Amarante devait déjà rentrer, afin de se reposer. Il était tôt, trop tôt. "A cette heure-ci, on se levait, on ne dormait pas", dirait Marigold. Mais pour l'heure, il dormait, et bien. Tout allait donc pour le mieux, dans le meilleur des mondes possibles.

Oui, vraiment tout. Jusqu'à ce qu'une intense douleur ne vienne tirailler la face de notre barde favoris, accompagnée par une voix forte, et puissante. Réveillé, il l'était, nuls doutes. Agacé ? Passablement, mais il ne pouvait le montrer à l'autrice de cet acte odieux, à savoir, sa très chère sœur. Le visage chaud, et probablement marqué, l'héritier Whiterun s’assit, tel un piquet dans son lit, avant de répliquer:

-Quelle idée d'ainsi réveiller son frère bien aimé. Ma chère Mari, tu pourrais être plus douce, comme nos sœurs l'étaient !

Il laissa retomber son buste en arrière. Le tout s'écrasa sur le doux matelas. Un soupir s’éleva de la literie, elle ne le lâcherait pas, il devait se lever. Amarante roula sur le côté, et sortit du lit de façon... plutôt spectaculaire. Les deux pieds au sol, il fixa sa sœur.

-Me voilà, tout à votre disposition, Mademoiselle.

Sarcastique, et ironique. Il savait énerver sa douce sœur. Sous le regarde de plomb de Marigold, l'acrobate passa quelques vêtements, bâilla une bonne dizaine de fois, et fit craquer sa nuque. Bien, il était prêt. Son long manteau ouvert le protégerait des rayons de soleil, avares de peau à brûler, mais permettrait une bonne aération. Son pantalon de sortie, lui offrirait une mobilité correcte, et protégerait bien sa peau, en cas d'incidents, et son arme sur le dos... lui servirait sûrement, au cas où. Il était totalement prêt.

-Et bien voilà, Mademoiselle. Je suis autant prêt que tu l'es. Par quoi commençons nous notre journée, Soeurette ?


Encore une pique envoyée à sa cadette, ah, quel vil scélérat, ce barde. Elle détestait cette appellation, et il le savait, mais ne se privait, pour autant, pas de l'utiliser.
Revenir en haut Aller en bas
Marigold Whiterun
Marigold Whiterun
Or : 110
Origine : Scémède
Equipe : Un Mardi ordinaire [flashback] ft. Amarante Miniature_371_XYUn Mardi ordinaire [flashback] ft. Amarante Ponyta12
Lun 8 Oct - 21:31
Marigold Whiterun

Plus réactif que n'importe quel canasson, le bougre se leva en un instant, la marque rouge laissée par la cravache aussi visible que si le fouet n'avait pas quitté son visage, une véritable empreinte. Malgré son air choqué et agacé, il sourit, certes un sourire narquois, pour saluer sa grande sœur, non sans lui-même lui asséner un coup, non pas de chambrière, mais à l'aide de ses mots. Oser reprocher la discipline dont elle faisait preuve en appelant ça de l'agressivité, et pis : la comparer à ses aînées auxquelles elle était encore très attachées, et dont la présence lui manquait. Elle voyait toujours Lily comme son modèle, sur un piédestal doré, comme si elle avait été parfaite, un but inatteignable. Parfaite, elle l'aurait été si elle n'avais pas eu la bêtise d'accepter d'offrir ses hanches à un riche noble de la contrée voisine. C'était bien l'erreur que Marigold refusait catégoriquement de faire. Pas question de dépendre d'un homme, ni même d'être soumise aux hommes comme les autres femmes de Scémède. Elle se savait supérieure au soi-disant sexe fort et allait le prouver une fois de plus en ce jour, en affrontant Amarante.
D'un seul ample mouvement, ce dernier se jeta sur ses solides jambes, et se proclama prêt à partir, encore dans ses vêtements de chambre. Si cela fit hausser un sourcil à sa sympathique compagne de jeu, il ne la mit pas en retard, puisqu'il se prépara en dix fois moins de temps qu'elle. Il lui suffit de quelques étirement, puis d'enfiler un manteau, avant de se positionner devant la porte. Son manque d'hygiène ne manqua pas de faire grimacer puis grogner la jeune fille. Comment pouvait-il se plaindre d'être traité de clébard s'il se comportait comme tel ? Il aurait au moins pu se passer un peu d'eau sur le visage... Mais non; sur celui-ci, on lisait encore les évènements de la nuit dernière, entre ces cernes démesurés, et un teint pâle, même pour lui. La simple image de son frère riant et se saoulant avec ses camarades musiciens fit grincer des dents l'adolescente.

Elle était déjà au bout de sa patience lorsque celui-ci lui demanda le programme de la journée. Une phrase innocente, somme toute, quand on ne connaissait pas par cœur le ton sarcastique du jeune homme. Il allait regretter de faire son malin, puisque ce jour là, une fois de plus, il allait être question de l'humilier dans toutes les disciplines possibles.
Incapable d'assez de maîtrise de soi pour faire preuve de cynisme, Marigold saisit son frangin par l'oreille - une habitude qui devenait de plus en plus difficile alors que le garçon devenait ridiculement grand - pour le tirer en dehors de la chambre.

La journée d'aujourd'hui va être chargée. Deux Galopa nous attendent aux écuries, dépêche-toi.

Elle le lâcha, le laissant lui et son oreille endolorie la suivre. Quelques séries d'escaliers descendants les menèrent dans le hall, puis à l'extérieur du manoir, où ils purent rejoindre les stables où étaient enfermés les chevaux. Comme l'avait promis la fille aux cheveux argentés, un palefrenier, prévenu la veille, tenait dans chacune de ses mains les brides de deux fières licornes de feu. S'il avait été tentant pour la cadette Whiterun de faire monter son frère sur un petit Ponyta ou sur une vieille rosse croulante, elle n'en avait rien fait. Elle aller remporter la victoire haut-la-main, et légitimement. Elle n'avait nul besoin de remettre un destrier de piètre qualité à son adversaire pour gagner.
Elle se hisse en tête de son cheval préféré, un étalon sanguin mais qui lui obéissait au doigt et à l'oeil, mais qui surtout avait appartenu à Lily depuis sa sortie de l’œuf. C'était un peu son assurance qu'elle ne pourrait pas perdre, avec ce Pokémon porte-bonheur.

Nous courrons jusqu'au village, en passant par les bois. Ne tombe pas, je ne m'arrêterai pas pour toi.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Lun 5 Nov - 17:49
Invité
Des Galopas. Amarante savait déjà ce qui l'attendait. L'équitation, il adorait, et la course, encore plus. Voilà que son impatience s'éveillait, et chassait, peu à peu, la somnolence toujours présente. Peu polie, et manière, sa chère sœur le tira par l'oreille. Légèrement agacé, par ces excès de douleur, infligés par sa sœur, l'héritier Whiterun envoya :

-C'est par la main, que tu es censée m'emmener, tu sais ?

Dans le même temps, ses yeux allaient, à droite, à gauche. Il vivait ici depuis de nombreuses années, désormais, mais il appréciait toujours autant de poser son regard un peu partout. L'endroit recelait de belles choses, en architecture, comme en mobilier, comme en personnel. Amarante gâtait les jeunes et jolies servantes de grands sourires, et de signes de tête et de mains amicaux, le regard empli de charme. Quant aux plus vieilles, il se contentait d'un sobre, et respectueux hochement de tête. Le duo Whiterun arriva finalement à l’extérieur. Tout aussi curieux, le garçon de la paire faisait aller ses deux orbes de vue un peu partout. Il admirait le ciel, le sol, les murs extérieurs du manoir, ainsi que la façade arrière de sa très chère sœur, qui marchait en tête. Là encore, il prit la peine de saluer les jardiniers, et autres servants, qui passaient par là. Le chemin fut rapide, ils se tenaient debout, devant l'écurie, tous les deux. Une forte odeur équine s'échappait du lieu, cela ne dérangeait absolument point Amarante, mais il se sentit obligé, d'à nouveau, tacler sa sœur bien-aimée:

-Prends garde, Mari, cette vile odeur pourrait bien choquer ton odorat, ou pire, s'incruster à tes vêtements. Ca ne serait guère de mise, pour une dame.

Touchée. Il savait comment l'énerver. Et il ne manquait pas de le faire, un sourire aux lèvres. Il s'agissait là de sa vengeance, pour l'oreille tirée, et le coup de cravache. Sans attendre la riposte de sa grande sœur, le gaillard s'avança dans l'écurie. Il salua chaleureusement le palefrenier, qu'il connaissait depuis son arrivée ici, et avec qui il aimait souvent discuter, de chevaux, ou des rumeurs des villages et hameaux alentours. Sans même attendre que sa frangine ne désigne un canasson, Amarante se dirigea, par instinct, vers la bête de droite. Il frotta amicalement le cou, puis le crin de l'animal, avant d'en faire le tour. Il procura quelques tapes, et quelques caresses à l'imposant Galopa, puis il murmura à son oreille : "Allez mon brave, amusons nous." Le pokémon souffla des naseaux, et fit cogner, doucement, un sabot avant au sol. D'un vif mouvement, et d'un énergique "Hop", votre barde préférée se hissa en haut de sa monture. Lors que le palefrenier se mettait en place, afin de donner le départ, Amarante envoya un dernier assaut verbal à sa sœur préférée :

-Je ne compte point tomber. Toi, en revanche, sois prudente, je m'inquiète bien assez pour toi comme ça, je ne voudrais point te faire l'affront de te voir plus bas que moi, blessée et de poussière couverte. Oh, et n'oublie pas, abuser de la cravache ne te fera pas gagner. ~


Le décompte commença, le regard rivé droit devant, Amarante inspira, et prépara son corps à donner le coup qui lancerait le Galopa au galop. Des bois, jusqu'au village.

-PARTEZ.

Un coup de bottes aux flancs de son destrier, et le sol se mit à se faire martelé d’énergiques coups de sabot. De nombreux "cataclop" s’élevèrent, pendant que le vent luttait contre le visage du jeune artiste. Ses cheveux, complètement envoyés en arrière, le chemin se dévoilait à lui. Un circuit que les deux Whiterun faisaient souvent, ils le connaissaient, à force. Le buste baissé au plus bas, et les fesses, collées à la selle, Amarante bougeait au rythme de son cheval, et cognait ses mollets contre les flancs de ce dernier, afin de le faire accélérer encore. Il menait, pour l'instant, il se permit même, avant d'entrer dans le bois, dont les feuillages filtraient le sol de la lumière solaire, et le couvrait d'ombres, de se retourner légèrement, et de fixer, quelques secondes, sa sœur, avant de lui tirer la langue, et de reprendre une pose plus sérieuse. Il hurla, à l'égard de la demoiselle :

-Allez Marigold, plus vite. On se penche bien, afin d'accélerer, et on s'adapte au rythme du cheval, n'oubliez pas vos bases !

Ah, qu'il était marrant de la faire s'empourprer de colère et d'agacement.
Revenir en haut Aller en bas
Marigold Whiterun
Marigold Whiterun
Or : 110
Origine : Scémède
Equipe : Un Mardi ordinaire [flashback] ft. Amarante Miniature_371_XYUn Mardi ordinaire [flashback] ft. Amarante Ponyta12
Mar 20 Nov - 2:18
Marigold Whiterun

Des provocations, encore des provocations. C'était comme si Amarante ne savait parler qu'en sous-entendus modelés sur mesure pour atteindre les nerfs de sa sœur. Il la connaissait si bien, après tout, ils avaient grandi ensemble. Il savait exactement quoi lui dire pour la rendre folle de rage. Il faut dire que Marigold a toujours été facile à mettre en rogne, c'était donc un jeu facile et gratifiant que de lui courir sur le haricot. Donc d'un côté, impossible de blâmer le jeune homme. De plus, ce n'était rien à côté de ce qu'elle allait lui faire comme blessures... physiques, cette fois.

Difficilement, la noble ignora les brimades du garçon, enfin en selle à son tour. Elle était prête à donner le premier coup de talon, et pas question de rater le départ, ne serait-ce qu'à une demi-seconde prêt. Son regard était posé sur la forêt, la première étape, et ne le quitterait pas avant d'y être arrivée. Sa posture était droite, fière, ses coude alignés avec la courbe de son corps, et son assise parfaite. Son cadet pourrait rire longtemps, elle ne comptait pas tomber. Malgré tout, en entendant son ultime boutade, son emprise sur les rênes se resserra, ainsi que ses dents sur sa lèvre inférieure.
Tout son être était pris de tremblements, dans l'attente de ce "zéro", qui mettait une éternité à arriver. Elle sentait la colère et la volonté de gagner brûler de ses orteils à sa tête. Enfin, ce décompte descendait. Cinq... quatre... trois... deux... un.

*PARTEZ*

Le cœur de la fille aux cheveux argentés fond un bond dans sa cage thoracique, remontant jusque dans sa gorge. Comme si ses jambes avaient été exactement synchronisées avec son esprit, ses molles se resserrèrent sur les flancs de l'animal, qui partir au quart de tour. Propulsé par ses puissantes pattes arrière, l'avant-main de l'équidé s'éleva, avant de se projeter vers l'avant. Si elle n'avait pas été fixement appuyée sur ses étriers, Marigold auraient sûrement été éjectée de la selle.

Amarante avait été aussi rapide à réagir que son aînée, car son Galopa partit vite à la poursuite de son camarade. Dans les premières foulées, les deux licornes avaient de la peine à se départager. L'un prenait un peu d'avance sur l'autre, puis se faisait à nouveau dépasser.  Le galop était rythmé par le bruit des sabots, et des parties métalliques des enrênements qui s'entrechoquaient.
Connaissant parfaitement sa monture, l'adolescente ne préféra pas la pousser tout de suite au maximum, et plutôt la ménager. Elle se contentait de légèrement reculer les jambes lorsqu'elle trouvait que l'étalon ralentissait trop, pour le rappeler à l'ordre.
A l'orée du bois, le brun et son cheval prirent la tête, de peu, suite à une superbe queue de poisson. Cela n'agaça que peu la demoiselle. Elle savait qu'en quelques coups de cravache, une fois en terrain dégagé, elle donnerait l'impulsion nécessaire à son destrier pour le sprint final.
Regardant bien droit devant elle pour optimiser sa balance, elle ne put éviter la vue d'Amarante se retournant pour lui adresser une odieuse langue tirée. Cette offense pouvait passer, bien que la peau de Marigold se mit à la démanger de nervosité. Non, ce qui enfonça le clou, ce fut son faux conseil. Comment osait-il se moquer d'elle, alors que l'équitation était l'un de ses nombreux talents ? Elle était certaine d'être meilleure que son frère dans cette discipline.

Elle oublia alors toute sa stratégie pour gérer l'endurance du Pokémon Feu, l'esprit embrumé par les nuages de la colère. Elle éleva la cravache qu'elle tenait dans sa main droite, et qui reposait jusque là tranquillement sur l'épaule de l'équidé, et jeta son bras en arrière pour faire claquer le bâton de cuir sur la fesse du coursier. A l'impact, ce dernier poussa un court hennissement, recula l'encolure, pour se jeter plus loin.
Obéissant, il accéléra, s'approchant de la monture de l'héritier Whiterun, et venant galoper juste derrière la croupe de la bête. S'il n'avait pas appartenu à la même espèce, les flammes de la queue du premier Galopa aurait sûrement brûlé le visage du second.

Mince. Le chemin était bien trop étroit pour effectuer le moindre dépassement. Des fourrés entouraient les flancs des chevaux, rendant impossible cette manœuvre. Marigold n'abandonna pas pour autant. Poussant toujours l'étalon à courir plus vite, elle attendit son occasion. Elle remarqua soudain un renfoncement dans les buissons qui les encadraient, sûrement une route naturelle créée par les animaux sauvages. Si un Cerfrousse avait pu emprunter cette route, son destrier aussi ! Elle écarta sa rêne à gauche, et bien qu'hésitant, le Chevalfeu se plia aux directions de sa cavalière.

Il était probable que le jeune homme n'ait même pas remarqué le détour que sa sœur venait de prendre. Sûrement serait-il surpris, en se retournant à nouveau pour la narguer. Seulement, ce passage, pas adapté à la course, risquait de faire perdre du temps au duo à six pattes. Il fallait donc gagner plus de vitesse. Les talons de la fille s'enfoncèrent davantage dans les grassets de la créature, et le fouet vint tâter à nouveau sa croupe. Mi-stressé par cette violence, et mi-conscient d'être en compétition, il commençait à s'exciter un peu trop. Il accélérait, beaucoup, même trop. Son avant-main devenait de plus en plus puissante, prenant un fort appui sur le sol, alors que son embrassée grandissait.
Sentant son contrôle lui filer entre les doigts, Marigold recula dans la selle et tira à intervalles réguliers sur le mors, mais rien n'y fit. La licorne ne l'entendait plus. Elle renâclait comme jamais, et de la salives lui sortait par les naseaux. Elle-même ne se contrôlait plus. Elle ne regardait sûrement pas trop où elle allait, car lorsqu'un tronc d'arbre barra sa route, elle pila devant, avant de se propulser très haut, et retomber de justesse derrière la souche. Une fois de l'autre côté, elle repartit à la même vitesse, jusqu'à sortir de la forêt.

Problème : l'aventure de la jeune femme s'arrêta net devant l'obstacle. Elle n'avait pas pu s'agripper à temps lorsque l'étalon s'était levé presque droit lors de l'appel, et était tombée dans les ronces, non sans percuter un arbre épaule gauche la première. Était-ce la douleur, la frustration, la colère, ou la peur ?  La demoiselle était incapable de bouger. Il était certain que si elle essayait de se lever, ses mains seraient lacérées de milliers d'épines, mais elle n'avait même pas la force de tenter ce mouvement suicidaire.

Reviens, sale canasson...

Des larmes commencèrent à inonder les yeux de Mari. Des larmes de courage, bien sûr.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Lun 3 Déc - 21:29
Invité
Les sabots de la monture du brave Amarante continuaient de marteler, incessamment, le sol. Le garçon avait conservé l'allure. Il se savait en tête, ainsi, épuiser son destrier, maintenant, se révélait vain. Le ténébreux le savait, sa sœur le dépassait en équitation. Fière de son fort caractère, ainsi que de son assiduité, et son sérieux, Marigold disposait de bien plus d'atouts que son cadet, en équidés. Le seul avantage certain que le gaillard avait sur la gaillarde, c'était son empathie, et sa capacité à créer d'étranges liens, avec les créatures. Il ne s'agissait point d'un manque d'expérience, de la part de l'héritier d'outre-terres, il ne montait juste pas pour les mêmes loisirs que son aînée.

Le noble se retourna, afin de vérifier où en était sa sœur, et pourquoi pas, lui lancer quelques brimades, afin de la voir s’empourprer un peu plus. Personne. Venait-elle d'emprunter un raccourci, afin de surprendre notre protagoniste, et ainsi, reprendre la tête de la course ? Amarante n'en avait aucune idée. Il réaligna sa tête, et son cou, à son pilier vertébral, et il fixait au-devant, décollant et ramenant son corps sur la selle, au rythme du mordillement des sabots, contre la terre battue. "Étrange, tout de même..." commença à penser le garçon, "Le museau de son canasson mordait presque la croupe du mien, et voilà qu'elle disparaît, si longtemps ?"

Il haussa les épaules, cracha au sol, et vint cogner ses deux malléoles à la paire de flancs de son Galopa. La luminosité augmentait, au fur et à mesure que le feuillage s'amincissait, la forêt serait bientôt de l'histoire ancienne. C'est l'idée qui émergea au sein de l'esprit du barde, mais la réalité allait être tout autre. Mais ça, il ne s'en rendit compte que quelques secondes après, lors d'un énième regard vers l'arrière.

La monture de sa sœur apparut. Mais sans cavalière. Les yeux d'Amarante s'assombrirent, et ses sourcils se froncèrent, en même temps qu'il tirait les rênes vers l'arrière, afin de faire ralentir son ami équidé. Une fois la vitesse amoindrie, le garçon demanda à son camarade de course de faire marche arrière. La monture de Marigold ne trottait même plus, elle se contentait d'avancer, un liquide baveux s'écoulait de son museau. La bête hennit, lorsque le duo Amarante/Galopa s'approcha. Le frère stoppa son destrier, et mis pied à terre. Il vint attraper les rênes du pokémon de sa sœur, et prononça, d'une voix puissante, mais point hostile :

-Ooh là, doucement, mon Beau.

Il posa une main sur le museau de l'équidé, et une autre sur son encolure. Un autre hennissement survint, moins puissant, et le Galopa se décida, finalement, à fixer Amarante. L'animal connaissait le garçon. Après quelques pas maladroits, vers l'arrière, le canasson de Mari commençait enfin à se calmer, mais restait à savoir où était passé la belle cavalière. Enfonçant son pied dans l'un des étriers, Amarante reprit place, sur sa monture, bien sûr. Il savait que monter le cheval de Mari blesserait cette dernière, et il ne voulait point, malgré ses moqueries fréquentes, faire de mal à sa chère sœurette. Il prit, tout de même, les rênes de l'autre Galopa dans une main, avant de lâcher :

-Allez, mon Brave, ramène moi à ta cavalière !


La bête souffla des naseaux, et, à une allure modérée, retourna dans la forêt. Comme l'avait pensé Amarante, c'est par un tout autre chemin, que Mari passa, afin de reprendre la tête de la course. Mais la course, Amarante ne l'avait plus en tête. Inquiet pour sa sœur, il scrutait du regard les environs. Il tomba finalement dessus, bien aidé par le cheval de cette dernière. Elle était là, au sol, dans les ronces. Sans crier gare, le garçon sauta de sa monture, se saisit d'un bâton, et fonça vers sa virulente aînée. Il cogna sur les ronces, mais certaines s’enfoncèrent dans sa chair, le marquant, et faisant couler quelques étroites traînées sanguines. Mais peu lui importait, son corps, rodé à cette douleur, ne s'arrêterait pas pour si peu. Il abattit une vingtaine de fois encore son arme de fortune, afin de briser les ronces qui retenaient la Belle dans le bois tombée, puis il s'exclama, fier comme un coq:

-Ah, n'ayez crainte, ma bonne-dame, votre prince est là pour vous sauver !

Le garçon s'accroupit, et il inspecta sa sœur. Pas au mieux de sa forme. Lui demander comment elle allait, ou tenter d'avoir pitié d'elle, Amarante le savait, ça ne servirait à rien. Ca ne ferait que l'énerver. Il fallait cependant l'aider. Sans crier gare, l'héritier Whiterun saisit la main de sa sœur, puis, il passa autour de son épaule le bras de cette dernière, et il se releva, l'entraînant dans son mouvement. Sans attendre qu'elle se rende compte de la situation, et se transforme en furie, il l'escorta jusqu'à son étalon, prenant la majorité du poids de la femme aux cheveux lunaires sur lui. Il l'observa ensuite, posant LA question. L'interrogation fatale.

-Ma Chère Sœur, requiers-tu mon aide, afin de gravir ton Galopa ?
Revenir en haut Aller en bas
Marigold Whiterun
Marigold Whiterun
Or : 110
Origine : Scémède
Equipe : Un Mardi ordinaire [flashback] ft. Amarante Miniature_371_XYUn Mardi ordinaire [flashback] ft. Amarante Ponyta12
Ven 11 Jan - 23:57
Marigold Whiterun

Ce n'était pourtant pas la première chute de Marigold. Ces dernières étaient naturelles lors de l'apprentissage de l'équitation. Même si elle aimait affirmer le contraire, lors de ses premières leçons, son derrière avait passé plus de temps à terre que sur le dos du canasson. Cependant, les fois précédentes, elle ne s'était jamais gravement blessée. Elle s'en était toujours sortir avec quelques douleurs lombaires pendant les jours suivants, sans plus. Appelez ça de la chance ou de la maîtrise, mais jamais son crâne n'avait souffert de ces acrobaties.
Une des premières choses que l'on apprend quand on veut monter à cheval, c'est de toujours se relever immédiatement et de remonter, sans s'apitoyer sur son sort. Élémentaire, même. Plutôt compliqué quand la monture s'est carapatée. Quant à la partie où il faut se redresser... disons que c'était en progrès. Pour l'instant, la jeune fille était paniquée, mais elle arriverait bien à se libérer à un moment ou l'autre, elle n'était pas n'importe qui !

Lorsque le bruissement de feuille atteint les oreilles de la cavalière déchue, elle sursauta. Dans une telle situation de faiblesse, son esprit imagina immédiatement des scenarii catastrophe. Quelle drôle d'émotion que la peur... Un Ursaring venu saisir une proie facile, un troupeau de Cerfrousse qui la piétinerait sans la voir, ou un braconnier qui la prendrait en otage pour soutirer une rançon au seigneur Whiterun ? Et dans le dernier des cas, son père, si distant, si froid, la sauverait-elle au moins ?
Un son familier la rassura vite : le son régulier des sabots d'un Galopa. Sûrement le sien : elle le chevauchait depuis si longtemps qu'elle l'aurait reconnu entre mille. Il était accompagné d'un autre équidé manifestement.

Pitié Arceus, pas Amarante... pas Amarante...

Ce n'était décidément pas la journée de Mari. Sur le dos du second destrier apparut le visage de son frère préféré. Elle fut un peu surprise que son expression se prête à du souci plus qu'à de la moquerie. Puis elle se souvint. Le Grand Amarante, toujours à vouloir jouer au gentil, au grand héros qui sauve la veuve et l'orphelin. Si pour le moment, il montrait de l'empathie, il était évident pour elle qu'il la traitait déjà de faible dans sa tête, et ne tarderait pas à tourner cette histoire en dérision dans l'avenir.
Armé d'une branche, il s'attela à libérer sa sœur du tapis d'épine dans lequel elle s'était empêtrée.

Ne te gêne surtout pas et casse-moi un bras, je ne me plaindrai pas...

Ces médisances intérieures se révélèrent ironique lorsqu'elle tenta de se mettre débout, aidée par le beau brun. Comme prévu, il n'avait pas pu s'empêcher de se placer sur un piédestal et de la rabaisser. Heureusement pour lui, Marigold n'avait pas encore l'énergie de répliquer à haute voix. Effectivement, l'épaule qu'elle croyait menacée par le bâton n'était déjà pas en très bon état. Elle n'avait même pas eu la chance de se la casser, auquel cas elle n'aurait pas senti sa blessure. Chaque petit mouvement causait une vive douleur, et seule une position précise éviter de réveiller cette désagréable sensation. Ainsi, chaque pas, chaque vibration du sol lui faisait l'effet d'un électrochoc.

A cet instant, et dans cette situation, la simple étape de se repositionner sur la selle lui parut une épreuve insurmontable. Elle souffrirait sûrement au passage, et allait devoir se contenter d'une main sur deux pour se hisser... Ce regard confus ne passa pas inaperçu aux yeux du garçon aux cheveux noirs. Comme le gentilhomme qui l'était, il proposa de l'aide à son aînée. Il n'en fallut pas plus à la noble pour faire bouillir son sang.

Il ne t'a pas suffi de gagner la course ? Tu tiens encore à me faire passer pour une sotte ou une incapable ? Je n'ai pas besoin d'aide, je savais monter à cheval avant que tu ne sois conçu, alors regarde-moi faire, freluquet !

Elle s'arracha de l'étreinte de son frère, perdant l'équilibre, maintenant que son bras invalide n'était plus supporté. Peu importe, elle put se maintenir droite sans tomber en quelques instants seulement. Elle commença par mettre son pied gauche dans l'étrier. Normalement, la suite logique des choses aurait voulu qu'elle maintienne le pommeau de sa selle de sa main gauche, pour garder son centre de gravité stable, mais c'était pour l'instant impossible. Bien sûr, si elle utilisait son autre mimine, elle allait se gêner dans son ascension, donc c'était non. Si seulement elle avait pu contourner l'animal pour monter depuis le flanc droit, inversant ainsi les manœuvres... Pas de chance : la tradition voulait que l'on monte à gauche. Une histoire de manipulation d'arme, car tous les bons chevaliers sont droitiers. Et même si Marigold ne possédait pas d'épée, il lui était psychologiquement impossible de désobéir à son ancien instructeur d'équitation.
Tant pis, elle tenterait autre chose. Au lieu du pommeau, elle se saisirait du troussequin. Elle prit son élan, se hissa... mais ce point d'appui bancal n'était pas aussi fixe que l'avant du siège de cuir. Le poids de la demoiselle, même s'il n'était pas bien élevé, suffit à faire glisser la selle sur l'abdomen de l'étalon, qui regardait, surpris, sa cavalière chuter pour la deuxième fois de la journée.

Tout bien reconsidéré je voudrais bien un peu d'aide.

La douleur dans l'épaule de la jeune femme, sur une échelle de un à dix ? Hum... sept. La douleur dans son égo ? Vingt.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Mar 29 Jan - 17:44
Invité
Ah, quel caractère. C'était une colérique, une nerveuse, une furie. Que dis-je, une furie ? C'était une diablesse. Malgré les circonstances, et les efforts de son cadet pour ne pas la froisser, la dame aux fils d'argent trouva le moyen de pester, et de hausser le ton contre notre brave Amarante. Ce dernier, habitué, se contenta de sourire, contenant, au mieux, ses mots, afin de ne point achever sa belle aînée. Certains parvinrent tout de même à se frayer un chemin à l’extérieur :

-Te plaindre, tu ne fais déjà que ça, alors ne parle point de n'y faire, dans une situation de la sorte, ma très chère sœur. ~

Pile là où ça réveillerait sa rancœur. Il le savait, et même s'il adorait sa sœur, il refusait de la laisser lui marcher dessus, pas totalement, du moins. Désormais parvenus jusqu'à la monture de la noble, Amarante et Marigold se séparèrent. Il savait qu'elle tenterait cela, il n'essaya même point de l'arrêter. Entêtée, la diablesse fit l'essai de grimper à son équidé avec une seule main. Une bien dangereuse aventure, pour une blessée. Notre héritier préféré n'hésita d'ailleurs point à lâcher une remarque à ce sujet, après une réponse aux flèches verbales que sa sœur venait de tirer, les cordes vocales bandées à leur paroxysme :


-Je n'ai point gagné, Chère Sœur. Nous recommencerons cette course. Et loin de moi l'idée de te faire passer pour une sotte, tu te débrouilles bien par toi-même pour cela. Te regarder ne me dérange point, au contraire, mais... Ne tombe point de nouveau, Frangine, ça me ferait mal pour toi. ~

Suite à ces mots, il sourit, bien entendu. Le bougre naquit taquin, et faire enrager sa sœur se révélait être l'une de ses spécialités, qu'il le veuille ou non, d'ailleurs.

La belle Whiterun s'essaya ensuite à monter son brave destrier. Ridicule. Mais notre adopté parvint à garder son sérieux, afin de ne point, encore plus, détruire l'ego de la demoiselle. Après quelques essais... Pathétiques, Marigold mit enfin sa fierté de côté, et demanda de l'aide. Content que sa sœur ait su sacrifier sa si grande vanité, pour lui quémander de l'aide, notre futur vadrouilleur n'attaque même point son la cavalière. Amarante décida même de faire un effort afin de tenter de consoler sa chère sœur.

Il s'approcha d'elle, puis posa, dos à elle, un genou au sol, afin d'abaisser ses épaules. Il tourna ensuite la tête, afin de fixer sa sœur dans les yeux, et lança :

-Allez, grimpe, je vais te hisser là-haut.

Le léger poids de la blessée sur les épaules, Amarante se propulsa, à l'aide de ses jambes, et se redressa. Il déposa, au mieux, sa sœur sur l'imposante créature à la crinière flamboyante, puis, précautionneux, il patienta, mains parées, au cas où la belle perdrait de nouveau l'équilibre en s'installant. Il s'approcha de sa propre monture, gâtant le museau de la bête de sa main, avant d'envoyer :

-Il y a un lac, à proximité, allons nous y reposer un peu. Les Galopas pourront boire, et je pourrais peut-être jeter un œil à ton épaule, si tu daignes me laisser faire. ~


Sans particulièrement attendre la réponse de sa sœur, l'héritier adopté enfourcha acrobatiquement son pokémon, et il le fit marcher au pas, en direction du lac. Les feuilles s’inclinèrent, et vinrent lécher les chemins de terre battue, soumises pas les imposants sabots de la bête. L'endroit, envahit de feuillage, se dissimulait bien. Mais il en valait la peine, comme tous les lieux qu'on ne trouvait qu'en fouillant et en explorant un peu. Quelques oiseaux piaillaient, d'autres chantaient. Ce lac abritait de nombreux pokémons, et pour cause, peu d'humains s'y rendaient, ainsi, les braves pouvaient vivre, sans être chassés, ou importunés. Amarante s'y rendait fréquemment, et ces braves créatures le laissaient. Un pacte tacite entre eux, et lui s'était instauré, quelque chose comme "Nous te laissons ici, mais tu ne dois pas nous importuner, ou nous être hostile." C'est ainsi que l'artiste voyait les choses, nulle raison de s'en prendre aux autres sans raisons, justement.

Notre futur Godot mis pied à terre, et il tapota l'encolure de sa monture, lui signifiant qu'elle pouvait se balader, si elle le souhaitait. Il observa brièvement le lac, et ses alentours, plein de vie en émanait ! Puis, sans trop prêter attention aux créatures présentes, notre protagoniste se tourna vers l'arrière, sa sœur devrait arriver, sauf si elle s'était décidé à partir. Elle était fière, et têtue, après tout.
Revenir en haut Aller en bas
Marigold Whiterun
Marigold Whiterun
Or : 110
Origine : Scémède
Equipe : Un Mardi ordinaire [flashback] ft. Amarante Miniature_371_XYUn Mardi ordinaire [flashback] ft. Amarante Ponyta12
Mer 6 Fév - 1:19
Marigold Whiterun

Marigold avait bien de la chance d'avoir un frère comme le sien. En seize années, c'était étonnant qu'il n'ait pas lâché l'affaire avec cette demoiselle qui l'insultait et le battait constamment, et avec qui il ne partageait même pas de lien de sang. Après l'avoir violemment écarté lorsqu'il avait proposé son aide, certes non sans provocation, il avait quand même eu la bonté de l'aider à se relever suite à son échec cuisant.
Se remettre en position debout fut déjà une épreuve assez éprouvante pour la jeune fille, qui se convainquait un peu plus chaque instant que, même assistée, elle ne parviendrait pas à retourner sur le dos de cet animal qui lui paraissait à présent géant. La suggestion que lui fit son benjamin lui inspira d'abord de l'agacement, pensant que celui-ci plaisantait à un moment non propice, jusqu'à qu'elle réalise. Vraiment ? Ce n'était pas une blague ? D'une moue offusquée, la demoiselle reluqua quelques secondes le cadet de bas en haut, alors qu'il s'offrait à elle tel un escabeau humain. Elle regarda autour d'elle... à droite, à gauche, derrière ? Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle espérait concrètement, une échappatoire en tout cas... Mais le miracle n'arriva jamais. Elle n'avait vraiment pas le choix, n'est-ce pas ?
Dans un soupir d'exaspération, elle se laissa porter par son chevalier servant autoproclamé, rougissant de honte. Elle n'était pas vraiment sûre d'apprécier le contact direct entre ses mains et son propre corps. Disons qu'à part des coups de poing et des gifles, elle n'avait pas vraiment l'habitude de le toucher. Elle avait l'impression que son corps entier la démangeait, comme si elle avait été prise d'asseau par une colonie d'insectes.
Après une ascension qui sembla durer des heures, elle arriva enfin sur la selle du destrier, non sans encombres. Une fois propulsée, elle dut lutter avec ses jambes et son bras valide pour ne pas perdre l'équilibre. Elle avait bien failli glisser tête la première le long de l'encolure de l'animal lorsque celui-ci baissa la tête pour brouter. Enfin correctement assise, les pieds dans les étriers lui donnaient un sentiment de stabilité réconfortant, elle s'autorisa un soupir de soulagement. Elle souffrait encore, mais elle saurait encore guider sa monture en ne tenant les rênes que dans une main.

Enfourchant son propre canasson, Amarante prit la parole. Il comptait guider sa sœur jusqu'à un coin tranquille pour examiner sa blessure. Certes, l'adolescente aurait largement préféré être aidée par un médecin, mais le manoir était loin. Le temps avait passé vite au grand galop, mais il n'était pas question, avec cette douleur lancinante, de marcher plus vite qu'au pas. Elle serra les mollets sur le flanc de l'étalon, qui suivit paisiblement son camarade.
Effectivement, le point d'eau était vraiment près du lieu de l'accident. Les deux n'eurent pas à chevaucher longtemps avant d'y arriver. Plusieurs Pokémon sauvages y paissaient déjà, jetant des regards attentifs aux hommes, méfiants, mais se calmant en réalisant qu'ils n'étaient pas chassés. Après tout, même si Marigold avait voulu déguster un délicieux gigot de Cerfrousse, elle ne risquait pas de poursuivre ou de tuer celui qui se tenait de l'autre côté de la berge.
L'héritier Whiterun descendit de la cavale, et la laissa, confiant, aller brouter avec les créatures de la forêt.

Mon frère, aide-moi à descendre. ... s'il te plaît.

La fille aux cheveux gris murmura ces mot magiques si bas qu'elle n'était pas sûre de les avoir entendus elle-même. Cela n'empêcha pas son frangin de venir à sa rescousse avant qu'elle ne se casse un autre membre.
Le duo s'assit au bord de l'eau. Ici, il était plus facile de saisir la saveur du printemps, du silence seulement perturbé par quelques gazouillis d'oiseau et le crépitement des flammes des Galopa, que sur le dos de ces derniers, lancés à vive allure. Pourtant, observer le paysage passivement était quelque chose de rare pour la future dresseuse. Elle avait l'habitude de vivre à cent à l'heure, contrairement à son artiste de frère. Elle évitait d'ailleurs son regard, prétextant profiter de la vue de l'horizon. Elle n'avait rien à lui dire... rien qu'elle n'avait la force de dire, en tout cas.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Dim 3 Mar - 22:30
Invité
Le calme régnait. Étrangement. Amarante fut tenté de provoquer sa sœur, notamment sur son "s'il te plaît", mais le garçon souhaitait que l'ambiance ne change pas, pas pour l'instant. Il conserverait son sel, et s'occuperait d’agacer son aînée plus tard. L'artiste avait jeté un oeil à l'épaule de la demoiselle aux cheveux d'argent. Au mieux, déboîtée, au pire, cassée. Il n'était pas docteur, il refusait donc de tenter quoi que ce soit. Pas sur autrui, du moins.

Alors qu'Amarante et Marigold observaient, en silence, le beau lac, les équidés, de leur côté, buvaient, et communiquaient entre eux. Le crépitement de leurs flammes, ainsi que les autres bruits environnants, provoqués par d'autres pokémons, s'avéraient être les seuls sons qui troublaient cette agréable sérénité.

Les rayons de l'astre diurne parvenaient, parfois, à passer au travers des épais feuillages, qui servaient de vêtements aux imposants arbres qui entouraient le lac. De ce fait, la luminosité s'avérait plus que correcte, mais la chaleur absente, balayée par cette agréable fraîcheur. Le point d'eau possédait sûrement ses responsabilités dans ce fait, lui aussi. L'étendue, aussi claire et aussi pure que du cristal, se voyait, quelquefois, troublée par les mouvements des créatures dessus, ou dessous. Hormis cela, impassible, la surface du lac jouissait d'une transparence et d'une propreté irréprochables. Comme si une entité s'occupait du lieu, comme si un sort fut lancé, afin que jamais cette magnifique amas de molécules H2o ne soit altéré. Un petit coin de rêve, pour les pokémons, et les rares humains que tomberaient dessus.

Toutes ces péripéties de nobles avaient donné chaud à notre cher Amarante, et comme vous le savez, la pudeur n'était pas son fort. Ainsi, sans demander l'avis à quiconque, le gaillard retira ses vêtements, et décida de s'introduire dans l'eau pure. Ses mouvements faisaient aussi bouger la surface de l'eau. Enfoui dans le liquide transparent jusqu'au plexus, le brave Amarante, dans un excés de folie, et oubliant la situation de sa sœur lança:

-Viens donc me rejoindre, chère soeur. L'eau te fera le plus grand bien !

Sans prévenir, bien entendu, il envoya une grande giclée d'eau, à l'aide de son bras, droit sur son aînée, avant de rajouter, plein d'envie de provoquer la furie:

-S'il te plaît. ~


Toujours au bord du lac, la présence du barde ne fit pas fuir les pokémons qui passaient par là. Peut-être qu'ils fuiraient, si sa soeur et lui s'approchaient d'eux, ou peut-être pas. Allez savoir. ~
Revenir en haut Aller en bas
Marigold Whiterun
Marigold Whiterun
Or : 110
Origine : Scémède
Equipe : Un Mardi ordinaire [flashback] ft. Amarante Miniature_371_XYUn Mardi ordinaire [flashback] ft. Amarante Ponyta12
Ven 3 Mai - 12:15
Marigold Whiterun

Alors que les secondes passaient, le silence n'était pas si dérangeant. Les nuages commençaient à s'effacer, et le Soleil gagnait en force tandis qu'il s'approchait de son zénith. Il commençait à faire chaud, mais pas une chaleur étouffante ou qui attaque la peau comme des millions d'aiguillons. Juste une agréable caresse qui faisait presque oublier à Marigold la douleur.
Malgré cette sérénité, le brun, sûrement motivé par ces rayons solaires naissants, se leva et se dévêtit, forçant sa sœur à dévier le regard, en grommelant, gênée et rougissant. N'avait-il donc aucune pudeur ? Aucune éducation, non plus ! Car un jeune homme bien élevé sait qu'il n'a pas à afficher sa nudité aux yeux d'une demoiselle. C'était à se demander ce qu'il avait fait de ses cours de décorum. Griffonner des grivoiseries dans les enluminures, probablement. Ignorant son aînée et son agacement, il se jeta dans l'eau dans sa tenue d'Adam.
Ayant entendu son plongeon, la future dresseuse osa enfin observer son benjamin à nouveau, sachant que la surface du lac, brillant comme un miroir, l'empêcherait de voir la "chose" redoutée. Enfoncé jusqu'en haut du ventre, il faisait des grands signes à sa frangine, espérant la motiver à le rejoindre, sans doute oubliant sa blessure.

Imbécile ! Veux-tu me faire assassiner ? Si je m'en vais me bagner dans ma condition, je ne peux que m'assurer de me noyer !

Comme pour la provoquer, ignorant le réel souci que se faisait sa sœur sur son état, il lui envoya une grande giclée d'eau en pleine face d'un grand coup d'avant-bras. Surprise, et handicapée, elle ne put éviter la vague qui fit couler l'encre de sa mouche, et détrempa sa coiffure. Enragée que sa mise-en-beauté soit ainsi ruinée, la fille de chevalier se leva d'une grande impulsion des jambes, et fit quelques pas imbus de colère avant d'être arrêtée par une nouvelle décharge de souffrance et, techniquement, la fin de la plage. Pas question d'entrer dans ce maudit liquide qui signifierait sa perte, ou pire : un autre sauvetage par son nigaud de cadet. Comment se venger de lui sans entrer dans l'étang ? Elle aurait bien utilisé sa cravache comme projectile, si ça n'avait pas risqué de la perdre à jamais au milieu d'un lac infranchissable pour elle. Elle observa son environnement, cherchant une meilleure idée.
Soudain, cette fameuse idée lui vint. A ses pieds, au large de l'eau, des milliers de galets attendaient de se fracasser dans le nez d'un stupide frère. L'occasion était trop belle pour ne pas être saisie. De sa main valide, Marigold se saisit de l'un d'eux, lisse et aplati, avant de le lancer dans une trajectoire parfaite, avec un ricocher maîtrisé, qui le fit atterrir dans le visage de la cible. Son attaque ayant porté ses fruits, la jeune fille éclata de rire. Non pas un rire sardonique, mais un honnête rire d'amusement.

La guerre était déclarée.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Lun 13 Mai - 20:19
Invité
L'assassiner, elle ? Était-ce seulement possible ? Amarante éclata de rire, avant de répondre, vivement :

-Toi, assassinée ? Hahaha. Tu es bien trop teigneuse, ma très chère sœur, pour que quiconque, ou quoi que ce soit parvienne à te tuer. Seul le temps peut avoir raison d'une telle créature, mon aînée adorée.

Ah, encore une fois, il la provoquait. Il se doutait, néanmoins, qu'elle ne risquerait probablement pas de le rejoindre. Aussi hargneuse, et aussi forte eut-elle été, il s'avérait extrêmement ardu de se mouvoir, et de couler qui que ce soit lorsqu'une épaule était défaillante. Malgré toute sa peste, alors qu'elle n'était point un rat, et n'avait jamais été mordue, la bougresse trouva un moyen d'obtenir revanche, et de remettre les comptes à 0. Ah, les ricochets... Un art auquel la jolie grise s'avérait bien plus douée que notre cher Amarante. Il allait déguster. Il le savait. Il vint rapidement former une croix avec ses avants-bras, en bouclier pour son visage. Mais trop tard, une des pierres s'écrasa avant. Rapide, la sœur.

Le point d'impact lançait l'héritier, mais point de cassures. Ainsi, elle répondait à son attaque, et déclarait la guerre ? Bien. Le futur barde se déplaça dans l'eau, cherchant du pied quelconque projectile. Un objet gluant passa entre ses jambes, effleurant ses fesses, mais par chance, pas sa virilité. Le brun, un sourire mesquin peint sur la face, fouilla autour de lui à l'aide de ses membres supérieurs, afin de mettre la main sur la chose gluante.

Une algue, ou de la vase, avait-il pensé. Que nenni. Une seconde volée de pierres plates fonçait droit vers lui. Son réflexe fut, cette fois, assez rapide. Deux puissants bruits d'eau qu'on soulève s’élevèrent, et deux formes émergèrent de l'eau. La première parvint à décoller assez haut. La seconde servit de bouclier au brun, et fut projetée droit vers lui. Il esquiva avec vélocité la chose, qui s'avérait être un pokémon qu'il connaissait très bien. Un pokémon aux écailles rouges, et aux airs béats... MAGICARPE. Ces créatures s'adonnaient souvent à un jeu assez étrange, afin de mesurer la taille de leur saut.

Le Magicarpe gagnant retomba dans l'eau, provoquant un "plouf". L'autre, toujours sonné, flottait prés d'Amarante, qui ne trouva pas meilleure idée que de le saisir par la queue, et l'envoyer droit sur sa sœur, lui lâchant un (a)magnifique :

-Tiens, prudente Sœur, entraîne toi à embrasser ton futur mari. Il te ressemble beaucoup, d'ailleurs, hahaha !


Immature ? Clairement. Mais ça suffirait à faire encore plus enrager la Grisette. Il ne voulait pas spécialement la blesser plus qu'elle ne l'était déjà, et frapper sur ses sœurs ne comptait pas parmi les choses qu'il préférait, même pour s'amuser. Il se vengerait donc ainsi, en l'agaçant et en l'énervant au plus haut point, point. Quant au Magicarpe... Il serait sûrement un peu secoué, voir sonné, mais il survivrait. C'était robuste, ces créatures là !

Enfin...le lancer de l’immergé ne serait pas létal, restait à voir ce qu'allait faire sa sœur de la pauvre bête. Soudainement moins enjoué de son geste, Amarante déglutit, toujours en fixant sa sœur, qui, au passage, s'avérait extrêmement belle, et ce, même malgré l'eau qui ruisselait de sa chevelure argentée.
Revenir en haut Aller en bas
Marigold Whiterun
Marigold Whiterun
Or : 110
Origine : Scémède
Equipe : Un Mardi ordinaire [flashback] ft. Amarante Miniature_371_XYUn Mardi ordinaire [flashback] ft. Amarante Ponyta12
Dim 26 Mai - 16:15
Marigold Whiterun
Amarante, aussi attaché qu'il était à sa sœur, ne comptait pas la ménager. Sa remarque était-elle une moquerie ou un compliment ? Impossible de le deviner à son attitude toujours taquine. Mais, provoc ou pas, il avait eu raison sur un point. Personne n'aurait raison d'elle, et sûrement pas le brun qui la narguait en faisant le singe dans l'étang. Il se calma immédiatement en encaissant le caillou.

Pas longtemps. Malgré l'impact qui le lançait, son sourire revint au galop, plus coquin que jamais. Il avait de sales intentions, et il ne le masquait pas. Il s'était mis à fouiller l'eau autour de lui en quête d'un projectile, pendant que Marigold envoyait les siens. Juste à temps, avant de se prendre une nouvelle vague de pierres, deux formes apparurent pour le protéger, prenant le coup à sa place. Avec le soleil dans la figure, la jeune fille ne sut pas reconnaître les silhouettes avant que l'une d'elle ne fuse dans sa direction, propulsée par les bras de l'adolescent. Le futur mari de la demoiselle, comme le clamait si bien son frérot, la percuta en plein front, la faisant presque tomber. Bien que blessée, elle avait heureusement acquis une excellente assiette grâce à sa pratique de l'équitation, juste de quoi ne pas être renversée, lui évitant plus de douleur.
Elle baissa les yeux pour découvrir le missile qui l'avait attaqué. Un gros poisson rouge, un Magicarpe bien visqueux, qui la regardait avec autant de surprise qu'elle-même, une expression qui se changea en terreur lorsqu'il vit un éclat de colère mêlée de malice dans le regard de sa victime.

Je crains que tu n'aies rien écouté de tes cours de pokélogie, cher frère, ton instructeur ne serait pas fier ! Avec ses moustaches blanches, ce Magicarpe ne peut être que l'épouse de tes rêves !

Malheureusement, elle n'allait pas pouvoir imiter le geste de son frère avec un seul bras valide. Elle se contenta d'un grand coup de pied, qui ne lui permit pas de le faire bondir assez loin, mais juste assez pour qu'en replongeant, la carpe éclaboussa le bougre qui riait à bouche ouverte.

Allez, sors de l'eau, couard, et viens te battre sur la terre ferme, comme un homme !

Pas de cravache en vue, mais du bois flottait jonchait toute la plage. Pas difficile de trouver une arme. La fille de chevalier se saisit d'une des branches, assez longue pour imiter l'épée de son père, mais assez légère pour la manier à une main. Pas besoin de l'autre. Un bon escrimeur n'utilise que la droite.
A propos de bon escrimeur, était-il bien sage de défier l'héritier Whiterun, entraîné par le maître épéiste Alder en personne ? Sûrement pas, mais elle était assez prise au jeu pour ignorer ce handicap.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Hastérion :: Retour au Présent :: Archives :: Rp abandonnés-
Sauter vers: