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Les pokémons et leurs mystherbes [ft. Cherry et Lear]

Anonymous
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Sam 7 Juil - 15:41
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Dans un grand bâtiment, où pierre fine et bois sculpté se marient, des rangées d'étagères s'alignent à n'en plus finir. Au détour d'une des nombreuses allées bordées de volumes aussi épais qu'anciens, de longues tables de pierre lisse se prélassent dans la lumière du matin, qui comme toujours à Aros, se fait désirer. Timidement, le Soleil s'élève au-dessus de l'horizon. Alors que la ville s'endort, l'astre du jour fait briller les embruns, illumine les rues désertes, chasse de sa douce lueur les couche-tard. Il règne, au sein de la bibliothèque, un silence plus profond encore que celui qui accompagne les érudits dans leurs recherches. Tandis que les grains de poussière semblent se multiplier, révélés brusquement par les rais de lumière qui se faufilent à travers les volets et autres rideaux, seul le froissement léger d'un antique livre de biologie perturbe le calme qui règne entre les rayons.
Sigyn travaille de bond matin, appréciant le silence et la tranquillité mystiques qui émane d'Aros au petit matin. La jeune femme prépare un nouveau voyage vers le sud. N'ayant pas le temps d'atteindre l'extrémité sud d'Hastérion avant la fin des migrations, la rouquine se contentera des plaines dansantes de Scémède. Chevaux, grands chiens, bétail, nombreuses sont les créatures qui vivent librement dans les grandes étendues dorées des contrées méridionales. S'imaginant en train d'arpenter les champs fournis de sa contrée natale, l'exploratrice ferme les yeux et inspire longuement. Elle sent presque l'odeur de l'herbe charnue envahir ses narines.
Un froissement de plumes lui rappelle que ce sont des grains de poussière qu'elle hume avec avidité. Rouvrant les yeux, Sig' termine de prendre des notes sur les pokémons herbe. Un groupe très intéressant des monstres affiliés aux plantes. Ils sont très proches des végétaux, notamment pour leurs capacités chlorophylliennes et l'utilisation de pollen. Cependant, leurs caractéristiques et comportements très proches de ceux des animaux nécessitent de plus amples études. Le parfum si enivrant d'un Mystherbe n'est pas une tentative de reproduction, puisqu'ils pondent des œufs. Non, cet arôme délicat, puissant mais doux, qui vous berce, vous dépose tranquillement dans l'herbe pour s'en faire un confortable cous...

Sigyn secoue légèrement la tête, cligne des yeux, puis couvre de sa main ceux du hibou qui lui fait face, debout sur la table. Elle flatte le menton de l'animal, adressant un regard tendre au Hoothoot.
«-Je sais, Fjer. Je ne vais pas tarder à aller me coucher. Toi, par contre, tu n'est pas fatigué? Pour seule réponse, l'oiseau s'ébouriffe doucement, soulève une de ses pattes et reste là, observant de ses grands yeux rouges ceux de son amie. A chaque fois qu'elle s'y perd, Sigyn ne peut s'empêcher de penser à quel point ils ressemblent au siens.
-Non, évidemment. Tu ne dors jamais, toi. Ou tu dors les yeux ouverts.»

Un «Hoo» discret et contenu, résultat d'années d'efforts pour parvenir à s'exprimer par des vocalises de faible intensité, confirme les dires de la belle. Fjer, contrairement à ce qu'indique son nom, est plutôt calme, et très, très malin. Il n'hésite pas, comme à l'instant, à user du pouvoir hypnotique de son regard pour endormir d'éventuels dangers... Ou des rousses qui restent levées jusqu'au jour, au lieu de fermer les yeux quand les bougies s'éteignent.
Ayant terminé les préparations scientifiques pour son expédition, Sigyn ferme son carnet de note, range sa plume et ses fusains, et se lève. Repoussant le plus doucement possible la lourde chaise en bois plus près de la table massive, la jeune femme fait volte-face et se dirige vers la sortie, tandis que son ami ramène, du bout de ses serres et en quelques battements d'ailes, le volume qu'elle étudiait. Sig' attend de sentir le poids familier du hibou niché au sommet de son occiput avant de traverser la porte.
Arrivée chez elle, Sigyn se dévêtit et enfile des habits amples. Elle ne compte pas dormir tout de suite, le départ étant prévu pour le lendemain matin. C'est l'occasion d'observer -encore une fois- le plumage jaune de Fjer. Est-ce un camouflage? Si oui, pourquoi développer une telle adaptation chez un animal nocturne, et dont le paysage n'a pas de tons aussi chauds, par ailleurs? Cela ferait plus de sens à Scémède... Encore qu'un animal volant n'a aucun intérêt à pouvoir se camoufler dans les plaines couleur blé. Comme toujours, le Hoothoot reste calme, observe la minutie dont Sigyn fait preuve dans son étude. De temps en temps, il sollicite une caresse du bout du bec. Ça ne marche pas toujours, mais Fjer ne laisse pas passer une gratouille s'il a l'occasion d'en recevoir.
Sig' soupire. Flattant distraitement le menton du hibou, elle doit se rendre à l'évidence: Ses réflexions sur le plumage de Fjer ne sont pas prêtes d'aboutir. Elle n'arrive pas à trouver une raison pour laquelle ce Hoothoot aurait un plumage doré et pas les autres. Et l'explication des érudits ne la satisfait pas. En admettant que ce soit une bénédiction des esprits, ou même d'un gardien d'une des régions, cela ne colle pas. C'est une jolie façon de penser, certes... Mais en vérité, tous les pokémons sont bénis des dieux! Leurs capacités sont sans égal chez les autres êtres vivants. Sigyn n'a jamais vu ni entendu parler d'un arbre à baies qui pouvait évoluer, ou même se défendre en lançant des feuilles tranchantes. Pourtant, presque tous les monstres herbeux peuvent se servir de leurs corps comme d'une arme.
«Hoo.» La rousse sort de sa rêverie. Elle regarde Fjer, puis lui adresse un sourire excité. Elle a du mal à calmer ses ardeurs scientifiques à chaque fois qu'une expédition s'approche.
La journée passe, les sacs sont prêts, sa canne à pêche est bien entretenue, la boîte d’appâts est remplie de faux pokémons en bois ou en tissu pour attirer les poissons, et Fjer est déjà prêt, perché sur la tête de lit, à surveiller paisiblement le sommeil de son amie rousse.
Après une nuit pleine de rêves d'air pur et de grands espaces, Sig' se lève, s'habille, vérifie une dernière fois son équipement. Il est temps d'aller rejoindre Cherry et Vanilla aux portes de la ville avant de partir. C'est d'un pas décidé et le sourire au lèvres que l'exploratrice s'avance vers son amie aux cheveux roses et la jument qui l'accompagne.
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Jeu 6 Sep - 10:57
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Dix jours. Voilà plus d'une semaine que je suis à nouveau sans emploi fixe. Je pensais avoir trouvé ma voix et me suffire à cela pendant de nombreux mois, en attente de trouver mieux, en restant dans ce domaine, voir qui sait, peut être que le vieux m'aurait permis de rejoindre son équipage pour la pêche, mais j'aurai du me douter que oh grand jamais il m'aurait permis ce bénéfice. Je ne sais même plus comment il a fait pour m'accepter en tant qu'employé... Ah si oui, car une femme belle est plus attrayante pour vendre, mais à part ça, je n'étais qu'une femme, une inférieure, et aussi portant malheur à la moindre de ses bricoles. Me regardant de travers dès que j'approchais de trop prêt son bateau. Comment ais-je pu rêver à mieux en sa compagnie alors que au fil du temps il devenait de plus en plus grincheux? Tout cela à cause de sa propre femme qui a préféré prendre la fuite dans les bras d'un autre homme que de rester à ses côtés. Maintenant il est pire qu'il ne l'était avant et cela n'est pas prêt de changer! Je soupire à cette pensée, en me disant qu'au final je n'aurai plus à le supporter.

Observant le plafond, tandis que ma tête creuse un peu plus l'oreiller de mon lit, je cogite. Cela a beau être du passé, ce mystérieux voleur a gâché ma chance de m'en sortir. J'avais su rebondir et à quoi bon? Ainsi cela sera ma vie? Rebondir sans arrêt? Sans accroche final avec mari et enfants? Je tourne le regard vers le parquet et y trouve Vanilla endormit paisiblement. Elle se prépare pour son long voyage de demain et je devrais en faire tout autant, mais pourtant je n'y arrive pas, pas encore, non le sommeil ne vient pas. Je me remémore la scène d'avant, de pendant et d'après. Il m'avait totalement incendié, refusant de me croire, pire, m'accusant de vol des méfaits d'un autre, me traitant d'être et de ne rester qu'une voleuse, d'avoir arrangé le coup avec ce dit voleur que j'accuse. Tout ça pourquoi? Car un jour il s'est permis de regarder dans mon sac et y trouver toutes sortes de choses prouvant clairement que cela ne m'appartient pas!

S'est du passé tout ça lui dis-je, j'étais dans le besoin, dans la survie la plus totale, me refusant de jouer la catin. Voler est pire que de se vendre, m'avait-il répondu, et pour lui un voleur revole un jour... Sauf que cette injustice m'a valu de revivre comme une moins que rien. Heureusement que j'avais pu économiser le salaire que j'avais perçu. Ainsi je n'avais pas tout dépensé, et l'invitation de Sigyn tomba à pic. Me changer les idées en partant en voyage me ferait le plus grand bien. Peut être y trouverai-je de quoi "rebondir". Dans tout les cas je n'allais pas me laisser dépérir pour ça. Ma tristesse n'était que de passage, par contre ma haine envers cet homme mystérieux me restera en moi jusqu'à ce que je l'attrape! Puis mes pensées partirent sur la description que m'avait faite la studieuse aux cheveux rouges, oui, Scémède, que Lear lui même m'avait un jour conté. Cela avait l'air si bien, comme dans mon enfance... J'imaginais des concordances et je m'endormis sous peu.

Au réveil, j'étais encore patraque, et il me manquait de temps pour être à l'heure. J'embarquais le tout sans discernement, et de toute manière cette chambre ne serait plus à moi dès que je franchirai la porte. Vanilla était prête depuis longtemps, elle avait ouvert la flanche de la porte pour manger le peu d'herbe de la mini cour de derrière l'échoppe. Le patron ne disait rien car ça lui permettait à ne pas faire le jardin, même si intérieurement, il lui donnait de la nourriture gratuite et que il aurait pu faire autrement. Je plaçais mes cheveux comme je pus, puis je partis vers le lieu de rendez vous. Cela faisait un bail que je ne l'avais pas revu, sauf la fois ou elle m'avait fait la proposition de cette excursion. Nous nous étions croisées, et elle passa en coup de vent pour me faire cette annonce, auquel cas je répondis oui assez rapidement. D'un grand sourire je croisais son regard, aujourd'hui on allait pouvoir tout se dire, se raconter les nouvelles en soi. Je revoyais son compagnon de voyage aussi, et Vanilla trottina jusqu'à eux pour les saluer.

Bonjour à vous, nous nous retrouvons en même temps à ce que je vois, haha.
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Anonymous
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Jeu 20 Sep - 20:17
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Alors que Sig' commence, bon enfant, à regarder autour d'elle à la recherche d'une -sublime- chevelure rose pâle, celle-ci se présente d'elle-même, accompagnée d'une jeune zèbre plutôt amicale et d'un grand bol de sourire d'ange. De quoi arrêter toutes les guerres. Ou les déclencher, selon le nombre de prétendants hauts placés. Repensant à quelques contes sanglants -et royalement misogynes- à ce propos, la rouquine flatte l'encolure de Vanilla. C'est a le nez enfoui dans sa crinière, dont les picotements restent la meilleure forme de massage jamais découverte, que Sigyn salue l'animal.
«-Coucou, ma belle! Alors, toujours en sabots? Un sourire amusé se dessine sur le visage de la rousse face à l'air circonspect de Vanilla. Pas de toutes, les discussions avec les animaux sont les meilleures. Quoiqu'il est ardu d'élever le sujet vers des réflexions politiques. Pas que ça dérange l'exploratrice.
-Bonjour mademoiselle! Comme quoi, les beautés fatales s'accordent. Sigyn ponctue son humour douteux d'un sourire énigmatique, avant de prendre les rennes de la discussion.-Prenons la route sans plus attendre, voulez-vous? Je voudrais arriver à une rivière où je monte souvent le camp avant la nuit tombée.»

C'est avec un savant mélange d'excitation puérile et de sérieux que la jeune femme entame ce voyage. Incapable de contenir la joie qui emplit son être en même temps que l'air chargé de la campagne Hastérione, notre rouquine préférée -la mienne, en tous cas- avance d'un pas dansant, secouant les ustensiles de son sac à chaque pas, ceux-ci produisant un tintement comiquement métallique. Le tout, accompagné du métronome formé par sa canne à pêche se balançant d'avant en arrière, de concert avec le hibou perché sur sa tête, Sigyn a, vraiment, l'air d'une lunatique partie à la recherche d'un continent perdu. Et ce n'est, franchement, pas très loin du compte. N'oubliant pas la présence de ses amies, l'exploratrice engage la discussion. La route est longue, et un bon échange verbal reste le meilleur moyen d'oublier la distance et les grolles douloureuses.

«-Alors, Cherry! voix suave, trahissant la félicité que procure une expédition en terrain sauvage. Du coin de l'oeil, Sygin adresse à son interlocutrice la vision de son iris pourpre trouble, presque brumeux. -Avez-vous trouvé un endroit où vous installer à Aros?»

Malgré ses airs de reine des glaces accro à toutes formes d'animaux non humanoïdes, la belle s'interroge vraiment sur la situation de Cherry. Une femme seule à Aros, et jolie, en plus! Voir la belle aux cheveux roses -et sa jument, surtout- dormir dehors, dans le froid et la faim, est une perspective inquétante.
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