le vent hurle dans les arbres tu quittes l'apothicairie
Hellébore marche, collé à ta jambe, tête rentrée dans ses épaules. Le vent ne s'engouffre pas dans sa fourrure noire, mais il ne le trouve pas agréable pour autant. De temps à autres, le renardeau jette des regards un brin envieux vers ton épaule. Vers Hygie. Peu désireuse de se faire balayer par le vent, l'oiselle est blottie dans le creux de ton cou, protégée par ta capuche. Quelle chance elle a de ne pas avoir à se coltiner la neige..
Tu ignores tout de ses peines, Yōkai. Ce n'est ni pour ton amusement personnel, ni pour mécontenter Hellébore que vous êtes de sortie aujourd'hui. Tu as simplement quelque-chose à récupérer au festival. Il parait que l'un de leurs gâteaux aux herbes sont absolument fameux. Tu es curieux de savoir lesquelles ils utilisent.
(il parait qu'il y a des disparus) (mais ça ne te concerne pas)
" J-je ne peux plus bouger ! A-à l'aide ! " Vous avez trouvé l'éleveuse Miura
Cette fois-ci, pas de doute: ce n'est pas un Pokémon que vous avez croisé ! A quelques pas de vous, figée sur place par une attaque de glace, se tient une silhouette humaine. Glaçons dans les cheveux et mains parcourues de violents tremblements, cette personne reste néanmoins vivante. Vite, venez-lui en aide !
Yōkai
Admin
Or : 250
Métier : apothicaire / empoisonneur
Equipe :
Mer 30 Déc - 21:17
Yōkai
emotions are for children
stop that
vous marchez sans encombres si on oublie le vent
Ne pas porter ton foulard violet était une erreur, constates-tu. Malgré ta capuche, le vent trouve moyen de s'infiltrer, faisant frissonner Hygie et voler tes cheveux. C'est fort peu pratique. La prochaine fois que les vents hurlent de la sorte, tu te garderas de sortir sans couvre-chef.
en parlant de hurlements.. est-ce une voix que tu entends ?
L'idée ne t'enchante même pas à moitié. Ainsi donc, il y aurait vraiment un nombre non-négligeable d'imprudents perdus dans le blizzard ? Affligeant. Secouant la tête, tu poursuis ta route sans même un regard en direction de la voix, ne voyant pas de réel intérêt à réparer les erreurs des autres. Hélas, l'attention de tes monstres a été captée.
C'est d'abord Hygie qui s'agite, indignée par ton absence de réaction. Tu penches a tête sur le côté, intrigué. Elle accompagnait un médecin, auparavant, sans doute est-ce pour cela. Hellébore, en revanche.. tu ne sais pas trop. Si le renardeau a effectivement tourné son museau en direction du bruit, humant curieusement l'air, il semble hésiter entre poursuivre l'objet de sa curiosité et rester sagement à tes côtés. Pour une bête sauvage, il te porte une surprenante révérence. (c'est bien pratique, t'imagines-tu) Son conflit est on ne peu plus évident, le Zorua alternant entre des coups d'oeil dans ta direction et dans celle de la voix désincarnée.
tu secoues la tête finis par céder
Déviant de ta route initiale, tu découvres bientôt un visage gelé mais.. familier. Sur les lèvres bleues de la femme se dessine le nom par lequel t'appellent les kiiois. Apothicaire. Tu inclines poliment la tête, un sourire poli replaçant vite ta totale indifférence. Tiens donc. Il semblerait que tu aies failli perdre une cliente, Yōkai.
« Mme Miura. salues-tu Restez calme, ce sera bientôt fini. »
Tu ignores si c'est ta présence en elle-même ou le calme dans ta voix qui lui fait cet effet, mais la femme se raidit totalement. Ses yeux regardent partout sauf dans les tiens. Elle ose à peine respirer, semble-t-il. Bien. Ce sera plus pratique. Loin de lui assurer qu'elle peut se détendre, tu t'approches à pas feutrés, tirant discrètement un poignard de tes vêtements. En un clin d'oeil, la poignée de l'arme rencontre la glace autour de sa cheville. Elle pousse un haut cri. Ton expression ne change pas.
tu as été efficace elle peut maintenant marcher
« Il serait sage de rentrer au village. conseilles-tu alors qu'elle te remercie, Vous pouvez aussi aller vous abriter à l'apothicairie, si votre jambe vous fait trop souffrir. Je serai de retour demain. »
Une proposition faite par politesse qu'elle refuse, comme tu l'espérais. Le regard qu'elle porte sur toi est un mélange de peur, de surprise et de déférence, mais il semble que Mme Miura ne veuille pas abuser de sa bonne fortune. Elle retourne au village, dit-elle. Tu lui souhaites une bonne route.
C'est à un Pokémon que vous avez affaire ! Ce n'est pas un regard agressif qu'il pose sur vous, on dirait même qu'il cherche à vous aider. Si vous le souhaitez, peut être pourra-t-il même vous suivre, qui sait ? En attendant, il cherche à vous montrer quelque chose !
Recherches
C'est chaud !
" S-si froid.. Ah. V-Vous me voyez ? Hé, M'sieur ! " Vous avez trouvé la petite Gala
Cette fois-ci, pas de doute: ce n'est pas un Pokémon que vous avez croisé ! A quelques pas de vous, figée sur place par une attaque de glace, se tient une silhouette humaine. Glaçons dans les cheveux et mains parcourues de violents tremblements, cette personne reste néanmoins vivante. Vite, venez-lui en aide !
Yōkai
Admin
Or : 250
Métier : apothicaire / empoisonneur
Equipe :
Jeu 31 Déc - 0:20
Yōkai
emotions are for children
really, do not
Miura s'éloigne bien vite mais on t'approche à nouveau
Ce n'est pas une personne, cette fois-ci. (pas aussi près du sol) Immédiatement, Hellébore bondit dans sa direction gonflant sa fourrure et montrant les crocs. Qu'on ne t'approche pas, semble-t-il avertir. Si ce n'est pas lui qui mord, l'un de tes couteaux fera certainement l'affaire. Tu penches la tête sur le côté: quelle réactivité. Tu pensais avoir adopté un renardeau, pas un chien de garde. Il est plein de surprises, semble-t-il.
le monstre fuit immédiatement ton Zorua lui emboîte le pas
Voilà qui est.. contrariant. N'avez vous pas suffisamment perdu de temps dans l'optique de maintenir ta clientèle, Yōkai ? Visiblement, tu es le seul de cet avis. Un soupire t'échappe tandis tu marches à sa suite, ayant décidé que perdre Hellébore dans une tempête de neige serait un problème.
Vous n'allez pas bien loin. A peine as-tu parcouru une centaine de mètres que tu comprends ce qui intéressait le renardeau. Une petite voix s'élève, entre les cris du vent. Une voix d'enfant portant le même horrible accent que l'homme Démolosse croisé à Nimus. Quelle horreur. Cette fois-ci, Hellébore ou pas, tu es prêt à revenir sur tes pas. Ce n'est après tout pas ton boulot de surveiller la progéniture des Scémédais, Yōkai. Au pire, ça fera une bouche à nourrir en moins pour ses parents.
tu commences à partir mais Hygie s'indigne bruyamment
Hygie s'indigne si près de ton oreille que tu dois te faire violence pour ne pas la réduire au silence. Ta prise sur le poignard se resserre. Pourtant.. très bien. Elle se rend utile, après tout. D'une façon ou d'une autre, l'oiselle est parvenue à gagner une partie de ta faveur. Si elle veut l'utiliser pour la vie insignifiante d'une enfant, c'est son souci.
« Très bien, cesse donc de geindre. marmonnes-tu en te retournant Je pourrais changer d'avis. »
Tu pourrais. Mais tu marches à la rencontre d'Hellébore et de l'enfant en pleurs sans t'interrompre, parce que tu n'as (hélas) qu'une parole. Hygie a retrouvé le silence. L'enfant, en revanche, semble sangloter plus fort maintenant qu'elle te voit approcher. Lui ferais tu peur ? Enfin une bonne nouvelle. Les enfants peuvent être si bavards, tu oses espérer que l'effroi l'empêchera de se transformer en moulin à parole.
« Ne bouge pas. » ordonnes-tu, couteau à la main
Oui, c'est clairement de la peur que tu vois sur son visage. Comme c'est amusant. Tu ne peux même pas lui en vouloir. Affalée dans la neige, rendue incapable de bouger par un morceau de glace enserrant ses deux jambes, elle doit se sentir terriblement vulnérable. Une chance que tes intentions n'aient rien de sinistre. Tu frappes avec le manche du couteau.
une fois puis deux c'est terminé
Hellébore émet un jappement victorieux, collé contre l'une de tes jambes, mais ton visage reste inexpressif. L'enfant est libre. Tu espères qu'Hygie te laissera reprendre ta route en paix, maintenant.
« J-je.. M'sieur.. Trop fr-froid.. je peux pas.. pas marcher. » sanglote alors la petite
Ce n'est.. pas ton problème. Dommage pour elle, mais réellement, tu ne vois pas en quoi ça te concerne. Ses yeux implorants te donnent une vague nausée. Instinctivement, tu recules de quelques pas. Mais dans ta capuche, Hygie s'agite à nouveau. Un sifflement de désapprobation te fait grincer des dents, si près de ton oreille que tu le trouves strident.
« Très bien. » soupires-tu
L'idée de laisser une enfant pleine de morve et de larmes s'accrocher à tes vêtements propres est abominable mais.. il va bien falloir faire quelque-chose. C'est ça, ou la surdité partielle. (option peu attirante) Alors tu l'aides à se redresser, plus délicat que l'on pourrait s'y attendre, avant de lui indiquer de grimper sur ton dos. Tu ne transportes pas le sac cubique contenant ton matériel d'apothicaire, alors elle a le loisir de prendre sa place. Une chance inouïe. Sitôt la gamine en place, tu te mets debout, reprenant ta marche vers le festival. De petites mains s'accrochent au devant de ta cape. Quelques sanglots lui échappent encore.
« Je te ramène au festival, inutile de pleurer. » lui indiques-tu