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Explorer des Sentiers Inconnus |ft. Kali|

Anonymous
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Mer 14 Nov - 0:24
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Il est des anomalies dans la vie de Maeko. Des éléments qui tranchent de ses habitudes, auxquelles elle s’accroche d’une force désespérée, presque malsaine. Elle n’a jamais aimé les irrégularités, les changements, les singularités. Sauf que nécessairement dans une vie, elles se produisent, la jetant dans un monde d’incertitudes. Elle palie à son manque de ressources par des rigidités qui frôlent l’obsession; trouve réassurance dans des idées fixes. Parmi elles, la peur tenace de l’étranger, qui l’accompagne depuis longtemps et s’aggrave au fil des années. L’angoisse de l’autre la domine, simplement car elle ne parvient pas véritablement à comprendre. Pourtant. Pourtant Kaliska existe dans sa vie, exception qui confirme la règle. Cette vieille amie vient de loin, même s’il fait longtemps qu’elle habite ici. Maeko a presque oublié ses origines réelles malgré son apparence qui la trahit. Elle se souvient néanmoins des réticences qu’elle a vu en voyant cette enfant si différente débarquer au village perdu dans les montagnes. Des murmures qu’elle a adressé dans son dos, au début. Puis sa mère lui a raconté qu’elle avait été trouvée dans la forêt, seule, abandonnée par ses parents. Le cœur sensible et généreux de la petite musicienne a tremblé de cette histoire. Le lendemain, elle se proposait auprès des parents de Kaliska pour jouer avec elle, l’accompagner dans le village, lui apprendre ce qu’il faisait d’être Kii. Drôle d’idée, maintenant qu’elles sont grandes toutes les deux et que Kali représente peut-être un peu mieux leur peuple que la native avec sa force de caractère.

Les origines de Kaliska ne représentent pas le seul défi qui auraient pu entraver leur relation naissante. Leurs personnalités opposées auraient pu semer le doute, les éloigner. Pourtant leur amitié a fleuri au travers les années. L’exploratrice incarne tout ce que Maeko n’est pas : une énergie sauvage, un peu brute, que rien ne pourrait encager. La musicienne, près d’elle, ne fait que mieux promouvoir son personnage : une jeune fille posée, trop, incapable d’exprimer et même de ressentir ses émotions ou même d’allumer la passion en elle. L’une ne peut supporter l’idée d’être enfermée en ce village toute sa vie, l’autre se terre dans la peur de voir le monde. Kaliska suit sa propre voie depuis un moment et son amie l’a toujours respecté. Sauf qu’en apprenant le retour imminent de l’exploratrice, Mae s’est précipitée à l’entrée pour l’y attendre, impatiente de la retrouver et encore troublée par son long départ. Même si ces choses n’inquiètent peut-être pas Kali, Maeko s’angoisse tous les jours qu’il ne lui arrive malheur. Yôko, surpris de voir l’humain qu’il accompagne depuis un mois déjà dans un tel état, s’empresse de la suivre en compagnie de Fuyumi. Ils s’étonnent de la vitesse à laquelle la jeune fille court, peinant à la suivre dans les rues.

Finalement la brunette s’arrête, un peu essoufflée mais satisfaite d’être parvenue à la porte avant son amie. Elle met un moment à remettre de l’ordre dans ses émotions qui s’agitent comme rarement pour elle. Maeko ne tient pas à beaucoup de personnes dans sa vie, pas réellement du moins. Kaliska, encore une fois, incarne une exception. Sitôt elle paraît que la musicienne se précipite en sa direction pour s’assurer qu’elle aille bien. Elle se freine, comme souvent, comme on lui a appris. Elle ne fait pas très propre à agir aussi promptement, n’est-ce pas? Maeko s’incline pour la saluer, même si elle n’a qu’une envie : la serrer dans ses bras. Son estomac se tord durement tandis qu’elle repousse la peine et l’angoisse qu’elle a ressenties pendant son absence. Elle tente de dissimuler ce qui la trouble, mais ses prunelles azurées la trahissent.

«Kaliska! Quel plaisir de te revoir en forme! Tu dois être fatiguée, viens te poser chez moi autour d’une tasse de thé.»

Kaliska, ô combien j’ai eu peur. Même si tu es fatiguée, j’ai trop besoin de ta compagnie en ce moment pour te laisser aller simplement.

«Puis tes escapades ont duré! Tu es resté bien plus longtemps dehors que ce que tu avais présumé… Il va falloir que tu restes un peu.»

Pourquoi es-tu partie si longtemps? Je me suis sentie seule sans toi. Restes parce qu’un nouveau départ sera trop difficile à gérer.

Maeko ignore si la jeune femme saisira ce qu’elle tente de se cacher à elle-même. Elle force un sourire un peu provocateur, usant de dérision pour dissimuler ses reproches et ses insécurités. Yôko, oublié, observe Kali avec curiosité. Fuyumi la Croquine reste derrière la jeune fille pour sa part, intimidée par la nouvelle venue et méfiante de nature.
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Mar 4 Déc - 23:25
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Explorer des sentiers inconnus.
Me voilà sur la route du village de Kii, mon retour est imminent. Je suis parti depuis quelques mois déjà, je devais revenir bien avant … mais j’ai eu des obligations. Retardant ainsi mon voyage. Malgré mon désir d’ailleurs, je suis vraiment heureuse de rentrer. Revoir les miens, l’endroit où j’ai grandi. C’est important pour une exploratrice d’avoir un point de repère et un lieu pour se reposer. Je ne vais pas mentir en disant que personne ne m’a manqué, l’absence de mes parents est toujours compliquée. Et il y a Maeko, ma Maeko. Mon amie, ma sœur de cœur. Celle à qui je confie mes doutes, qui me voit pleurer, qui m’apaise. Elle sait tout de moi et elle est bien la seule. J’ai très mal vécu mes premiers jours dans le village de Kii, je n’étais pas la bienvenue. Pourtant, un matin, j’ai croisé cette fillette aux cheveux noirs, avec qui j’ai commencé à m’amuser. Elle n’avait pas honte de se montrer en ma présence. J’ai alors évolué à ses côtés.

Maeko et moi sommes totalement complémentaires. Je suis pleine d’énergie, trop. J’ai donc tendance à la booster un peu, la bousculer et lui montrer qu’elle peut aussi s’ouvrir. Elle, me calme et m’apprend à vivre en société comme une personne « normale ». J’accélère mes foulées, j’ai hâte d’arriver ! Meika presse également le pas, afin de me suivre.
L’entrée du village m’apparaît enfin, une silhouette reste fixée devant. Je sais déjà de qui il s’agit. Cette dernière s’avance au pas de course, le visage de mon amie m’apparaît. Un sourire radieux illumine alors mon visage. Je la vois, qui s’incline. Je fais de même et rigole. Je m’approche et la prends dans mes bras, inutile de faire des manières entre nous.

-Maeko ! Tu m’as manqué, tout comme ton délicieux thé,
dis-je en souriant.

Je pris son bras sous le mien, je sais qu’elle s’inquiète, mais elle n’ose pas me l’avouer. Je dois donc la rassurer sans la mettre mal à l’aise. Je ne partirai pas aussi tôt, je compte bien profiter de sa présence en maximum !

-Une expédition de dernière minute, je ne pouvais pas refuser. J’ai prévu de rester quelque temps, ne t’en fais pas, lui expliqué-je. Je reste avec toi Mae, rassure toi.

Meika quant à elle, s’approche des deux pokémons inconnus accompagnant mon amie d’enfance. N’ayant aucune crainte et voulant se faire de nouveaux amis, elle ouvre sa gueule et fait claquer ses dents en guise d’amitié. Généralement cette tentative d’approche effraie davantage, après tout Meika a une apparence peu ragoûtante. Les autres n’apprécient pas les différences.
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Dim 9 Déc - 18:33
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Maeko ne s’interprète pas aussi aisément pour le commun des mortels. Entraînée dans l’art subtil de dissimulation, elle oscille entre discrétion et réserve, se faisant souvent effacée et sans saveur. Même auprès d’elle-même, la musicienne a du mal à s’ouvrir pleinement. Son éducation rigide lui a permis de développer ses talents, certes, au détriment d’une personnalité qui ne se manifeste désormais plus qu’en de rares occasions. Heureusement, Kaliska possède assez d’audace pour lui permettre de l’apercevoir, de la provoquer même. À ses côtés, Mae se souvient de cette enfant douce au sourire contagieux qu’elle était. Elle entre alors en conflit entre volonté et instinct, entre acquis et inné. Deux parts d’elle-même qui ne cessent de s’affronter, même dans les plus candides des instants, comme l’accolade amicale et sincère d’une amie proche. Dans les bras de Kali, Maeko se crispe d’abord, peu habituée à une telle démonstration d’affection. La jeune fille est bien plus réservée que sa vis-à-vis. Autant dire que Kali a un côté bien plus démonstratif que la native Kii. Sauf que cette étreinte possède tout ce que Mae pourrait rechercher. La puissance de ce geste l’apaise, la force à l’imiter avec un petit sourire tout aussi attendri que gêné. Sur la place publique, des regards se tournent vers eux, tirant des rougeurs à Maeko qui se retire un peu précipitamment peut-être, mais conservant la main de l’exploratrice qu’elle coince entre ses paumes avec tendresse.

«Je suis ravie de l’entendre. Même si je ne comprendrai jamais, je crois. Viens, allons dans un endroit plus discret pour discuter.»

Qui a-t-il tant à voir par-delà les horizons promis par Kaliska? Maeko ne peut même s’imaginer ce qui pourrait l’attendre au-dehors. Le monde extérieur au territoire de Kii ne lui semble qu’hostile, mystérieux et lugubre. Ses pas l’ont mené jusqu’à Nimus récemment, où elle a pu faire la rencontre du Fuyumi et de Kenta. La Croquine observe d’ailleurs la Kraknoix d’un air suspicieux, peu désireuse de goûter à sa morsure. Heureusement, le monstre de type Sol ne semble pas exactement hostile, au contraire. Yôko vient la renifler sans plus attendre, non sans sursauter au bruit sec que produit la mâchoire de l’inconnue. D’un geste, Maeko invite ses camarades à la suivre, puisqu’elle a l’intention de ramener toute la petite bande chez elle pour une bonne théière chaude en excellente compagnie.

«Je ne m’inquiétais pas, de toute manière, je sais que tu ne pourras pas t’empêcher de repartir à l’aventure sous peu. Tu seras surprise d’apprendre que j’ai eu quelques aventures moi-même pendant ton absence.»

La musicienne baisse les yeux en direction de ses nouveaux compagnons, leur offrant un sourire tranquille. Elle est heureuse de les introduire à sa bonne amie, et aussi un peu fière. Jamais elle n’aurait pu s’imaginer être ainsi accompagnée de monstres qui auraient parfaitement confiance en elle et pourtant. Un sourire énigmatique illumine ses traits tandis qu’elle dirige son amie vers chez elle. La maison, comme à son habitude, est tranquille. Son père doit se reposer dans ses quartiers à cette heure, laissant tout le loisir à Maeko de diriger Kaliska vers un petit salon doté de coussins et d’une table basse où elles pourront échanger en paix. Yôko se précipite sur un d’entre eux pour s’y coucher, mais Fuyumi reste auprès de l’humaine tandis qu’elle prépare le thé et le rapporte sur la table, toute fière. Elle en serre une tasse à son amie avant de prendre place délicatement devant elle.

«Je te présente donc Fuyumi et Yôko. Le Bébécaille est avec moi depuis quelques semaines, mais pour la Croquine c’est tout récent. J’ai aussi un pensionnaire temporaire, dans ma chambre, c’est un Otaquin que j’appelle Kenta. Il est blessé alors je l’ai recueilli quelque temps, mais je compte bien lui rendre sa liberté lorsqu’il ira mieux.»


Maeko sourit en portant une tasse de thé à ses lèvres, devinant bien que ces nouvelles doivent être surprenantes. Elle décide de changer le sujet rapidement, pour laisser planer le mystère.

«Et toi, quelle aventure as-tu encore vécu cette fois?»
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Ven 21 Déc - 23:56
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Explorer des sentiers inconnus.
Maeko m'avait réellement manqué, elle m'est très cher et ça m'est difficile ne pas la voir durant aussi longtemps. Elle est tout pour moi. C'est elle qui m'a appris à vivre, qui m'a transmis les codes de la vie, qui m'a aidé à m'intégrer dans la société de Kii. C'est grâce à Mae que je suis la femme que je suis aujourd'hui. Je ne pourrai jamais lui rendre la pareille et ça me peine un peu rien que d'y penser. Enfin, ce n'est pas le moment des lamentations ! On est là pour faire la fête ahah !
Je dessers rapidement mon étreinte afin de ne pas la mettre davantage mal à l'aise, j'ai tendance à être un peu brusque. Mais elle me prend la main, ce qui me donne le sourire.

-Ahah c'est vrai que nous avons une vision bien différente à ce sujet. Oui, avec plaisir.


Le thé de Mae, un vrai délice. Voilà une boisson digne de ce nom ! Pas comme cet alcool affreux que cette inconnue m'avait fait goûter dans la grotte. J'ai encore l'impression de sentir ces infâmes effluves. Enfin, une gorgée de ce thé et tout sera parti. Meika de son côté sympathise avec les compagnons, adorables de Maeko. Un petit dragon et un type plante, deux pokemon que je ne connais pas. Ils ont l'air sympathiques, c'est le principal !

-Je vais quand même me poser un petit moment, j'en ai besoin. Ma compagne aussi, d'ailleurs je te présente Meika. Oh ! Mais je veux tout savoir, dans les moindres détails.


Qu'avait-elle bien pu vivre pendant mon absence. Était-elle sortie, avait-elle rencontré un homme ou autre ? Je suis impatiente de connaître tout ça ! Un peu curieuse même, je sens que je vais avoir des centaines de questions.
Quelques instants plus tard, me voilà installée sur des coussin confortables au possible. Même si j'ai des allures de sauvage, j'aime le confort qu'apporte un tel lieu. Eh oui, il ne faut pas toujours se fier aux apparences. Mon amie me tend un thé que j'accepte avec plaisir et me présente donc ses compagnons.

-Ils sont tellement mignons  et ils te correspondent si bien ! Tu connais déjà mon mon monstre à moi ahah.
Je souris à l'évocation de l'Otaquin qu'elle soigne. Tu as toujours eu la main sur le cœur, c'est une qualité que j'admire et que j'apprécie chez toi.

Je porte le verre à ma bouche et engloutie une grande gorgée de thé, la liquide brûlant coule dans ma gorge. J'en raffole ! Je m'apprête à lui poser des questions sur ce qu'elle a vécu durant ces derniers mois, mais Mae me coupe l'herbe sous le pied. Elle est rapide, mais elle n'échappera pas à mon interrogatoire.

-Et bien j'ai visité des endroits que je ne connaissais absolument pas, je suis allée jusqu'à la Grotte Moussue. Tu sais le fameux lieux où se retrouvent les couples et les ... amoureux. J'attends sa réaction avec impatience, je sais qu'elle n'aime pas ce genre de sujets.
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Ven 28 Déc - 0:30
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Maeko a l’habitude de voir des monstres dans son petit village de Kii. Que Kaliska soit accompagné d’un d’entre eux la rassure énormément. Au moins elle a quelqu’un pour veiller sur elle, même si bon… Cette chose étrange avec une bouche démesurée ne lui inspire pas exactement la peur. La musicienne, malgré ses maigres connaissances sur les monstres, sait qu’il vaut mieux ne pas se fier à la taille. Des choses surprenantes peuvent provenir de ceux qui peuvent parfois être pris de haut. Puis dans tous les cas, la chose suit et obéit l’exploratrice avec une loyauté qui ne fait aucun doute pour la brunette. Cette raison lui suffit à obtenir son respect. Maintenant, Kali aura quelqu’un pour veiller sur elle dans ses aventures, un peu comme Yôko et Fuyumi l’ont fait avec la brunette quelques jours plus tôt. Maeko n’aurait jamais pu s’imaginer dépendre autant de ces petites bêtes, mais maintenant qu’elles font partie de sa vie elle ne pourrait plus s’en séparer. Il lui faudra bien sûr conter tout cela à Kaliska comme elle le réclame. Dans tous les cas, Mae sourit devant l’approbation de Kali de sa nouvelle petite famille. Elle effleure la tête de Yôko qui émet presque un ronronnement de bonheur, acquiesçant devant les mots de son amie. Effectivement, si on doit lui attribuer une qualité, la générosité viendrait probablement à l’esprit.

«Merci. C’est drôle comment nous nous sommes trouvés eux et moi. Nous aurons l’occasion d’en discuter, mais avant je ne manquerais pas une seule seconde des récits de tes aventures bien sûr. Nous pourrons passer à ma vie ordinaire ensuite si tu le désires vraiment.»

Maeko ignore si elle doit parler à son amie de sa lecture des cartes avec la gitane, du dresseur encapuchonné, ou même de sa discussion importante avec son frère Shiro. Pour le moment, elle se concentre effectivement sur les paroles de l’exploratrice qui dit être allée jusqu’à la Grotte Moussue, un lien avec une réputation particulière. Non étrangère à cette fameuse réputation, la jeune femme ne met pas bien longtemps à rassembler les informations dans sa tête et à assumer des choses compromettantes des paroles de son interlocutrice.

«M-mais! K-Kali ne me dis pas que… Tu n’as quand même pas… Cesse de te moquer de moi!»

Maeko a pris une teinte vermeille prononcée en imaginant sa meilleure amie auprès d’un amant, s’abandonnant à lui dans cette grotte réservée aux amants. La pauvre a posé sa tasse, s’évente désormais de sa main pour faire passer son malaise. La musicienne n’a jamais même imaginé l’intimité avec un homme. Elle s’imagine bien qu’il lui faudra un jour épouser un homme du village et fonder une famille comme pourrait s’y attendre son père, surtout qu’à bien y penser celui-ci la sonde souvent à ce sujet ces derniers temps, lui présentant des jeune hommes possiblement dans l’objectif de… Devant cette réalisation, Maeko rougit de plus belle.

«Oh, Kaliska, tu t’amuses de ma délicatesse! Dis-moi plutôt ce qui s’est passé plutôt que de te moquer de moi, cesse tes énigmes!»

Malgré son trouble, Maeko s’est mise à sourire avec gêne, secouant la tête devant son propre ridicule. Il est tant de choses qu’elle ne sait pas encore, tant de choses que Kaliska connaîtra probablement avant elle, simplement car elle fait ce que la jeune fille n’a jamais acquis : l’art d’oser.
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Jeu 10 Jan - 23:50
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Explorer des sentiers inconnus.
Confortablement assise sur les coussins de mon amie, j'inspire afin d'inhaler la merveilleuse odeur de thé qui flotte entoure de moi. Ça sent divinement bon ! Je dois bien avouer que le thé de Maeko est l'une des choses qui me manque le plus lorsque je pars pour une exploration ... avec elle-même et mes parents bien évidemment. Je ne suis pas un monstre voyons. Quoique, je pourrai bien vendre un bras pour une verre de cette délicieuse boisson. J'en reprends d'ailleurs une seconde gorgée. Ne pas boire trop rapidement, voilà le secret. Il faut savoir profiter de ce moment délicat et intense à la fois.
Les compagnons de Mae sont vraiment agréable, je remarque d'ailleurs que l'un d'eux semble être de type Dragon. Comme ma Meika. Nous allons faire un tabac lorsqu'ils auront évolués, les reines de Kii ! Je souris, amusée, à cette idée saugrenue.

-Je veux bien commencer, mais tu me raconteras aussi de ton côté. Je veux tout savoir et bien-sûr que je désire vraiment, dis-je en fronçant amicalement les sourcils.

"Nous pourrons passer à ma vie ordinaire ensuite si tu le désires vraiment", ma Mae ... ta vie est intéressante. Tu es belle, pleine de talents, remplie de qualités ... évidement que je ne lui dirai jamais ça. Enfin pas tout de suite, je ne pense pas qu'elle soit prête à l'entendre sans être malaise. Même si elle sait ce que je pense de la façon dont elle se voit.

-Ahah j'y peux rien, désolé Mae. Mais je te trouve tellement mignonne quand tu réagis comme ça, réponds-je en rigolant. Tu sais bien que je ne ferai jamais rien.

Fort heureusement qu'il ne s'est rien passé dans cette grotte ! Je ne l'aurai jamais accepté de toute façon. Je suis une femme extravertie, qui prône sa liberté. Pourtant je ne suis nullement à l'aise avec la sexualité, c'est étrange. Le sujet ne me dégoûte pas, mais je n'en vois pas l'utilité. Peut-être que je changerai d'avis avec le temps, mais tout ce qui est amour et lien charnel je préfère laisser ça aux autres.
Enfin, le sujet n'est pas là ! Mon exploration de la Grotte a été plus ennuyeuse qu'autre chose, il n'y avait pas grand chose d'intéressant à voir. Je ne m'attendais pas un spectacle mirobolant non plus, donc la déception n'étais pas présente.

-Avoue que tu les aimes bien mes énigmes, me vanté-je. Plus sérieusement, je ne suis pas resté dans longtemps dans cette grotte. J'y suis surtout allée par curiosité, avoué-je en reprenant une lichée de thé. J'y ai rencontré une jeune femme, aux cheveux noirs. Elle m'a fait goûter une boisson horrible, de "l'eau de vie" je crois.

Quand je repense aux arômes et aux effluves de ce breuvage, j'en grimace encore. Je n'avais pas du tout aimé, contrairement à ma compagne d'une soirée. Qui en raffolait si je me souviens bien. Tous les goûts sont dans la nature après tout, en tout cas il n'était pas du mien.

-Sinon j'ai rencontré un homme, drôlement habillé je dois dire. On a été obligé de faire un bout de chemin ensemble, pire expérience de ma vie. Un vrai mufle ce type, rien que d'y penser ça m'énerve, même si je suis pas sur les nerfs. Mais je dois bien avouer que si je pouvais effacer cette rencontre de ma mémoire, je le ferai bien volontiers.
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Jeu 24 Jan - 19:42
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Dans un sens, la jeune femme redoute les réactions de son amie. Elle-même peine à croire les sentiers qu’elle a empruntés, l’audace dont elle a fait preuve. Même auprès d’elle-même, Maeko préfère la discrétion, repoussant les pensées téméraires qui se font de plus en plus en nombreuses chez elle. Raconter ses récits serait d’admettre qu’elle s’est laissée tenter, que la tentation d’ailleurs l’habite encore. Drapée de ses réserves, la musicienne tremble à l’idée que Kaliska tente de l’attirer dans son monde, de la sortir de ses habitudes. Si jamais elle doit suivre cette voie mystérieuse qui semble la pousser hors de ses retranchements, elle veut le faire à son propre rythme. Un rien, dans ses tâtonnements nouveaux, pourrait la dissuader. Repousser le moment de lui raconter sa rencontre avec les monstres qui l’entourent lui apparaît judicieux pour l’instant et surtout plus facile. Peut-être sera-t-elle prête après les histoires aventureuses de son amie. Elle s’y prépare, fébrile malgré ses sourires. Elle a toujours apprécié les récits de l’exploratrice, d’aussi longtemps qu’elle se souvienne. Maeko se permet, à travers la vie de son amie, de percer la monotonie du quotidien.

Sauf que la perspective d’une aventure intime de son amie ne l’enchante pas. Elle se demande à quel moment sont-elles parvenues à l’âge adulte, à quel moment elle a laissé l’enfance derrière elle. Une sorte de panique sourde s’empare d’elle à la perspective qu’elle pourrait rejoindre son amie dans ses explorations éventuellement, auprès de celui qu’elle appellera son époux. Maeko sait qu’elle est maintenant tout à fait en âge d’offrir sa main à un garçon intéressé du village sauf que… Autant dire que cette perspective ne l’enchante pas du tout. Elle veut retourner à un moment où tout était plus simple. Heureusement, les moqueries ont raison de sa crainte passagère. Elle cligne des yeux, encore un peu embarrassée par les propos de l’autre, les joues rougies.

«Je ne sais pas ce que tu découvres dans tes voyages ma chère amie, peut-être qui sait as-tu trouvé un amant. Dans tous les cas, je ne crois pas que je veux savoir.»


Pour faire passer sa gêne, la jeune femme s’ébroue et prend une nouvelle gorgée de thé, accueillant sur ses genoux un Yôko avide d’affection. Fuyumi surveille le dragon d’un air mauvais, probablement jalouse de l’attention qu’il reçoit sous formes de caresses distraites.

«Les gens de l’extérieur sont… bizarres. Je comprends que tu ne te sois pas plu à leurs côtés. Je suis sûre que notre thé d’ici a bien meilleur goût n’est-ce pas? Tu me feras penser de te réserver quelques feuilles pour tes prochains voyages, comme ça tu penseras à moi.»

Maeko est redevenue calme. Elle sourit doucement, sachant que maintenant, c’est elle qui devra parler. Nerveuse, elle repose sa tasse contre la table, son expression neutre trahie par deux yeux troublés.

«Shiro est passé me voir pendant ton absence. Nous avons discuté un peu. Il pense… il pense que je dois sortir du village, voir le monde moi aussi. Il était très passionné dans ses propos, je crois que je l’inquiète. Puis peu de temps après, Yôko est apparu et il a commencé à me suivre un peu partout.»

La musicienne baisse les yeux en direction de son protecteur qui a levé le regard à la mention de son nom. Son regard rougeâtre se perd dans celui, incertain, de la jeune femme.

«Il y a tellement de questions qui m’habitent, Kali, je ne sais pas par où commencer. C’était difficile d’y mettre de l’ordre sans toi ou Shiro pour m’y aider. Puis en parler à mon père… Il ne comprendrait pas. Ça lui ferait trop penser à elle.»

Maeko fait référence à sa mère, décédée dans son enfance. Sa mère, tout comme elle, avait cherché à sortir du confinement de son village dans sa jeunesse.
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