les Rapasdepic ne te font pas peur mais visiblement, c'est le cas de ces marchands
Pour cause, supposes-tu. A en croire l'histoire d'horreur qu'ils t'ont racontée sur leurs tentatives infructueuse de traverser cette portion de route, tu supposes que la situation est pour la moins critique. Que les bêtes en ont vraiment après eux. C'est au moins curieux comme comportement, surtout s'ils se sont fait aussi petits qu'ils le mentionnent, mais.. les Rapasdepic ont mauvais caractère. En définitive, ça ne te surprendrai qu'à moitié.
« Bien, je vous accompagne. » acceptes-tu calmement
La gratitude larmoyante qu'ils t'adressent est un brin embarrassante, aussi t'empresses-tu de bredouille que tu étais sortie chasser de toutes façons. (raison à ce que tu ne portes pas les tissus blancs et rouges des prêtresses kiioises) Les Rapasdepic, quoique peu aimables, sont bons à manger. Ce n'est pas vraiment ce que tu t'attendais à trouver, mais c'est une bonne occasion d'en ramener un ou deux au village ! Ca t'arrange, conclus-tu nerveusement, inutile d'agir comme si tu leur sauvais la vie !
vous vous mettez donc de nouveau en route tu ouvres la marche, gardant un oeil attentif sur le ciel
Le début du voyage semble se dérouler sans accroc. Les marchands se font aussi discrets qu'ils le peuvent et pendant quelques minutes, seuls le bruit de vos pas et des charrettes grinçantes vous accompagne. Tout est calme...
Peut être un peu trop.
Même en hiver les montagnes de Kii ne sont pas si silencieuses ! Quelque chose ne va pas et vous pouvez le sentir. Alors, quand vous entendez un cri perçant fendant le ciel, ce n'est pas vraiment surprenant. Une violente rafale de vent soulève la poussière du chemin et de nombreux glatissements aigus semblent vous encercler de toute part. En un rien de temps, vos opposants se dressent devant vous.
Ce sont deux imposants Rapasdepics qui vous barrent la route. La lueur agressive dans leur regard ne laisse planer aucun doute sur leurs intentions : ce territoire est le leur, personne ne passera par là que ce soit sur terre ou dans les airs !
Les marchands que vous escortez n'ont pas perdu leur temps pour couiner et se cacher derrière vous avec tout le courage qui leur est donné de posséder. Vous aviez bien dit que vous les protégeriez, n'est ce pas ?
Byakuren Kimura
Admin
Or : 370
Origine : Kii
Métier : Apprentie prêtresse
Equipe :
Mer 2 Fév - 21:33
Byakuren Kimura
CW: mort de Pokémon, mention de sang
escalade dangereuse
ft. solo
il y a.. un problème de nombreux problèmes même
Dans l'étouffant silence la Presque-Voix s'agite. Elle murmure. Chuchote. Puis elle insiste, parler rapide et syllabes inintelligibles dans un son qui se change en grondement d'avertissement. En éclats de voix. En Presque-Cri. En comparaison, votre silence est tonnant. Il résonne horriblement dans l'Entre-Mont, si bien que lorsque les oiseaux apparaissent, ton arc est déjà prêt.
Leurs regards sont aussi effilés que leurs becs, mais ça ne t'empêche pas de les défier. S'ils se croient impressionnants, ils font erreur. Tu rajustes ta posture tandis que les marchands se se cachent derrière toi. (le fait qu'ils te dépassent d'une tête ne semble pas leur faire le moins honte du monde) La Presque-Voix t'avertit doucement. Un truc comme 'ils perdent patience'. Comme 'décide-toi vite'. Tu leur laisses une chance de filer.
« Ne restez pas là. » préviens-tu, ajustant ton tir
Comme tu t'y attendais, ça ne les impressionne pas. L'un d'entre eux étend ses ailes d'un air menaçant tandis que l'autre lâche un sifflement d'avertissement. Tu plisses les yeux. Très bien, penses-tu.
la flèche part un cri déchire l'air
Derrière toi, un violent frisson secoue les marchands tandis que la bête tombe, répandant plumes et sang dans la neige. Ca ne t'émeut guère. (tu étais sortie chasser, après tout) Tandis que le plumage de l'autre bête se gonfle d'outrage, tu décoches une autre flèche. Deux Rapasdepic, ça fait toujours plus de viande qu'un seul. Le poids ne t'inquiète pas un instant: tu as déjà transporté davantage. D'autant qu'une fois débarrassés des plumes et des becs, ils sont bien moins lourds.
mais celui-ci est vif ils esquive d'une pirouette
« Tsk. » grimaces-tu, préparant déjà une nouvelle flèche
Un cri suraigu retentit dans ton dos alors que la bête plonge vers vous, furieuse et horriblement rapide. Elle fend l'air dans un bruit tranchant. Tu avertis les marchands de se coucher, esquivant toi même au dernier moment. Le Rapasdepic vous dépasse, ses serres frôlant la tête d'un des marchands. (dans le coin de ton champ de vision, tu le vois blanc comme un linge) Pas de temps à perdre. Debout à peine un instant après le passage de la bête, tu décoches ta troisième flèche.
elle l'atteint à la base du cou le second oiseau s'effondre
Si tu as conscience des exclamations victorieuses ou soulagées des marchands, tu ne relâches pas encore ta garde. (qui sait s'il n'y avait pas davantage de monstres) Au lieu de cela, tu fais signe de se calmer, tendant l'oreille aux bruits de la montage. Il y a le vent. Quelques bruissements. Quelques uns des signes de vie qu'il manquait jusqu'à présent. Alors tu baisses ton arc, rangeant la flèche encochée d'avance et tirant un tantō de ta ceinture.
Il faut achever les bêtes, avant de pouvoir les déplumer et les ramener au village. C'est donc ce à quoi tu t'attelles, acceptant les remerciements des marchands avec un timide hochement de tête. Plus que jamais, l'attention t'embarrasses: tu fais ça pour manger, leur assures-tu. Tu n'es pas une héroïne.
(mais ça ne fait pas taire les murmures) (les femmes de Kii sont vraiment quelque-chose, dit-on)
Les Rapasdepic étaient venus pour chercher le combat et la victoire. Ils n'ont eu que deux de ces choses là, le ratio est acceptable. Ou presque.
Au moins la route est-elle désormais dégagée. L'ambiance pesante qui planait précédemment sur les lieux s'est dissipé après qu'ils aient été abattu d'une main de maître, même les marchands peuvent le sentir. Heureux et soulagés, ils ne tarissent pas de remerciements à votre égard : les femmes de Kii sont peut être terrifiantes, mais si elles n'en ont pas après eux, alors tout va bien ! Encore tremblants de peur et d'émotions, ils vantent votre précision même lorsque vous vous retrouvez concentrée sur votre tâche. Nulle doute que le reste du voyage sera ponctué du récits de votre combat.
Et qu'ils l’exagéreront à chaque fois qu'ils le raconteront.
Enfin, au moins, vous avez le dîner pour ce soir !
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