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Virgile-J'me-Voile-La-Face

Virgile Marcial
Virgile Marcial
Or : 475
Origine : Hastérion
Métier : Scribe
Equipe : Virgile-J'me-Voile-La-Face Muciol11 ; Virgile-J'me-Voile-La-Face Lombre10
Lun 29 Oct - 3:32
Virgile Marcial

Vous ne l'attendiez pas, pourtant, le voici le voilà, le grand, le magnifique, le pétorant (ce mot n'existe pas, aoutch) Virgile Marcial, surnommé plus ou moins affectueusement Fronnu par ceux qui l'ont connu durant son enfance. C'est un jeune homme de 25 ans qui est scribe et qui est né à Aros. Donc... Il y a vécu depuis bah... 25 ans.
Le bougre n'est pas forcément des plus remarquables lorsqu'on le croise dans la rue, d'une taille et d'une corpulence dans la moyenne, il tend à l'embonpoint quand il se laisse aller. Ça ne se voit d'ailleurs pas sous ses tenues, mais il a quelques bourrelets le bougre. Pour le reste, ce n'est pas un vilain garçon. Des cheveux blonds, des yeux couleur miel et un visage anguleux. Il complexe parfois sur son nez qu'il trouve trop long, mais rien de bien monstrueux.
Pour ce qui est de ses habitudes vestimentaires, il faut savoir que le bonhomme est frileux, trop pour un arosien. Ainsi, sur chemisier et gilet banals, il s'affuble de gros manteaux longs, épaulés d'une petite fourrure des plus bienvenue et se chausse de bonne bottes pour tenir au chaud les petons et éviter les chutes fâcheuses et honteuses. C'est qu'il cherche à préserver un minimum sa dignité. Enfin, monsieur est loin d'attirer l'attention, pourtant, et s'il est quelqu'un de soigné, il oublie souvent de se raser lorsqu'il le faut, alors dites bonjour à sa petite barbe de trois jours. Il ne l'admettra pas, mais parfois, il fait exprès 'd'oublier' de se raser parce qu'il trouve qu'elle lui donne un air un peu plus autoritaire. D'aucun dirait que ça fait négligé, mais il n'est pas d'accord. Anecdote, il a toujours voulu se faire un tatouage mais n'a jamais osé parce que monsieur est un peu douillet.

Virgile Marcial

Mettre un X entre les []
[x] Le choix entre 3 Pokémon comme dans les jeux.
[] Un œuf de la Région pour être sûr que le Pokémon me plaira.
[] Rien ! J'suis un bonhomme, moi !
[] Le choix pour voir... sinon je prendrais un œuf
"Une fois, à une exécution, je m'approche d'une fille. Pour rigoler, j'lui fais : « Vous êtes de la famille du pendu ? »... C'était sa sœur. Bonjour l'approche !"
D'un naturel discret et respectueux, Virgile ne se fait pas remarquer, Virgile parle bas et Virgile rase les murs. Craintif, d'aucun dirait peureux, Virgile est finalement un grand solitaire. Oh, n'allez pas croire qu'il le soit par choix ou parce qu'il méprise ses congénères, au contraire, mais le bougre ne sait pas jauger la situation. Quelqu'un vient de mourir ? Ah ! le voilà qui lâche une plaisanterie bien rouler pour détendre l'atmosphère. Evidemment qu'il se rend bien compte que ce n'est pas le moment, mais Virgile est nerveux, beaucoup trop, du genre à laisser échapper un rire après une claque bien sentie. Est ce que ça lui a plut ? Bien sûr que non, il ne sait juste pas évacuer le stress et la négativité autrement.
S'énerver ? Hurler ? Il est incapable de tenir tête à ses semblables pour défendre ses opinions, alors hausser le ton ? Rentrer en conflit ? Jamais. Monsieur aime son calme et sa tranquillité, peu importe s'il doit pour cela se laisser marcher dessus. Carpette ? A peine... Enfin, il a quand même la larme facile. Émotif, sûrement trop, Virgile a tout de même la décence de savoir occulter ses émotions. Peut être pas de la manière la plus saine qui soit mais il se répand difficilement sur ses sentiments et les dissimule plus ou moins habilement derrière quelques plaisanteries plus ou moins subtiles. Adepte de l'auto dénigrement, monsieur reste pourtant un joyeux luron en règle général.
Sympathique, aimable, Virgile a la discussion facile. Peu farouche, il aime parler, il aime discuter et il aime écouter. Surtout, il aime apprendre. Si monsieur peut facilement passer ses journées et ses nuits le nez enfoui dans des livres, il est également capable de les passer à écouter les voyageurs qui viennent de par delà les mers et les océans. Avide de connaissance, Virgile est curieux, absolument pas téméraire ni aventureux, mais curieux et vif d'esprit. Ce qui l'empêche de partir en vadrouille ? Simple, le bougre est peureux. Dire qu'il est lâche serait insultant mais peu éloigné de la vérité. Lui aime prétendre qu'il est prudent, mais c'est cette même prudence qui grignote toute l'ambition qu'il pourrait avoir. Devenir grand érudit, inventeur, scientifique ou alchimiste ? Ah... Monsieur se complet dans son rôle de scribe. Il copie et recopie les ouvrages qu'on lui confie, en profite pour les lire et pour en imprimer les informations. Le plus drôle dans tout ça, c'est qu'il est plutôt doué pour les enluminures. Soigné, patient, d'aucun dirait que Virgile est fait pour vivre entre les livres, parce qu'il en faut de la patience pour sauvegarder le savoir contenu entre les murs de la bibliothèque. Mais là n'est pas l'unique raison.
Si Virgile est un peureux, un petit plaisantin et qu'il sait se montrer hypocrite voir menteur sur les bords, c'est également un rêveur. S'il apprécie autant la littérature, outre les nouvelles connaissances qu'il engrange, c'est pour les histoires que celle-ci raconte. Les romans de capes et d'épées, c'est son dada comme dirait l'autre. L'on pourrait arguer que c'est un romantique et l'on n'aurait pas tort. Virgile tend en effet à romancer à peu près tout ce qui lui arrive, il trouve que ça rend les choses plus palpitantes. Monsieur a glissé sur les pavés glacés de la ville ? Le voilà quelques heures plus tard à enjoliver la chose, racontant à quel point il a traversé la ville à grand renfort d'acrobaties et de pirouettes. C'est drôle, surtout quand on connaît le caractère frileux et casanier du bonhomme.
Alors oui, Virgile exagère, beaucoup même, mais c'est bien souvent bénin car il est facile de démêler le vrai du faux dans ce qu'il raconte, pourtant, le bougre a une fâcheuse tendance au mensonge. Pourquoi ? Parce qu'il est plus facile de dissimuler ses erreurs sous un mensonge qu'il prétend blanc afin de se donner le temps de réparer ladite erreur... Ou de l'aggraver. Nous l'avons dit, Virgile est nerveux, Virgile est peureux, et s'il ne se trompe pas tous les jours, il fait des erreurs quand même. C'est humain, tout le monde en fait, mais lui ne l'assume pas. Ou il l'assumerait s'il vivait seul. Hors, la société dans laquelle il évolue est une communauté et plutôt mourir que d'admettre devant cette même communauté qu'il s'est trompé. Pourtant... Que Virgile est insignifiant. Il le sait d'ailleurs. La plupart de ses bourdes passeraient inaperçues après quelques remontrances s'il les assumait... Mais se reconnaître invisible tout seul et voir que les autres ne lui donnent pas d'importance sont deux choses différentes.
Voilà peut être pourquoi le bougre s'isole malgré une envie de se fondre dans la masse... Ou peut être que les deux vont de paire. Virgile fait parti du décor de la bibliothèque, on le connaît, on connaît son nom, peut être même ses habitudes, mais c'est tout. Le bougre discute facilement, c'est vrai, mais il n'aborde que des sujets triviaux, voir banals. Vous le saluez ? Le voilà à entamer le dialogue en vous parlant de la pluie et du beau temps. Il est agréable et serviable, c'est indéniable, mais pas mémorable. Pourtant, ce n'est pas parce qu'il est insipide – pas sur tout les points en tout cas –. Lui donner le temps de se découvrir, c'est se donner le temps de connaître un homme passionné et pourtant bien peu confiant. Parlez lui d'astrologie, de symboles et de mythes, il sera intarissable. Parlez lui de voyages et d'aventures et il sera votre meilleure écoute. En réalité, pour peu qu'il vous apprécie, il sera votre meilleure écoute en toutes circonstances. Loin d'être le vieux sage qui a toutes les réponses gravées dans ses veines en rimes, Virgile s'efforce bien souvent de donner un avis construit et constructif lorsqu'on le lui demande... Pour peu qu'on le lui demande.
Enfin, il me paraît important de dénoter un point crucial de la personnalité du petit Virgile. Monsieur n'est pas brave, monsieur n'aime pas les conflits et monsieur n'aime pas élever la voix. Monsieur préférera s'écraser plutôt que de lutter pour son opinion, parce qu'il valorise plus sa tranquillité et son confort que sa dignité. D'aucun le dirai faux, hypocrite, carrément lèche-bottes... Il l'est, tout ça à la fois et il en a bien conscience. En est-il fier ? Pas vraiment, mais si on le lui reproche, il se défendra comme il pourra en arguant sous couvert de plaisanterie qu'il s'agit là d'une manière maline de rester en paix. C'est faux, et il le sait, mais que faire d'autre qu'assumer cette partie là de sa personnalité ? Oh, il pourrait mentir, mais difficile quand les autres en sont tout aussi témoins que lui. Alors il serre les dents, se protège sous son humour et se console en se disant que, de toutes manières, il n'est pas si important que ça. Le bougre est susceptible, voir carrément fragile si on le laissait faire, mais il n'a ni le temps ni l'honnêteté de le reconnaître. Autant nier les problèmes quand ils sont là, ils finiront bien par s'en aller ! … Et ça se prétend adulte responsable.
Pour finir, nous avons parlé de Virgile et de son rapport avec ses congénères humains qui est, somme toute tout à fait cordial voir même agréable si l'on oublie quelques accrocs. Mais qu'en est-il des autres créatures peuplant le monde ? S'il est difficile de retirer sa curiosité à Virgile, il est pourtant intéressant de noter que sans avoir peur des bêtes qui vivent désormais en paix avec les Hommes, il reste craintif. N'étaient-ils pas en guerre avec elles il y a plusieurs années de cela ? Le bougre n'est pas dupe, le danger est présent et il sait qu'il aurait tort de se cantonner à trouver adorable les quelques pokemons de compagnie qu'il peut voir ci et là... Pourtant, il est également le premier à ronronner lorsqu'il voit une petite bête poilue réclamer son attention. En réalité, il les trouve fascinantes, leur manière de fonctionner s'apparente à de la magie à ses yeux (après tout, qui irait croire en son sain jugement qu'il est normal qu'une créature puisse vous soulever par la seule force de sa pensée ? Pas lui, il y a sorcellerie là dessous), mais... Il n'a pas à hésiter, il ne sera clairement pas celui qui élucidera le mystère des évolutions pokemons, ni celui des types et encore moins de leurs attaques, le bougre aime trop son confort pour cela.

"C'était pas moi !"
Raconter l'histoire de Virgile est une tâche complexe. Non pas parce qu'elle relève de l'épopée fantastique, mais parce qu'il a eu, somme toute, une vie des plus banales. Passons donc une enfance sans aucun doute heureuse, ponctuée de gaffes toutes puériles mais innocentes pour nous attarder sur quelques points importants de sa vie.
Virgile aura beau se prétendre malchanceux, son histoire démontrera toujours le contraire. Né dans une famille suffisamment aisée pour lui offrir des études, il a grandit comme fils unique. Pas forcément choyé, mais aimé, assurément. Vers ses 10 ans, peut être même un peu plus tôt, il a appris à lire, écrire et compter. Il suivra une formation de copiste, puis deviendra scribe par la suite sous le regard attentif et bienveillant d'aînés et de mentors soucieux de transmettre leur savoir. C'est un chemin somme toute basique que le destin lui a permis d'emprunter et il a tendance à l'oublier. Pourtant les faits son là, sa vie aurait été autrement plus rude si ses origines avaient-été autres.
Alors, ne vous méprenez pas. La vie de petit Virgile n'est pas uniquement parsemée de petite fleurs sentant bon l'odeur des pâtisseries d'une grand mère attentionnée et il a eu également son lot de malheur, mais après tout... N'est ce pas ça que nous appelons... La vie ?
Sans partir sur un débat philosophique et parce que, ne nous le cachons pas, il est forcément amusant de suivre les déboires d'un Virgile dépassé par les éléments, attardons nous sur quelques épisodes croustillants de son existence.
Tout d'abord, si l'enfance de Virgile a été dans son ensemble des plus roses, il a tout de même eu son lot d'erreurs idiotes. Laissez moi vous raconter le jour où, tout crédule qu'il était, les enfants avec lesquels il jouait lui ont raconté que si les humains n'avaient pas les pouvoirs psychiques de certains pokemons, c'était à cause de leurs sourcils. Incongru me direz-vous ? Absolument, pourtant les voilà théorisant sur le secret derrière les sourcils, avançant que les poils était une sorte de barrière au pouvoir enfoui des Hommes. Idiot ? Assurément, ils répondent pourtant à tout un tas d'interrogations. Les adultes ne les enlève pas parce qu'il y a un age limite pour apprendre à s'en servir. Rapidement, la sentence tombe : ils sont les seuls à encore pouvoir utiliser leurs pouvoirs d'humains. Alors la question fatidique arrive : qui voudra bien réveiller les siens, au risque d'imploser sous une détonation de puissance ? Personne n'ose vraiment prendre la main, on se donne des excuses et croyez-le ou non, Virgile fut dans les premiers à s'excuser. Pourtant, rapidement, c'est vers lui que les autres se tournent. On le brosse alors dans le sens du poil « Mais toi Virgile, tu es intelligent ! Sûr que tu pourras les maîtriser rapidement ! Et après, tu n'auras qu'à nous apprendre. ». Il se fait complimenter, hésite, redemande quelques éloges et finit par accepter. Le contrat est scellé, s'il ne meurt pas dans la nuit à cause de cette force enfouie en lui, il leur montrera l'étendue de son pouvoir. Alors le voilà qui rentre chez lui, s'empare du rasoir de son père en cachette et tente tant bien que mal de réaliser l'improbable. Il tremble, manque de s'éborgner, respire et hésite. Il ne veut pas mourir, mais c'est pour la science ! Alors finalement, il y arrive sans trop de coupures et une fois son œuvre accomplie, s'en va sagement se coucher. Il ne dort pas, se sent fiévreux. Pour un peu, il irait réveiller les adultes pour leur demander de vite recoller ses poils sur son front mais il résiste. Ah, il se sent mourir, plus d'une fois même, mais il survit... Il survit, et quelle déception le lendemain quand il se rend compte que malgré ses efforts, il est incapable de soulever ses couvertures par la force de sa pensée. « Ca viendra plus tard » se dit-il... Plus tard, on hurle. La mère pâlit, son enfant est défiguré. Le pire dans tout ça, c'est qu'aucun pouvoir ne pointe le bout de son nez. Le voilà humilié. Ses compatriotes qui ont vanté ses mérites la veillent le moquent désormais. Virgile devient rapidement Virgile-Front-Nu, bien vite rebaptisé Fronnu tout court. Un surnom qu'il porta régulièrement encore quelques années jusqu'à ce qu'on en oublie la source... Anecdote, aujourd'hui encore Fronnu le poursuit parfois.

Puis vient l'époque bénie de l'adolescence. Les premiers béguins, les premiers boutons... A cette époque, Virgile avait déjà bien entamé sa formation de copiste, il avait bien appris à lire, à écrire et à compter et il se démarquait surtout grâce aux enluminures qu'il avait appris à faire. Et s'il se démarquait, laissez moi vous dire que c'était parce qu'il n'était pas seul. Les lettrés ne sont pas nombreux, ça ne veut pas dire qu'il n'en naît qu'un seul à chaque génération (si c'était le cas, laissez-moi vous dire que ça n'aurait pas été Virgile). Ainsi, voici Connor, jeune lettré, doux, attentionné et plus exubérant que l'effacé de Virgile qui l'accompagne. Ils sont amis, comparses, peut être un peu plus. On n'y comprend pas grand chose encore à cet âge là, surtout qu'il faut se concentrer sur ce que l'on écrit si l'on ne veut pas faire de tâche d'encre. Et l'encre... C'est précieux, le vieux maître n'arrête pas de le répéter.
Pourtant, les voilà, les deux inséparables. Ils plaisantent, apprennent à se connaître et à s'apprécier, pour quelqu'un qui ne s'habitue pas à l'amitié d'autrui, Virgile hésite. Est-ce normal s'il se sent si bien que ça en compagnie de Connor ? La question est légitime et il n'est pas certain que la réponse soit positive. Le voilà qui, pendant son temps libre finit par chercher des réponses dans les livres. Peu importe que les protagonistes soient hommes et femmes, il s'identifie à leur cause et à leurs sentiments. Alors tout ceci a beau avoir l'air confus et brouillon, il se concentre moins sur les tâches d'encre que sur le profil de Connor. Il croit, tâtonne, interprète des regards, des sourires. Le tout lui monte à la tête, il se rapproche et se défile en même temps. Et puis un jour, il se décide. Le voilà avec un poème, un qu'il peaufine depuis des mois. Il se dit que c'est le bon jour, le bon moment pour le faire. Il n'a qu'à imiter ses héros, s'infiltrer dans un jardin et jeter un cailloux à la fenêtre puis déclamer ses vers enflammés. Rien de plus simple somme toute, n'est-ce pas ? Les mains moites, il a pris une gorgée du vin de son père, peut être même deux. Pour se donner du courage dit-on. Il n'en est pas certain, mais il pense surtout avoir la nausée. Pourtant, c'est bien lui qui s'aventure hors de son petit chez lui pour retrouver la fenêtre de Connor. La boisson fermentée lui fait un instant oublié qu'il risque l'humiliation publique s'il se trompe sur ses sentiments ou ceux de son comparse. Pourtant le voilà. Un cailloux, deux cailloux, il entend un cliquetis. La fenêtre s'ouvre qu'il a déjà commencé à réciter ce qu'il a écrit avec tant d'ardeur et de passion. Il n'ose finalement relever le regard qu'à la fin et horreur.
Ce n'est pas Connor qui se tient penché, incrédule au balcon de sa fenêtre, mais Amandine, la jolie Amandine. Il la voit, bafouille, panique, cherche un plan de secours mais lâcher un « Tu crois qu'il plairait à ton frère ? » ne lui semble pas la solution la plus viable. Alors le voilà à crisper un sourire sur ses lèvres, esquisser un geste de la main comme si tout était parfaitement calculé et s'enfuir avec le reste de la dignité qu'il pouvait encore bien avoir. De retour chez lui, le bilan est simple : plus de vin, et il est certain qu'Amandin déclinera ses avances. Après tout, ils ne s'étaient que rarement croisé, tout irait bien, elle pourrait même le gifler et le traiter de goujat, il expliquerait la situation à Connor et.. Lui expliquerait-il vraiment la situation ? Il se sent fiévreux, presqu'autant que lorsqu'il s'était rasé les sourcils, et encore une fois, réveiller ses parents ne lui semble pas une option. L'espace d'un instant, mettre en scène sa propre mort lui semble la bonne idée. Pourtant, le lendemain, c'est bien Virgile qui se présente à la bibliothèque. Un Virgile pâle et visiblement épuisé, mais Virgile tout de même. Et qui croise t-il ? Connor ? Ce serait logique, ils étudient ensemble. Amandine ? Egalement, elle avait encore une gifle à lui donner. Par contre, s'attendait-il à les voir les deux, ensemble, souriants, l'attendre ? Il hésite, il est encore temps de s'enfuir... Ou de mettre en scène une mort subite. S'il s'effondre devant eux et feint de s'étouffer, ils n'auront certainement pas le temps de lui parler. Pourtant, il est paralysé. Voilà son magnifique plan s'envolant à tire d'ailes. Tant pis pour la mort subite, il sent déjà son cœur manquer un battement en posant son regard sur son ami. Connor sourit, il devine l'espace d'un instant autre chose, mais la voix d'Amandine attire son attention.
Elle a une jolie voix Amandine. Douce, mélodieuse, elle lui parle et il peine à suivre ce qu'elle lui dit. Pourtant, quand elle se dresse sur la pointe des pieds pour lui glisser un timide baiser sur la joue, il se fige. Le temps s'arrête. N'était-il pas censé recevoir une claque ? Pourquoi semble t-elle si rayonnante ? Pourquoi Connor lui sourit-il de cette manière ? Pourquoi se sent-il s'effondrer alors que ses jambes n'ont pas bougé d'un centimètre ?
Le jour est alors marqué d'une pierre blanche. Les tableaux sont déjà peints. La famille Marcial, unie à la famille Pépille. Le destin est en marche, Virgile s'y résigne bien vite. Son amitié avec Connor n'est pas contestée, ils sont toujours proches et Amandine est gentille et douce et jolie. Si parfois son sommeil se voit perturbé de regrets, il les fait taire bien souvent. Tout va bien, tout va bien qu'il se répète. Tout va bien et tout ira bien. Pourtant, au lieu de se gonfler de bonheur, son cœur se serre. On plaisante, qui aurait cru que Fronnu arriverait à séduire la jolie petite Amandine ? Il cachait bien son jeu, et pour cause, il le cachait encore et le cacha bien longtemps.
L'histoire prend son temps, mais nous voilà à l'élément perturbateur. Tout bascule quelques années plus tard, au moment où les questions de mariage pointent le bout de leur nez. Autant vous dire que le sujet n'avait nullement effleuré un Virgile qui se contentait de se réjouir de se faire appeler 'frère' par Connor. A défaut de mieux, c'était déjà beaucoup à ses yeux. Pourtant voilà. Les choses n'avancent pas avec Amandine, comment pourraient-elles ? Aucun des deux n'a d'expérience, et l'un d'eux n'a pas l'envie d'approfondir les choses, il s'agit cependant de l'ordre naturelle des choses de penser à une union plus officielle. Alors Virgile panique à nouveau. Le temps a passé trop vite, lui avait naïvement cru que les choses se tasseraient... Il n'avait jamais été mauvais avec la jeune femme, mais n'avait jamais non plus tenté d'approvisionner la flamme de leur amour naissant. Quel amour naissant ? Alors, autant être honnête : dire qu'il n'a jamais eu l'intention de se marier avec elle serait mensonge, mais lorsque la pression fut trop forte, il craqua.
Mariage, enfants, amour éternel et promesse. S'il aurait pu s'y refuser grâce à une pensée noble en admettant qu'il ne pouvait continuer à mentir à tout le monde, il n'aurait pas si honte de cette histoire. Ce fut cependant la peur qui motiva son choix. Loin de lui l'idée de dire la vérité, encore moins après tant d'années à mentir et à espérer trouver une solution viable.
C'est donc un jour de pluie, l'un des rares à Aros car quand pluie il y a, il s'agit surtout de neige, que Virgile rejoint Amandine. Elle est rayonnante, même sous l'averse, et entraîne avec gaieté son fiancé pour une promenade sous les nuages. Il a beau tenter de s'y dérober, de l'informer d'un possible rhume, rien n'y fait, les voilà tous deux rapidement trempé, elle parvient même à lui arracher un baiser des plus romantiques, si seulement il n'avait pas d'autres idées en tête. Elle parle beaucoup Amandine. De mariage, de futur, de ses rêves aussi. Virgile étouffe. C'est injuste, il le sait, mais il ne sait pas pour qui. Il a l'air perdu, la jeune femme le remarque et finit par le questionner avec son sourire, son si doux sourire. Et il ouvre la bouche pour tout conclure.
« Un jour, j'étais à la taverne avec des amis... Tu ne les connais pas, nulle besoin de les nommer. Le fait étant que, tu vois, je parlais beaucoup avec l'un d'eux... Peut être devrais-je lui donner un nom après tout ? .. Bref, peu importe. Nous nous entendions très bien, nous avons même commencé à planifier quelques projets de recherches à présenter aux érudits plus tard. C'était un grand projet ! Le projet de toute une vie si tu veux mon avis. … Bref, nous avons continué à en parler beaucoup, ahaha, attends, la chute va te faire rire ! Un jour, nous nous sommes retrouvés encore une fois à la taverne, tous les deux. Il parlait beaucoup de ce projet qui ne m'intéressait pas tant que ça, tu vois et... Pffrt... Bref ! Au bout d'un moment, il ne se sent pas très bien, vraiment pas... Et il finit par rendre sur la table. Je te passe les détails, ce n'était pas très élégant et... Hahaha, tu vois, je lui ai dit « Ah ! Je pensais que ça ne me faisait cet effet qu'à moi ! » »
Et le voilà parti en fou rire. Un fou rire des plus malaisant et des plus faux de toute sa vie. Son regard se pose sur Amandine qui ne semble pas comprendre la chute, ou qui n'ose pas la comprendre.
« Non mais, tu vois, c'est rigolo parce que... Le projet de toute une vie, hein ? Comme... Comme un mariage, tu vois ? »
Ce n'est plus de la nervosité, il se sent comme aspiré de l'intérieur, absolument desséché malgré la pluie qui les arrose. Il ne sait deviner si sa fiancée est en train de pleurer ou si c'est a pluie qui fait cet effet mais il n'a pas le temps de tergiverser plus longtemps qu'il se prend une claque. Cette même claque qu'il attendait des années plus tôt. Elle lui coupe le souffle mais pas le rire. Un rire étouffé, sûrement entrecoupé de sanglots, mais un rire tout de même. Amandine l'insulte, il l'entend mais ne l'écoute plus. C'est finit, toute cette histoire est finie, il ne peut plus faire machine arrière. La suite ne sera pas réjouissante, il le sait. Et il se sait cruel de se sentir soulagé de la voir s'éloigner, déraper et même tomber sur les pavés glissants. Elle se retourne pour le voir resté figé là où elle l'a laissé. Sûrement le maudit-elle en se relevant seule. Il aurait du l'aider, il ne bouge pas, pas tant qu'elle est encore dans son champs de vision.
Il a le visage dégoulinant d'eau. Pleure t-il ? Peu importe, il n'en a pas le droit.

Le reste n'est pas très palpitant. La cérémonie encore loin dans le temps – heureusement pour les économies des deux familles – fut annulée, Amandine décida de rejoindre une branche de sa famille à Scémède, le reste des Pépille ne lui adresse plus la parole. A ce jour, s'il considère avoir oublié toute cette mésaventure, son cœur se sert encore lorsqu'il aperçoit Connor au détour d'un couloir. L'homme lui jette parfois un regard qu'il ne sait deviner réprobateur ou juste triste. Pourtant Virgile n'a jamais osé engager une nouvelle conversation avec lui. Fuir ses problèmes est devenue une habitude.
Pour le reste, monsieur est passé de simple copiste à scribe. Il écrit parfois pour les gens du peuple, des lettres pour une famille éloignée, recopier des textes de lois pour les diffuser. La bibliothèque reste un refuge qu'il aime fréquenter jusqu'à tard dans la journée (jusqu'à ce qu'on le jette dehors en réalité). Pour le Virgile actuel, rien de tout cela ne s'est produit, ni n'a eu de répercussions sur sa vie... Pourtant, parfois, dans la nuit, il déplie un vieux papier froissé pour y lire un poème à moitié effacé par les affres du temps...

Sur une note plus joyeuse, et comme dernière anecdote d'une vie déjà bien remplie au goût de notre protagoniste... Il a un jour affronté un fantôme dans la bibliothèque. Les autres vont diront qu'il ne s'agissait que du vieille Edmont qui cherchait un livre à une heure peu décente, lui n'en démordra pas. Et il s'est déjà pris les cheveux dans une toile de Mimigal. Whoops, ça sort les dossiers.

Inventaire
Carnet de Notes • Fusain • Porte-Bonheur

Et toi dans tout ça ?
Infos pratiques : Le pseudo c'est Mewwy, j'ai 22 ans, et le funfact, c'est que l'histoire de Virgile était pas censé s'étendre sur ses batifolades de jeune garçon, pfpfpf
Comment avez-vous connu le forum ? : Par Nightmon
Depuis combien de temps faites vous du rp ? : Ah ! Euh... Depuis... Genre 10 ans ?
Disponibilité : Aussi souvent que possible, donc, minimum, une fois par jour. Normalement.
Avatar: Anders – Dragon Age.
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Le Passeur
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Mar 30 Oct - 23:28
Le Passeur

Choix du starter


La dernière (première) étape

/!\ narmol Un.e Capumain a toujours une utilité dans une bibliothèque. Habile pour atteindre les étagères les plus hautes, Virgile n'a même pas besoin d'échelle. Ce dernier l'a rencontré lorsque le singe s'était réfugié dans la tour pour se protéger du froid.


/!\PSY acier Fier d'avoir trouvé ce Pokémon si rare, un Erudit comptait l'étudier mais il s'est lié d'amitié avec un simple scribe. Les raisons sont assez obscures mais cela aurait pu avoir un lien avec les livres qu'écrivaient Virgile que le Terhal pense être issu de l'esprit l'humain. Encore une méprise...


/!\ bug Ce Muciole se gèle à Aros ! Cependant, il a décidé de rester auprès de Virgile après une saison des amours terrible pendant laquelle il n'a pas pu trouver de compagne. Ayant assisté à cette journée de pluie où Virgile a avoué ses pensées à sa fiancée, il comprend la tristesse et le malaise de ce dernier. 


Faites votre choix en indiquant le sexe de votre Pokémon et si vous souhaitez tenter le dé shiney
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Virgile Marcial
Virgile Marcial
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Jeu 1 Nov - 17:02
Virgile Marcial
Pfpfpfpfpf, j'ai mis le temps à choisir maiiiis... Mon choix se porte finalement sur le Muciole, qui est de base un mâle, donc pas besoin de choisir ça :,D
Bisous sur les autres parce que je les aime quand même.
Tho, Muciole en bleu peut être sympa, et comme tenter le dé shiney ne coute apparemment rien, j'aimerai tenter ma chance o/

Merci pour le choix, comme en vrai, c'était pas facile de choisir, mais ça fait bien plaisir de retrouver la sensation des premiers jeux just right
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Le Passeur
Le Passeur
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Equipe : Virgile-J'me-Voile-La-Face Miniature_0225_XY
Jeu 1 Nov - 21:36
Le Passeur

Félicitations, tu es validé


L'aventure peut commencer !

Virgile-J'me-Voile-La-Face Sprite_313_XY
Tu reçois un Muciole Normal Mâle de niveau 10.
screen du lancer:

Message de Yuki :
Cela me fait énormément plaisir que tu ais un sentiment de nostalgie avec ce début d'aventure. Que Virgile continue à affronter la vie avec autant de courage et d'intelligence ! Plus sérieusement, j'ai trouvé ta fiche drôle et en même temps si triste. C'est comme voir au ralenti un bébé tomber... On ne peut pas s'empêcher de regarder. Va vite rp ! Hâte de te croiser aaa

Tu peux désormais aller :

• Recenser ton avatar ici
• Poster ton Créa-Répertoire ici
• Poster ton Journal de Bord ici
• Participer aux mini-events ici
• Profiter des migrations ici et ici
• Commencer à Rp parmi nous !

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