[TW: mort] where you belong [event festival]

la petite Gala n'est plus avec toi
ses parents l'ont (enfin) récupérée

Débarrassé de ce poids mort, tu as enfin pu goûter les gâteaux dont tu avais entendu parler. Ils sont.. étonnamment bons. Leur réputation n'était pas usurpée. Voilà qui t'a tiré un léger sourire de contentement. Tu t'es ensuite procuré un thé (sans en attendre beaucoup), satisfait de pouvoir réchauffer tes mains contre la tasse de céramique.

puis il a fallu repartir
alors ta voilà en route

@solo Yōkai parle en #8d62ac

tu croises une enfant
encore une enfant

Mais cette fois-ci, loin d'être enfoncée dans la glace, la créature semble vouloir.. te barrer la route ? Est-ce réellement l'ambition de cette petite chose rosée ? Très honnêtement, tu pourrais l'ignorer. Ou la faire dégager d'un coup de pied.

au lieu de cela
tu laisses faire Hellébore

Le renardeau ne se fait pas prier, frappant le sol de ses pattes avant pour créer une terrifiante vague de ténèbres. La Lippouti sursaute. Il n'hésite pas un instant. Sans doute enthousiasmé par l'affaiblissement du vent, Hellébore ne fait preuve d'aucune pitié. Il bondit toutes griffes dehors, infligeant plusieurs coups à son adversaire avant qu'elle ne parvienne à le repousser d'un coup de langue pour le moins déplaisant. Tu grimaces légèrement pour ton Zorua tandis que ce dernier s'ébroue, fronçant son museau d'un air dégoûté.

ce n'est pas agréable
elle le lui paiera !

S'il s'avance d'un air aussi menaçant que lui permet sa petite taille, dévoilant dans un grondement bas une rangée de crocs blancs, la Lippouti ne se laisse pas démonter. Une aura bleutée entoure son crâne, s'élevant pour venir à la rencontre d'Hellébore. Le renard sursaute. Sursaute lorsqu'elle l'atteint. Puis.. rien du tout.

il n'a rien senti

Hochant la tête d'un air entendu, tu ne juges pas utile de lui expliquer pour quelle raison il a été "épargné". Le Pokémon ténèbres comprendra bien assez tôt, penses-tu. Pour l'instant, sans attendre d'indications de ta part, il retourne à l'attaque. De profondes ténèbres émanent de lui une fois de plus, soulevant la poudreuse et teintant temporairement le sol d'une couleur sombre. Son adversaire a beau courir, elle ne parvient pas à esquiver. La vague l'atteint. Elle perd connaissance.

Ce fut bref, voilà qui est satisfaisant. Un léger sourire ourle tes lèvres quand tu tapotes la tête d'un Hellébore un peu (trop) fier de lui. Il devient.. un peu plus efficace. C'est appréciable. Vous pouvez d'ores et déjà vous remettre en marche vers l'apothicairie.

@solo Yōkai parle en #8d62ac

un autre enfant perdu
ça devient une habitude

Cette fois-ci, tu hausses un sourcil. N'en ont-ils pas assez de perdre leur chemin dans ces montagnes ? C'est lassant, à la longue. Tu oses espérer qu'on n'attendra pas de toi de te montrer serviable une fois de plus, Yōkai. Ce serait abuser de ta patience. Alors tu presses le pas, bien décidé à le dépasser et rentrer chez toi sans lui accorder un regard de plus. (il peut marcher, il n’a pas de raison de t’importuner) Voilà qui te semble être la meilleure marche à suivre.

seulement voilà
lui aussi accélère
compte-t-il faire la course ?

Si l’intention est (presque) qualifiable d’adorable, tu n’es pas venu pour jouer, Yōkai. Tu n’as pas le temps pour ces enfantillages. Alors, toujours inexpressif, tu accélères à ton tour malgré les jappements confus d’Hellébore.

jusqu’à ce que l’enfant se retourne
et que son terhal vous attaque

L'action a beau être imprévue, tu réagis au quart de tour. Bondissant sur le côté d’un mouvement agile malgré la couche de neige, tu esquives la bête métallique qui visait certainement tes côtes. En voilà un avec une drôle conception de la course. (lui as-tu donc fait si peur ?) Sans importance, penses-tu: cet affrontement est un jeu que tu penses pouvoir gagner bien plus vite. En fin de compte, ça t’arrange.

Tandis qu’Hellébore surgit vers l’avant, un vibrobscur au bout des pattes et un rugissement dans la gorge, tu te redresses souplement. La bête de métal vacille. Tu ne ris pas malgré ce que l’adrénaline essaie de provoquer. Ne souris même pas tandis que le Terhal cligne de son oeil écarlate, confus de la riposte du renard. N’est-il pas supposé ne pas sentir grand-chose avec une telle cuirasse ? Visiblement, il avait surestimé son armure. Tout à votre avantage, vraiment. Si cette situation ne semble pas enchanter Hygie qui pépie avec inquiétude près de ton oreille, tu surprends une expression sauvage sur le museau du Zorua.

c’est un peu de trop
mais si se battre l’amuse..

Tu ne t’y attardes pas. Le jeune kiiois lance des ordres à sa bête métallique et ton propre monstre regarde dans ta direction. Toute sa bonne volonté ne suffit pas à comber son inexpérience. D’autant qu’un seul coup d’un monstre au corps si dur pourrait lui briser les os.

Il charge de nouveau. Tu préviens d’un mouvement de tête, regardant le renardeau rouler dans la poudreuse tandis qu’une nouvelle vague de ténèbres s’échappe de lui. Son adversaire tremble à nouveau. Fragilisé.

pour ta part
tu as une autre cible

Car ton Zorua a beau s’amuser, tu sais pertinemment que le premier coup reçu sera peut être le dernier pour aujourd’hui. Puis quand bien même il y mettrait du sien (ce dont tu ne doutes pas, le connaissant), les monstres d’acier ne sont pas les plus ’stimulants’ à affronter. Pas pour une créature avec des griffes et des crocs classiques, en tout cas. Il va donc falloir que cette escarmouche prenne fin.

ça tombe bien
tu sais quoi faire

Maintenant que le soleil est plus ou moins revenu, il est aisé de voir l’éclat de ta lame lorsqu’elle fuse. Aisé de deviner sa trajectoire. Alors qu’Hellébore roule dans la neige, pestant tandis que son pelage s’humidifie, Norihiro émet un triste gargouillement. Le poignard se bloque dans sa gorge et son souffle avec. Tu devines aisément l’instant auquel il comprend quel est le problème.

Ses yeux s’agrandissent. S’emplissent d’une panique que tu trouves maintenant banale. Comme tout le monde, il porte sa main à la blessure, constatant l’écarlate qui vient salir ses doigts. Son regard vient alors à toi. Puis à son monstre qui se débat toujours.

il essaie de parler
se noie dans l’écarlate

Ce n’est que lorsqu’il chute que le Terhal comprend qu’il y a un problème. Un problème immense, à son échelle. Abandonnant Hellébore en un clin d’oeil, il flotte trop tard au chevet de son dresseur. Le garçon redonne des couleurs à la neige. Tu hausserais les épaules si on te demandait réellement de réagir.

« Rentrons. » dis-tu en récupérant l’arme

Vous n’avez plus rien à faire ici.

@solo Yōkai parle en #8d62ac

vous quittez les lieux
le terhal reste

Comme quoi, tu ne te retrouves pas toujours avec les monstres de tes victimes, Yōkai. Ce n'est pas une règle générale. Distraitement, tu reconnais la légèreté qui t'envahit comme une forme de soulagement. Un poids qui t'est ôté. Tu as largement assez (trop) de compagnie avec Hellébore, Hygie et maintenant Sureau.

inutile d'en rajouter
tu n'en supporterais pas d'avantage
(du moins, c'est ce que tu t'imagines)

@solo Yōkai parle en #8d62ac