ça fouette dans le chenil! (Pv Marigold Whiterun)

J'avais ... abdiqué. Ou plutôt, énormément réfléchis et trouvé une alternative qui nous convenait à tous les deux....

Il avait glissé habillement le sujet des femmes entre celui de la nouvelle portée de Miaouss d'Alola et des problèmes de couple de l'un des culs terreux qui bossait pour nous et dont je n'avais que faire. Ce n'était pas la première fois qu'il me parlait de mon âge, du fait que bien des hommes avaient déjà une femme et une dizaine de gamin déjà alors que moi je n'en avais aucune d'officielle, que je devrais me montrer bien moins exigent et bien plus entreprenant mais je le laisser parler sans m'y intéresser. J'avais un but moi, un destin à empoigner de mes deux mains et une stupide femelle ne ferait que m'en éloigner. Je ne comptais pas me marier et si jamais je le faisais un jour, elle devrait avoir le charisme d'une Reine, la beauté d'une déesse et l'esprit affuté. Autant dire que c'était comme trouvé une aiguille dans une meule de foin.

Néanmoins il se trouvait qu'il s'agissait d'une Whiterun, plus précisément, Marigold Whiterun. Si la famille était riche et plutôt proche du Seigneur, cette femme était surtout connue pour être une excellente dresseuse, une petite peste à fouet, mais surtout celle qui s'occupait des chiens de gardes du château. Même si faire la cour à une femme ne me plaisait guère, je ne pouvais pas laisser passer une telle occasion d'en apprendre plus au point de peut-être trouvé un moyen de me débarrasser de ces chiens et ainsi facilité mon régicide. J'avais donc rassuré mon paternel – et apparemment aussi celui de cette peut-être future conquête d'un soir - en acceptant de tenter une approche.

Je profitais donc d'une journée de visite à mon cher "ami" Lorenzo où je lui apportais des nouvelles de l'élevage et un petit cadeau de lèche-botte pour me glisser ensuite vers le chenil où se reposaient surement les gardes canins du soir et les jeunes mères. Altaïr me devançait, curieux, avant de se précipiter à l'intérieur une fois que j'eus ouvert la porte. Les aboiements nous accueillirent, tout comme les regards peu avenants des bêtes mais aucune personne.... Vu l'heure, ils étaient sans doute en train de manger, mais n'y aurait-il pas dût y avoir au moins quelqu'un pour veiller? Et me dire ou donc trouver cette Marigold? Je soupirais devant cette perte de temps en avançant dans l'allée sous les grognements alors qu'Altaïr, devant moi, narguait chaque animal en dandinant félinement de son petit popotin poilu. Viendras un jour où il se fera croquer la queue, à n'en pas douter...

Quand j'y pensais, j'été vêtu dans les mêmes tons que le Flamiou. Les vêtements aérés à la mode de Kii, rouge et noir, me drapaient de façons nobles sans m'en restreindre mes mouvements. Une légère ceinture de tissu brodé d'or retenait mon épée, ma bourse et un petit sachet de cuir ou je gardais quelques friandises pour l'animal. Comme à chaque fois que je devais me présenter devant le seigneur, j'avais bien sur soigné mon apparence, ainsi ma barbichette avait-elle était taillé et brossé soigneusement alors que mes cheveux flamboyants étaient remontés en une demi-queue retenue par un fin cordon de cuir noir.

Finalement j'arrêtais mes pas devant l'un des boxs ou une Démolosse montrait les crocs, droite sur ses pattes afin de faire comme un rempart entre ses petits et nous. Altaïr lui feula dessus en guise de défis alors que j'esquissais un sourire amusé.

"Elle va te croquer mon petit ~."