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Mercenaire de l'âme [Terminé]

Anonymous
Invité
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Sam 1 Sep - 5:22
Invité

 Je suis Annabelle Kido, alias Monorpale, je suis une femme de 22 ans, j'ai endossé le rôle de mercenaire de mon plein grès, mais je pense commencer à me faire un nom assez important pour me faire payer. Originaire de Kii, je vis maintenant à travers le pays pour faire régner une justice qui met propre.

Visage: Yeux océan, long cheveux ébène droit, teint pâle, lèvres rosées.
Corpulence: 1m77 pour 69 kg
Habitudes vestimentaires : Pour passer "inaperçue", je m'habille en kimono. Un hommage à ma mère qui ne s'habillait qu'ainsi. Sauf que je modifie l'avant, afin qu'il soit plus court et que je puisse maitriser tous mes gestes en cas de lutte. Je porte alors un katana, plusieurs couteaux cachés. Si je vais pour un travail, je porte aussi un arc et un carquois dans le dos. Lorsque j'entre dans Monorpale, j'ai alors un pantalon et une partie de l'armure de mon père. Puis je cache mon visage d'un foulard afin de ne pas être vue. 


Nom du personnage

Mettre un X entre les []
[X] Le choix entre 3 Pokémon comme dans les jeux.
[] Un œuf de la Région pour être sûr que le Pokémon me plaira.
[] Rien ! J'suis un bonhomme, moi !
[] Le choix pour voir... sinon je prendrais un œuf
~ C'est l'histoire de la vie ~

Je me nomme Annabelle Kido. Sœur jumelle de Jezabelle. Fille du grand Tadashi Kido, maître d’arme pour le grand seigneur du royaume de Kii. Et fille de Aurora, libératrice. Qu’est-ce qu’une libératrice ? C’est une femme qui délivre les autres femmes de leurs enfants. Elle aide les bébés à venir au monde, elle est très connue et recommandée de tous pour ses talents. Pour cela, elle est aidée d’une Goupelin et d’une Florges. Médicalement, Azalée, la Florges, sait gérer tous les mots, faisant pousser toutes les plantes qu’il lui faut dans le jardin. Quant à Moro, la Goupelin, elle communique par la pensée avec ma mère et l’aide à délivrer. Lorsque ma mère nous à mit au monde, Moro a senti dans l’âme de Jezabelle, l’aura d’un Nymphali. Cela signifiait que ma sœur serait belle et pure, une femme très convoitée. Quand je suis sortie, elle vit en moi l’esprit du grand Lucario Blanc. On dit que ce Pokémon était l’un des plus grands guerriers de cette terre et qu’extrêmement convoité, il avait fui les humains pour protéger les Pokémons. Mon destin avait donc été donner par Moro, mon père ferait de moi une guerrière.

Il était facile pour lui d’apprendre à me battre. C’est ce qu’il faisait chaque jour pour les gardes de Kii. Manier l’épée, lancer un couteau, muscler son corps, avoir de l’endurance, de l’équilibre. Il souriait en me voyant faire le soir, quand il rentrait. Car j’étais bien meilleure que tous ses gardes. Mère était contre, j’étais une femme, je me devais d’en être une. Ainsi comme ma sœur, j’apprenais à tenir une maison, à étudier. Mais mon cœur ne réclamait que de courir dans la vallée, grimper aux arbres, pour améliorer mon endurance et mon équilibre. On ne peut changer ce que désire notre cœur.  Nous avions la chance d'être loin du village, les grandes étendues étaient nombreuses autour de la maison. Un soir, alors qu’ils nous croyaient endormis, père et mère parlaient de moi. « Que deviendra-t-elle Tadashi ? Les femmes qui savent se battre sont moins prisé des hommes. Les hommes veulent une femme qui sait tenir un foyer et donner des enfants !

Elle ne sera pas ce genre de femme Aurora, il faut que tu l’acceptes ! Moro s’est-elle trompée une seule fois sur le destin des enfants que tu libères ? » Ma mère ne douterait pas de la parole de son Goupelin. Elle y est trop attachée. C’est ainsi qu’elle baisse les yeux, sachant que mon père avait raison. « Le royaume aura un jour dans sa lignée, une femme. Mon seigneur voudra la protéger à tout prix. Et c’est là qu’Annabelle aura sa place. Elle sera ainsi heureuse et en sécurité, car c’est ce qu’elle doit faire dans la vie. Se battre pour instaurer la paix autour d’elle. Dès demain, je vais lui apprendre à trouver cette ça. » Dès le lendemain, j’allais alors ressentir au fond de moi, ce pourquoi j’étais faite pour la première fois.

Première leçon : Respecter les Pokémons.
Mon père avait pour compagnon un Riolu, cet être s’était lié à lui après plusieurs mois où il avait passé à l’observer chasser, pêcher. Et un jour, il sait présenter à lui et lui a fait comprendre qu’il voulait vivre avec lui. Depuis, il l’aidait à fabriquer les gardes, sans compter les heures où il entraînait mon père. Son deuxième compagnon, était un Bourrinos Chromatique. Cadeau du seigneur pour lequel il travaillait au début. Car « Un grand guerrier se doit d’avoir une monture à ses pieds. »  C’est donc en compagnie de ces deux Pokémons et de mon père que je me rendais au pied de la montagne. Après plusieurs minutes assis dans l’herbe à méditer. Il me posait une simple question : qu’elle était mon analyse de cet endroit ? Je ne comprenais rien, à sept ans, on ne comprend pas grand-chose. Voyant l’absentéisme dans mes yeux, il me sourit. De quoi vit-on ? Était sa deuxième question. Là, facile, on vit grâce à l’eau de la pluie ou de la cascade, des légumes du jardin et des Pokémons que l’on mange. Bonne réponse évidemment. Ai-je le droit de tuer ce Goélise ? Question piège certainement, que répondre ? Oui ! Non ? Hésitante, il m’enseignait alors sa leçon. « Annabelle, ton rôle est de garder l’équilibre. Que mange un Goélise ?

Des Chenipotte !

Combien as-tu vu de Chenipotte ?

Deux, peut-être trois !

Et combien de Goélise ?

Une dizaine !

Nous devons donc diminuer le nombre de Goélise, afin de préserver la nature. Tu dois établir un équilibre, sauver les Pokémons qui le doivent et qui ne peuvent le faire seuls. » Il sortait alors doucement son arc, bandant ce dernier, puis il priait. Père de toute chose, bénis cette créature, pardonne moi de ce geste. Puis la flèche tirait, le Goélise au sol, il se levait afin de récupérer ce qui allait être notre repas. Me précisant que pour les six prochains jours, ça serait ma mission.

Deuxième leçon : Devenir une guerrière
A l’école, j’apprenais comme tous les autres, je n’étais pas mauvaise, mais pas non plus excellente. En rentrant, je passais minimum une heure en forêt, enfin dans tous ces arbres qu'abritaient la montagne. Analysant ce qui n’allait pas, que ce soit dans les arbres où dans l’eau, en ce moment, les Magicarpe étaient en pleine reproduction, on mangeait souvent du poisson. Ce que j’aimais le plus, s’était la rentrée de mon père, le repas englouti et l’entrainement. Je savais déjà esquiver des coups, en donner avec le bâton, sur un sol entier, un bout de bois. La cible commençait à ne plus avoir de centre à cause de mes couteaux et flèches. Il était temps d’apprendre à viser en bougeant. Je n’avais que douze ans, mais je sentais que cela aller me plaire. Au début, c’était à moi de viser en courant, sans m’arrêter. Difficile au début, cependant je chopais très vite le truc, d’abord les couteaux, puis l’arc. Ensuite, les roulades, les sauts, mon père m’avait fabriqué un réel champ d’exercice que j’exécutais seule. Quand il me regardait, au soleil couchant, il applaudissait. Lorsqu’il me prenait dans ses bras, dès le lendemain le niveau augmentait d’un seuil. J’aimais, j’adorais, je vivais pour ça ! Une étape nouvelle se déroulait sur le dos de son cheval. Il fallait d’abord apprendre à trouver un équilibre, trotter ça aller, galoper, il m’avait fallu quelques jours pour être réellement à l’aise. Le niveau supérieur était donc de se mettre en selle sans les étriers. Par chance, j’étais grande, il fallait bien plier les jambes. Puis descendre et remonter au galop, se servir du sabre, des couteaux, de l’arc, assis, penché, ramasser un objet. Rien n’était facile, tout demandait de l’entrainement, de la maîtrise. C’est à l’âge de dix-huit ans que j’y parvenais enfin à la perfection. Tous les soirs, je me battais face à mon père et je parvenais de temps en temps à gagner, ce qui le rendait encore plus fière, j’étais devenue celle qu’il avait toujours voulu : Le Lucario Blanc.

Troisième étape : Etre utile.
A la maison, j’aidais beaucoup mère, pour porter les choses difficiles comme le linge, aller frotter ce dernier pour le laver. J’aimais aussi passer du temps avec ma sœur, la regarder se maquiller, chose que je ne faisais pas. Mettre du charbon sur ses yeux, quelle idée ! Elle avait déjà de nombreux prétendants, contrairement à moi. Oh, il y avait bien le fils du boucher, qui me regardait avec timidité lors des prières de groupe. Rien, pour moi, je ne ressentais aucune envie et c’était bien comme ça. Père avait commencé à m’emmener avec lui chez notre seigneur. Je l’aidais à fabriquer des soldats, enfin les gardes du palais, au grand étonnement de tous. Notre vie était belle, mes parents s’aimaient comme au premier jour. Ce jour où, en se rendant dans une autre contrée avec son maître, il était tombé sur une jeune femme travaillant au château. Elle l’avait escorté jusqu’à son roi, servi pendant le repas, amené jusqu’à sa chambre et il n’en avait pas dormi de la nuit. Il avait senti en elle une chose étrange, quelque chose l’attirait vers cette femme, qu’il sentait généreuse. Le lendemain, il prit le courage de lui parler et avec sa façon polie et courtoise de s’adresser à elle, Aurora était tombée sous le charme d’un tel homme. Le suivant jusque Kii, où il lui promettait un avenir radieux. Promesse qu’il avait tenu. J’adorais cette histoire, mes parents étaient les meilleurs au monde.

Vingt ans ( /!\ -16 ans)
Ma sœur avait trouvé chaussure à son pied, choisissant le plus riche de tous. La plus belle maison, le plus beau des frères. Oui son choix était bon, elle devait le donner demain. Aujourd’hui, tout comme moi, elle était inquiète pour notre mère. Hier soir, mère était revenue effondrée d’une libération. Une des plus grandes familles de la région de Kii, réputée pour être des brutes et faire leur justice, avait eu besoin d’elle. L’aîné du chef de famille attendait un bébé. Mère a déjà été deux fois pour cette femme, deux petites filles, inexistante dans la villa. Moro savait ce qu’il faisait au bébé humain femelle : ils les tuaient. Rien que des mâles, c’était la devise. Hors de question pour eux d’avoir des descendantes femelles, une femme ne servait que de boniche et de porte bébé. Mère n’aimait pas aller là-bas, mais avait-elle réellement le choix ? Hier, ça c’était compliqué ! Ils avaient appelé trop tard, déjà saouls du petit gars qui allait naître, connu grâce à Moro. Quand mère est arrivée, la femme était à bout de force et le petit déjà mort dans le ventre. Le cordon nutritif s’était enroulé autour du cou, provoquant un étranglement alors que la mère poussait. C’était donc un mâle, mais un mâle mort. La colère de la famille avait été énorme, Moro avait dû utiliser ses pouvoirs pour faire sortir très vite mère de là. Violent, colérique, imbibé d’alcool. Il ne fallait pas rester là.
Ce matin, mère voulait aller s’excuser auprès d’eux, mais père lui avait interdit. Rien n’était de sa faute. Elle était effondrée. La journée ne fût que déprimante, Jezabelle et moi, nous faisions tout pour qu’elle se sente bien, mais rien à faire. Lorsque mère échouait pour une libération, elle déprimait pendant trois jours minimum. Ce soir-là, on mangeait tranquillement, Jezabelle était vraiment une bonne cuisinière. Le Lucario avait soudain bondi au-dessus de la table, la Goupelin à ses côtés, un hurlement avait retenti au sein de la maison. « KIDO !! » En ouvrant les panneaux avec mon père, la famille mafieuse se dressait devant nous. Il sortait et je le suivais des yeux, comprenant alors le danger. Je courrais discrètement vers le donjon où se trouvaient nos armes. Enfilait rapidement une partie de mon armure, alors que dehors ça discutait. « Que voulez-vous messieurs ?

Ta femme doit payer la mort de mon fils !

Ma femme ne pouvait rien faire, votre bébé était déjà mort dans le ventre de votre femme.

Mensonge ! C’est elle qui l’a tué !

Et que voulez-vous qu’elle vous donne ?

Ta fille ! Pas ton monstre, la mignonne là !

Jezabelle est promise à quelqu’un.

Tant qu’elle n’est pas mariée, tu peux changer d’avis et c’est ce que tu vas faire Tadashi !»

J’entrouvrais le panneau afin de voir ce qui se passait, ils étaient nombreux, très nombreux et plus ils insistaient, plus mon père se montrait autoritaire et droit : Jezabelle est promise. Le chef poussait alors un cri et les sabres sortaient de leurs fourreaux, ceux de mon père passèrent au-dessus de ma tête et tombèrent dans ses mains. Moro était puissante, nous avions de la chance de l’avoir. Je courrais vers père, mais en voyant une partie se dirigeait vers mère et Jez, je changeais d’avis. C’est donc devant elles que je me postais, leurs indiquant de se sauver ! Moro près de moi, les premiers ne faisaient pas long feux. Soudain des Pokémons ténébreux, Moro ne pouvait pas grand-chose contre eux, tout comme mes sabres. J’enchaînais les mouvements pour mettre ces hommes à terre et à présent d’autres Pokémons. Retenti alors la voix de mon père. « Sauve là ! » Sans rien comprendre, le Lucario me plaquait contre le Bourrinos et on s’enfuyait au galop. Protégés une dernière fois par Moro, qui tombait sous les coups des ténébreux. En prenant du recul,  je comprenais la détresse de mon père : ils étaient partout et beaucoup. Une partie de la maison en feu. Mais je ne voulais pas partir de là, je pouvais aider. « Lâche-moi ! Laisse-moi ! Il a besoin de moi !! Je peux l’aider !! Non !! Arrêtez !! » Je me débattais mais il était bien trop fort. A un moment, il me mit au sol, puis reparti en direction de la maison, courant près du Bourrinos. J’en faisais de même, sauf qu’eux courraient cinq à six fois plus vite que moi. Mes larmes coulaient, la fumée montait haut dans le ciel comme un appel à l’aide.

Après je ne sais pas combien de minute, il n’y avait plus que deux hommes à l’entrée de la maison, que je décapitais avec force. La maison entière était en train de bruler, le jardin ne ressemblait plus à rien, il n’y avait que du sang et des morts. Le corps de mon père sautait alors à mes yeux, le noir ne pouvait devenir rouge, sinon il en serait rempli. Je pleurais sur son corps recouvert de flèche, mon visage en sang. A ses côtés, le Lucario et le Bourrinos étaient eux aussi transpercés et morts. Moro était glaciale, mère ? Jez ? Je traversais notre salon, dont les flammes commençaient à attaquer des deux côtés. Au loin un corps, une seule flèche, une mare de sang : mère. Je cherchais partout alors que je l'a tené dans mes bras, Florges à côté d’elle : brulée. Soudain, une tâche blanche dans la nuit, j’hurlais son prénom en me dirigeant vers elle. Jez avait une mare de sang au niveau du ventre, et plus bas aussi, au niveau de l’organe féminin. En la touchant, elle se réveillait. « Jez ! Jez c’est moi !! Tiens bon, je vais t’amener chez le guérisseur ! » Je l’a soulevé de terre, oui, elle était lourde, mais je ne voulais pas la laisser là. Je trouvais la force de la soulever, de l’emmener. Retrouvant le chemin. Faible, elle annonçait  : « Je me suis battue !

Je sais Jez, c’est bien, ne parles pas, gardes tes forces.

J’ai aimé me battre. » Je lui souriais. « J’aurais dû être un Lucario !

Non, tu es un Nymphali et ça te va tellement bien.

Et voilà où ça nous a menés ! » Alors elle s’en voulait. « Ce n’est pas de ta faute, c’est eux, il n’avait pas le droit de faire ça ! » Au loin, de la poussière, un groupe de cavalier, ceux du palais. « Tiens bon, on y est bientôt ! Jez ? JEZ !!! » Je l’a posé au sol, plus de sons de sa bouche, ni de son corps ! Ma sœur venait de mourir dans mes bras. Un cavalier venait de descendre, à sa voix, je savais très bien que c’était Hiro « Anna ! Anna que s’est-il passé ? » Comme une faible femme, je me jetais dans ses bras. « Ils nous ont attaqués ! les Kigai ! » Il indiquait au reste du groupe de se diriger vers ma maison, alors qu’un autre confirmait la mort de ma sœur, lui il restait là, assis, me gardant dans ses bras. Au palais, j’aimais être avec lui, tout comme lui avec moi. On se comprenait, le fait que je sois une guerrière lui plaisait énormément. Après avoir mis le corps de ma sœur sur un Galopa, il me faisait monter sur le sien, se postant derrière moi pour me tenir. Je me devais d’être forte. Alors je me détachais de son corps, séchant mes larmes. Il n’y avait plus lieu de pleurer, je ne pouvais plus rien faire. En voyant les dégâts, c’est lui qui eut une larme, mettant pied-à-terre pour honorer la dépouille de mon père. Le feu n’avait plus rien à bruler, il ne restait rien, les pauvres flammes encore présentes, se faisaient éteindre par les Pokémons eau des soldats. Je ramenais ma mère avec l’aide d’Hiro, la postant près de mon père. Leurs mains l’une dans l’autre. La prière était venue, la mienne était dirigée seulement vers la vengeance.

Le choix de son destin.
Les jours étaient passés, je vivais chez Hiro. Ma famille avait eu une célébration digne de ce qu’ils valaient. Depuis, j’étais muette avec tous, sauf avec lui. Le seigneur était en train de décider de mon destin. Remplacer ma sœur était la meilleure option pour m’assurer une place, car il ne voulait pas me laisser prendre celle de mon père. Il avait d’ailleurs déjà trouvé quelqu’un. Je ne voulais pas de cette place, c’était celle de Jez, non la mienne. Hiro m’avait demandé en mariage. M’assurant que je pourrais continuer de m’entraîner avec lui. Je n’aimais pas la charité. Même s’il affirmait qu’il m’aimait réellement. Je refusais, mon cœur à moitié d’accord. Un soir, rentrant chez lui, le repas au chaud près du feu, il trouvait une lettre.

Mon ami, merci de ton aide. Si mon cœur n’était pas autant rempli de chagrin et de haine, je t’aurais épousé sans attendre. Ne me cherche pas, je quitte cette vie. Peut-être un jour je croiserais de nouveau ton chemin. Te souriant comme au premier jour. Admirant la famille que tu auras fondée. Encore merci. Ton Anna.

Aujourd'hui, il n'y avait plus que lui qui me nommait ainsi, Jezabelle n'existant plus.

C’est la tête baissée et les pleurs que j’apercevais à travers la fenêtre. Je lui avais fait mal, mais c’était mieux que d’espérer pour rien. C’est en forêt que je partais. Loin très loin dans la forêt, haut dans cette montagne, là où personne ne va. Haut dans les arbres, cherchant celui qui pourrait m’abriter. Mon construisant un abri, bien caché, loin du village et très loin de ma maison. De temps en temps j’y retournais, loin des regards, pour écouter. La justice n’avait pas été faite, les Kigai faisaient toujours leurs lois. Affirmant qu’il n’y était pour rien. Même sous la colère du seigneur, ils tenaient tête. Qui pourrait prouver le contraire ? Même moi, j’étais seule contre tous ! Les mois passaient et je cherchais, j’étudiais leurs modes de vies. Vengeance où paix ? Je n’arrivais pas à me décider. Je restais parfois trois mois dans ma nouvelle vie, essayant de me calmer, mais dès que je retournais en ville. Les Kigai ne faisaient que faire parler d’eux. Au pied de la forêt montagneuse qui m’abritait-il y avait un sanctuaire. Les prières se faisaient rares, car peu de gens montaient jusqu’ici. Puis il y eut cette femme. Désespérait. Ses prières cherchaient une aide meurtrière. Les Kigai allaient venir chercher sa fille, elle n’allait plus jamais la revoir, tout ça pour effacer les dettes de son défunt mari. Encore eux, ce n’était plus possible. Ce soir-là, vêtue de noire, je me glissais dans leur domaine. Invisible sous un ciel sans lune. Tuant en silence deux gardes qui pourraient me voir où me tomber dessus après mon acte. Arc bandait, je respirais lentement, je n’avais qu’une chance, une seule. Sûre de moi, je décochais. Pleine tête et c’est sous des hurlements que je quittais le domaine, heureuse de moi et du message laissé sur la flèche plantée dans le crâne du fils Kigai.

Cette femme n’est pas pour toi !
Méfiez-vous ! La Monorpale a son œil sur vous.

Le lendemain, la femme revenait au sanctuaire, déposant un bouquet de fleur. Remerciant Monorpale d’avoir exauçait ses prières. Intérieurement, je me sentais bien depuis très longtemps, soulagé d’un petit poids. Rendre justice n’était pas si mal. Puis en rentrant au soir le bouquet de fleurs en main, je tombais alors sur lui. Ce petit Pokémon en sang ...


~ Nous ne sommes pas seulement corps, ou seulement esprit ; nous sommes corps et esprit tout ensemble. ~
Solitaire : Elle l’a toujours été plus ou moins, la compagnie de sa famille, elle adorait. Celle des autres personnes un peu moins. Répondant avec respect, mais d’un ton sec. Aujourd’hui, il n’y aurait qu’avec Hiro qu’elle se sentirait bien. Toutefois, elle a bien vu qu’être seule dans sa montagne avec les Pokémons étaient bien plus simples que d’essayer de plaire aux autres.

Respectueuse : Que ce soit humains ou Pokémons, elle donne du respect à ceux qui la respecte. N’hésitant pas à porter le panier d’une vieille dame jusque chez elle, sans rien dérober. Impossible de voler, même si ça lui serait très facile. Détruisant dans la nature que ce qui est essentiel à sa survie. Impossible de tuer un Pokémon pour se nourrir, sans demander le pardon auparavant. Priant également pendant le repas, puis après. Et surtout pas de gâchis.

Justicière : Le fait d’avoir tué cet homme, coupable de terrible chose dans sa vie, lui avait fait du bien. Elle avait aimé, ce sentiment de bien-être. Elle en voulait encore, combattre le mal, rien de plus magique dans ses yeux.  

Sportive : Sauter d’arbre en arbre. Courir en gravissant la montagne. Nager dans le lac. Lancer des couteaux. Elle n’abandonne rien de sa vie d’avant, de ses entraînements qu’elle appréciait tant. Il ne manquait que les bras de son père.

Protectrice : Elle sait au fond d’elle, qu’un jour, elle aura de nouveau une pointe d’amour qui naîtra pour quelque chose. Pour le moment, c’est envers ce Pokémon qu’elle soigne, le protégeant du mieux qu’elle peut. Le temps lui donnera peut-être plusieurs brebis …

Charmeuse : Etant belle femme, elle sait utiliser ses atouts féminins pour arriver à certaines fins. C’est sa sœur qui lui avait appris une telle façon de faire, même si pour elle s’est beaucoup plus simple d’obtenir ce qu’elle veut avec un couteau où un sabre.

Souriante : Elle peut l’être lorsqu’elle se sent bien, comme pendant un bon bain dans le lac. Une belle vue naturelle. C’est le plus souvent devant des choses simples qu’elle trouve le sourire.


(inventaire 3 objets max)
Une paire de Katana noir aux dessin blanc * Une dague argentée * Un arc

Et toi dans tout ça ?
Infos pratiques : Line plus de trente ans, après trente on a plus le droit de compter.
Comment avez-vous connu le forum ? Grâce à un partenariat avec Master Poké
Depuis combien de temps faites vous du rp ? Depuis mes 18 ans, mais l'orthographe n'est toujours pas mon fort!
Disponibilité : Tous sauf les week-end le plus souvent et les vacances
Avatar: Assassin (Katou Danzou) de Fate/Grand Order  (Merci Yukiteru Ito)
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Anonymous
Invité
Invité
Sam 1 Sep - 10:49
Invité
Bienvenue ! Bon courage pour ta fiche. Je me demande quel genre de personnage, Annabelle donnera (même si j'entraperçois l'esquisse...)

J'aurais juste quelques petites remarques à faire.
- Si j'ai bien compris, ton personnage est de Kii. Les Kiiois ont la particularité d'avoir des noms et des prénoms japonais et ont des cheveux noirs. En vue des Pokémon et du nom de la mère, j'imagine qu'elle a des origines de Kalos. Ainsi cela ne pose pas de problème (pour le prénom et si tu veux donner des cheveux colorés à ton personnage) mais je voulais être sûr que tu sois au courant. Il faudra tout de même expliquer comment une sage-femme de Kalos a pu arriver à Kii.  
- Le passage que tu as mis dans le mental correspond davantage à l'histoire, on apprend peu de chose sur le caractère d'Annabelle.
- J'ai vu quelques fautes mais l'orthographe peut être corrigée à la fin ^^
- Annabelle est mercenaire mais je ne sais pas si tu es au courant qu'il y aussi la profession Explorateur qui est une sorte d'équivalent mais toujours attaché à sa contrée d'origine, travaillant pour le Seigneur.

En tout cas, bon courage (encore une fois). Je suis tellement heureux de voir un habitant venant de Kii !!! Et puis n'hésite pas à nous rejoindre sur Discord sheep
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Anonymous
Invité
Invité
Sam 1 Sep - 23:14
Invité
Merci pour l'accueil et merci pour les conseils.

Effectivement je serais brune, j'ai enfin trouvé mes avatars. Je serai par contre une native de Kii puisqu'il va bientôt arriver quelque chose qui fera que je quitterais ma région.

Oui j'ai mis l'histoire en première, car de l'histoire découlera le caractère d'Annabelle, je ne veux pas tout gâcher en faisant l'inverse du coup si ça vous va bien sûr ...

Alors, j'ai beaucoup d'imagination, mais je ne suis pas une super gérante de l'orthographe, je m'applique promis et je passe mon texte sur bon patron.
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Anonymous
Invité
Invité
Dim 2 Sep - 16:20
Invité
De rien ^^ Aucun soucis pour l'inversion de l'histoire et du mental.

Par contre j'ai des nouvelles remarques à te faire et je préfère te les faire maintenant avant que tu ne doives tout changer.

- Le mieux serait d'avoir un avatar précis. Je pense que tu as utilisé plusieurs fanarts trouvés sur le net mais ce n'est pas facile pour nous de les répertorier. En plus, les artistes peuvent moins apprécier si on utilise leur OC. Je t'envoie par mp un personnage, qui je pense, ressemble à ce que tu as trouvé.

- Concernant l'histoire, il y a quelques soucis.

1) Il n'y a pas d'armée à Hastérion donc pas de soldat. Les gens à Kii apprennent juste à se battre pour se défendre, se détendre entre potes (une bonne bagarre pour rigoler !) ou par plaisir de faire travailler le corps. Ainsi, les entraîneurs existent bien ^^

2) Comme la mère d'Annabelle est étrangère, je trouve cela normal qu'elle s'inquiète pour le futur de sa fille mais à Kii, on apprécie davantage les femmes qui se battent que celles qui prennent soin d'elles. Ce n'est d'ailleurs pas anodin qu'une dame mette la raclée à un monsieur un peu trop insistent. Par exemple : Akira, la fille du Seigneur est la plus rapide du village. Rapidité qu'elle utilise pour fuir sa horde de prétendant...
Ce que tu pourrais dire, c'est que comme Anna s'entraîne tout le temps avec son père, elle ne peut pas sociabiliser avec les autres de son âge.

3) L'entraînement de Anna est intéressant mais tu parles d'une forêt et la seule forêt proche de Kii est celle de Nimus. Cela veut dire qu'ils sont allés dans un lieu rempli de Pokémon dangereux laissés à l'abandon ? Voilà un papa hardcore ! Soit tu gardes cela pour montrer que son père ne fait pas dans la dentelle ou un simple entraînement dans la montagne suffira ^^ Aussi je ne suis pas sûr que les Goélise mangent les Chenipotte...

3) Tu parles de la famille Kigai qui est connue pour être cruelle et tuer leurs filles. Ce n'est pas un soucis seulement si c'est un secret ! Moro et la mère peuvent être au courant grâce aux pouvoirs du Goupelin mais si cela se savait, ils seraient tués par le Seigneur.
Aussi tu dis qu'ils vivent dans une autre contrée. Cela m'arrangerait grandement s'ils étaient de Kii. S'ils sont Arosiens ou Scémédais, cela ferait un incident diplomatique.
Ils pourraient vivre très loin du village mais être de Kii.

4) L'incendie. Aucun de soucis là-dessus. Juste si personne n'a aidé à l'éteindre, c'est que la maison est assez loin du village de Kii car les maisons sont si proches que tout le village auraient dû être là pour intervenir.

5) Tu parles beaucoup du Seigneur mais je ne vois aucune mention du Dragon. Je ne sais pas si c'est un choix volontaire. Juste une remarque, tu n'es pas obligé de changer quoi que se soit.

Voili voilou ! Bon courage pour les corrections. Si tu as des questions, tu peux me mp même si Discord serait plus rapide et simple.
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Anonymous
Invité
Invité
Dim 2 Sep - 23:25
Invité
Bon normalement j'ai tout corrigé ...

Oui, je ne voulais pas parler des dragons (parce que j'ai pas encore très bien compris mdr)

J'ai précisé que la maison était loin de la ville, proche de la montagne envahie d'arbre, les Kigai sont bien de Kii, mais eux aussi vivent loin de la ville.

Du coup, je me demande s'il est pas mieux pour moi de rester à Kii, je ne sais pas trop ... mais je me vois devenir une justicière dans le monde entier alors voilà pourquoi je me vois bien sans village.
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Anonymous
Invité
Invité
Mar 4 Sep - 10:37
Invité
Il y a encore des modifications à faire malheureusement. J'en discute avec l'autre Admin mais déjà le mental est beaucoup trop parfait. Il n'y a aucun défaut. Il y a encore des problèmes avec l'histoire mais je t'en reparlerai.

Pour les Dragons, c'est un point important dans le forum. Ce sont des Pokemon de type dragon choisis par Arceus pour aider les humains à gouverner. Ils sont doués de parole et sont toujours sous forme Mega évoluée. Chaque contrée à son dragon.

Il faudrait que tu changes les images de la fiche et ton avatar avec les images de ton nouveau avatar. Mais cela peut attendre les corrections pour l'histoire.

Bonne journée ^^
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Le Passeur
Le Passeur
PNJ
Or : 2794
Origine : Hastérion
Métier : Marchand, Guide touristique, Professeur
Equipe : Mercenaire de l'âme [Terminé] Miniature_0225_XY
Jeu 6 Sep - 16:45
Le Passeur
Bonjour, bienvenue à toi pour commencer smug cat
Merci pour les corrections déjà effectuées, c'est chouette de ta part mais effectivement, après concertation il reste quelques points qui nous perturbent toutes les deux owo

• Encore une fois il reste des fautes d'accords, de syntaxe ou sur des homophones qui gênent la compréhension et semblent corrigibles avec une relecture ( je relève pas tout mais de type mots/maux ou "c’est eux, il n’avait pas le droit")

• " Le royaume aura un jour dans sa lignée, une femme. Mon seigneur voudra la protéger à tout prix."

Nous sommes assez confuses: quel royaume ? Il n'y a pas de royaumes à Hastérion. Et de quel seigneur est-il question ? 'Seigneur' est le terme générique pour le dirigeant d'une contrée (Aros, Kii, Scémède), après il peut y avoir de petits seigneurs locaux, mais dans le doute une précision ne ferait pas de mal. D'autant que s'il est question du Seigneur de Kii, Zenjiro, sa 'lignée' compte déjà une femme à l'époque où parle Tadashi: Akira. (il y avait aussi la mère d'Akira avant, mais elle est décédée)

• Pour pas te mentir, une femme de Kii qui sait se battre a nombre de prétendants (à Scémède ce serait une autre histoire, mais là on est à Kii). Anna aurait été plus populaire que sa soeur. Tu peux en revanche dire qu'elle s'entrainait trop pour voir grand-monde, effectivement, si tu tiens à garder le côté isolé.

•"Je l’aidais à fabriquer des soldats, enfin les gardes du palais, au grand étonnement de tous."

Dans la même veine, à Kii il est aussi courant pour les femmes que pour les hommes de savoir manier les armes et/ou enseigner leur maitrise, ça n'étonnerait que des étrangers. + De quel palais parles-tu ? Il n'y a pas de palais à Kii et je crois que c'est là que vivent Annabelle et sa famille.

• "famille mafieuse" un détail mais non, mauvaise époque

• Comment, si des gens de la famille Kigai ont été tués sur place (ceux décapités par Anna dont on a pas enlevé les corps avant l'arrivée des cavaliers, notamment), ne les a-t-on pas liés à la catastrophe qui a touché la famille Kido ? + A Kii, les habitants sont très liés. Donc une famille déjà considérée comme remplie de brutes épaisses qui a ne serait-ce que l'air de massacrer ses semblables.. ça passe pas. Il faudrait une très bonne excuse pour qu'ils ne reçoivent absolument aucune rétribution de la part du Général.

• "C’est en forêt que je partais. Loin très loin dans la forêt, haut dans cette montagne"

Si elle part en forêt, elle ne part pas "haut dans cette montagne" car il n'y a pas de forêt dans les montagnes de Kii. De plus, en montagne, il n'y a plus d'arbres et parfois plus de végétation du tout passée une certaine altitude.

• Indeed le caractère manque de défauts. Pas qu'on n'apprécie pas les personnages pleins de qualités mais quand il n'y a presque que ça.. c'est pas très humain. "Solitaire" est un trait plus neutre que négatif; mais peut-être pourrais-tu ajouter des choses qui découlent de ce qu'elle a vécu, comme rancunière, méfiante, sans pitié avec ceux qu'elle voit comme des ennemis. Ou pas, ces traits-là ne sont que des exemples, mais quoi qu'il en soit il faudrait plus de défauts pour ton personnage.
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Anonymous
Invité
Invité
Jeu 6 Sep - 20:12
Invité
OK bon laissez tomber trop compliquer pour moi mes fautes seront toujours là car moi je les vois pas 

Pour l’histoire ça fait changer encore une fois beaucoup de chose a force je ne serais plus rien moi même de mon histoire 

Je vous souhaite une bonne continuation j’ai adoré écrire chez vous en tout cas 

Une bonne soirée
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Anonymous
Invité
Invité
Jeu 6 Sep - 21:19
Invité
Très bien merci.
Bonne continuation et bonne soirée.

La fiche sera archivée.
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