in the woods somewhere (solo)

votre route vous mène à Nimus
bien loin dans ses bois

Il fait encore jour (tu n'es pas assez imprudent pour t'aventurer ici de nuit), mais la dense végétation semble absorber la lumière. Les sous-bois sont obscurs. Tortueux. A chaque fois que tu lèves la tête vers ce ciel que tu aimes tant, c'est une surprise de ne pas y voir d'étoiles. C'est aussi un soulagement.

vous avancez avec prudence
aussi discrètement que possible

Tu mènes la marche, désormais un peu plus à l'aise dans cette région sauvage que tu ne l'étais à ta première incursion. Plus de craintes de t'égarer. Quant aux plantes qui intéressent Nicholas, tu sais où les trouver. Il vous faut atteindre cet arbre creux, celui duquel semblent émaner les plaintes des damnés. Le souvenir te fait froid dans le dos.

« Ca ne doit plus être loin.. » souffles-tu à un Apophis bien nerveux

Contrairement à tes deux autres monstres, le Polichombr n'est apparemment jamais venu à Nimus. Rien de surprenant pour un Pokémon que tu as rencontré à Aros, supposes-tu. Tu comprends son appréhension. Alors, pour calmer ses nerfs, tu chantes (à voix basse) une comptine de Kalos.

l'air est entraînant
les paroles légères

« Mon petit oiseau, dis, t'es-tu blessé ? ~ » encore une sur un oiseau

(comme cela te va bien)
(combien en connais-tu, Céleste ?)

Quelques mètres en avant, Cyclamen émet un sifflement mélodieux. Elle a trouvé l'arbre, devines-tu. Sourire aux lèvres, tu la rejoins sans t'interrompre. Tronc gris, creux entre les racines, elle ne fait pas erreur. Tu t'agenouilles. Poses ton sac dans la mousse.

plus qu'à chercher

@solo l'avatar est un piège, Cel a bien les yeux bleus & les cheveux blancs

Cel parle en #9399b1

un piaillement vient à Cyclamen
tu lèves un oeil curieux sur elle

Ce n'est, semble-t-il qu'en s'y posant qu'elle a remarqué les occupants de l'arbre. Trois oiseaux verts et blancs ornés d'accents rouges vous observent calmement. Si ton rapace étend ses ailes carmin, tu l'interromps d'un simple geste. Les regards des chouettes vous suivent. (te suivent, vraiment) Sans plus. Pas un mouvement de plume, pas une tentative de quitter leurs perchoirs. Au plus, l'une d'entre elles cligne de ses yeux ronds en examinant Apophis avec curiosité.

les 'démons' de Nimus sont bien calmes
excellente nouvelle pour toi, Céleste

Revenant à tes plantes, tu repères deux silhouettes dans les fourrés en baissant à nouveau la tête. Deux.. Goupix ? Leur morphologie correspond, supposes-tu lorsque l'un d'entre eux s'avance en humant l'air. Concernant leurs pelages, en revanche.. tu n'as jamais vu ça.

blanc et lavande par endroits
bleuté au niveau des pattes

Quelques instants, tu es frappé de fascination. Les renards semblent prendre des reflets irisés dans le peu de lumière disponible, leurs pelages scintillant comme neige au soleil. S'il faisait sombre, on les prendrait pour des spectres. Tu t'inquiéterais peut-être de les voir t'approcher.

mais Taryn ne leur prête pas attention
alors tu supposes qu'il n'y a aucun danger

« Mon petit oiseau, veux-tu te soigner ? » continue la chanson

Appropriée, pour une recherche de plantes médicinales. Plantes qui se cachent bien. Tes mains gantées parcourent les herbes dans le creux de l'arbre sans parvenir à trouver ton bonheur. Contrarié, tu plisses les yeux. Va-t-il falloir chercher plus loin ? Avancer davantage dans le gouffre béant. Tu te baisses un peu plus, jetant des regards confus dans les ténèbres de l'arbre. La perspective ne t'enchante pas, sans mentir.

Mais alors que tu te redresses, les derniers mots de la comptine mourant sur tes lèves, une silhouette entre lentement dans ton champ de vision. L'un des renards, devines-tu. Si le premier est resté à proximité de Taryn, examinant la Symbios du bout du museau, c'est à toi que s'intéresse celui-ci. Prudemment.

« Bonjour ? » tentes-tu dans un sourire

Un faible jappement te répond. La créature lève sur toi ses yeux d'opale, humant discrètement l'air. Ton expression ne fait que s'adoucir. A cette distance, ses couleurs ne sont que plus jolies. Sa fourrure semble si douce. Alors, contre toute prudence (et oubliant avoir des plantes à cueillir), tu ôtes l'un de tes gants noirs, t'efforçant d'éviter les gestes brusques. Si le Pokémon recule d'un pas, c'est toujours avec calme qu'il t'observe.

(contrairement à Cyclamen)
(ses plumes se sont hérissées)

Nullement découragé, tu avances lentement ta main, paume vers le ciel. Puis tu attends. Immobile. Tu laisses le renard approcher à pas feutrés, penchant son museau vers ton poignet. Puis ta main. Son souffle est curieusement frais, lorsqu'il court sur ta peau nue. Le monstre serait-il de type glace ?

ça n'aurait rien d'étonnant
pas avec son aspect

Plusieurs minutes s'écoulent sans que tu n'oses bouger, laissant au Goupix tout loisir de renifler ta main. De t'identifier. Au bout d'un moment, visiblement en confiance, la bête s'approche davantage. Lorsqu'elle appuie son museau contre ton poignet, tu prends ça comme un feu vert pour bouger. Tu caresses ses oreilles pelucheuses. La fourrure de son cou. Sa sorte de houppette blanche. S'il émet un ou deux jappements de surprise, le renard ne tente pas de fuir ton contact.

« Adorable, commentes-tu, Mais il faut que je m'y remette, si je veux partir avant la nuit. » soupires-tu en retirant tes mains

Chercher des plantes à la lanterne dans un endroit aussi 'rassurant' que Nimus ne sonne pas pour toi comme une bonne perspective. D'autant que tu connais un peu mieux les bois.. mais de jour. Retrouver son chemin dans les ténèbres est une autre paire de manches.

Adressant un regard de regret au Goupix blanc, tu te décales un peu pour que le creux de l'arbre te soit entièrement accessible. La bête t'observe, curieuse. Ses oreilles se pointent en avant tandis que tu marmonnes la description de la plante, te remémorant l'objectif. Gants de nouveau en place, tu reprends là où tu t'étais arrêté. T'approches davantage pour espérer voir plus loin dans le creux. Si tu ne trouves pas dans l'entrée, sans doute va-t-il falloir passer à l'intérieur.

dans la grotte
tu en frissonnes

Sans doute serais-tu un peu plus enthousiaste si ces curieux ululements n'en émanaient pas en continu. Le vent, t'efforces-tu de penser. Mais honnêtement, entre les hauts arbres de Nimus, tu n'en ressens aucun. L'air est immobile.. Pendant quelques temps, cette pensée s'accroche à ton esprit, curieuse et angoissante. Tu la chasses au plus vite, remplissant à nouveau le silence de ta comptine kalosienne.

pas le temps de s'inquiéter
tu as d'autres choses à faire

Un long soupir passe tes lèvres tandis que tu te redresses. Très bien. Ce que tu n'auras pas fait pour des plantes..

Mais alors que tu t'apprêtes à entrer dans ce que tu considères très sérieusement comme la gueule du Grahyèna, un jappement t'interrompt. Suivi d'un ululement d'Apophis. Curieux, tu tournes la tête dans leur direction. Repérant d'abord le spectre volant en cercles enjoués, tu mets quelques secondes à baisser les yeux sur le renard blanc. Une de plus pour voir ce qu'il a dans la gueule.

« Montre-moi ça ..? » encourages-tu en t'approchant

La bête te rejoint en trottinant et tu t'accroupis pour examiner ce qu'elle te tend. Les feuilles au bout arrondi. Puis les épaisses tiges. Puis les pétales d'un jaune délavé, concentrées en d'épais pompons.

« C'est.. wow. C'est bien ça ! murmures-tu, incrédule, Merci beaucoup. » ajoutes-tu en caressant sa tête

Ainsi donc, il n'y en avait plus dans l'arbre creux, mais ce Goupix savait où en trouver. Excellente nouvelle pour toi. Récupérant les tiges d'entre ses crocs, tu ranges soigneusement les plantes dans ton sac avant de revenir vers lui. Une poignée de baies dans la main. Rondes comme des billes, du même rouge que les serres des chouettes de tout à l'heure, elles ont un goût sucré légèrement acidulé qui lui plaira peut-être.

« Tiens, pour ta peine. » offres-tu, reconnaissant

Passée une hésitation toute relative, le monstre ne tarde pas à être tenté par l'odeur des baies. Il en grignote une. Puis deux. Puis toutes celles qu'il parvient à attraper, son museau adoptant une expression que tu qualifies de 'satisfaite'.

ton coeur fond un peu
mais vous devez partir

Cyclamen quitte les branches de l'arbre gris dans un sifflement caractéristique, aussi ne t'attardes-tu pas davantage. Après une dernière caresse sur la tête du Goupix, tu te redresses. Il est temps de reprendre la route. Un remerciement et un au-revoir plus tard, tu te détournes du renard blanc pour rebrousser chemin, Apophis au dessus de l'épaule. Cette fois-ci, c'est ton oiseau qui mène la marche. Elle semble impatiente de repartir.

(ça se comprend)
(la lumière faiblit)

Vous marchez en silence, toujours prudents de ne pas éveiller quelque monstre agressif. (quelque esprit) Parmi toutes les rumeurs courant sur Nimus, au moins l'une d'entre elles doit se baser sur des faits. Aussi déformés soient-ils. Tu aimerais sérieusement découvrir laquelle..

Lorsque les arbres laissent place à de la plaine caractéristique de Scémède, tu entends tes monstres lâcher des exclamations de victoire. Cyclamen siffle, Taryn piaille et Apophis fait quelques pirouettes dans le ciel, ravi. Mais au milieu de leurs exclamations, tu entends autre-chose. Un petit jappement.

« Tu.. tu es encore là ? » demandes-tu, incrédule

En te retournant, tes yeux clairs tombent sur une pâle silhouette. Un renard aux yeux d'opale qui vous a suivis jusqu'à l'orée du bois.

il t'approche à pas feutrés
jappe à nouveau
il est encore là

(elle est encore là)
(tu ne remarques que maintenant)

« Tu comptes nous suivre ? » la question te semble légitime

@solo l'avatar est un piège, Cel a bien les yeux bleus & les cheveux blancs

Cel parle en #9399b1

elle ne répond pas
mais tu comprends bien

Ignorant les piaillements d'impatience lancés par Cyclamen, tu adresses à la renarde un sourire rayonnant. Elle trottine vers soi sans hésiter davantage, venant s'appuyer contre ta jambe avant de te dépasser. Vous n'avez pas de temps à perdre, semble dire ton oiseau. Loin d'elle l'idée de vous ralentir !

Taryn et Apophis ne tardent pas non plus à se remettre en mouvement, flottant sans efforts au dessus du terrain. Distraitement, tu te dis que la renarde sera et toi êtes logés à la même enseigne. Enfin, tu n'es plus le seul à devoir voyager en touchant le sol ! Elle, au moins, comprendra que tu aies mal aux pieds à force de marcher. Tes pensées dérivent vite sur un autre courant, mais tu y restes trop absorbé pour remarquer la façon dont t'épie la Goupix.

tes cheveux sont comme son pelage
tes yeux aussi clairs que le ciel
vous faites la paire

que lui réserves-tu, Céleste ?
elle est impatiente de savoir

@solo l'avatar est un piège, Cel a bien les yeux bleus & les cheveux blancs

Cel parle en #9399b1