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This is Spart... Scémède ! | Akitora

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Mer 15 Mai - 0:23
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Ft. Solo
This is Spart... Scémède !


Peignant avec grand soin sa chevelure d'azure, mirant son reflet le long des ruisseaux pour finalement embrasser le pâle baisé d'un vent crépusculaire, Ginevra trônait sur le dos de son Tropius. Noble et souveraine. Au loin mourrait un soleil venu embrasser les champs et valons fleuris de Scémède, irradiant de ses rayons faiblissant la végétation et ce, pour la baigner d'une lueur vespérale et intense. Arceus, que Scémède était superbe lorsque tombait le soleil, souligné d'une poésie qu'aucun barde ne pourrait véritablement retranscrire... Là, quelques roucools prenaient leurs envols, dominant les nuages filés le long de la voûte céleste pour finalement disparaître dans un cri qui happa, irrépressiblement, les grand yeux bleu de Ginevra. Etait-ce cependant la perspective d'un départ qui piquait ainsi les artères de la toute jeune femme ? Cet adieu amer, posé sur ses lèvres, qui semblait assécher sa gorge et tarir ses mélopées pourtant si douce ? Tout irait bien Ginny, n'était-ce pas ainsi que débutait la Chanson du seigneur Viveaigue ? Un départ à pas craintif sur les sinueux chemins de Scémède et ce, pour affronter l'arcanin qui terrifiait Aros et ses terres ?

Tonne galop impétueux et vise bien
car gronde gronde l'horrible chien. ♫

Pour un peu, le rythme de la ballade aurait arqué la langue de Ginevra, l'entraînant au gré des paroles pour semer sur son chemin des airs épiques. Hélas son départ sonnait plus comme une fuite qu'une réelle conquête alors, ce fut un soupire qui signa la reddition de son coeur et pressa l'allure du Tropius s'aventurant vers l'Ouest. Elle n'avait rien d'une héroïne en devenir, libérant d'un geste vif Aros de la gueule d'un immense titan. A dire vrai, cette simple perspective lui arrachait un frisson de dégoût tant le sang la révulsait. Non, bien loin des épopées épiques de Sir Viveaigue, Dame Nymphae fuyait un mariage de bonne condition, celui là même qui signerait ses allures de fille respectable pour la couronner d'une situation tout aussi respectable, lui garantissant au passage de manger à sa faim des années durant. Il lui faudrait simplement enfanter d'un héritier mâle, tenir la maison, attendre docilement le retour de l'homme aimé et ce, jusqu'à ce qu'il se lasse enfin de sa présence. La jetterait-il également à l'échafaud, comme l'avait fait par le passé son père, ou préférerait-il ne plus apposer le regard sur ses pas blanc ? Question rhétorique ; elle se refusait tout bonnement de quitter ses errances vagabondes pour un panier offert au pied de son mari et préférait donc la cavale à l'ombre des pins qu'une noble posture devant ce contrat imposé à son regard.

Ainsi délaissait-elle sa Scémède natale, cette terre baisé par le faiseur de paix et sublimé par la voûte céleste, pour une destination dont le nom avait échappé à son esprit. Les pas de Silmaril et la course des étoiles la guiderait, qu'importe où cela la mène. Nimus, Kii, il était temps de franchir d'un bond ces frontières qui l'avaient toujours solidement attachée là.
Ainsi passèrent les jours, glissèrent les nuits, portant dans leurs ultimes souffles paysages et horizons nouveaux pour finalement épouser la rudesse d'un royaume aux allures sauvages, insoumises. Les plateaux de Kii n'avait que peu de charme, du moins c'est ce que murmurait l'enfant de Scémède qui sommeillait en elle, celle qui louait les champs fleuris et ruisseaux cristallins, murmurant à l'ombre des chênes. Hélas, force fut de constater que cette rudesse qui l'effrayait à demi avait quelque chose de fascinant. Etait-ce l'oeuvre de la pierre escarpée, les monts infranchissable ou de ce hurlement fauve que semblait pousser la nature à l'ombre des écueils ? Ginny l'ignorait et pourtant, ramenant ses pieds blancs sur le dos de l'imposant sauropode qui supportait ses airs d’immaculée nymphe, elle se surprenait à s'éprendre de cette terre aux antipodes de celles de son berceau.

Ca nous changera de Bourg Flora, Silmaril.

... Pour changer d'air, Kii avait fait son oeuvre. Cinq jours avaient suffit à rendre la dictame Ginny paniquée au point de débouler à toute allure en direction de son Tropius lorsque murmurait le moindre bruissement. Agressée par des pokemons ? N-... Fin, si mais c'était justifié. Piquer dans la réserve alimentaire d'un Soporifik n'avait rien d'un bon plan. Traqué par les Kiiois ? Ou des Kiwis ? Non plus, bien que l'oeil qu'on apposait sur son statut d'étrangère n'avait aucunement l'allure de celui d'un doudouvet. Non ! Ce qui pressait autant le pas de Ginny était le nombre d'être vivant ayant apposé le nom de "garde manger" sur le crâne de son adorable Silmaril. Celui-ci vêtait vraisemblablement l'allure d'un rôti futur, saveur paprika et, si était indéniable que monsieur savait se défendre et avait repoussé toute attaque du bout de sa froide majesté, il ne fallut pas bien longtemps à Ginny pour s'armer d'un maigre bâton et prendre des allures d'Indiana Jones du pauvre. Parce qu'entre nous, Ginny en mode survivaliste est d'un ridicule peu permis. Quoi qu'il en soit, ce fut sous le ventre arrondit d'une lune d'argent qu’émergea, en ce sixième jour, Ginevra d'une rivière au flot sombre. L'idée de cueillir des plantes aquatiques en pleine nuit n'avait rien de brillant, rien de bien étonnant à ce que ce chat tout sauf sauvage ne glisse et finisse au final à l'eau, cependant Ginevra se réconfortait en contemplant sa collecte à défaut de ne trouver sommeil.
Trempée, mordu par le vent froid et peinant, plus qu'elle ne se l'avouait, à retrouver son chemin jusqu'à Silmaril, Ginny errait. Replaçant les drapés blancs qui vêtait son frêle corps du bout d'un geste nonchalant. Pour un peu, elle aurait soupiré.

Je n'ai pas pu autant m'éloigner de Silmaril que ça... Murmura doucement la demoiselle, retraçant mentalement son itinéraire le long des sinueux arbres aux courbes étranges. Puis vint ce craquement, ce bruissement vif qui saisit chacun de ses muscles dans une tétanie effroyable. Arceus qu'elle haïssait ce genre de bruit. Nouveau craquement. Il ne fallut pas bien plus pour presser la course de cette nymphe azurée et ce, jusqu'aux bosquet épineux qui bordait son campement. Elles les reconnaissaient ! Et là, Silmar... C'était quoi ça ? Plissant les yeux face à cette silhouette humanoïde qui semblait planer à la manière d'un vautour sur le sommeil de SON Tropius, clairement conditionnée par ces jours passé en terre "hostile", Ginevra s'improvisa persian et se glissa parmi les fourrés, ramassant une branche longiligne sur son chemin la menant jusqu'à cette ombre et ce, jusqu'à finalement être à porté de bond. Avouons le, cette simple indication ne laissait présager rien de bon. Etait-elle assez désespéré pour tenter de se jeter sur son dos ? Pouvait-elle seulement espérer plaquer cet intrus au sol ou du moins le ralentir dans cette chasse voué à dévorer son partenaire d'aventure ? Bien sur que oui. Et ce n'était pas les cernes creusés de notre nymphe adoré qui pervertissait ce jugement tout à fait objectif. Quand on voulait quelque chose, on pouvait soulever les plus grands des monts ! Et c'est poussée par cette ultime pensée qu'elle ne vit pas la racine pourtant mise en évidence par les rayons d'un astre opalin. Qu'elle se rattrapa désespérément sur la masse au final gigantesque de cette créature pour au final glissé sur le côté, lamentablement. Au moins la chute eut pour effet de réveiller soudainement le tropius.

Ce n'est pas un steak ! Il est à moi. Balayant soudainement le glapissement douloureux qui signait la chute de Giny sur une branche couché au sol, l'Azurée avait parlé, engageant dès lors le pas du tropius sur le chemin de sa protégée. ... Il y a des baies pêcha là-bas sinon.

This is Spart... Scémède ! | Akitora 1557514377-1 This is Spart... Scémède ! | Akitora 1557514379-2 This is Spart... Scémède ! | Akitora 1557514381-3
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Anonymous
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Jeu 16 Mai - 11:38
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Un rideau nocturne s'abattait sur les plateaux de Kii. Enfin, la patience de notre duo allait payer. La paire attendait que la nuit s'empare des lieux, afin de traquer les Pokémons nocturnes. Un bon exercice, mais aussi une activité plus rentable, puisque les chasseurs sortaient moins la nuit, les ressources des nocturnes s'avéraient plus rares.

Akitora se leva, et lança de la terre sur le feu, afin d'étouffer les flammes crépitantes. Une fois les flammèches disparues, l’Étranger remplit sa gourde à une rivière environnante, et il vint noyer les braises. La lumière diminuait, un trait de fumée s’éleva et le bruit typique de l'eau sur de chaudes braises se fit entendre. La lune éclairait fort, assez pour que l'on discerne les formes, et que l'on puisse avancer sans être complètement à l'aveugle.

Equinoxe revint, rien à signaler, personne ne les épiait. Ils campaient, cachés par des irrégularités rocheuses, afin de ne pas être découverts, ou vus par d'autres humains, ou par les pokémons des environs.

Le pouls accélérait. L'envie de sang s'accumulait. La traque commençait. Equinoxe et Akitora battaient le sol de leurs pas, ils ne laissaient aucune chance à ce qui passait sous les pieds. Guidé par le puissant flair de sa bête, le chasseur avançait, confiant en les capacités de sa fidèle partenaire.

Un grognement de la bête, et la paire se dirigea vers la droite. Equinoxe venait de flairer quelque chose. Sous le poids de la course, plusieurs brindilles craquèrent. Au fur et à mesure qu'ils approchaient, Akitora et Equinoxe ralentissaient, afin de se faire le plus silencieux possible. Ils approchaient de la cible. À ce moment, il fallait faire le moins de bruit possible. À contre vent, afin que leur odeur ne se propage pas trop, le duo avançait, lentement, mais sûrement.

Des traces, là, nos deux protagonistes arrêtèrent leur avancée afin d'observer. De la fourrure pendait, accrochée aux branches sur le côté. Akitora s'accroupit afin de toucher, et ramasser la touffe. Humidifiés par la fraîcheur nocturne, sales, les poils ne semblaient pas imbibés de sang. L'odeur continuait d'affluer dans le museau d'Equinoxe. Elle se manifesta à nouveau, afin de signaler à son maître de la suivre. Ce qu'il fit, désormais prêt à attaquer au moindre instant. Malgré toute sa prudence et son sérieux, il s'avérait parfois difficile pour Akitora de ne pas faire craquer les choses sous son passage. Grand, et lourd, esquiver tout ce qui se trouvait au sol s'avérait compliqué, surtout en pleine nuit. Il ne se plaindrait pas de son gabarit, mais il pouvait être forcé d'admettre que ces proportions comportaient des défauts, tout de même.

Durant ce temps de pensée sur la furtivité, le duo continuait s’avança. Ils arrivèrent à un point assez dégagé pour voir au loin. Une immense silhouette se profilait, immobile. Plus précautionneux et concentré que tantôt, Akitora entama sa marche discrète, prêt à décocher à tout moment. Plus il avançait, et plus les informations sur la proie s'empilaient. Désormais accroupi, tout proche de la créature, il comprit qu'elle ne bougeait pas car elle dormait. Il ne décela aucune trace de fourrure sur cette imposante bête. Il ne s'agissait pas de sa proie.

Une espèce qu'il ne connaissait pas, et qu'il n'avait jamais vue. Il réfléchit quelques instants, était-ce sage de tuer une créature potentiellement unique ? L'élu observa de plus près l'être au long cou. Il marqua une pause, lorsque ses yeux se posèrent sur les fruits qui parsemaient le rotateur de tête de la bête. Des fruits, sur un pokémon ? Voilà qui s'avérait étrange. Étrange, certes, mais pratique.

Ca tombait bien, Akitora commençait à avoir faim. Cependant, avant qu'il n'eut le temps de se saisir d'une banane qui pendait du long cou, Equinoxe frotta son museau contre son camarade, afin d'attirer son attention. Là, à côté du gros endormi, encore de la fourrure, la même que celle qu'ils trouvèrent sur le chemin, plus tôt. La chasse pouvait donc continuer, malgré la trouvaille d'un inattendu ! Bonne nouvelle, certes, mais qui ne réglait toujours pas le petit creux de notre Étranger. Il approcha sa main du fruit, sans se demander s'il s'agissait d'un fruit défendu ou non, mais, encore une fois, il fut dérangé.

De l'agitation s'élevait derrière lui. Des pas. Bruyants, rapides, désynchronisés et désorganisés dont la source approchait. Intrigué, le tigre poussa sur ses jambes afin de se redresser. Il vint poser une main sur son arme, prêt à dégainer. Prêt à dégainer, mais il n'en aurait sûrement pas besoin. L'avancée de la source sonore qui arrivait par l'arrière cessa abruptement, par un lourd bruit. Une chute ? Le vacarme vint éveiller la bête au long cou. Instinctivement, Akitora fit un sur le côté et dégaina son arme. Equinoxe montrait les crocs et perçait du regard la source de la chute, prête à bondir dessus.

Une voix douce et féminine vint atténuer la tension qui s'installait. Elle informa notre duo que son pokémon n'était pas un steak. Mais ça, Akitora s'en doutait. Il voulait simplement une banane, pour contenter son estomac. Et vous savez, quand on veut quelque chose, on peut soulever des monts... Et bien lui s'était servi. Il venait de profiter du mouvement de la bête pour lui soutirer un des fruits qui pendant à son cou.

Il vint poser son imposante lame sur son épaule, et fixa les deux êtres qui apparaissaient devant lui. Une humaine chétive, et un gros gabarit pour la protéger. Il n'attaquerait pas, s'ils ne tentaient rien. Le regard dur, Akitora continuait de les fixer. Il prit finalement la parole, après avoir croqué dans le trésor qu'il récolta au cou du long cou :

-Transformer en steak un fruitier serait stupide. S'il est à toi, t'inquiètes pas, il risque rien.


Equinoxe s'approcha. Son regard dirigé vers la bleuette. Akitora reprit la parole :

-Toi par contre, vu ce que tu viens de montrer, tu risques beaucoup, à aller seule en pleine nuit.

Aucun tact, aucune pitié, c'est ainsi qu'il était. Puis comme si ces mots n'avaient rien de blessants, il continua, dérivant sur un autre sujet :

-Comme cette bête est à toi et qu'jme suis servi, va falloir que j'te donne un truc en échange. J'ai quelques ressources dans mon sac, si tu veux. Ou j'peux peut-être te cuisiner quelque chose avec les baies pêcha ?


Il rangea son arme, désormais sûr que ce duo n'était pas hostile. Il ne quitta pas pour autant son air sévère et perçant, toujours dirigé vers la fille d'azur. Il la jugeait, et l'estimait, afin de savoir s'il pouvait en faire sa Lune. Il comptait le lui demander, bien entendu. Mais pour l'heure, il devait encore la jauger, afin de savoir si elle possédait les qualités requises.
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