il est peu d'individus que tu apprécies, Yōkai mais il n'y en a pas que tu détestes
Pas que tu saches. Il est quelques étincelles en surface, quelques envies de t'épargner des inepties en n'épargnant justement pas certains individus mais rien d'intense. Rien de notoire. Rien de comparable, surtout, à la façon dont tu as vu certains s'enflammer. Ton visage entier ne se colore pas d'écarlate, à la limite de laisser de la fumée échapper par tes oreilles. (avec un bruit de vapeur caractéristique) Tu ne trépignes pas comme un enfant gâté ni ne perds tes pots pour ne plus émettre que des sons semblables à ceux de bêtes.
pour faire simple tu ne t'emportes pas
Pourtant, tu supposes que ce qui s'approche le plus de 'détester' pour toi sont ces aiguilles glacées qui te piquent lorsqu'on ne comprend pas 'non'. Cet Ignace est épuisant. Cessera-t-il donc de geindre ? (cela ne l'épuise-t-il pas ?) Est-il désespéré au point de supplier le premier venu de l'aider ? Va-t-il enfin se faire une raison ?
la réponse est visiblement non et la tienne se résume à
« Très bien. Mais taisez-vous. » grimaces-tu, récupérant l'objet
(le papier sent la rose) (enfin un peu de bon goût)
Ignace pleure de ce que tu devines être de la joie, à peu près aussi pathétique qu'un Lainergie hantant tes souvenirs récents. Tu secoues la tête, lui rappelant de s'en tenir aux faits. Au nom du destinataire. A l'endroit où le trouver.
« Attendez ici. » conclus-tu sèchement
C'est de loin la pire mission que l'on t'aie donnée. Oui, cette estimation prend en compte ce jour maudit où une gamine t'a convaincue de l'aider à décorer l'autel du Grand Airmure. Tu soupires tandis qu'Hygie flotte joyeusement à tes côtés. Livrer des messages, c'est un travail de débutant. (pour l'Organisation, du moins) Voilà des années qu'on ne t'a plus insulté de la sorte..
non rectification
On ne t'a jamais insulté de la sorte, Yōkai. Livrer des messages est une chose, mais au moins l'Organisation a-t-elle toujours eu la décence de ne pas entourer le travail d'inepties. A savoir, elle n'a jamais tenté de te convaincre en parlant de défendre le "Grand Amour". Rien que d'y penser, tu frémis de dégoût.
et Ignace est détestable. Raison pour laquelle tu te diriges vers ta destination sans perdre de temps, frappant à la porte immédiatement une fois arrivé. Tu cherches un dénommé Alonzo, peut-on de l'indiquer ?
C'est une fine vieille femme au nez crochu et à l'air peu avenant qui vous ouvre la porte. Cette dernier retrousse les narines et vous jauge de la tête aux pieds. Encore un étranger, aucun mot ne sort de sa bouche, mais ses pensées se lisent aisément sur son visage. Graziela est au moins autant ravie que vous de vous faire face. Avec vos vêtements, votre maquillage et vos oreilles pointues, c'est un miracle qu'elle ne vous ait pas claqué la porte au nez. Seule la mention de son (merveilleux) fils retient son mouvement.
Sa curiosité piquée, elle pince les lèvres, hésite un instant à vous faire rentrer et décide de vous laisser sur le seuil de sa porte.
« Que lui voulez-vous ? » demande-t-elle d'une voix nasillarde. « Il est trop occupé par ses études ! »
Vous ne lui avez pas encore adressé le moindre mot que la voilà vous expliquant qu'un vaurien ne cesse d'ennuyer son fils alors que ce dernier se doit d'étudier pour rentrer dans les académies les plus prestigieuses de Kalos. Alonzo est appelé à devenir un grand érudit ! Un savant ! Un génie même ! Graziela s'emporte un instant, l'espace d'un bref moment, son visage perd sa crispation naturelle mais cela ne dure pas. Dès qu'elle se rappelle de votre existence, elle fronce à nouveau les sourcils et il vous semble qu'ils le sont encore plus que précédemment.
« Que voulez-vous ?! » réitère-t-elle, comme si vous étiez la personne qui lui faisait perdre son temps.
Derrière la mégère, vous pouvez apercevoir la frimousse blonde d'un jeune homme. Celui-ci se veut discret – il ne l'est pas vraiment mais la vieille femme ne le remarque pas – et vous observe avec curiosité.
Yōkai
Admin
Or : 250
Métier : apothicaire / empoisonneur
Equipe :
Mer 18 Mai - 20:40
Yōkai
l'amour avec un grand A
le dégoût avec un grand D
il est peu d'individus que tu apprécies, Yōkai mais il n'y en a pas que tu détestes
Pas même cette curieuse créature correspondant parfaitement (plus encore que toi-même) à ce que le folklore local appelle 'sorcière'. Elle est aussi contente de te voir que tu l'es d'être ici. Tu peux comprendre, sans doute. A vrai dire, sa face est si distordue de contrariété que sans doute la féliciterais-tu de ne pas te chasser à coups de balai immédiatement.. si cette femme ne t'agressait pas les oreilles à la place. Aussi pointues soient-elles, elles sont bien incapables de déguiser sa voix nasillarde en quelque-chose de supportable.
d'abord cet Ignace puis cette.. personne tout dans ce village est révoltant
L'idée d'abandonner dès maintenant et potentiellement brûler de furoncle sur la face de Scémède au passage te traverse furtivement l'esprit. Tu observes l'inconnue de haut en bas tandis qu'elle vante les mérites de son marmot. (Alonzo, au moins l'as-tu trouvé) Te demandes si le village brûlerait vraiment correctement, avec toute cette neige. S'il serait judicieux de tuer les habitants avant ou de les laisser partir en fumée conscients. Si la satisfaction obtenue s'équilibrera avec les efforts fournis..
le laïus se poursuit sans perde en véhémence ne pas soupirer est un effort de chaque instant
enfin, enfin, on demande ce que tu veux et tu ne réponds pas 'vous couper la langue'
« Madame, j'amène une missive d'importance à l'attention de votre fils Alonzo. articules-tu sur le ton normalement réservé à la clientèle, Les érudits d'Aros cherchent à élargir leurs horizons et ont dépêché des messagers dans tout Hastérion pour convier de jeunes talents à une conférence cet hiver. »
Tu espères que la marâtre ne regardera pas l'enveloppe que tu as à la main de trop près, cela dit, le parfum de rose pourrait aisément révéler son destinataire. Avec un peu de chance, ça ne l'intéresse pas. Tu vois déjà ses yeux s'éclairer à la mention d'érudits tandis qu'un nouveau laïus commence sur à quel point le génie de son Alonzo ne pouvait pas rester dans l'ombre éternellement. Même ces arrogants d'Arosiens viennent supplier qu'il leur rende visite ! Ha ! Ils font soudain moins les fiers, eux et leur tour qui clignote !
elle en dit sans doute plus mais tu ne l'écoutes pas
« Je dois remettre la lettre en main propre. » insistes-tu, croisant le regard du gamin
Tu doutes que sa mère sache lire, mais une fois de plus cet incompétent d'Ignace n'a fait aucun effort pour rendre l'intention de sa lettre moins évidente. Le blondinet tremble dans ses bottes, visiblement hésitant. Tu inclines la tête d'un côté. Hausses un sourcil. Pas le temps pour ces inepties: d'un instant à l'autre le béhémoth en finira avec sa tirade et s'intéressera de nouveau à toi. Sur ton épaule, Hygie émet un discret sifflement d'encouragement.
sans doute est-plus efficace car Alonzo s'avance enfin
Contournant sa mère à pas de Lougaroc, il tend une main tremblante vers la lettre que tu lui présentes. Ses yeux alternent entre l'objet et ton visage. (sans doute lui fais-tu un peu peur, car il n'ose pas croiser ton regard) Tu supposes que lui aussi est perturbé par ton.. tout, Yōkai. Rien de surprenant. Rien de pertinent non plus. Ta patience s'effrite, qu'il active.
Lorsqu'enfin la lettre lui est remise, tu inclines brièvement la tête, t'apprêtant à faire demi-tour. La plaisanterie a assez duré, penses-tu. C'est sans compter, cependant, sur la main timide qu'Alonzo accroche au bout de ta manche. Ses joues rosissent de ce que tu devines ne pas être le froid du tout. Répugnant.
« Ce.. ça ne vient pas d'Aros.. n'est-ce pas ? » murmure-t-il, assez bas pour que toi seul entende
Ce n'est.. pas une perspicacité à laquelle tu t'attendais, venant du gamin. Mais c'est à ta manche qu'il est accroché et tu n'as jamais été du genre à féliciter les impudents, Yōkai. Alors tu te dégages d'un geste brusque mais sans violence. Lève les yeux au ciel.
« Bien sûr que non. » soupires-tu en repartant
Ce rustre d'Ignace a intérêt à te lâcher, maintenant.
Voilà l'excuse parfaite pour permettre à Alonzo d'avoir une excuse pour préparer ses affaires et sa fuite avec Ignace. Vous n'en donnez pas l'air, mais vous êtes un fervent défenseur de l'Amour ! C'en est touchant.
Si Ignace vient vous retrouver pour savoir comment tout s'est passé, il vous abandonne bien vite dès qu'il a l'information que sa lettre est bien arrivée à destination non sans vous souhaiter d'être aussi heureux que lui. Il rayonne, irradie de bonheur. Le dragon a été floué et l'élu de son cœur sait désormais à quel point il lui est précieux. Ce n'est pas comme s'il lui avait déjà envoyé une dizaine de lettres du genre, il n'est pas si exagéré-...
Quoique...
En tout cas, vous pouvez être fier de vous, vous avez contribuez à réunir deux jeunes cœurs aujourd'hui ! Souhaitons leur juste une longue et heureuse vie commune, après tout, on ne sait jamais ce qu'il peut se passer.
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Accueil 
