pour éclairer ton ciel (solo)

un présent t'est adressé, Byakuren
et pas n'importe-quel présent
un très bel oiseau

tu es.. pour le moins confuse
peut-être même embarrassée

A tes côtés, Saya, Yugen et Udon regardent la Plumeline de leurs grands yeux curieux tandis que tu lis attentivement la note. C'est.. une délicate attention. D'une inconnue. Enfin, pas tout à fait: le message t'apprend qu'elle est du village et suffisamment instruite pour savoir écrire. Tu peux extrapoler qu'elle voyage, qu'elle s'est rendue à Nimus, mais ça reste fort peu de choses.

ca ne t'aide pas
tu ne saurais l'identifier

Un rose n'ayant rien à voir avec l'air frais de la ville portuaire te monte aux joues. C'est aimable d'avoir pensé à toi, mais tu ne sais qui remercier ! Or on t'a bien élevée, Byakuren. Tu aimerais ne pas faillir. En désespoir de cause, tu parcoures la foule du regard, comme si un pressentiment du Faiseur de Paix allait pouvoir t'aider à repérer ta bienfaitrice. (comme s'il allait intervenir sur quelque-chose d'aussi trivial) Bien entendu, c'est sans espoir. La ville chante, les coiffes de bougies scintillent, et ton expression se fait morose.

comment exprimer ta gratitude ?
tu ne peux qu'en revenir à l'oiseau

Elle est très jeune, devines-tu. A peine éclose. Cette espèce de monstres ne t'es peut être pas familière, mais ce n'est pas difficile à comprendre. Ses plumes lilas reflètent joliment les flammes des bougies et lanternes tandis qu'elle marche curieusement vers ta main tendue. Tu examines son bec. Ses ailes. Ses pattes. Pas un seul problème. Elle n'a fait aucune mauvaise rencontre en t'attendant ici. La réputation de la Dragonne d'Aros n'est pas usurpée, il semblerait: les murs de son phare promettent sécurité.

Poussant ta confusion dans un coin de ton esprit, tu souris doucement à la Plumeline. Il semblerait que tu aies une nouvelle compagne de voyage. Une contre laquelle les traditions ne pourront rien: future prêtresse ou pas, refuser un cadeau est un inacceptable manque de courtoisie. Surtout quand il s'agit d'un être vivant.

« Viens, allons profiter de la fête. » fais-tu, lui offrant ton poignet

Comprenant le message, elle s'y agrippe alors que tu te redresses, époussetant tes robes de ta main libre. Tes yeux sombres se tournent vers la ville lumineuse. Puis l'oiseau sans nom. Il faudra à tout prix que tu lui en trouves un ce soir. Peut-être Aros t'inspirera-t-elle..

les lanternes s'éloignent lentement
armée de lumières contre la nuit noire

« Kotori. murmures-tu alors, Ce nom te plairait-il ? » tu tournes la tête vers l'oiseau

Légère comme une plume sur ton poignet, elle piétine pour te faire face, délaissant les lanternes un moment. Kotori. Oiseau de bon augure. Tu espères qu'elle le sera. Pour l'instant, rien ne t'a donné raison de douter, alors les choses s'annoncent plutôt bien. L'intéressée émet un joli sifflement.

tu l'étudies du regard
répètes lentement le nom

A tes pieds, Udon penche curieusement sa tête. Qu'essayes-tu de faire, Byakuren ? As-tu besoin d'aide ? Peut-être jaloux de n'avoir pas retenu ton attention pendant si longtemps, le petit dragon s'enroule à tes pieds. S'appuie contre ta jambe. Tu lèverais les yeux au ciel s'ins n'étaient pas pour l'instant concentrés sur la jeune Plumeline. Elle danse d'une patte sur l'autre. Siffle à nouveau. Plus clair.

« Ravie que ça te plaise. » réponds-tu, souriante

Kotori, oiseau de bon augure
tu espères qu'elle plaira au village