tu ne pensais pas refaire ça comme quoi, tout arrive
Rien de plus élaboré ne te traverse l'esprit tandis que tu aides cet homme à transporter un corps inanimé à travers les rues d'Aros. Nicholas a décidément des amis bien étranges. Tu apprécierais qu'il ne te demande pas d'aider ceux du genre à te faire trimbaler des cadavres. Mais peut-être le sont-ils tous. Après tout, à être apothicaire, Nicholas a surtout des amis médecins.
ça ne rend pas ce moment agréable il te tarde d'arriver à destination
D'une part parce que ce cadavre est bien lourd, et tes bras commencent à te faire mal. D'autre part parce que te déplacer en plein jour ne te donne pas l'impression d'être bien discret. Certes, à Aros, les rues sont vides à cette heure-ci. Mais ça ne t'empêche pas de trouver que l'endroit manque d'ombre. Que les gardes vous repèreront en un clin d'oeil, si une patrouille passe non loin.
sans parler de l'odeur absolument insoutenable
Le médecin t'a rapidement expliqué que ça avait un rapport avec la façon dont les tissus se relâchent après la mort, faisant profiter à tout le monde de ce genre de relents. Tu n'en as retenu qu'une version très synthétique: les cadavres, ça pue. Il y a beaucoup d'activités que tu préfères au transport de choses malodorantes un froid matin d'automne, mais voilà où tu en es. Par chance, le médecin t'assure que vous n'êtes plus très loin.
excellente nouvelle tu ne sens plus tes mains
Un long soupir t'échappe lorsque vous arrivez face à une lourde porte de bois. Elle se trouve plus bas que le niveau du sol, au bout d'un escalier un peu raide à ton goût. Le médecin relâche son côté du fardeau pour la déverrouiller avant que vous ne puissiez continuer. Mais à peine as-tu fait quelques pas vers l'intérieur que tu manques de t'arrêter. L'odeur. On sent que l'endroit a été nettoyé, mais l'odeur de décomposition persiste dans le fond, amenant à toi de violents hauts-le coeur. Comment fait-il pour ne pas réagir ? Est-ce l'habitude ?
Cyclamen renonce à vous suivre elle se perche non loin de la porte
Entrer seul dans ce cloaque mal éclairé ne t'enchante pas, mais tu comprends tout à fait son choix. Tes pas se font hésitants à l'intérieur, et te concentrer sur ta respiration pour combattre le dégoût ne te facilite pas la tâche. Encore une de ces personnes qui font des choses bien curieuses "pour la science", supposes-tu. Inquiétante vocation. Sans doute illégale, par ailleurs. Il doit bien y avoir une raison à ce que vous trimbaliez ce cadavre en plein jour.
Lorsque vous déposez enfin le corps sur une table de bois où attendent déjà des outils métalliques, tu t'en écartes sans perdre de temps. Le cadavre a beau être couvert d'un drap blanc, difficile de ne pas deviner sa forme. De remarquer qu'il ne respire pas et que ce n'est absolument pas normal. La fascination et le dégoût se livrent bataille dans ton esprit. Mais une n-ième vague d'odeur nauséabonde ne tarde pas à faire triompher le second.
« Vous avez encore besoin de moi ? » t'empresses-tu de demander
Le médecin, recouvrant déjà le bas de son visage d'un tissu pour une raison qui t'échappe, te lance un regard compréhensif. Si lui a l'habitude de ces relents, il s'imagine bien que ce n'est pas ton cas. Tu devines son sourire désolé lorsqu'il secoue la tête en répondant que 'pas pour l'instant' et te propose d'aller prendre l'air.
c'est bien aimable à lui loin de toi l'idée de refuser
« Je serai devant la porte, hésitez pas. » conclus-tu en retournant vers celle-ci à grandes enjambées
Sentir son regard dans ton dos jusqu'à ce que tu fermes la porte n'a rien d'agréable. Le claquement qu'elle produit est presque satisfaisant. Jetant un regard aux cieux dégagés, tu prends une grande inspiration. Aros ne sent peut-être pas les fleurs comme certaines zones de Scémède, mais au moins ne sent-elle pas non plus le cadavre. Tu t'adosses à la porte tandis que Cyclamen descend à ta rencontre.
« Ca promet d'être une longue journée. » souffles-tu à son attention
Son piaillement sonne comme de l'approbation. Distraitement, tu tires de ta poche la boîte en métal offerte par ce curieux marchand. Ta dernière ingestion semble avoir donné des résultats.. pour le moins inquiétants. Mais tu ne peux que te demander si ce n'était pas simplement dû à toutes ces choses étranges qui se passent à Nimus. Voilà qui ne te surprendrait pas.
puis le goût n'était pas si mal alors autant en reprendre un
Un bonbon "Vision fantôme". A peine avez-vous mangé le bonbon que votre vision se trouble légèrement un peu comme si vous vous étiez retrouvé sous l'eau. Heureusement, en quelques secondes, l'étrange effet se dissipe. C'est alors que vous la remarquez : cette personne à côté de vous. Elle n'était pas là auparavant... et avant que vous puissiez vous poser davantage de questions, elle se tourne vers vous sa mâchoire défoncée et ses yeux vides. Félicitations, vous pouvez voir les morts !
Céleste
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Dim 23 Déc - 18:02
Céleste
the room where it happens
this man is dead, he is no more
ce bonbon est étrange peut-être n'était-ce pas Nimus
Alors que ta vision se trouble comme si on t'avait mis la tête sous l'eau, Cyclamen commence à virevolter, inquiète. Tes yeux sont brièvement vides, pâlis par un voile semblable à celui de la mort. Chancelant, tu prends appui sur la porte dans ton dos. Le type qui t'a filé cette boîte cherchait clairement à t'empoisonner, penses-tu avec amertume. C'était bien naïf de ta part d'accepter.
Tu affectes de le maudire, lui et toute sa famille, lorsque ta vision redevient nette. Comme si rien ne s'était passé. Ton souffle s'égalise tandis que Cyclamen se pose sur ton poignet. A travers les gants, tu ne sens pas comme ses griffes sont serrées. Tu ne sens pas ses tremblements. Elle est en panique, à vrai dire. Tu as peut-être ressenti qu'un bref instant de malaise, mais tu ne t'es pas vu comme elle t'a vu.
la mort est passée dans tes yeux, quelques temps elle a tant craint de la voir s'attarder
Mais son regard inquiet t'échappe autant que sa panique, car quelque-chose d'autre a attiré ton attention. Quelqu'un. Curieusement immobile, l'homme te tourne le dos. Etait-il là, il y a un instant ? Comment ne l'as-tu pas entendu approcher ? Comment Cyclamen ne l'a-t-elle pas encore agressé, alors qu'il est si proche ? Elle ne semble même pas l'avoir remarqué.
tu t'apprêtes à parler mais il se retourne avant
A sa vue, ta gorge se serre, emprisonnant ton souffle. Est-ce que.. sa mâchoire va bien ? Tu oses à peine attarder ton regard sur lui. Ses yeux sont vides, sa peau si pâle.. et son visage étrangement familier. Il te faut quelques secondes pour réaliser avec horreur que c'est celui du cadavre que tu as transporté avec le médecin. Etait-il vivant, finalement ? Impossible: tu te tiens devant la porte fermée. D'autant que le médecin n'aurait pas manqué de te le signaler, si l'homme s'était relevé.
Tandis qu'il approche lentement, le sang bat à tes oreilles, trop fort pour entendre les mots qu'il peine à articuler. Peut-être est-ce mieux ainsi. Il est des choses que les vivants ne sont pas supposés entendre. Lorsqu'il s'avance, tu paniques. Non, tu ne le veux pas plus près. Tu le veux le plus loin possible. A l'autre bout de la ville, voire hors d'Aros tant que tu y es ! Mais la porte contre ton dos bloque toute retraite.
il avance encore ton coeur s'emballe
(Cyclamen ne comprend pas) (elle sent ta peur mais pas son origine)
« R-restons pas là. » articules-tu en t'éloignant de la porte
Tu contournes soigneusement le fantôme et cours vers le haut de l'escalier, le médecin et son cadavre complètement oubliés. Tu files sur le pavé d'Aros, ignorant les silhouettes te rappelant beaucoup trop celle que tu fuis. Sont-ils toujours là ? Comment ne les vois-tu que maintenant ? Tu cherches de quoi prendre de la hauteur. Des caisses. Ca te suffit. Cyclamen quitte ton poignet tandis que tu sautes vers un rebord. Tu te hisses encore plus haut.
loin du pavé loin des morts
Le soleil brûle tes yeux de glace en se reflétant sur les toits, mais tu respires enfin. Tu prends une grande inspiration. Une autre. Ton souffle forme des nuages près de ton visage et tu inclines la tête vers l'arrière. Lentement, ton coeur reprend un rythme décent tandis que Cyclamen redescend lentement vers toi. Elle ne comprend pas, bien entendu. Ses grands yeux noirs posent des questions, mais tu n'es pas certain de vouloir lui dire.
elle flipperait pour rien tu l'inquiètes déjà trop
« Ca va aller. » assures-tu à voix basse
et tu l'espères tu espères que ça passera
Mais du coin de l'oeil, tu vois toujours les silhouettes blanches déambuler dans les rues de la ville. Tu ne peux qu'espérer que ce n'est pas permanent.
Pauvre Céleste ! Déjà voir des cadavres ne doit pas être une expérience des plus amusantes, mais en plus si ces même cadavres sont ensuite vivant... C'est terrible ! Il faut que ça s'arrête de suite ! Et pourtant, si c'était le pire, je ne serais clairement pas là. Enfin, je suis toujours là mais... Je me comprend. En effet, le pauvre garçon n'a pas le temps de souffler que des choses lui foncent dessus sans remords ni reproches ! Et heureusement, ce n'est pas une attaque coordonnées, même si bizarrement, ça en a tout l'air, les adversaires sont juste... Trop différents. La première créature n'essaie même pas d'être discrète et fonce depuis le ciel non pas vers Céleste, mais vers son ami à plume, qui semble être sur le territoire de quelqu'un qui n'apprécie pas sa présence, descendant en piqué pour lui rappeler que non, on n'empiète pas chez les autres comme ça !
Une Goélise femelle !
Et quasiment au même moment, mais pas pour les mêmes raisons, Céleste peux sentir un air frais sous ses jambes. Du toit sur lequel il est assis, un monstre surgit, passant à travers le bois, laissant sa langue sortir, comme s'il avait faim de toute cette peur qui émane du jeune voleur.. Et lui n'a aucune envie d'attaquer les pokémons, mais bien de se repaître de l'humain.
Un Polichombr mâle !
Céleste
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Sam 2 Mar - 21:32
Céleste
the room where it happens
the mind plays tricks, you are confused
tu n'as pas le temps de souffler déjà, un cri te fait lever les yeux
Une Goélise est venue chercher querelle à Cyclamen. Farouchement opposée à toute forme de compagnie sur ce qui doit être son territoire, l'oiseau fonce sur ta partenaire. D'habitude toujours prête à en découdre, l'intéressée semble prise au dépourvu. Elle se décale un instant trop tard pour ne pas subir les violents coups d'ailes de son adversaire. Un piaillement plaintif lui échappe tandis qu'elle perd l'équilibre. Elle était distraite. Première erreur. Une flamme s'allume dans ses yeux noirs tandis que la Passerouge redresse agilement son vol.
ta santé la préoccupait mais ce n'est pas le moment
Nettement plus concentrée, Cyclamen fixe la Goélise avec un air de défi. Son l'attaque l'a peut-être déstabilisée, mais ça ne faisait pas très mal. Cette fragile se permet vraiment de lui chercher querelle ? Elle a du cran. Mais ça ne suffira pas. Décidant rapidement de son plan d'attaque, l'oiseau rouge s'élève vers le soleil, empêchant l'adversaire de regarder dans sa direction sans être éblouie. Ça lui laisse le temps de lancer coupe-vent. Elle bat des ailes avec vigueur tandis que la Goélise essaye sans succès de l'atteindre d'un jet d'eau.
les tourbillons grandissent elle va bientôt frapper
Mais de ton côté, tu as d'autres soucis. Hormis, bien sûr, les fantômes qui jouent avec tes nerfs en parcourant les rues d'Aros. Un tout autre type de spectre semble te trouver à son goût. Emergé du toit sur lequel tu marchais, le Polichombr t'adresse un sourire malicieux. Sortir en plein jour n'est pas dans ses habitudes, mais tu étais trop tentant. Ta peur était trop intense.
il ne pouvait pas laisser passer ça assurément, il s'en serait voulu
Pour ta part, tu es.. un peu plus mitigé. Certes, tu n'es pas sans te rappeler le tour désastreux qu'a pris ta dernière rencontre avec un Polichombr. La cruauté dont il avait fait preuve. L'état de panique dans lequel il avait mis Taryn. Les points de suture dont tu gardes la cicatrice. Mais tu es épuisé et un cadavre vient de s'adresser à toi. Alors honnêtement, ses grimaces ne te font que peu d'effet.
« Tu me fatigues, va manger autre-chose. » grommelles-tu avec mauvaise humeur
ce n'est pas ce qui va le dissuader au contraire, ça l'encourage
Cependant, avant qu'il ne puisse t'approcher davantage, un violent coup de vent te fait chanceler. Tu regagnes ton équilibre en un instant et ton opposant n'est pas affecté, mais on ne peut pas en dire autant de la Goélise. Elle vient rouler les tuiles rouges dans un cri plaintif. Strident. Une grimace déforme tes traits alors que ses plumes blanches s'éparpillent autour d'elle.
voilà qui a dû faire mal mais elle est loin d'abandonner
Battant furieusement des ailes, elle pousse un nouveau piaillement avant de reprendre son envol. En un instant, elle a rejoint Cyclamen, l'assaillant de coups de bec déterminés. Cet oiseau rouge a beau être étonnamment fort, hors de question d'abandonner. C'est son territoire, là-haut. Qu'elle soit damnée si elle ne fait pas de son mieux pour le repousser cette menace. D'autant que l'arrogance dans les yeux de la Passerouge ne manque pas de lui venir sur les nerfs. Pour qui se prend-t-elle ?
Surprise par sa véhémence, Cyclamen met quelques instants de trop à réagir. Quelle combattivité. Voilà quelque-chose qu'elle peut respecter. La Passerouge essuie des coups de bec qui désordonnent son joli plumage avant de s'enflammer. Littéralement. Des flammes orangées l'entourent, brûlant la Goélise sans pour autant endommager ta partenaire. Elle profite de sa stupéfaction pour foncer à sa rencontre dans un cri strident. C'est la première fois qu'elle utilise cette capacité, mais ce n'est pas sans lui déplaire.
les flammes sont belles la vitesse grisante
La Goélise n'est pas la seule surprise: tu as toi même tourné la tête, naturellement attiré par le brusque flash de lumière. Cyclamen peut utiliser le feu ? Tu ignorais que les Passerouges en étaient capables avant d'évoluer. A Kalos, tu ne les avais jamais vus faire. Pas même pour se défendre de Psystigris trop insistants. Mais ça explique peut-être comment un si petit oiseau a pu te te tenir chaud sur le bateau, lorsque vous cheminiez vers Hastérion.
elle a toujours eu ce potentiel tu es impressionné
Cependant, tu n'as pas de temps à perdre sur de l'ébahissement. En effet, tes quelques instants d'inattention ont suffi au Polichombr pour s'approcher plus que tu n'aurais aimé. Ses yeux tricolores ne lâchent pas les tiens. Tu ne peux réprimer un frisson glacé, reculant alors qu'il tire à nouveau la langue, comme pour se repaître de ton malaise. Il te semble le voir sourire lorsque tu dégaines ton poignard et adoptes une position défensive. Bien sûr. Pour une bestiole comme lui, ton animosité doit être un délice.
« C'est que t'es collant, en plus. » commentes-tu quand il s'approche à nouveau
Décidant que les bêtises ont assez duré, tu tentes un coup de poignard dans sa direction. Tu frappes dans le vide, bien sûr. Assez loin pour ne pas le blesser, mais assez proche pour qu'il recule dans un sursaut. Sa réaction ne manque pas d'étirer un sourire sur tes lèvres. Craintif, pour un spectre. Tu tentes le coup une fois de plus, gagnant du terrain sur le toit alors qu'il s'écarte à nouveau, déconcerté par le tournure que prend cette situation.
tu as l'avantage, maintenant pourvu que ça le fasse fuir
Dans les airs, il semble que le combat tourne également à ton avantage. Enfin, à celui de Cyclamen. Boostée par son attaque de feu, elle se déplace avec plus d'agilité que jamais, esquivant les tentatives de la Goélise et ripostant en un éclair. Si tu la regardais, tu peinerais à la distinguer. Son vol vif et agile fait d'elle un simple éclair de plumes carmin. Mais il en faudra plus que cela pour que la Goélise s'avoue vaincue. Fatiguée mais pas moins déterminée, elle s'immobilise dans les airs, cherchant à anticiper les mouvements de son adversaire. Elle la regarde virevolter, plissant ses yeux noirs pour la distinguer, avant de lancer un simple jet d'eau.
pas là où la Passerouge se trouve mais là où elle va
et ça ne rate pas
Le piaillement mécontent de l'oiseau rouge te distrait du spectre un moment. Elle bat de l'aile. Alourdie par l'eau dans ses plumes, elle perd de sa vigueur et de son adresse. Ses difficultés n'échappent pas à la Goélise. Elle file dans sa direction pour lui asséner un nouveau coup d'aile, la déséquilibrant assez pour qu'elle chute vers le toit. Battre frénétiquement des ailes n'y fait rien: l'eau imbibant son plumage la tire vers le bas. Si elle planait tout à l'heure, elle n'en est plus capable.
« Cyclamen ! » t'exclames-tu, soudain inquiet de la voir tomber à côté du toit
Délaissant le Polichombr, tu bondis vers elle sans un instant de réflexion, étendant ton bras libre pour la rattraper. Son poids est rassurant, au creux de ta main. Tu la préfères ici que sur le pavé. Surtout avec les.. êtres qui y rôdent. Si la Goélise tente de l'agresser alors qu'elle ne peut bouger, tu l'en dissuades en un éclair. La lame de ton poignard étincelle sous les rayons du soleil tandis que tu la brandis vers l'oiseau. Un rictus de défi étire tes lèvres. Promouvoir la violence ne te ressemble pas; mais tu ne laisseras personne blesser ta partenaire si tu peux l'en empêcher.
« Je te le conseille pas. » railles-tu tandis que Cyclamen s'ébroue dans ta main
La Goélise a beau tempêter, l'éclat de ta lame semble la tenir en respect. Mais dans ton dos, un autre monstre profite de ton inattention. Lorsque ta Passerouge prend à nouveau son envol, ré-assénée par cette brève pause, le Polichombr attaque. Enfin.. attaque. Pas vraiment. Il se prend sa place, appuyant sa tête dans le creux de ta main, une expression malicieuse sur le visage. Un grincement ressemblant à un rire lui échappe lorsque tu sursautes au contact glacé.
tu ne t'attendais pas à ça tu le pensais bien plus hostile
Mais force est de constater que c'est toi qui as attaqué dans l'espoir de le faire fuir. Contrairement au Goélise qui continue de voler dans les plumes de Cyclamen, il ne t'a pas attaqué. Un instant, tu penses à une ruse. Les griffes noires qui t'ont entaillé le bras la dernière fois se manifestent dans ton esprit.
pas deux fois tu retires ta main
L'air surpris que prennent ses yeux colorés ne t'affecte même pas. Tu le toises avec froideur, regagnant une position défensive. Garder ce poignard entre lui et toi te rassure un peu. C'est l'assurance de pouvoir parer s'il essaye de s'en prendre à toi. Pense-t-il vraiment te convaincre que ses intentions sont innocentes ? La façon dont il se délectait de ta peur à son arrivée ne t'a pas échappé. Si tu baisses ta garde, il t'attaquera pour accentuer ta détresse.
jusqu'à être rassasié comme le précédent
« Tu peux crever la gueule ouverte si tu t'imagines que je vais te laisser faire, raclure. » avertis-tu sur un ton venimeux
Il ne semble pas comprendre, mais tes intonations lui disent tout ce qu'il y a à savoir. C'est avec un air déçu que le monstre cesse d'avancer. Tu te contentes d'une grimace, toujours aussi tendu. Quand compte-t-il débarrasser le plancher, exactement ?
Un peu plus haut, la Goélise se pose la même question. Cyclamen est persistante. Quand compte-t-elle quitter son territoire ? N'a-t-elle pas été assez claire ? Alors que ton oiseau a eu le temps de récupérer et se permet de gracieuses pirouettes et d'audacieuses esquives, le monstre sauvage est de plus en plus agacé. La colère hérisse ses plumes et la fait agir sans réfléchir. Elle fonce aveuglément vers un adversaire qui peut pourtant l'esquiver en une légère inclinaison de son aile.
ses piaillements de rage pourraient réveiller les morts .. enfin, s'ils dormaient au lieu de parcourir la ville
Ceux qu'elle risque le plus de réveiller, ce sont les gens qui dorment sous ce toit. Si ton combat de regards avec le Polichombr est silencieux, son altercation avec Cyclamen l'est beaucoup moins. D'autant qu'il te semble qu'au lieu de mettre fin au combat rapidement, ta Passerouge se plait à frapper avec l'attaque de feu puis profiter de sa vitesse pour jouer avec les nerfs de son adversaire. Elle frime. Comme souvent. Tu hésites entre une moue désapprobatrice et un sourire attendri. Il est toujours difficile pour toi d'en vouloir à ta partenaire. A moins qu'elle dépasse réellement les bornes.
« Tu t'amuses ? » ris-tu, un peu moqueur
Elle siffle une note joyeuse avant de se re-concentrer sur le combat. Son évidente assurance t'arrache un nouveau rire. Cyclamen a bien progressé, depuis votre rencontre. Tu ne pensais pas la voir en arriver là un jour. Lorsqu'elle fond sur la Goélise épuisée pour lui faire perdre connaissance d'un coup de bec bien placé, tu ne peux qu'être impressionné. Ce combat ne s'était éternisé que pour l'amuser. Elle avait gagné depuis longtemps.
Inquiet quant au monstre sauvage, tu contournes prudemment le Polichombr pour l'attendre avant qu'elle ne heurte le toit. Tu la rattrapes sans difficultés -bien qu'elle soit plus lourde que Cyclamen- et la poses sur les tuiles rouges dans le même mouvement. Sans un bruit de plus. Si le spectre a tenté de t'emboiter le pas, il s'est vite heurté à une certaine résistance.
une résistance du nom de Cyclamen elle s'embrase et le repousse sans hésiter
Pris par surprise, le monstre laisse échapper un cri plaintif. La Passerouge s'apprête à l'effrayer d'un coup de bec, mais il réagit assez vite pour se défendre. Trois flammes bleues tournent autour du Polichombr, la défiant de l'approcher. Si elle est insensible à son propre brasier, tu doutes que Cyclamen soit protégée conte les attaques d'autres monstres. Approchant dans son dos, tu lui intimes de garder son calme.
en plein jour, le spectre n'est pas à son avantage inutile de précipiter quoi que ce soit
« .. partons, je crois qu'on ne risque rien. » finis-tu par dire, passées de longues secondes d'immobilité
L'oiseau te lance un regard méfiant mais ne persiste pas. Après un dernier regard courroucé à l'attention du spectre, elle te suit tandis que tu prends ton élan pour sauter sur le toit suivant. Tu as d'autres problèmes. Par chance, ils sont restés sur le pavé. Tu les observes avec méfiance depuis ton perchoir, ratant le regard inquiet de ton oiseau. Pourtant, leur vue ne réveille pas en toi la même terreur que tout à l'heure. Le sentiment est diffus, atténué.
comme si tu t'habituais .. ou qu'on t'en drainait
« Toi ! » t'exclames-tu en repérant un mouvement
Le Polichombr de tout à l'heure émerge des tuiles à deux pas de tes bottes. Il vous a suivis alors que tu espérais en être débarrassé. Mais si ta Passerouge se place immédiatement entre vous deux, tu n'as pas le réflexe de sortir ton poignard. Tes yeux glacés l'étudient avec curiosité. Il t'observe nerveusement sans une touche d'animosité, ne prêtant même pas attention à Cyclamen.
« Cyclamen, reviens vers moi. » souffles-tu, à la grande surprise de l'oiseau
Elle étudie la créature avec une méfiance non-dissimulée. D'abord la mort qui semble vouloir t'emporter, puis cette curieuse confiance en un spectre.. elle est sceptique. Mais lorsque tu insistes d'une voix douce, elle se résigne à regagner ton épaule. En face de toi, le Polichombr ne tente pas d'avancer. Il te regarde t'accroupir avec curiosité.
« Tu comptes me suivre longtemps ? » interroges-tu
début du combat: utilisation Pièce Rune • Goélise utilise Crue-aile sur Cyclamen ›› touché • Cyclamen crée un tourbillon (Coupe-vent tour 1) • Goélise utilise Pistolet à O sur Cyclamen ›› raté • Céleste utilise intimidation sur Polichombr ›› sans effet • Cyclamen utilise Coupe-vent sur Goélise ›› touché, Goélise tombe • Goélise donne des coups de bec à Cyclamen ›› touché • Cyclamen utilise Nitrocharge sur Goélise ›› touché, Cyclamen gagne en vitesse • Céleste utilise intimidation+ sur Polichombr ›› Polichombr a peur • Goélise utilise Vive-attaque sur Cyclamen plusieurs fois ›› Cyclamen esquive les coups • Cyclamen utilise Picpic sur Goélise plusieurs fois ›› touché la plupart du temps • Goélise utilise Pistolet à O sur Cyclamen ›› touché • Goélise utilise Crue-aile sur Cyclamen ›› touché, Cyclamen tombe • Cyclamen utilise Atterrissage et regagne de l'énergie • Goélise utilise Vive-attaque sur Cyclamen plusieurs fois ›› Cyclamen esquive les coups • Cyclamen utilise Nitrocharge sur Goélise plusieurs fois ›› touché, Cyclamen gagne en vitesse • Cyclamen utilise Picpic sur Goélise ›› touché, Goélise est K.O. • Cyclamen utilise Nitrocharge sur Polichombr ›› touché • Polichombr utilise Feu-Follet ›› personne n'est touché • Céleste et Cyclamen quittent les lieux fin du combat
Le Passeur
PNJ
Or : 2794
Origine : Hastérion
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Equipe :
Jeu 14 Mar - 13:03
Le Passeur
Bravo !
Fin du combat
Cette Goélise a eu beau faire preuve de bravoure, il semble que Cyclamen aie surtout joué avec ses nerfs ! Elle aura bravement défendu son territoire.. sans succès. Une chance que l'oiseau rouge ne compte pas le lui voler.
Tu as utilisé l'objet : Pièce Rune, tu gagnes donc +10 Or
Ta partie combat fait 12023 lettres et le Pokémon adverse est K.O.. Ainsi Cyclamen gagne 8 niveaux + 2 bonus.
Tu peux aller Ici pour signaler le gain de niveau. N'oublie pas de mettre à jour ton Répertoire !
Bravo !
Début d'une amitié
Le Polichombr Niv. 13 s'est lié.
Contrairement à ce que craignait Céleste, le spectre n'est pas agressif. Mieux encore: il semble bien décidé à l'apaiser en se nourrissant de sa peur. Inutile de prendre de telles précautions. Le voleur devrait pourtant être bien placé pour savoir que s'arrêter à des préjugés n'est pas un comportement idéal..
Tu as utilisé l'objet : Aucun.
Tu peux rajouter ce Pokémon à ton Créa-Répertoire.
Céleste
Admin
Or : 660
Origine : Kalos
Métier : Guide, coursier & pickpocket
Equipe :
Dim 17 Mar - 0:23
Céleste
the room where it happens
dead and cold, a story told
tu n'as pas envie de redescendre pas avec les morts dans les rues
Ton coeur fait des soubresauts à chaque fois que, par erreur, ton regard tombe sur eux. Leurs silhouettes chancelantes. Leur marche désarticulée. Leurs yeux que tu sais si vides. Leurs bouches souvent ouvertes sur des cris que tu espères muets. Mais ton malaise ne dure jamais longtemps.
le Polichombr y veille il ne te lâche pas d'une semelle
ce que Cyclamen ne voit pas il le distingue sans peine
(son type spectre, sans doute)
Malgré l'appréhension, ton coeur s'allège peu à peu tandis que tu progresses vers la boutique de Nicholas. Avec l'aide du fantôme, tu arrives à ne plus laisser les cadavres marchants te déconcentrer. Cyclamen a beau le foudroyer du regard, elle-même doit admettre que sa présence ne t'est pas néfaste. Au contraire. Alors elle ravale son amertume et vole au dessus de ton épaule libre.
Vous cheminez en silence. Pour une fois, aucun rire n'habite tes prunelles, et tu ne prends nulle-part le temps pour une acrobatie. Tu rejoins la boutique de Nicolas sans une pirouette et te glisses précipitamment à l'intérieur. Vite, avant que les morts ne comprennent que tu les vois. Avant qu'ils ne cherchent à t'approcher. Malgré le froid rosissant tes joues, ta figure est pâle. Tes mains tremblent.
tu marches vers l'escalier sans un mot le spectre t'a aidé, mais tu as la nausée
Mais avant que tu n'entames ton ascension, Nicholas t'arrête d'une main sur l'épaule. Tes yeux hantés lui font froid dans le dos. Jamais il ne t'a vu comme ça. Pas même après la première fois que tu aies aidé une de ses connaissances à déplacer un cadavre pour le disséquer. Que t'est-il arrivé, au juste ? Il déglutit. Son inquiétude est presque palpable. Il ne relève même pas le spectre t'accompagnant: si ton oiseau infernal ne l'attaque pas, tu dois l'avoir adopté.
« Reste. Souffle un peu, on dirait que tu vas t'évanouir. » suggère-t-il
Tu hésites, sur le bord de l'escalier de bois. Alertée par les vois, Taryn émerge de derrière le comptoir, flottant à ta rencontre. Si ses yeux passent avec méfiance sur le Polichombr, elle ne s'y arrête pas. Ton état la préoccupe plus. Ça et la mine déconfite de Cyclamen qui ne semble pas mieux comprendre qu'elle.
« Je vais faire un thé. » ajoute l'apothicaire pour achever de te convaincre
tu n'aspires qu'à dormir mais tu descends des marches
« Très bien. » concèdes-tu
Cyclamen aide à chauffer l'eau pour le thé la main de Nicholas ne quitte pas de ton épaule