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Origine : Kalos
Métier : Guide, coursier & pickpocket | Mar 3 Mar - 2:36 Céleste alors je te l'ai déjà dit mais l'effet que ta réponse m'a fait peut se résumer à et je repop pour deux nouveaux prompts ! Le premier avec le Sorcier de "sacré", "espoir" et un autre. Oui juste lui (et le démon, ok) - patient:
une nouvelle aube se lève une nouvelle aube sans lui
Le sorcier frotte ses yeux fatigués de nuit, cernés d’ombres. Où est-il passé ? Comme il se lasse d’attendre. Comme il craint les espoirs vains. Dans sa poitrine, le démon brûle, tout en flammes et en cruauté. Un rire moqueur résonne dans sa tête tandis que, vorace, la bête dévore ses faibles émotions humaines. (ne lui reste qu’un goût de cendre)
il n’en a pas besoin, dit la bête pas plus qu’il n'a besoin du chat
(il n’en a pas besoin, assurément) (mais peut-être en a-t-il envie)
Morose, il regarde l’aube colorer le ciel. Regarde la lande s’éveiller, couverte de rosée et d’herbes dansant dans la brise. Elle s’immisce sous ses vêtements, court sur a peau trop pâle, mais le froid ne l’atteint pas. Pas avec le démon. Le sorcier se frotte les yeux. Tend l’oreille tant qu’il peut.
la brise lui conte des tragédies sur la terreur des mulots sur l’ombre du faucon
la brise lui chante les fleurs sauvages le bruissement de leurs feuilles leurs délicates couleurs
elle ne lui parle pas du chat ni de son pelage d'albâtre ni ses yeux de miel
Le sorcier n’a personne à qui cacher sa déception, aussi ne s’encombre-t-il pas. Il soupire un merci et referme sa porte. Ce ne sera pas aujourd’hui, mais malgré les mots cruels du démon dans sa poitrine, il sait que Mistigri lui reviendra.
il suffit d'être patient
Puis un avec Yōkai, ça me semblait approprié ~ Bon j'ai échoué à rester soft par contre rip TW: sang, mort- dents:
son sourire est plein de dents pointues comme les tiennes
Dans tes yeux brillent des feux follets, vifs et fascinés. C’est à peine si tu sens la terreur de ton maitre. Ancien maitre. Tu ne suivras plus que l’homme à la flûte. En un mouvement vif, il fait apparaitre de l’acier dans sa main griffue. Des lames. (Où donc les cachait-il ?) A peine comprends-tu de quoi il s’agit qu’elles fendent l’air, allant de planter dans la chair du braconnier.
une pour qu’il lâche le fouet une autre pour étouffer son cri
Une curiosité morbide s’empare de toi alors que sa voix se perd en gargouillement inintelligibles. Lui qui était tonnerre et terreur. Lui qui te terrifiait au moindre changement d’intonation.. c’est un changement radical.
il retire une lame le sol devient rouge
Comme tiré de ta transe par la puissante odeur ferreuse, tu recules de quelques pas, aussi surpris qu’horrifié. Le blessé s’abat dans un bruit mat. Se tortille et geint quelques secondes encore tandis que l’écarlate s’étend presque jusqu’à colorer tes pattes. Paralysé de dégoût, tu ne parviens plus à rien. Ni jappement ni mouvement, tu regardes la vie le quitter sans parvenir à réagir. Le silence tombe comme une chape de plomb. Tes yeux ne quittent pas le cadavre.
Le presque-Zoroark ne dit rien. Ses yeux observent froidement la scène, comme si même l’odeur métallique ne l’émouvait pas. Il se contente de récupérer ses griffes, pas une trace de rouge sur ses vêtements d’un blanc pur.
Un soudain jappement t’échappe et tu le regrettes immédiatement. Peur de ses yeux glacés. Peur qu’ils te voient comme faible. Il a eu beau dire qu’il t’apprendrait, tu n’es soudain plus certain d’être à la hauteur. Rester impassible face à un tel spectacle est au-delà de tes capacités. Mais son expression te dit qu’il s’y attendait.
ton coeur bat la chamade dans quoi as-tu mis les pattes ?
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| | Or : 130
Origine : Lointaine
Métier : Artiste de rue Equipe : | Jeu 5 Mar - 1:27 Salem Comment ça l'inktober c'est uniquement en Octobre ? Que nenni ! Voilà la suite de ma liste hihi !
Mais avant ! Hi, je suis contente de savoir que Mistigri arrive quand même à sauver le sorcier (tout du moins dans un univers si j'ai bien compris ? Mais ça sera celui qui est canonique dans ma tête). Et ! ... Hm... Rip Zorua, tu sais effectivement pas dans quoi t'as mi les pattes Tho, ça tournera probablement bien ? Je crois ?
Et de mon côté ! Voilà Evolution et Espoir ! ... Hm, les deux sont pas très oufs, alors je vais mettre un trigger warning pour tous, ça parle de mort et de tortures, voilà voilà très l'inconfort.
- TW : Mort et Violence:
Le funfact c'est que j'ai mis des plombes à le commencer, mais une fois écrit, ça a coulé tout seul, c'est cool. Nous sommes donc de retour du côté des Sables de l'Arène, et on parle d'un cycle aussi... - Evolution:
Vargas cogne dure. Les os craquent sous son entraînement et il n'y aucune tendresse lorsqu'il panse les plaies de son élève. Le gamin n'est qu'un esclave chétif qu'il a acheté à bas prix parce qu'il avait un regard ardent, il aurait tort de s'attacher. Pourtant le gosse n'est pas un investissement perdu, beaucoup seraient morts à sa place, beaucoup se seraient laissé mourir mais celui-là refuse. Celui là, même brisé, se relève, encore et toujours, avec un peu plus de rage dans le regard. Vargas le sait, le gosse le hait. Bien, la colère est bonne conseillère dans leur domaine.
Jour après jour, année après année, le gamin le surprend toujours un peu plus. Il aurait du mourir à plusieurs reprises, piétinés par un monstre, égorgé par un adversaire mais s'il ne gagne pas, il survit. Il survit toujours avec une rage telle qu'elle pourrait faire trembler les murs de l'arène si elle n'était pas sagement contenue. Vargas le sait, ce gosse n'est pas stupide, il se sait encore trop faible pour répliquer contre la vie et attends l'heure où il pourra prendre sa revanche.
Et puis les victoires s'enchaînent, le gosse n'est plus, c'est un colosse bâtit par et pour le combat. Il est sans pitié, il est terrible et rougit sans honte les sables de l'arène. Dans ses yeux délavés brûle toujours cette même colère, cette même rage qui l'a toujours habitée. Il aurait de toute manière tort de s'en séparer, autant laisser la paix intérieure aux philosophes et aux prêtres, les hommes comme eux ne vivaient que par les carnages qu'ils pouvaient infliger. Vargas le sait avant même que les acclamations de la foule ne retentissent : ce môme qu'il a acheté il y a des années de cela est son meilleur investissement.
Puis vient le jour. Vargas se sent vieux, pas totalement décharné, il se sent encore assez vigoureux, mais enchaîner encore quelques années serait humiliant. Il refuse de partir lentement comme n'importe quel noble engrassé dans sa bourgeoisie et sa richesse. Alors il convoque son colosse, lui fait une offre qu'en tant qu'esclave, il ne peut refuser. Il voit la haine briller dans ses yeux délavés, l'heure est venue. Vargas le sait, son heure est venue.
Le corps de l'ancien entraîneur des gladiateurs gît dans une mare de sang, il a rejoint les sables de l'arène. C'est presque drôle, son expression semble sereine et apaisée, pour un homme qui ne jurait que par la rage, quelle ironie. Peut être parce qu'il n'est désormais plus l'homme qu'il était. Mort, il a tout légué à sa plus belle création, son nom, ses richesses et son rôle.
Vargas le sait, il n'a plus besoin de se battre pour survivre, c'est à partir de ce moment qu'il profite enfin de sa vie de gladiateur.
Cel, ce texte est de ta faute, je voulais juste dire ça. Ca se passe probablement après Innocent, donc c'est toujours pas la jouasse. - Espoir:
Ne pense à rien... Ne pense à rien... Et pourtant il y pense. Comme une litanie, une prière, il se répète en boucle ses mots. Ne penser à rien, ni à la douleur qui lacère son corps, ni aux nausées qu'il ne peut même plus évacuer. La froideur du sol sur lequel il repose ne l'a que trop engourdi et contraste avec la fièvre qui le secoue parfois. Fébrile, il se sait en sueur. Il voudrait hurler parfois, hurler pour qu'on vienne à lui, l'achever ou le sauver, peu importe. Il ne veut plus être seul. Son geôlier ne vient plus, probablement lassé de son entêtement. Atès n'en a jamais démordu, ne l'a jamais haït. Il ne se l'est pas autorisé... Peut être aurait-il du. Une réaction aurait probablement aidé le tortionnaire à le libérer... Ou l'achever. Au lieu de cela, il est condamné à un lente agonie. Chaque respiration lui est pénible, mais aucune n'est fatale, celui qui lui infligé ça savait ce qu'il faisait, qu'il lui faudrait beaucoup trop de temps pour succomber.
Et pourtant, même dans cet état, il lui est difficile de le maudire. Sans doute parce que la fièvre et la fatigue l'en empêchent. Ses pensées ne sont plus que floue et douleurs, ficelés maladroitement par un cantique qu'il se répète pour garder prise : Ne pense à rien... Ne pense à rien.... Penser reviendrait à se rendre compte de son état, de sa température trop élevé, de son dos nu et déchiré contre le sol, de ses jambes brisées. Elles ne pourront plus jamais le porter... Plus jamais l'emporter dans les danses chères à- N'y pense pas... N'y pense pas...
Il ravale difficilement un sanglot alors qu'une plainte roule et meurt dans sa gorge trop sèche. Une larme coule du coin de l'oeil. Quelqu'un viendra... C'est obligé... Quelqu'un viendra...
Et il gémit, immobile dans sa cellule froide, incapable de garder l'esprit clair, rêvant d'un sauvetage qui ne viendrait probablement jamais.
Une partie de lui le sait, il est finit.
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| | Or : 370
Origine : Kii
Métier : Apprentie prêtresse | Jeu 5 Mar - 5:19 Byakuren Kimura tu m'as entendue rire en vocal parce que je suis une mauvaise personne mais en vrai rip Atès, il mérite 12 fois mieux du genre par exemple de l'aide ! eeeet j'ai voulu faire du stupide et c'est parti à moitié sur du drama, oopsie mais voilà, le prompt suivant avec Frey et Ikuto, les deux débiles qu'on trouve dans "immobile" et "ivresse" - poupée:
C’est d’un oeil sceptique que Frey étudiait la tenue posée sur son lit. Le tissu semblait de bonne qualité. Doux au toucher, délicat d’apparence, d’une teinte pourpre qui complimenterait assurément sa peau claire. D’une main hésitante, il souleva le vêtement dont les pans se déplièrent en un glissement semblable à de l’eau. Elegant. S’il le portait, il captiverait les regards à chaque mouvement.
à cette idée, sa main se crispa qu’avait-il donc en tête ?
Un sentiment brûlant s’alluma dans sa poitrine. En un éclair, Frey avait quitté ses quartiers, marchant à grands pas dans les couloirs du QG. Même sans un mot de son bienfaiteur, il savait pertinemment de qui venait le cadeau. Et comme il s’y attendait, sa porte était ouverte.
« Frey, que me vaut l'honneur de ta visite ? » demanda-t-il, faussement innocent
Comme s’il pouvait l’abuser avec une si mauvaise comédie ! C’est à peine si l’ange déchu se retint de montrer les dents. Brandissant le vêtement comme preuve de son affront, il n’hésita pas à empiéter sur l’espace de son chef. S’il n’avait pas reculé, sans doute lui aurait-il marché sur les pieds. Son souffle était chaud, brûlant comme sa colère sur le visage d’Ikuto.
« Puis-je savoir à quoi cela rime ?, un ordre plus qu’une question, Je suis votre second, pas votre poupée ! » cracha-t-il avec dédain
Car c’était l’impression que ça donnait. Exiger que lui seul l’accompagne à ce dîner, le parer de jolis tissus.. à quoi avait-il la tête ? Si Frey enrageait, c’était surtout pour dissimuler sa douleur. N’était-il là que pour décorer ? Etait ce là sa manière bien peu subtile de lui faire comprendre qu’il ne le gardait que pour son ‘joli minois’ ? Son chef écoutait si peu ses conseils, après tout.
« Frey.. » commença le vampire, tentant de le calmer « Répondez ! » coupa l’intéressé, ignorant sa gorge serrée
Les platitudes ne l’intéressaient pas. Comme à son habitude, Frey attaquait direct dans le coeur du sujet. Aucune belle parole ne le satisferait. Chose qu’Ikuto savait pertinemment. Mais son expression faisait si mal.. il ne put s’empêcher d’attraper son poignet. Libérer le vêtement de sa poigne. Caresser sa peau.
« Je voulais te faire plaisir., admit-il sans honte, Je pensais que tu aimerais. » et il le pensait toujours
Si seulement Frey ne prenait pas comme une moquerie tout ce qui venait de lui.. Mais à en juger par la façon dont ses yeux s’agrandirent, peut-être était-ce en voie de changer.
« Me feras-tu au moins la faveur de l’essayer ? » murmura-t-il, inclinant sa tête vers Frey
L’ange se sentit tressaillir. Ses yeux étaient si proches. Si verts. (si sincères) Il recula dans un mouvement nerveux, conscient de leur proximité maintenant que sa colère avait reflué. Maintenant qu’il avait l’esprit clair. Ikuto n’opposa aucune résistance lorsqu’il libéra sa main d’un mouvement vif. Air éberlué bien vite remplacé par une moue de contrariété, il laissa échapper un long soupir.
« Puisque vous insistez. » concéda-il sèchement
à voir le sourire d’Ikuto il regretta dans l'instant
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| | Or : 660
Origine : Kalos
Métier : Guide, coursier & pickpocket | Mer 25 Mar - 0:02 Céleste opla cette fois-ci j'en ai fait trois ! mais je sais pas s'ils sont soft Moira et Dice, les mêmes que dans 'perdu' et 'ardent', notamment - déluge:
« Tu t’en sors bien ! » encourage-t-elle, en sourire et en lumière
A bout de souffle, Dice n’est pas certain de voir ce qu’elle voit. Il s’en sort bien ? Elle le surpasse depuis le début ! En force, en technique, en tout ! Ses coups la déséquilibrent à peine, ses parades sont tout juste assez rapides, il n’a pu riposter qu’une ou de fois depuis le début du match. Puis elle se retient. Il a vu Moira se battre, il sait qu’elle ne se donne pas à fond avec lui et l’amertume est difficile à contenir.
elle brûle dans sa gorge colore sa vision en rouge menace de le déconcentrer
Pas même essoufflée, elle semble presque aussi fraîche qu’à son entrée dans la pièce. Dice serre les dents, ravalant son venin alors qu’elle attaque à nouveau. Le coup visait ses côtes et s’il le bloque de son avant-bras, ça ne l’empêche pas de perdre l’équilibre. La chute est rude. Elle avance sans hésiter. Derrière sa chevelure rose, les néons du plafond semblent lui créer un halo.
il montre presque les dents pas question d'abandonner
Animé par un mélange d’adrénaline et de colère, Dice se redresse d‘un mouvement brusque. Trop lent. Moira repousse aisément son épaule, l’allongeant à nouveau sur le tapis d’entrainement. Un grondement remonte dans sa gorge. Elle l’ignore d’un sourire.
« Bon travail, on reprend demain ! » sa voix enjouée est une torture
or, Dice n’aime pas la douleur alors forcément, il craque
« Bon travail ?! Te fous pas de ma gueule Moira !, s’écrie-t-il, furibond, Tu me prends pas au sérieux ! Tu retiens tes coups, tu attends là où tu pourrais frapper au moins deux putain de fois ! » sans le talon de Moira contre son épaule, il aurait déjà bondi
Elle se penche sur lui et la pression augmente, collant son dos entier contre le sol. Là où luisait de la bonne humeur, il ne voit plus que des nuages. Elle plisse les yeux. Ses lèvres se pincent en une ligne sévère, bien loin des éclatants sourires dont elle a fait sa marque de fabrique.
« Tu aurais préféré que je le fasse, peut-être ? » le ton est froid, la colère à peine voilée
Les yeux de Dice s’agrandissent avant qu’il ne serre les dents, soudainement crispé. Sa voix est tranchante et il connait les risques. Les plus petits changement l’alertent, désormais. Souvent, c’est ce genre de détails qui fait tout chavirer. Une panique sourde et étouffante remonte dans la gorge de l’adolescent qui se mord cruellement la lèvre, retenant les larmes. Elles lui piquent les yeux. Hors de question de les laisser couler. Il aurait dû se taire, putain. C’est toujours comme ça que ça se passe: il l’ouvre quand il ne devrait pas et son père..
« Dice.. » souffle-t-elle, toute la glace venant de fondre
il avait presque oublié où il était le danger est son père pas Moira
Son poids le quitte tandis que Moira s’agenouille sur le tapis d’entrainement. A sa hauteur. Il se redresse pour voir comme ses yeux sont doux. Patients. Ni bords coupants ni promesses de violence. C’est.. inhabituel.
« Excuse-moi, je ne voulais pas que tu te sentes dégradé. » assure-t-elle posément
Elle est si stable il tremble. Des pieds à la tête, une vague de frissons incontrôlables qui se finit dans sa poitrine, invitant un sanglot. Il secoue la tête, incapable de parler. Incapable de rester silencieux aussi, cela dit. Un son plaintif lui échappe tandis que Moira caresse délicatement ses cheveux. Dans ses yeux, le déluge. Dice a beau effacer ses larmes, elles reviennent toujours plus nombreuses.
« Si je ne t’avais pas laissé de chances, ça n’aurait pas été un entrainement. Je te prends très au sérieux, Dice. C’est pour ça que je te laisse l’occasion d’apprendre. » explique-t-elle de sa voix douce
il comprend c’est tout à fait logique mais pour lui, c’est si nouveau
ça par contre je suis certaine que c'est soft ! Saffron et Rowan qu'on a vus dans des circonstances moins fun - sabbat:
« Je- je doute que ça me plaise. » bredouilla Saffron, mains crispées sur son grimoire
L'étincelle dans les yeux de Rowan ne fit rien pour le rassurer. Il avait toujours les pires idées ! Chercher des trolls après le coucher du soleil ? Lui. Etudier la renaissance d’un phénix et manquer de brûler en cours de route ? Encore lui. Se métamorphoser en renard sans savoir comment redevenir humain ? Toujours lui ! Comment pouvait-il s’attendre à ce que Saffron ne se méfie pas, avec ce genre d’historique ? Pourtant, son sourire ne vacilla pas un instant.
« Tu peux pas savoir sans y aller. » contra-t-il aisément
bien sûr, il avait raison maudit soit-t-il
Laissant échapper un soupir, Saffron rajusta ses lunettes rondes pour se donner une contenance. Après tout, pourquoi pas. Les sabbats l’avaient toujours rendu curieux. Il ne faisait sans doute que se chercher des excuses pour refuser parce que le concept de rassemblement l’effrayait.
mais en tant que sorcier pourquoi se priver ?
« Qui d’autre as-tu déjà embobiné ? » abandonna-t-il, ne ratant pas l'instant où l'expression de son ami s’illumina
Un sourire des plus radieux étira ses lèves tandis qu’il partait d’un rire léger. Ravi. Les petites victoires semblaient le rendre si heureux que souvent, Saffron se demandait comment il pouvait les lui refuser. La prudence, sans doute.
« Honey, Thyme, Phoebe, Muir.. sans doute Zhi, si j’insiste un peu, énuméra-t-il, visiblement très fier, Avec vous tous, ça promet. »
son enthousiasme était contagieux bientôt, Saffron se sentit sourire également pour un premier sabbat, il ne pourrait rêver de meilleure compagnie re-re-edit: HM je commenterai pas davantage hein Ikuto et Frey(Elyon) pour enfer, moins débiles que d'habitude, yikes un AU, parce que c'est pas comme ça que Frey 'décide' de rester sur Terre, ça me semble trop soft mais j'avais envie d'écrire du soft - enfer:
« Allez en enfer. » gronda-t-il entre ses dents
Bien entendu, c’est par l’un de ses agaçants sourires qu’Ikuto choisit de répondre. Quelque-chose qui lui disait qu’il y était déjà. Qu’avec la guerre que le Très Haut menait aux créatures telles que lui, la Terre n’était plus qu’un avant-goût de l’Hadès. Elyon l’entendit avant qu’il ne parle. Aussi ne lui laissa-t-il pas le temps d’ouvrir la bouche, lance volant à la rencontre de sa gorge.
pas assez vite il para en un éclair
Reculant sous le choc, Elyon rajusta sa prise. Un éclat de métal. C’est sans mal qu’il utilisa le manche de son arme pour dévier l’épée d’Ikuto, rétablissant une distance convenable d’un saut vers l'arrière. Elyon ne perdit pas de temps pour se remettre en garde. Pas le vampire. Il se contenta de lui sourire, posture relâchée et épée basse. Son expression ne lui plaisait pas du tout. Malgré lui, Elyon sentit sa prise sur la lance trembler.
« Tu chutes, mon ange. » souffla-t-il, rieur
il eut un sursaut oh, un instant à peine c’est tout ce qu’il fallut
L’instant d’après, Ikuto le désarmait d’un mouvement agile, envoyant sa lance rouler dans la poussière. Immédiatement, ses yeux clairs s’allumèrent d’une rage inhabituelle, brûlant dans les iris verts de son adversaire. Mais l’épée appuyait contre son pouls. Froide. Pas d’échappatoire.
« Tu sais que j’ai raison. » insista-t-il, s’approchant à nouveau
Elyon se crispa en sentant la lame glisser contre sa peau, mais elle n’y laissa pas de marque. Juste une ligne glacée. Ikuto s’approcha jusqu’à pouvoir atteindre une aile blanche de sa main libre. Examiner les plumes.
toutes immaculées pour combien de temps ?
« Reste. Tu doutes de Lui, ils finiront par te couper les ailes. » insista-t-il dans un murmure
il avait raison Elyon chutait
Essayer de se convaincre du contraire ne menait à rien. Plus il comprenait ce qui se passait sur Terre, plus les regrets l’étouffaient. A quoi tout cela rimait-il ? Vouloir rayer les non-humains de la carte simplement pour ce qu’ils étaient n’avait aucun sens. Ils n’étaient pas ’naturels’ ? Les anges non plus. Qu’importe comment Elyon essayait de tourner les choses, Ses ordres étaient injustes. Son armée ne faisait que semer la mort d'innocents sans rime ni raison.
Il se mordit la lèvre, conscient de laisser sa façade glisser. Ses mains tremblaient. Pourtant, toujours indécis, Elyon secoua fermement la tête. Rester ici, et après ? Quitte à aller contre tout ce qu’il avait toujours connu, il devrait au moins faire face aux conséquences..
« Je t’en prie. » sa voix sonnait si faible que Elyon se pencha pour écouter
Un peu trop près. Il en avait oublié la lame à son cou et elle ne manqua pas à se rappeler à lui, traçant une ligne d’écarlate sur sa peau claire. Elyon eut un sifflement. Ne s’écarta pas pour autant. Superficiel.
« Au pire, tu diras que je t’ai obligé. » rit le vampire sans baisser son arme
A cela, l’ange eut un sourire forcé, moyennement amusé. Il pourrait. Mais techniquement, tous deux savaient qu’avec cette lame, il ne mourrait pas durablement. Alors quelle menace représentait vraiment Ikuto ? Pourtant.. ses yeux remontèrent vers lui, leur bleu de nouveau pur. Sa colère avait reflué. Malgré lui, Elyon pensa à Esme.
à ses deux ailes coupées à son halo en morceaux à ses longs sanglots
Parce qu’elle avait émis des doutes. Parce qu’elle avait été honnête, remettant ouvertement en question le bien fondé de ce qu’ils faisaient. Personne n’avait écoutée. (Elyon non plus) Mutilée et jetée du Ciel sans aucune forme de procès, comme si elle n’avait jamais été leur soeur. Le sort qui l’attendait lui aussi. Faire face aux conséquences ? Qu’accomplirait-il en remontant se faire charcuter, sachant pertinemment qu’il ne serait pas entendu ?
dans tous les cas, il serait un traître autant leur donner des raisons de lui en vouloir
« Très bien. » céda-t-il, un goût de sang dans la bouche
une mauvaise idée mais quitte à aller en enfer il ne ferait pas les choses à moitié
ajout de chute, Elyon n'est pas un nouveau personnage; c'est juste le nom d'ange de Frey. Il a pris un surnom moins 'obivous' après sa chute histoire d'être moins facile à retrouver. TW; sang, mort violente, not sorry - chute:
Quand on lui a parlé de chute, Elyon s’est imaginé quelque-chose de très littéral. Être jeté du Ciel. Aussi dramatique cela soit-il, ça lui avait toujours semblé être un moyen bien pratique de se débarrasser des traîtres. Pour peu qu’on leur aie coupé les ailes au préalable, qui sait s’ils survivraient à l’inévitable rencontre avec le sol ? Ca leur laissait une chance sans leur en laisser trop. Rien d’étonnant, alors, à ce que les déchus aient souvent des apparences monstrueuses.
griffes et cornes yeux noyés d’ombres runes encrées dans la peau
des cicatrices de leur traumatisme
Elyon s’attendait peut-être à chuter, mais il ne pensait pas le faire les deux pieds sur Terre. Contrairement à ce qu’il s’était imaginé, la brûlure ne venait pas de la vitesse. Elle venait de l’intérieur. Quelque-chose de lourd et d’incandescent s’était installé au niveau de son coeur. Remontant dans sa gorge.
quelque-chose de violent il avait l’impression d’étouffer
Raffermissant sa prise sur le manche de sa lance, Elyon s'efforça d'ignorer la brûlure. Cesser de trembler. Rien à faire. Plus il essayait de calmer sa respiration, plus il tentait de regarder ailleurs, plus la fournaise dans sa poitrine gagnait en intensité. L’incendie faisait rage, exigeant de consumer. De détruire. Sans doute l’ange pourrait-il réduire le monde en cendres s’il n’y avait pas une cible bien précise à la Colère ayant pris possession de lui.
Amitiel
Elle lui tournait le dos, pour l’instant, mais Elyon fut surpris de ne pas la voir se retourner pour le transpercer d’un regard désapprobateur. Ou de sa lance. Ou les deux. Sans doute les deux, la connaissant. Avec sa condescendance, il l’aurait crue capable de littéralement sentir le péché dès qu’il l’approchait à moins de 100 mètres.
Trop occupée à oublier la raison au profit de son ‘devoir’, sans doute. Le combat était terminé, ayant tourné à l’avantage du Ciel, mais elle avait le goût du travail bien fait. Comprenez qu’elle ne laisserait pas de survivants. D’ivoire et d'or, auréolée de lumière, son imposante silhouette semblerait déplacée au milieu de tant de chaos sans l'écarlate sur ses vêtements. (pas le sien, bien entendu) C’était bien le seul détail la reliant au paysage. Même ses pas effleuraient à peine le sol.
elle s’arrêta à la hauteur d’un blessé sa lance brillant sous les rayons du soleil
Il devina son visage inexpressif. Le vide dans ses yeux d’or, réponse presque insultante au chaos d’émotions visibles chez le survivant. Chagrin. Regrets. Haine. Fierté. Ça lui donnait presque le tournis. Mais la Colère, à défaut de le laisser respirer, l’aidait à se concentrer. Ses yeux, maintenant deux océans de ténèbres, se fixèrent sur la Principauté. Il l’avait suivie sans poser de questions si longtemps. Ce qu’elle lui avait fait faire..
« Amitiel ! » rugit-il, prenant une impulsion avec l’aide de ses ailes
elle se retourna vers lui la lance rencontra sa gorge
Insuffisant, bien entendu, mais ça la déstabiliserait assez longtemps. Tandis que des flots d’or venaient souiller l’avant de ses vêtements, Elyon reprit position. Son cri étouffé ne l’arrêta pas. Dans ses mains, la lance ne pesait rien, fusant à une vitesse vertigineuse pour lacérer à nouveau sa supérieure. Il sentit son sang sur ses lèvres. Bondit pour porter un coup de pied à sa poitrine, la renversant sur le sol terreux. Elle hoqueta sous le choc. Il ne perdit pas un instant, abattant sa lance pour enfin détacher la tête du corps massif d’Amitiel.
ses membres tressaillirent son halo refusa de s’éteindre il l’écrasa violemment du talon
il.. il en avait fini elle ne bougeait plus
La brûlure reflua aussi vite qu’elle était montée, ne laissant à Elyon qu'un froid soudain et des mains tremblantes. Dans un bruit mat, la lance lui tomba des mains. Il regarda le corps d’Amitiel se déliter d’un air absent.
seigneur, qu’avait-il fait ?
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| | Or : 130
Origine : Lointaine
Métier : Artiste de rue Equipe : | Sam 11 Avr - 7:56 Salem Do I ship ? Yes I do ! Plus j'en lis sur Frey et Hikuto, plus je veux en savoir et ce même si je confonds toujours leurs noms sigh. J'ai trouvé Chute très intense et mince ! J'ai adoré ! Outre la fin que j'ai trouvé ironique parce que j'ai pas de race, mon extrait favori c'est : "son halo refusa de s’éteindre // il l’écrasa violemment du talon"
Et euh, alors par contre... Moira adopte Dice, genre, maintenant, c'est non négociable. Terrible parce que je vois parfaitement d'où le trauma vient et le pourquoi il réagit comme ça, ça fait encore plus de peine
De mon côté euh... Alors... Comment dire... J'ai pas renoncé, hein, mais le prochain texte est clairement pas ma plus grande fierté
- Silence:
La cellule était vide, froide et humide. Les pierres qui la pavaient étaient aussi inhospitalières que celles qui recouvraient les reliefs rocailleux de la Terastíe. Au mur pendaient tristement quelques chaînes rouillées, conçues pour mordre et déchirer les chairs. Dans un coin de la pièce gisait une paillasse rongeait par la vermine. Le centre de la cellule arborait quelques taches rouges, du sang séché ou encore frais se mélangeant avec la crasse de l’endroit. Il y avait là quelques rejets humains, d’un repas ou d’une torture mal digérée, et d’autres déjections moins dignes.
Lorsque le maître des lieux pénétra dans la salle, faisant grincer lourdement la porte de métal qui scellait l’endroit, son regard d’acier balaya l’endroit. Il analysa tout ce qu’il s’y trouvait, et il y avait si peu. Cependant, et sans grande urgence, ses yeux se posèrent sur l’unique lucarne, trop hautement placée pour permettre de l’atteindre, suffisamment grande pour laisser le soleil y glisser un rayon. L’enfant des Arevii s’y installait parfois, se glissant sur les pavés froids afin d’atteindre cette dernière chose qui le reliait au monde extérieur. Seulement voilà. Si les traces de son séjour dans cette cellule étaient encore visibles, il brillait surtout par son absence.
Aucun mot ne vint franchir la barrière de ces lèvres cruelles. Aucune insulte ni malédiction ne vinrent perturber son calme froid et hautain. Aucun son ne vint remuer les vieilles roches qui l’encerclaient.
L’enfant du Soleil s’était échappé, et le Silence était témoin de son absence.
Mais au moins il conclu un moment assez sombre et ça m'empêchera d'y retourner pour plus de angst... Il est temps d'évoluer Vivi !
J'ai... Pas la suite, malheureusement, trop d'idées, mais aucune satisfaisante pour Sacré. Je verrais bien si je succombe à l'attrait de la facilité une seconde fois, mais plus tard
Edit : J'ai pu utiliser mon idée pour Sacré, ce qui est cool. Même si je suis pas totalement satisfaite~
Ca retourne vers Prince Exilé, probablement exerçant en tant que mercenaire, il a trouvé asile chez des employeurs après une mission bien remplie, et profite donc d'un repos bien mérité~
- Sacré:
Il passe une main sur son épaule douloureuse, la caresse presque tendrement avant de se laisser glisser dans l'eau avec un soupir de contentement. Voilà des jours que la crasse et la poussière s'accrochent à ses pas, assèchent sa peau et sa gorge. Il ne peut voir son état mais sait qu'il ne doit pas réellement reluire. Quelle ironie. L'eau lui fait un bien fou. La sensation de chaleur lui donne l'impression de renaître et le nettoie de toutes ses impuretés. Doucement, il étend un bras et tâtonne sur le rebord du bain avant de se saisir d'une éponge. Il la presse dans ses mains avant de l'humidifier et de s'en servir pour se frotter. Il prend son temps, pour une fois, rien ne presse. Peu à peu, il redécouvre ce corps qui lui appartient, qui a tant changé après des années de vagabondage. Il se sent plus grand, plus fort... Plus meurtri aussi. Il sent les reliefs de ses cicatrices sous ses gestes. Malgré ses soins, son épiderme a perdu cette pureté qui le caractérisait dans son adolescence. Le jeune prince n'est plus, ne reste que le guerrier aveugle, démuni d'héritage, de richesse, d'identité.
Il soupire et se laisse submerger entièrement par l'eau avant d'en ressortir et de placer ses cheveux en arrière. Il inspire et expire longuement, apprécie ce calme et ce confort si rare. Cela lui permet de renouer avec lui même, se souvenir que sous son armure et ses instincts de survie existe toujours un homme, un ancien prince, un exilé en quête de justice. L'idée le fait sourire amèrement alors qu'il tâtonne à nouveau, à la recherche cette fois ci de savon. Il le porte à son nez pour en sentir la fragrance fleurie avant de s'en enduire. Il prend son temps, ne néglige rien, rend justice à ce corps malmené. Il l'honore et lui rend les respects qu'il mérite. Il s'applique avec une révérence solennelle, presque religieuse à remercier et détendre ses muscles. Chaque caresse, chaque geste semble murmurer un doux Merci de m'avoir porté jusque là, je t'en prie, continue ainsi.
Il barbote ainsi encore quelques heures s'enduit d'huile et se masse. Certaines parties sont plus douloureuses que d'autres mais il apprécie l'attention qu'il s'offre. L'eau tiédit peu à peu et il soupire d'aise une fois ses respects rendus. Doucement, il commence à somnoler et s'octroie ce répit bien mérité. Une fois que l'eau et froide et qu'un courant d'air le fait frissonner, il se relève avec précaution et s'extirpe du bain soigneusement. Trouver une serviette est plus ardu que prévu, mais une fois qu'il pose la main dessus, il ne tarde pas à s'en servir pour se sécher et se frictionner. Il s'étire par la même occasion, sent ses muscles rouler sous sa peau. Il se sent plus léger, plus pur, nettoyé de toute souillure. Un sourire écorché étire son visage : son corps est un temple, et il n'est pas encore en ruine. L'Exilé le sait : il se doit d'en prendre soin et de lui rendre les honneurs.
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| | Or : 370
Origine : Kii
Métier : Apprentie prêtresse | Ven 1 Mai - 21:21 Byakuren Kimura Elyon has gone feral and I love every part of it Puis hihi Moira en est au stade de "euh concrètement je l'ai kidnappé mais il veut pas partir", c'est à peu près aussi bien, non ? /shot/ mais sinon !!! Atès est libre, il était temps ! Puisse-t-il ne jamais revenir je crois qu'il revient mais shutJ'aime bien sacré, c'est genre,, jsp, satisfaisant de le lire redevenir propre et prendre soin de sa personne après ce qu'il a traversé, je suis heureuse Puis j'en ai fait 3 autres pendant mes 'pauses' en période de rush Du pas spécialement fun pour Jae-Sun et Abel, je sais pas si y'a un trigger warning ? Peut être que ça ressemble à une attaque de panique mais rien d'intense. - Ciseaux:
le silence l’étouffait un étau écrasant ses poumons
Assis sur le sofa, Abel se retenait d'aller demander à Jae-Sun où il en était. Voilà plus d’une heure qu’il avait fermé la porte de la salle de bains et il ne lui semblait même pas avoir entendu d’eau couler. Rassurant. Son estomac se tordait d'inquiétude. Qu’il n’aie pas pipé mot depuis son entrée dans l’appartement n’aidait pas. Il le revoyait encore sur le chemin.
mutique tête basse regard dans le vide
Mais de tout ça, ce qui lui avait causé le plus de malaise était ses cheveux. Vert bourgeon. La couleur si vive qu’elle en devenait agressive. Désordonnés. Longs, longs, si longs. Assez pour effleurer le sol, à chaque fois que sa tête basculait vers l’avant dans un mouvement de fatigue. Ce n’était.. pas une teinture. C’était bien ce qui dérangeait Abel.
que lui était-il arrivé ? (était-ce toujours Jae-Sun ?) (il ne l’avait presque pas reconnu)
Lorsqu’un grondement étouffé lui parvint à travers a porte, il se leva en moins d’un instant. S’était-il blessé ? Plus il approchait, plus les sons ressemblaient à des sanglots. Il frappa rapidement à la porte. Appela son nom avec urgence.
pas de réponse il tourna la poignée
Jae-Sun n’avait pas verrouillé la porte, mais à voir son sursaut en l’entendant entrer, Abel devina qu’il avait cru le faire. Ses épaules se crispèrent. Pas le temps de s’en inquiéter. Immédiatement, ses yeux se mirent en quête d’une blessure. Un bleu, une coupure, quelque-chose. Mais là où il s’attendait à du rouge, il ne vit que du vert. Partout à terre. De longues mèches vert anis jonchaient le sol de la salle de bains, coupées apparemment au hasard dans des mouvements rapides. Paniqués. Jae-Sun sanglotait, réalisa-t-il. Dans sa main tremblante, une paire de ciseaux.
« Jae-Sun » appela-t-il doucement
il resserra sa prise secoua la tête
« S’il te plaît. » Abel ignorait quoi lui dire; comment le calmer
Le pire était sans doute de voir Jae-Sun éviter son regard. Reculer à son approche. Terrifié. Avec le flot de larmes, son maquillage avait coulé. De longues traces couleur charbon sur ses joues rosies par les sanglots. Difficile de dire s’il était rassuré d’enfin le voir réagir, ou désespéré que ce soit de la sorte. (il semblait enfin humain, mais à quel prix ?) Un poids s’était formé au creux de sa poitrine.
Abel déglutit. L’appela à nouveau, d’une voix douce. Comme il s'adresserait à une bête blessée. (peut-être était-ce le cas) De longues secondes passèrent jusqu’à qu’il lâche la paire de ciseaux. Sur le carrelage, la masse de cheveux était telle que leur tintement fut étouffé. Abel réalisa alors qu’ils étaient toujours longs. Excessivement longs.
jusqu’à ses hanches ne les avait-il pas coupés ?
« Qu’est-ce que- qu’est-ce qui m’arrive ? A-Abel ? Je- je comprends pas. » hoqueta-t-il, crispé
Au lieu des ronces envahissant habituellement sa chevelure dans les moments de détresse, les mèches vertes continuaient de croître. Jusqu’à toucher le sol. S’y étaler. De larges rubans continuant de s’amonceler. Parmi eux, Abel distinguait quelques plantes. Citronnelle. Trèfles. Verveine. Ses larmes se muaient en pétales carmin. Hors de contrôle. S’il n’osa pas le toucher, Abel dissimula sa peur autant que possible. Ce n’était pas le moment. Ca n’aiderait personne.
« Respire. Ca va s’arrêter. » assura-t-il d’une voix plus stable qu’il ne s’y était attendu
Jae-Sun se mordit la lèvre serra et dé-serra les poings
Progressivement, sa respiration ralentit. Ses jambes faiblirent et il se laissa glisser à terre, appuyé contre le bord de la baignoire. Autour de lui, plus de tiges que de cheveux. Un parfum d’herbe coupée flottait dans la salle de bains. Ses mains tremblaient. Lorsqu’enfin, il leva les yeux sur Abel, un frisson d’effroi le parcourut.
ses iris aussi avaient changé bleu givre et plus rouge cerise qu’était-t-il en train de devenir ?
Un plus soft avec Honey et Selene, c'est la suite de Repos, le second il me semble ! - Enterré:
Selene s’est endormi. Sa tête est lourde, sur l’épaule d’Honey, ses cheveux comme des langues de feu, un contraste avec sa peau mate. La fae ose à peine bouger. C’est une tâche importante, qui lui a été confiée. Une étoile entière repose sur elle. Son souffle est brûlant. Entre celles d’Honey, sa main tressaille au rythme de ses rêves.
la forêt est si calme bientôt, il fera jour
Mais contre elle, il lui semble que Selene brille déjà. Un fin liseré d’or autour de sa silhouette, quelque-chose qu’il n’avait pas, à son arrivée. Aurait-elle rallumé une étoile ? L’idée la fait sourire.
Selene lui a tant parlé. Sa voix s’est élevée au dessus des arbres avant de disparaitre sous le bruissement des feuilles. Elle a fait trembler des montagnes et pousser des fleurs. Selene lui en a tant dit. D’anciennes peines. De nouvelles merveilles. Des secrets enfouis. Tant d’émotions reniées qui noircissaient son coeur effondré. Si elle devine avoir mis en lumière des faiblesses qu’il préférait enterrer, Honey ne pense pas qu’il lui en veuille. Pas s’il est parvenu à trouver le sommeil, doux et vulnérable, contre son épaule.
elle sourit au ciel il n’y retournera pas
et un,, pas spécialement soft, je crois, avec aucun personnage nommé ! Trigger warning pour un peu de sang et pas vraiment des menaces de violence mais pas loin - Ombres:
Tes pieds martèlent le sol, insensibles aux gravillons entamant leur peau fragile. Tu n’as pas mis de chaussures. Pas le temps de t’arrêter. Pas le temps de réfléchir. Besoin de respirer. Besoin de sortir. La rage dans tes poumons demandait satisfaction immédiate, un instant de plus et tu n’aurais pas cassé qu’un verre. Rien qu’au souvenir de la scène, tu te mords la lèvre jusqu’à ce qu’elle saigne, une affreuse grimace sur le visage. Tes pas s'accélèrent. Le goût métallique ne fait rien pour te calmer. Une bête gronde dans ta poitrine, bat contre tes côtes, exige de sortir.
de brûler de détruire de vous venger (elle, et surtout toi)
Comment osent-ils s’adresser à toi de la sorte ? Savent-ils seulement à qui ils ont affaire ? (ce qu’ils risquent) Leur bien-pensance ne t’atteint pas. Leurs fausse compassion, leurs dogmes rigides déguisés en conseils avisés, toute cette répugnante hypocrisie te donne la nausée.
ce que tu aimerais les étrangler repeindre les murs de leur sang
L’idée t’est aussi douce que les ombres du sous-bois où tu glisses à présent. Un soulagement pour ta peau brûlante. Tu ralentis un peu l’allure, offrant à tes poumons le répit qu’ils implorent depuis une vingtaine de minutes. Pas le temps pour une pause, cela dit: nul doute qu’ils enverront quelqu’un à ta suite dans moins d’une demi-heure. Pour te dire de rentrer déjeuner avec eux. T'assurer que les bois sont trop dangereux pour être arpentés sans compagnie.
t’appâter avec de la nourriture te manipuler par la peur futiles tentatives
C’est avec délices et aisance que tu parcoures la forêt. Tu quittes presque immédiatement le sentier réservé aux marcheurs, circulant entre les troncs d’arbres sans crainte de te perdre. Les appels des oiseaux te sont familiers, le tapis de feuilles agréable sous tes pieds nus. Un lieu bien précis en tête, tu te faufiles rapidement entre les troncs d’arbres.
tu as pris ta décision ce sera ton dernier voyage (l’idée n’éveille en toi aucune mélancolie)
Bientôt, ta destination est en vue. Tu ralentis enfin assez pour marcher au lieu de trottiner, la tension dans tes épaules se relâchant progressivement. Il est là.
« MA COLOMBE. » tu sens plus que tu n’entends sa voix pleine d’échos
Le surnom te tire un bref sourire. Il semble t’attendre, assis près de votre arbre, entre les piliers envahis de mousse. Ses yeux rouges brillent comme deux petits soleils. En un instant, la bête est à tes côtés, impossiblement rapide, sa fourrure d’ombres glissant contre ton épaule.
« TU SAIGNES. » remarque-t-il
Tes pieds, sans doute, tu sens quelques picotements maintenant que l’adrénaline retombe. Ta lèvre, aussi. Pour lui, l’odeur doit être étouffante. Délicatement, ta main vient caresser la fourrure de sa gorge. Remonte lentement, par dessus les cicatrices, jusqu’au coin de sa mâchoire. Tu trembles. Il se rapproche, inclinant son immense tête jusqu’à pouvoir appuyer son museau contre ton épaule. Chaque souffle soulève tes cheveux défaits. Chaque battement de son coeur fait courir une énergie familière et dangereuse dans tes veines. Respirer calmement devient une épreuve. Sa longue queue glisse au sol et s’enroule autour de vous, comme un rempart pour vous cacher des regards indiscrets. Qu’il ne reste que vous deux.
il est partout il est presque trop tu ne saurais t’en plaindre
Lorsqu’il se redresse, ses cornes effleurent ta tempe sans te blesser. Ses yeux rouges t’étudient à nouveau. Nul besoin de parler: il sait ce qui t’amène. Il sait aussi que cette fois, il pourra te garder.
« Fais de moi ton égale. Accueille-moi dans ton domaine. » demandes-tu alors, paumes levées vers son museau
Un grondement bas lui échappe tandis qu’entre ses cornes, une flammèche prend vie. Couleur or. Malgré sa petite taille, tu sens sa chaleur d’ici. L’expression du dieu change, dévoilant bien trop de crocs.
« RÉCLAME TA COURONNE. » t’incite-t-il
Les échos dans sa voix sonnent plus instables, plus agités. Frémissants d’anticipation. Tu gardes tes mains levées lorsqu’il s’incline devant toi, abaissant sa tête massive jusqu’à ce que la flamme soit à ta portée. Elle vient à ta rencontre, brûlant en direction de tes mains pour réduire la distance. La chaleur est presque insoutenable. Tu n’as pas peur.
(dans ta poitrine) (la bête trépigne)
Tes muscles se crispent au contact de la flamme, une violente brûlure courant sous ta peau. Dans tes veines. Jusqu’à ton coeur qui bat à tout rompre, dans tes poumons à la respiration saccadée, menaçant de ne laisser que des cendres. La douleur t’aveugle mais tu ne fléchis pas, tête haute et dents serrées. C’est ta couronne. Hors de question de la lâcher.
qu’elle te brûle s’il le faut tout pouvoir a un prix tu comptes le payer
Le dieu te sourit, encourageant. Portant la couronne au haut de ton crâne, tu soupires d’aise en sentant la douleur se réduire à un discret bourdonnement. Une agréable chaleur emplit ton corps entier. Alors qu’un rire plus profond qu’à l’accoutumée te vient, les yeux du dieu pétillent. Quelque-chose d’ancien résonne à présent dans ta voix. Quelque-chose de puissant. L’or de tes iris ferait pâlir le soleil.
« MA COLOMBE, t’appelle-t-il, émerveillé, TU FERAS UNE SI BELLE REINE. » assure-t-il, blottissant son museau au creux de ton épaule
feras futur
Ce n’était que la première étape, comprends-tu. Pourtant, alors que tu passes tes mains dans le pelage du monstre, tes tremblements se calment. Le pouvoir s’installe lentement dans tes os. Etranger mais rassurant. Dans la cage de tes côtes, la bête s’est enfin tue.
la paix est agréable tu pourrais t’y habituer
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| | Or : 360
Origine : Scémède
Métier : Chien de Garde Equipe : | Lun 11 Mai - 5:49 Rex M. de Gardefier Je spoilerai pas si Atès revient ou pas, hihi.
Ciseau fait ultra de peine à lire, mais comme t'as dit, tu as au moins été magnanime de laisser Abel avec lui. Affronter ça seul, moyen cho quoi. Enterré est soft et ça fait du bien mais-
Hihu, Ombre à tout mon coeur. C'est intense comme il faut, ça laisse du mystère et ça donne envie d'en savoir plus. Jcpa si t'as prévu plus ceci dit, alors j'espère que oui, hihi
De mon côté... Hi ! Tada ! J'ai fait du bullshit pas si drôle tbh.
- Plat:
Les flots sont déchaînés et les hautes vagues menacent à tout instant de renverser la fière embarcation. L'Intemporel en a essuyé des tempêtes, mais jamais d'aussi violentes. L'eau, qu'elle vienne du ciel ou des abysses s'échine à recouvrir le navire, à le faire basculer et à le noyer. L'équipage s'affole sur le pont alors que le Capitaine lutte contre les éléments et sa propre panique.
Il vocifère des ordres. Sa voix surpasse celle du tonnerre qui gronde, apaise ses matelots. Tant qu'il sait quoi faire, tant qu'il a encore une directive à donner, c'est qu'il reste de l'espoir, c'est qu'ils restent en vie.
Aucun d'eux ne ménage ses efforts. Ils sont arrivés si loin dans l'immensité de l'Univers pour renoncer maintenant. Ils sont si près du but, si près de rentrer chez eux. Survivre à la tempête n'est pas tâche aisée, mais s'ils y parviennent, ils reverront la silhouette de leur terre natale. L'espoir les maintient à flot. Et l'Intemporel est si solide, si fier, qu'il ne semble que dodeliner parmi la furie des océans. Les flots sombres teintés d'étoiles ont beau redoubler de frénésie, le navire reste droit, invaincu, invincible. Un véritable cadeau des Dieux. Mais les vagues fouettent et claquent. Enragées de voir ainsi leur autorité bravée, elles s'acharnent, grandissent et plongent à l'assaut. Certains d'entre eux sont emportés par une mer sans merci, sans retour, avalés par les abysses. Personne ne se relâche pourtant. Personne n'abandonne. Et finissant par renoncer, la tempête se calme.
D'abord les éclairs et le tonnerre se taisent, puis les vagues se fatiguent. La pluie battante s’affaiblit jusqu'à ne devenir que légère bruine alors que l'Intemporel se stabilise. Alors seulement l'horreur de la situation frappe l'équipage. Malgré le regard impassible de leur capitaine, ils ne parviennent pas à garder leur calme. La moitié d'entre eux a été emporté, et le navire qui les maintient en vie a perdu ses voiles et ses mâts. Ils sont bloqués, perdus, immobilisés. Des ordres tonnent pour réparer les dégats, mais le deuil pèse dans les cœurs de tous.
Mais leur foyer est si proche, n'est ce pas ? Si la Terre est ronde, alors, continuer ainsi en ligne droite les fera rentrer, assurément. Le Capitaine prend alors ses repères sur le ciel sombre. Aucun soleil ne vient éclairer la voûte céleste tant qu'ils n'approchent pas d'un Domaine. Il grimace, malgré l'arrêt de la tempête, il n'y a pas de lumière à part celle des différents étoiles. Et l'Intemporel dérivera pendant des jours sans ses voiles. Il doit maintenir le cap.
Cependant, les jours se succèdent, et avec eux se fait entendre un bruit sourd. Personne ne comprend, l'horizon est vide de présence, plus sombre que jamais, mais le grondement se rapproche, se fait plus sourd. Jusqu'à ce que son origine soit découverte.
Alors l'horreur est égal à l'ampleur de leur révélation. Ils ne rentreront pas chez eux, pas sur la voie qu'ils ont choisi : le Monde est plat, et ils ont atteint ses limites.
C'est un premier jet brouillon, tbh. Extrait de "Voyageurs de l'au delà", les mêmes que dans Evasion. Le voyage a duré très longtemps et je me contente de poster un simple brouillon parce que je sais pas où je veux aller avec l'histoire. A l'origine, c'était une excuse pour étendre mon idée de monde et en explorer les recoins. Là j'ai l'impression de partir sur une Ulysse xD Pour l'idée, c'est un équipage quittant les terres d'Hens (nom à probablement revoir/adapter) pour découvrir ce qu'il y a au delà. Ils se rendent compte que leur univers s'étend infiniment plus que ce qu'ils ne pensaient. En quittant les frontières d'Hens, la lumière disparaît et ils se retrouvent à naviguer dans un océan d'étoiles (avec étoiles au dessus également). Et il se trouve que cet océan est parsemé de "Domaine", des terres aménagées par des être supérieurs. Hors de ces domaines, c'est juste un océan sauvage et sombre. Ils pensaient après leurs voyages que l'univers restait rond tout de même, mais euh... Surprise ! cho pour rentrer du coup, hi
Et ensuite ! (et parce que je peux), la suite pas directe mais presque de Coeur Ardent. Son enfermement lui a laissé des séquelles, mais Atès ignore comment gérer tout ça... Après tout, hi, sa vie n'a jamais été bercée que de bons sentiments et de beaucoup de chance.. Enfin presque.
- Perdu:
Une rage sourde bouillonne en lui alors qu'il s'échine à l'ignorer. A la place, il se concentre sur ses gestes – chose qu'il n'a jamais eu à faire par le passé –. Tout lui semble plus difficile depuis son évasion. Ses mouvements sont douloureux, saccadés. Ce feu intérieur qui guidait chacun de ses pas alors qu'il suivait n'importe quelle musique semble désireux d'alimenter autre chose que sa passion. Rapidement, la frustration le gagne alors qu'il sent son propre corps se refuser à lui. Quelque chose ne va pas et il refuse de l'admettre. Il ne supporte pas les regards qui se posent sur lui quotidiennement depuis son retour. Un mélange de pitié, et de dédain. On l'avait prévenu, il le sait. Il regrette, les marques de son dos en témoigne pour lui. Mais il se refuse au regret. Ses croyances, sa dévotion : il faudrait les jeter au flammes lui souffle une voix, celle qu'il attribue aux autres. Mais comment pourrait-il ? Il s'est bâtit sur ces idées. Les détruire serait se détruire, s'effondrer. Et il n'est pas certain de pouvoir se relever, pas après... Une douleur lancinante pèse bien trop lourd dans son cœur pour qu'il se sente le pouvoir de se redresser s'il accepte de chuter. De toute manière, ce n'était pas comme s'il pouvait se permettre de choir, n'est ce pas ? Non.
Alors il inspire, se mord la lèvre furieusement pour se rappeler à l'ordre et étire à nouveau ses bras. Il n'a jamais eu besoin de se faire souffrir pour danser, mais seul cette douleur semble canaliser ses pensées. Ses chorégraphies avaient toujours été fluides, réalisées avec une simplicité. Il écoutait, simplement, et son corps répondait. Il répondait à n'importe quel son, la musique, le vent, il dansait même sur les paroles des autres.
Alors pourquoi. Était-ce. Si compliqué. De rester concentré !
Un cri lui échappe et il stop son dernier mouvement avant d'enfouir ses mains dans ses cheveux. Il renifle mais ravale son sanglot. Il est furieux et la vérité pèse dans ses larmes : il ne veut plus répondre, à quoique ce soit. La musique l'irrite, le vent le contrarie, les voix... Les voix l'enragent. Il a l'impression qu'elles suintent de condescendances quand elles s'adressent à lui. De pitié, de mépris. Elles n'étaient pas différentes avant... Mais avant, il était convaincu. Avant, elles ne l'ébranlaient pas. Avant il avait raison.
Mais il ne l'avait pas. La rage de l'humiliation fait battre son cœur. Son corps meurtri et bafoué refuse de suivre un esprit qui nie les sévices reçus. Comment pourrait-il danser alors qu'il ne s'accorde pas avec lui même ?
Alors il chute. A genoux. Lourdement. Tête entre ses mains, front contre le sol, il cherche un appui, un appui qui ne vient pas de son prochain. Il refuse d'être vu ainsi, il refuse de leur prouver qu'il avait tort.
Il n'a jamais éprouvé que de l'Amour envers ses pairs... Comment pourrait-il se permettre... Comment pourrait-il accepter cette colère, cette rage en lui ?
Comment pourrait-il accepter la Haine qu'il ressentait à présent ? Un sentiment nouveau, brûlant, dévastateur. Impossible à contrôler pour un cœur fragile comme le sien. Il n'était pas censé haïr... Jamais, ce n'était pas lui, il ne pouvait pas, n'est ce pas.
Ce n'était pas lui...
Et on m'a rien demandé, mais la danse pour les gens de chez lui, c'est ultra sacré et ça dérive d'un lien avec les esprits. Lui incapable de danser, c'est grave la misère en vrai.
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| | Or : 250
Métier : apothicaire / empoisonneur | Dim 28 Juin - 0:43 Yōkai j'ai lu et je te l'ai déjà dit mais je te déteste, cordialement, hihi mais est-ce que ça fait pas un peu du bien qu'Atès raj pour changer ? est-ce que je suis pas la hype ? si, je le suis grave ! et le 'plat' omg contente que tu sois parvenue à le faire, il était cool à lire ! par contre désolé pas désolé, mais le 'et donc la terre est plate' ça m'a décédée un truc avec Dice, Rust et Moira parce que je peux et c'est tout soft hihi - acide:
l’été bat son plein Dice est en vacances
Dice n’est pas en vacances.. comme d’habitude. Accoutumé à subir la chaleur enfermé dans sa chambre de Viticca avec un ventilateur pour seul compagnie, il est à vrai dire un peu perdu, maintenant. La pluie bat contre la fenêtre. A l’avant de la voiture, Moira chante en même temps que la radio. Une chanson aussi entêtante qu’inhabituelle, au rythme enlevé avec une touche de mystique. Une incantation, presque. Il ne connaissait pas cette artiste, mais Moira semble avoir tous ses albums.
Jetant un oeil à l’extérieur, Dice constate que le ciel se dégage. Il s’ouvre sur de l’or et du rose. Baigne de lumière la terre encore détrempée. Peut être leur plan d’aller à la plage n’est-il pas entièrement compromis, en définitive.
aller à la plage Dice y croit à peine
Ils ont laissé la terne Viticca derrière eux une semaine auparavant, quittant le continent au profit d’une île dont il n’avait jamais entendu parler. Prevos, quelque-part sous les tropiques, semble touristique sans en devenir surpeuplée. Il n’a pas été surpris que Moira y possède une maison. Ni qu’elle soit sur une falaise, offrant une vue imprenable sur la mer.
tout ce qui l’a surpris c’est qu’elle l’y emmène
Avec Rust au volant, elle en copilote et lui à l’arrière, ça ressemble presque à un voyage de famille. Il ignore quoi en penser. Les implications sont un peu trop pour lui et si quelque-chose de tiède s’est installé dans sa poitrine, Dice préfère ne pas y regarder de trop près.
« Rust !, s’exclame-t-elle alors, bondissant sur son siège, Rust, Rust, Rust attends, ralentis ! Je vois Almudena ! »
Dice admire vraiment le cyborg de ne pas se laisser déconcentrer par tous ses grands gestes. Il se redresse dans son siège. Croise un instant les yeux pétillants de Moira. (ses iris sont naturellement cerise, a-t-il appris récemment) Elle a défait sa ceinture avant même que la voiture s’arrête, sortant côté passager pour courir à la rencontre d’une vieille femme. Dice ouvre de grands yeux en voyant Moira soulever l’inconnue par la taille, effectuant un tour avant de la reposer.
La femme a un sourire affectueux, tirant ses rides d’une façon curieusement élégante. Son visage semble sévère, mais les pattes d’oie l’adoucissent. Sa voix n’est pas trop rude lorsqu'elle réprimande Moira en l’appelant ‘Judi’ avec une familiarité qui met Dice mal à l’aise. Jusqu’à ce que l'intéressée se tourne vers lui dans un vol de cheveux rose bonbon. Elle lui dit d’approcher.
« Dena fait les meilleurs sorbets passion de l’île, il faut absolument que tu goûtes Dice ! »
elle semble si fière comment lui dire non ?
Si la manie qu’a Moira de lui offrir plein de choses sans rien demander en retour le laisse toujours un peu circonspect, il commence à s’y habituer. Il regarde Almudena faire avec curiosité, ses yeux clairs vagabondant sur le reste de son équipement. Postée à l’entrée du parking d’une plage, la dame semble faire des sorbets à la main. Elle a une sorbetière qu’elle active en ce moment, un stock de pots en carton et cuillers en bois, un sac isotherme où il la voit récupérer de la glace pilée et .. des épices ? Il plisse les yeux lorsqu’elle lui tend son pot.
« Voilà, jeune homme. » fait-elle, souriante
Moira en demande une aussi, visage animé d’une joie enfantine. La façon dont Rust soupire sans pour autant avoir l’air agacé n’échappe pas à Dice. Il se distrait avec une cuiller de sorbet.
et oh ok elle avait raison
Si on lui demande, Dice dira qu’il a déjà goûté du fruit de la passion. (sans doute) Mais entre une saveur artificielle dans un yaourt et un sorbet fait main, la différence est frappante. Il doute presque que ce soit le même fruit, tant l’acidité le surprend. Mais couplé aux épices d’Almudena et une touche de sucre dont il ignore l’origine, il préfère de loin cette version.
« On pourra revenir ? » demande-t-il à Moira alors qu’elle tend un pot à Rust
Dice n’aime pas faire des requêtes. Trop habitué à ce qu’on lui dise qu’il est bien exigeant. Qu’on lui demande s’il le mérite. (qu’on sous-entende que non) Mais avec Moira, a-t-il appris, il a le droit. Ca semble même la rendre heureuse.
« Quand tu veux ! » assure-t-elle en payant Almudena
Il l’entend se plaindre que Moira ne sait pas compter. Qu’elle donne toujours beaucoup trop. Sans doute Moira entend-t-elle aussi, mais elle retourne déjà vers la voiture pour en tirer le sac de plage, faisant mine de ne pas se rendre compte. Dice secoue la tête. Une criminelle, vraiment ? Plus il la voit, plus il se demande comment elle a pu commettre ce dont on l’accuse.
il reprend une bouchée l’acidité lui semble douce
et du moins soft avec Elyon et Ikuto parce que,, euh,,, je peux pas rester soft et oui j'ai traduit par 'colonne' alors que c'est pas ça je fais ce que je veux Trigger warning: violence, mort - colonne:
Elyon, réalisa-t-il, avait changé pas forcément en mieux
Depuis son retour, ce vide dans ses yeux déjà noirs était devenu infiniment plus froid. Il avait mis des semaines à cicatriser. Une de plus à retrouver la parole. Ikuto n’y avait pas trop réfléchi, au début. Il s’était dit qu’avec ce qu’Elyon avait traversé, c’était bien naturel. Bien sûr qu’il lui faudrait un temps de pause, avant de pouvoir revenir à lui-même.
mais ce n’était pas une pause et ce n’était plus le même Elyon il le voyait maintenant, au combat
S’il l’avait toujours impressionné, Elyon se mouvait maintenant avec une grâce inconnue. Sauvage et puissante. Même ‘divine’ ne semblait pas la définir. Qu’avait-il vu, de l’autre côté ? Dans ce long sommeil qui l’avait presque emporté ? Qu’était-il advenu de sa discrète retenue ? De cette habitude qu’il avait de toujours viser pour tuer, et jamais uniquement pour faire mal ?
Ikuto sentit son estomac se retourner en le voyant transpercer un ange de sa lance. Dans l’épaule. Non létal. Son cri ne servit qu’à faire montrer les crocs à Elyon. Il battit de ses grandes ailes noires, se déplaçant brusquement sur le côté pour détacher le bras. Ikuto serra les dents. Se concentra sur son propre adversaire. Une religieuse humaine s’étant allié au Ciel.
dans son dos, Elyon tournoyait arrachant semblait-il, un autre membre
Il entendit des os craquer alors que sa propre opposante battait en retraite. Se retourna, à bout de souffle. Et oh, peut-être qu’il n’aurait pas dû. Il lui sembla que si son coeur battait encore, il se serait arrêté.
Elyon ruisselait d’or couvert de sang angélique à terre, son adversaire respirait encore
Elyon n’était pas un géant, comparé à celui qu’il affrontait. (une Princpauté, comme Amitiel) Pourtant, alors qu’il maintenant l’ange mutilé à terre d’un talon dans le plexus, sa silhouette semblait immense. Ecrasante. Il l’entendit piétiner. Entendit d’autres os craquer tandis que sa victime toussait laborieusement.
« Passe le bonjour à notre Père, si jamais tu le revois. » grinça Elyon, sonnant comme un autre
Un hurlement plus tard, c’en était fini. Ikuto se sentit vide en regardant Elyon retourner le cadavre pour presser son visage dans la boue. Repéra en un clin d’oeil une aile déchiquetée. Deux bras manquants. Une coupure profonde, entre les omoplates. (assez pour révéler sa colonne vertébrale) Puis le corps se dissipa en poussière d’or. Des paillettes qui volèrent lorsqu’Elyon s’essuya le visage du dos de la main. Malgré les lueurs roses de l’aurore et les scintillements qui l’entouraient, Ikuto lui trouva un air ô-combien sinistre.
il reprit sa lance prêt à s'envoler
« Rentrons, Elyon. » s’empressa-t-il de proposer
Car ils avaient fini. Leurs adversaires battaient retraite, préférant visiblement limiter leurs pertes. Il vit la main d’Elyon trembler sur son arme. Tâcha de ne pas se demander s’il comptait les poursuivre. (ce qu’il comptait leur faire) Passant un bras autour des épaules de l’ange, il l'entraîna vers le reste de ses troupes.
« Allez, on traine pas ! Naois a promis qu’il ferait des tartes, hors de question de laisser les autres tout manger ! » insista-t-il, forçant de l’entrain dans sa voix.
Elyon lui jeta un regard vide ne tenta pas de résister c’était.. un début
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| | Or : 370
Origine : Kii
Métier : Apprentie prêtresse | Ven 31 Juil - 1:04 Byakuren Kimura Bonsoir, en fin de compte je ne dors pas encore, et j'ai même écrit des horreurs ils ont tous des trigger warnings pour différentes raisons; principalement des morts, du sang, des sous-entendus pas agréables.. bref, des horreurs Paralysie est avec Sad Hatter, un perso que je joue sur un autre forum qui concrètement peut mourir mais ça ne dure jamais. Or il préférerait que ça dure, justement. Voyez comme sa vie est fun. - paralysie:
le froid s’est installé Sad ne bouge pas
Voilà un moment qu’il ne sent plus ses extrémités. Voilà un moment qu’il a cessé de trembler. Avec un soupir qui ne forme presque plus de nuages dans l’air glacé, le chapelier gris ferme les yeux. Ca a pris du temps, mais il commence à avoir sommeil. A vrai dire, l’hypothermie ne lui fait plus beaucoup d’effet. (aucun qu’il sente) Sans doute n’en a-t-il plus pour longtemps.
Il se demande qui le trouvera. Car il n’aura certainement pas le courage de se lever d’ici une fois ressuscité par la cruauté des Otherlands. Sans doute mourra-t-il une ou deux fois de plus.. Il pense à Mad. Oui, ce sera sans doute lui. (lui, ou le chat) Son frère fait attention à ses absences, plus qu’il ne s’y attend. Ce n’est pas anormal, venant de lui, c’est juste que.. Sad est toujours surpris.
qu’on se rappelle de lui qu’on se soucie de son bien-être (lui-même n’y parvient pas, comment font les autres ?)
S’il en était capable à ce stade, sans doute pleurerait-il un peu. Mais il a l’impression que son sang comme ses larmes ont gelé depuis longtemps. Une confortable paralysie a envahi son corps. Sad n’en a plus pour longtemps. Il n’arrive plus à soupirer. Il glisse vers un sommeil sans rêves, porté par une curieuse euphorie.
c’est fini, maintenant quel bonheur
Peau implique Elyon, il se place après 'Colonne' à mon avis mais pas directement, disons que c'est globalement la même période concernant le chaos dans sa tête. - peau:
Naois faisait peine à voir. Souffle court, peau ouverte en plus d’endroits qu’elle ne le devrait, le mage semblait si fragile, dans ses bras. (à un rien de tomber en morceaux) Elyon déglutit. Il n’avait rien ressenti, en le ramassant sur le champ de bataille tout à l’heure. Trop d’adrénaline dans les veines. Trop de sang dans la bouche. Il n’avait rien ressenti jusqu’à maintenant, en l'entendant hoqueter un remerciement. Sa voix sonnait si près de se briser.
« Me remercie pas tout de suite. On est pas encore arrivés. » répliqua-t-il, gorge serrée
leur repère était en vue si seulement il volait plus vite (si seulement il avait plus d’ailes)
Lorsqu’Elyon toucha terre, Naois respirait encore. Ses cheveux étaient plus rouges que blanc et son teint s’était encore éclairci, mais il respirait. Son estomac se tordit nerveusement lorsqu’il le déposa à l’infirmerie. Il croisa ses yeux carmin un instant. Puis Rae lui barra la vue, puisant dans sa magie pour stabiliser le plus lourd des blessures.
Elyon tremblait, réalisa-t-il en quittant l’infirmerie. Ses ailes manquantes le brûlaient comme quelque-chose de calciné et respirer devenait une épreuve. Il jeta un oeil par dessus son épaule. Se mordit la lèvre.
ça n’avait pas de sens
D’un pas instable, Elyon retourna à l’extérieur. S’efforça de dé-serrer les poings. De réfléchir. Elyon n’était plus une Vertu, malgré ses deux ailes restantes. Il ne portait plus en lui l'infinie bonté du Très Haut. Ni son amour, ni sa compassion. Alors comment pouvait-il se sentir étouffer à la vue d’un humain en détresse ? Un quasi-inconnu, qui plus est. Le sang sur sa peau, le vide dans ses yeux, les tremblements qui parcouraient ses mains alors qu’il s’accrochait aux épaules d’Elyon.. rien que de s’en souvenir, son coeur se serrait.
ça n’avait aucun sens n’était-il pas déchu ?
« Ha.. bien sûr. » hoqueta-t-il au bout d’un moment
Il eut un rictus sans joie, tout en crocs et en rage. Son père avait peut-être été bon fut un temps, mais c’était clairement de l’histoire ancienne. Ce qu’il restait de ses anges étaient soit des marionettes comme Amitiel, soit des tordus se complaisant dans la violence. Alors bien sûr que la compassion le suffoquerait maintenant.
déchu son halo brisé hors de son emprise
« Puisses-tu étouffer dans ton hypocrisie. » gronda Elyon, fixant sur le ciel un regard brûlant de mépris
Tordu est.. je suis navrée. C'est Moira, Dice, et du angst principalement ? C'est sans doute un tout petit peu sweet parce que Moira a -non officiellement- adopté Dice et prend ça très au sérieux mais.. faut chercher - tordu:
« Rends toi. » exige Nightbolt, ses yeux fixés sur Moira
Elle raffermit sa prise sur son arme. Serre les dents, contrariée. En temps normal, sans doute aurait-elle ri, mais la situation actuelle.. n’a rien de normal. Rien.. rien n’est sous contrôle.
« Rends toi, ordure, ou je le fais hurler. » insiste le ‘héros’
Même à cette distance, elle voit la terreur de Dice. Il a beau secouer la tête, tenter d’avoir l’air courageux pour elle, Moira voit comme la proximité de son père l’horrifie. Comme cette main sur sa nuque lui pèse autant qu’une chape de plomb. Elle sait qu’il est à deux doigts de se briser. Son corps est parcouru de tremblements et il lui semble si petit. Si fragile, recroquevillé sur le sol de l'entrepôt, maintenant sa cheville tordue proche de son corps comme pour la protéger.
Nightbolt pourrait le faire hurler ça ne prendrait qu’un instant
et Moira est si loin
Techniquement, elle tient Nightbolt en joue. En un tir, il s’effondre. En un tir, il n’est plus. Mais en un tir, si elle se rate, Dice aussi disparait. L’idée la prend à la gorge, fumée noire et étouffante, faisant de chaque inspiration un supplice; de chaque expiration une épreuve.
elle.. elle ne tirera pas
Certes, Moira n’a aucune confiance en Nightbolt: si elle baisse son arme, rien ne l’empêchera de blesser Dice, mais.. Elle ne le blessera pas. Elle ne tirera pas si près de son visage, aussi blême la proximité de ce monstre l’aie-t-elle rendue.
Alors la criminelle soupire. Jette son arme. Puis elle cale ses mains derrière sa tête, ne quittant pas un instant le regard de Dice. (il pleure, maintenant) Il a beau lui crier que non de sa voix en morceaux, elle ne reculera pas. Pour lui, réalise Moira, elle n’a aucun mal à prendre un tel risque. Aucun regret non plus. Elle sourit pour se donner l’air assuré. Le spectacle continue. Ignorant le tressaillement de ses doigts, sa dévorante colère et tous les instincts lui hurlant de fuir, Moira avance vers le héros.
« C’est d’accord, je suis toute à toi ! Alors laisse-le partir: il est trop jeune pour voir ce genre de choses ~ » fait-elle d’un ton désinvolte
Le clin d’oeil de Nightbolt lui arrache un frisson de dégoût. Pour autant, il lui semble que ça fonctionne. Sa main quitte la nuque de Dice qui s’éloigne d’un bond, sans égard pour sa cheville douloureuse. Il peste qu’elle est stupide. Que Rust sera furieux, quand il lui apprendra ce qu’elle a fait. Moira ne le regarde pas.
il sanglote toujours elle n’a pas besoin de voir
« Je savais que tu finirais par te laisser faire. » ricane Nightbolt, passant un bras à sa taille
Si elle pouvait, elle lui ouvrirait la gorge. Elle lui arracherait ces yeux qui parcourent son corps de haut en bas sans une once de décence. Ne serait-ce qu’imaginer combien d’autres criminelles se sont retrouvées dans ce genre de situation (et combien ne pouvaient plus se défendre) lui donne la nausée. Pourtant, Moira réprime ses envies de violence. Pas maintenant.
Dice s’éloigne, clopinant vers l’endroit où Rust devait les attendre, mais il n’est pas encore hors de danger. Nightbolt a beau paraitre très occupé à la reluquer, Moira ne s’y fie pas. Son insouciance est avant tout un masque. Quand ils seront seuls.. oui. Quand ils seront seuls, elle aura certainement plus de marge d’erreur.
elle s’en sortira elle s’en sort toujours il lui suffira d’être patiente
je.. n'ai pas d'explication pour Masque. c'est Yōkai. c'est un AU(???) où il peut avoir des feels passé un certain temps ? écrit à 'tu' mais pas dans sa tête, volontairement laissé très flou, mais l'idée générale est là. on en a parlé en vocal Vivi, voilà les conséquences de tes actes - masque:
tu te doutais que cette histoire ne finirait pas bien c’est rarement le cas, pour les mortels amoureux de dieux
Malgré la lourdeur de tes paupières, tu t’efforces de le regarder. Ses iris bleus t’ont toujours parus magnétiques. Tout chez lui, à vrai dire. Sa peau diaphane. Ses cheveux d’or blanc. Ces marques rouges qui lui valent son nom. Comme tu aimerais pouvoir les effleurer une fois de plus. Si seulement tes membres n’étaient pas maintenant de plomb.. Il ne te sourit pas, mais avoir son attention est largement suffisant.
Yōkai n’est pas exactement un dieu, supposes-tu. Peut-être est-ce là ce qui te donnait de l’espoir. Peut-être est-ce pour ça que tu as cru pouvoir t’en sortir.
Yōkai n’est pas exactement un dieu. Car au fond, derrière les pouvoirs cosmiques et l’immortalité, les dieux ont en eux quelque-chose de fondamentalement humain. Pas lui. (ou du moins, tu te l’imaginais) Tu as cru aux histoires que l’on murmure, sur le démon sans coeur habitant l’ancien temple d’Omoikane. Tu as cru qu’il te regarderait toujours d’un oeil froid. Te répondrait toujours par ses politesses automatiques, pas une once d'émotion dans la voix.
ni colère ni amusement ni attachement
pour votre malheur à tous les deux, tu avais tort
Assis en face de toi à la table basse où vous prenez généralement le thé, Yōkai t’observe avec quelque-chose qui pourrait s’apparenter à du regret. Difficile à dire, ta vision est si floue. (et il semble fermement s’accrocher à son calme) Pourtant, malgré tous ses efforts, tu sens que le masque s’effrite.
Tu sens que le démon n’est plus. Qu’il ne reste que lui, ce nom qu’il n’a jamais voulu te dire, cette personne dont il n’a jamais voulu te parler. (que tu aspirais tant à connaitre) Cette personne qui tue toute forme de faiblesse par habitude, parce que c’est comme ça qu’elle a appris à survivre. Lorsqu’il prononce ton nom, tu sais que ça lui coûte. Fini le calme imperturbable. Fini l’insolente aisance. Tu l’entends se briser un peu, le regret maintenant évident. Sa main tremble, crispée sur sa tasse de thé. Le poison qu’il y avait dans la tienne est encore amer sur ta langue.
« Ne t’avait-ton pas dit de- de partir ? » demande-t-il, contrarié
Tu lui réponds d’un rire amer et essoufflé. (tes poumons commencent à lâcher) Oh, bien sûr que si. Maintes et maintes fois. L’Apothicaire est un démon, t’a-t-on dit sur un ton d’avertissement. Tu ne devrais pas aller le voir aussi souvent. Ca finirait par te tuer, avait-on assuré.
visiblement, on avait raison tu n’arrives même pas à regretter
Rester en position assise devient bien trop difficile. Le monde tourne mais alors que tu te sens chuter, tu l’entends poser sa tasse. En un instant, à ta grande surprise, Yōkai est de ton côté de la table. Son bras autour de tes épaules. Il t’empêche de tomber. Ses yeux sont maintenant si proches. Tu penses à t’y noyer. Tu penses à l’embrasser. (tu ne peux pas) Il a un sourire triste.
« Tu aurais dû écouter. » soupire le démon
Tu ne ris plus. Tu n’as presque plus de souffle. Alors qu’il dépose un baiser chaste sur ton front, garder les yeux ouverts devient un effort trop grand. Suffoquer est une horreur, mais dans ses bras.. dans ses bras, ce n’est pas si terrible, penses-tu. Il t’aide à gagner une position un peu plus confortable. Lâche un très long soupir.
« Bonne nuit. » murmure-t-il dans la langue qu’il réserve aux morts
Ton dernier souffle lui est adressé. Un ‘je t’aime’ à peine audible, parce qu'il fallait que tu lui dises une dernière fois. Sa main se crispe à ton épaule, ses griffes traversant presque le tissu de ton haut tant il serre fort. Jamais auparavant n'avait-il initié de contact entre vous.
alors que tu t’éteins Yōkai étouffe un sanglot
note: globalement du 'idk how to hit on u so u have to die', oui je suis une pro du résumé, de rien
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| | Or : 660
Origine : Kalos
Métier : Guide, coursier & pickpocket | Sam 10 Oct - 18:35 Céleste alors je suis déjà en retard mais hey j'avais commencé dans les temps ! Marionette est tout soft, avec Rust et Moira, dans le même contexte que 'Acide' concrètement: ils ont emmené Dice en vacances - marionette:
« Bouge pas, très cher, j’y suis presque. » assure Moira, dans son dos
Rust hoche la tête. Il reste silencieux tandis que son bras droit s’active tout seul. Ses yeux sont rivés sur Dice, à quelques mètres d’eux, occupé à faire du paddle. (il devrait revenir mettre de la crème solaire) Les mécanismes coulissent sans accrocs. Rust retient un frisson. Ses joues le brûlent. Les mains de Moira sont fraiches, au bout de ses capteurs, mais ses joues le brûlent. Elle ne semble pas vraiment consciente de l’effet qu’elle lui fait, à manipuler délicatement la prothèse pour vérifier qu’aucun grain de sable ne viendra entraver ses mouvements.
(ou peut-être qu’elle sait) (peut être que ça l’amuse) (peut-être que c’est réciproq-)
Grommelant à demi-voix, Rust coupe court à ses propres pensées. Il a déjà eu cette conversation. (dans sa tête) Aussi légère semble-t-elle, Moira a.. des objectifs. Des convictions. (et une passion à lui mettre des étoiles plein la tête) Moira est bien trop occupée pour ce genre de choses.
« Parfait, plus que ta jambe gauche » sourit-elle, se déplaçant en face de lui
Son sourire l’éblouit à travers ses lunettes de soleil. Moira est comme ça avec tout le monde, se répète-t-il alors que son coeur s’emballe. Ce n’est.. pas un traitement de faveur. Difficile à croire, quand elle se montre si délicate, laissant courir ses doigts sur sa peau artificielle entre chaque manipulation. Difficile de s’imaginer qu’elle fait juste ça par professionnalisme. Juste parce que c’est elle qui lui a construit ses prothèses mécaniques.
Il lui a fallu un moment pour s’y habituer, sans mentir. Si ses douleurs fantômes ont quelque peu réduit depuis qu’il y a quelque-chose pour remplacer ce qu’il a perdu, Rust n’ira pas on plus qualifier l’adaptation de ’simple’. Il a toujours un mal fou à laisser quiconque le réparer. La déshumanisation est.. crispante.
cependant, si c’est Moira il veut bien jouer la marionette
« Tout va bien, tu es parfait mon coeur. » annonce-t-elle joyeusement
ses mains lui tapotent le genou il en oublie presque de respirer
Moira se redresse, un sourire victorieux aux lèvres. Elle prend sa main humaine, quelque-chose d’infiniment doux dans le regard.
« Merci de me laisser faire. » comme s’il pouvait envisager de faire autrement
Après une légère pression autour de ses phalanges, Moira le relâche. (trop vite à son goût) Rust bredouille à peine un ‘de rien’ qu’elle est déjà sur le départ, courant vers l’eau pour aller s’attaquer au paddle de Dice. Il secoue la tête, faussement dépité.
quel numéro
Bon la traduction est approximative, mais j'ai choisi 'en pleurs' pour 'wailing'. C'est avec Mistigri et le Sorcier, les mêmes que dans 'Sacré' et 'Patient'. TW: un (petit) peu de sang - en pleurs:
« Ca va aller. » assure le sorcier
Mistigri l’observe d’un oeil de jugement. Même dans sa détermination, il fait pâle figure. A bout de souffle, du sang dans la bouche et des larmes aux yeux, ce n’est pas exactement de la force, qu’il projette. Le yōkai montre les crocs, relevant son menton vers lui d’une main griffue.
« Foutaises. » gronde-t-il, courroucé
Le feu qui l’habite brûle d’indignation. Il étincelle dans sa poitrine, s’étend dans ses veines, le calcine jusqu’au bout des doigts. Que pense accomplir cet humain, en se maltraitant de la sorte ? Les êtres dans son genre meurent en un clin d’oeil, n’a-t-il rien trouvé de mieux à faire que de pactiser avec une entité vorace et cruelle ? Sous sa forme originelle, nul doute que le bakeneko se serait hérissé. Il relâche le sorcier d’un mouvement brusque, incapable de le regarder plus longtemps. Ce serait un coup à s’emporter. Un coup à le blesser.
(or c’est bien loin d’être son objectif) (c’est même l’exact opposé de ce qu’il veut)
Encore, s’il l’aidait un peu à lui sauver la peau. Mais non. Il tente même, semble-t-il, d’accélérer le processus ! Qu’il n’aie pas l’audace de lui dire que ‘ça va aller’ dans une telle situation ! Mistigri feule à l’attention de l’ouvrage qu’utilisait le sorcier. L’éloigne de lui d’un coup de pied, l’envoyant presque brûler dans la cheminée.
« Ca va aller. » répète-t-il, furieux, « Quand bien même ce ne serait pas un mensonge éhonté, parle pour toi, sorcier ! On ne souffre de rien une fois dévoré par un monstre, mais les autres ? Ceux qui restent ? » sa voix commence à trembler, « Pour ceux qui restent, c’est une autre histoire.. » soupire-t-il, l’air infiniment las
L’expression du sorcier se décompose. S’il pleurait de douleur, c’est maintenant tout autre chose qui fait ruisseler des larmes sur ses joues. Mistigri montre toujours les crocs. Le regarde sangloter sans oser le réconforter.
(son corps entier est brûlant) (un mouvement brusque et il prend feu)
« J’ose espérer que tu cesseras ces inepties. » conclut-il avant de tourner les talons
un chat blanc sort par la fenêtre dans son sillage, un sorcier en pleurs
Cimetière est avec Rowan et des mentions de Zhi, les mêmes que dans 'Rituel'. Ca se place sans doute après 'Rituel', d'ailleurs. - cimetière:
« Alors, Mr Moustache, tu penses qu’ils sont là ? » demande Rowan, coulant un regard vers le chat roux
La bête miaule, un son grave et dubitatif. Vient frotter son museau contre le genou de son ami humain. Ce dernier hoche gravement la tête. Peu probable, en effet. Il a eu beau étendre sa magie sur le cimetière entier, espérant y trouver une résonance, rien ne lui est revenu. Rowan hausse les épaules. Ca valait le coup d’essayer, suppose-t-il.
« Dommage, j’avais bon espoir. » fait-il, haussant les épaules
Circulant prudemment entre les tombes à peine marquées, le sorcier les observe d’un oeil morne. Les défunts compagnons de Zhi ne sont pas ici. (nul doute que leurs énergies auraient répondu à son appel, autrement) Ils ne sont pas non plus aux 3 autres cimetières que Mr Moustache et lui ont visité. D’un pas léger, le chat vient de nouveau se frotter contre lui. Miaule quelque-chose qui sonne comme une consolation. Rowan passe une main dans ses cheveux blancs, contrarié.
ça devient difficile et s’ils ne trouvaient pas ?
Malgré lui, Rowan revoit Zhi ce matin. Zhi qui n’est.. plus lui même, ces derniers temps. (ou peut-être qu’il l'est, justement, et que c’est ça le danger) Zhi qui déguise son aura de moins en moins souvent, laissant sa divinité rendre l’air étouffant. Zhi qui l’a embrasé en l’appelant ’son humain’. C’est lentement devenu une habitude, dans les semaines suivant son regain de pouvoir. Comme si son prénom lui échappait progressivement. Comme s’il n’était plus assez parmi eux pour se préoccuper de ça) Zhi qui parle parfois à des gens qu’une ancienne guerre lui a pris. Zhi qui n’a jamais fait son deuil, parce que les tombes sont dans son coeur et nulle part ailleurs.
alors s’il pouvait les trouver.. Rowan se mord la lèvre, nerveux s’il pouvait les trouver, est-ce que ça l’aiderait ?
Alors. Jsp si j'ai fait ça bien mais. Hanter est la suite de "Ombres". Peut-être pas la suite directe, mais ça se place clairement après et ça implique les mêmes personnages (sans nom, certes). TW: meurtre (plus ou moins) - hanter:
« NOUS Y SOMMES. » dit-il lorsque vous touchez terre
Tu glisses de son dos en un mouvement souple. Les ombres de son pelage s’attachent un instant à tas jambes avant de lui revenir. (presque à regrets) Au contact de tes pieds nus sur le sol mousseux, quelques plantes émergent, venant te saluer de leurs feuilles vert tendre. Tu leur jettes un oeil confus. C’est.. encore très nouveau, pour toi.
il n’a pas juste fait de lui son égale il a fait de toi son pendant
là où il étire des ombres, tu amènes la lumière là où il brûle et détruit, tu crées et reconstruits
Tes yeux d’or observent la forêt noire où vous avez pénétré. Les conifères se présentent en rangs serrés, leurs branches si denses que tu te demandes si le dieu pourra vraiment y circuler. Elles ondulent dans un mouvement qui n'est pas celui du vent. (on dirait des griffes) Mais lorsque ton attention revient à la bête aux yeux carmin, il s’avance déjà. Pas une trace d’hésitation dans ses pas. Là où ses pattes se sont posées, la terre est calcinée. Tu trottines pour arriver à sa hauteur, ne comptant pas te laisser distancer.
« ne pouvons nous pas survoler cette forêt comme nous avons survolé les ravins ? » demandes-tu alors qu’il glisse entre les branches
(elles ne semblent même pas le toucher, à vrai dire) (son corps se meut comme de l’eau pour les esquiver)
La bête a un sourire plein de trop de dents, jetant un bref coup d’oeil dans ta direction. Tu ne l’observes pas longtemps. Ses cornes aussi ondulent pour éviter les obstacles. (elles.. ne devraient pas pouvoir faire ça) Même alors que se rapproche davantage de la sienne à chaque jour qui passe, ses changements de forme te donnent parfois la nausée.
« OÙ SERAIT LE DÉFI ? » rit-il, de sa voix pleine d’échos
c’est une épreuve, comprends-tu survoler la forêt ne fonctionnerait pas ce fragment de pouvoir, tu devras le chercher
le chasser
Quelque-chose bouge, dans les sous-bois. Ton dieu ne dit rien, mais le regard qu’il te jette est suffisant. Tu n’hésites pas un instant à courir. Tu sautes par dessus les racines, te faufiles entre les troncs, regard fixé sur cet éclat d’argent qui se voulait discret. Il a beau zigzaguer, tu ne le quittes pas des yeux. Pas même lorsqu’il en rejoint d’autres, gagnant en éclat tandis qu’ils forment une silhouette vaguement humanoïde.
c’est donc cela, qui hante la forêt noire
Sur tes talons, le dieu ne dit rien. Ce n’est pas lui qui t’intéresse, pour l'instant. Tes pieds martèlent le sol, plus rapides et plus agiles que tu ne l’as jamais été. La silhouette frissonne des pieds à la tête. Semblant t’avoir remarquée, elle cherche à s’échapper en grimpant entre les arbres, se faufilant entre les branches telle un filet de fumée. Un sourire carnassier te vient: futile. Tu n’as rien d'une empotée. Alors que l’immense dieu d’ombres reste à terre, tu bondis sans perdre un instant, t’accrochant aux branches pour grimper à la poursuite de ta cible. De ta proie.
Tu bondis à sa suite, écorchant tes mains sur l’écorce sans y faire attention. Des bourgeons émergent, sur ton passage. Suivant la silhouette d’un oeil acéré, tu ne remarques même pas ce qui arrive à tes mains. Tu ne vois pas comme tes ongles s’allongent, comment les extrémités de tes doigts se remodèlent pour former des griffes. Pour te garantir une meilleure accroche.
(le dieu, lui, voit tout) (et il est si fier)
A peines secondes se sont écoulées que tu la rattrapes déjà. Bondissant dans une exclamation sauvage, tu plonges ses griffes dans ce qui devrait être sa gorge. Elle est étonnamment.. tangible ? Tu ne t’arrêtes pas pour y penser trop longtemps, grisée d’adrénaline.
« BIEN. » encourage le dieu, dans ton dos
L’argent vient tâcher tes mains alors que vous tombez toutes deux. La silhouette heurte le sol avant toi, sans un bruit. Tu la plaques au sol, insensible à la façon pitoyable dont elle se débat. C’est une épreuve, et tu en triompheras.
au niveau de son coeur pulse un éclat sa lumière est plus pure, plus claire
tu y plonges ta main
« merci. » murmures-tu alors qu’un sifflement désespéré lui échappe
Alors que tes doigts se referment sur l’éclat, un froid comme tu n’en as encore jamais connu remonte jusqu’à ton épaule. Voyage jusqu’à ton coeur. Tu serres le poing. Extrais le fragment d’un geste brusque tandis que tes doigts s’engourdissent.
le froid reflue lentement tu portes ton dû à tes lèvres
alors que la silhouette se délite, un nouveau pouvoir court en toi
Miroir est avec Honey & Thyme deux dames de Solstice. Elles ont déjà pop dans 'Plaisir' par exemple. - miroir:
Allongée sur la rive, Honey jette un oeil à la surface du lac. Dans ses eaux noires, lisses comme la surface d’un miroir, elle peut distinguer jusqu’à la couleur de ses iris. Or pur. Elle penche la tête sur le côté, laissant ses longs cheveux d’azur couler de son épaule. Effleurer la surface de l’eau.
voilà bien 100 ans qu’elle n’est pas venue ici mais en apparence, elle n’a pas changé
Ses traits restent doux, nullement tirés par les années, suffisamment harmonieux pour faire chavirer plus d’un coeur. Débarrassée de son glamour, Honey ne semble pas entièrement humaine.. mais ça a rarement dissuadé les mortels. (ils sont bien braves, pour des êtres si frêles) Sa peau mate ne porte pas une seule ride. Juste une cicatrice en travers du nez. Honey grimace légèrement. L’effleure du bout des doigts. Ca ne la brûle plus comme avant, mais le souvenir laisse toujours un goût amer dans sa bouche.
« Honey. » l’appelle-t-on alors
Sa grimace la quitte bien vite. Détournant le regard des eaux sombres du lac, elle abandonne son amertume en un clin d'oeil. Thyme émerge des sous-bois. Ses cheveux châtain brillent de fils d’or dans les rayons du soleil, et plus elle est proche, plus la fae sent son sourire s’élargir.
« Thyme ! » répond-t-elle, radieuse
Ah, voilà qu’elle prend son air sceptique. Un éclair de méfiance passe dans ses yeux vairons, mais l’intéressée s’approche tout de même d’Honey. Juste à.. une distance prudente. Elle hausse un sourcil, croisant les bras.
« C’est quoi ce sourire ? » demande Thyme « Tu es si belle ! » s’exclame la fae, se levant d’un bond
Thyme n’a pas le temps de reculer. De protester. De lui dire qu’elle est hautement embarrassante. A peine comprend-t-elle ce qu’elle vient d'entendre que les bras de son amante l’enlacent déjà. Ses joues sont si rouges. (chose qu'Honey ne voit pas, visage appuyé dans son cou) Ses mains tremblent. Sa gorge se serre un peu. Pourtant, Thyme hésite à peine un instant, passant ses bras à la taille d’Honey pour la serrer contre son coeur.
« C’est toi qui dis ça. » rit-t-elle
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| | Or : 100
Métier : Noble Equipe : | Mar 10 Nov - 17:52 Andraste R. Dell'Anna j'en ai fait d'autres hihi âmes est avec Selene, l'étoile morte qui est toujours aussi dans le fun (c'est faux) parce que son afterlife est pas aussi reposante qu'il l'espérait - âme(s):
Pas un bruit entre les murs de pierre. Selene flotte au dessus du seuil, par-delà la porte ouverte de l'église. Selene flotte entre les bancs vermoulus. Au-dessus de l’autel envahi de mousse. A travers le silence le plus total.
Selene flotte entre les vitraux qui teintent la lumière du jour en rose. En bleu. En vert. En jaune. Selene regarde les couleurs danser sur sa peau pâle comme celle des statues de marbre. Ces humains de pierre aux airs béats ou agonisants, tellement plus expressifs que son visage impassible. Il pense les exploser, par pure amertume. Par excès de jalousie.
il jalouse ces simulacres de pierre qui ont bien plus d’âme que lui
Dans ses yeux délavés luit un éclat de misère. Selene sent sa poitrine se contracter autour de son coeur tout en morceaux. Son coeur brûlé, implosé et rapiécé, pour le garder en vie contre son gré. Selene pense à lui. A son humain réduit en cendres pour avoir voulu brûler en sa compagnie.
Preos n’a pas de tombe il ne restait rien de lui rien à mettre en terre
(mais Selene pense en creuser une quand même) (une symbolique, pour un peu se réparer)
Ses yeux le piquent. Selene regagne le sol alors que des larmes couleur goudron dégoulinent le long de ses joues. Lieu de recueillement, tu parles. Les Dieux des humains sont peut-être morts, mais il pensait que l’endroit (même abandonné) garderait une certaine qualité apaisante. Selene se mord la lèvre, un goût de métal dans la bouche.
il avait tord
et un largement plus léger, très court avec Mistigri et le sorcier - papillon de nuit:
Tapi sur le rebord de la fenêtre, Mistigri suit son adversaire de ses yeux d’or. Gauche.. droite.. plongée.. Il l’observe avec attention, tâchant tant bien que mal de prédire ses mouvements saccadés. Il volète avec incertitude. Monte avant de rechuter, avec l’air de ne pas savoir où il va. Ca ne décourage pas le yōkai. Il patiente, oreilles plaquées vers l’arrière et moustaches frémissantes.
mais lorsque sa patte fuse elle manque sa cible
Emporté par son élan et ne voulant pas toucher la lampe autour de laquelle s’agite le papillon de nuit, Mistigri perd l’équilibre. Mistigri chute sans grâce aucune du rebord de fenêtre, atterrissant tout juste sur ses pattes. Sa nuque se hérisse. Il toise l’insecte avec mauvaise humeur, se redressant malgré sa dignité froissée.
Sans doute aurait-il repris ses tentatives sans broncher si un rire ne s’était pas fait entendre. Un rire familier (quoique s’étant raréfié, ces dernières semaines). Un rire qu’il entendait souvent, quand venait de prendre forme humaine et peinait à marcher. Son expression devient orageuse lorsqu’il tourne les talons pour faire face au sorcier. Ses yeux semblent brûler. Deux soleils offensés fixés sur l'impudent qui s’approche, visiblement pas le moins intimidé.
« C’était adorable. » ricane le sorcier, tentant de lui caresser la tête
Mistigri grommelle des insanités mais ne fuit pas le contact
edit 22/11corbeau se passe dans l'univers de Solstice (celui où on trouve Honey et Rowan), cette fois avec Saffron et sa meilleure pote Phoebe. - corbeau:
il y a un corbeau perché dans l’arbre
Il y a un corbeau qui n’est pas juste un corbeau, pense Saffron, nerveusement accrochée au bras de Phoebe. Contrairement à elle, son amie ne tremble pas. S’il est aisé pour Saffron de lire la tension dans sa posture et la méfiance dans ses yeux noirs; elle ne peut que saluer un tel niveau de sang-froid. Ce n’est pas tout le monde qui reste d’aplomb face à un si grand Tengu.
De plumes noires et de serres aiguisées, l’homme-oiseau les observe d’un oeil attentif. Ses jambes se terminent en pattes d’oiseau, mais il a des mains humaines. Simplement griffues. Pas de bec, mais nombre de plumes dans les cheveux. Et des ailes immenses. Saffron a lu que certains sont plus bêtes qu’hommes. Saffron a aussi lu qu’ils n’ont jamais été humains. Que s’attendre à ce qu’ils se comportent comme tels était futile. Elle déglutit nerveusement. Il n’a pas réagi jusque là, mais elle ignore combien de temps ça durera.
« Ne traînons pas. » murmure-t-elle à Phoebe
Son amie hoche la tête. Le sourire qu’elle lui adresse allume allume quelques étincelles sur sa peau. Dans ses yeux. Quand Phoebe sourit de la sorte, c’est comme si rien ne pouvait arriver. Rien de bien grave.
Elles reprennent leur route, désormais bien décidées à ignorer le grand oiseau. Pas de raison de s’intéresser à elles si elles ne s’intéressent pas à lui, n’est-ce pas ? Saffron se redresse progressivement, rassurée par la chaleur de la main de Phoebe. Par son incroyable assurance. Désintéressée du tengu, elle observe plutôt son amie à la dérobée. Saffron a toujours traîné dans les bois, à la recherche de reliques et créatures d’une magie plus ou moins dangereuse. A la recherche de quelque-chose qui rendrait sa vie moins morne. Faire face à une créature pouvant mettre fin à ses jours en un instant n’est pas agréable, mais pas entièrement nouveau. Pour Saffron.
mais pour Phoebe pas le moins du monde
et pourtant, elle parait si solide
D’ordinaire, Saffron aurait probablement fui en tremblant comme une feuille, mais l’assurance de Phoebe est contagieuse. Elle ne cherche même pas à réprimer son admiration. Phoebe n’est peut être pas familière avec ces bois et leurs dangers, mais Phoebe ne se laisse pas impressionner. Saffron aimerait s’en inspirer.
elles quittent les lieux le tengu ne les suit pas
Présage n'est,,, pas marrant ? Rien de violent, cela dit, c'est la suite de "ombres" et "hanté". - présage:
« MA COLOMBE. » murmurent de familiers échos
Tu trembles et trembles, incapable d’élever ta voix. Tu trembles mais refuses de porter l’épaisse fourrure posée à tes pieds. Tu trembles malgré le soleil radieux et l’air doux de début d’été. Dans ses yeux carmin luit un chagrin millénaire, accompagné d’une désolante lassitude. (Et, plus discret, un soupçon de peur) Rien de ce que tu vois n’est acceptable.
Il a beau être un dieu, c’est avec la tête basse qu’il t’approche, venant appuyer son museau dans ton cou. Ses cornes t’effleurent en tremblant. Délicatement, comme si tu risquais de tomber en miettes au premier mouvement brusque. Son souffle n’a jamais été aussi frais. (presque comme s’il s’éteignait) Tu serres les crocs, secouée d’un violent frisson: que lui est-il arrivé ? Que vous est-il arrivé ? Il y a quelques jours, tout allait pour le mieux.
mais il y a quelques jours un présage vous est parvenu
« elles.. elles mourront. » grondes-tu à demi-voix, un goût de métal dans la bouche
c’est la seule issue ce n’est que justice
Pour avoir voulu ternir ton éclat, pour avoir décrété que tu périrais avant d’être complète. Que tu ne serais jamais son égale. Que savent les étoiles de ta destinée ? Qui sont-elles pour dire des choses pareilles à la légère, agitant la bête entre tes côtes jusqu’à ce que sa fureur te donne l’impression de prendre feu.
tu ne trembles pas de froid tu trembles de douleur
Pourtant.. pourtant, à t’entendre gronder, tu sens la bête s’interrompre dans un mouvement d’intérêt. Tu sens ses griffes se rétracter, ses mille yeux se tourner vers ta voix. Ses oreilles se dressent et ta douleur s’atténue.
« cesse.. de paniquer comme une enfant. » réprimandes-tu alors que le dieu s’écarte de toi, surpris, « penses-tu que- qu’elles puissent décider ? » articules-tu, ton sourire se faisant cruel
La bête accolée à ton coeur commence à comprendre. Tu ne la vois pas, mais tu sais comme ses yeux brillent. Tu ne l’entends pas, mais tu sais comme elle réclame du sang. Du sang divin. Leur sang. Ce n’est que justice, penses-tu, plus fort cette fois, alors que des tes doigts s’allongent en de longues griffes noires. Tes yeux luisent d’argent, manifestant le pouvoir absorbé lors de ta précédente épreuve.
« QUE PREVOIS-TU ? » demande alors le dieu, ayant retrouvé son calme
Ses échos sont plus stables. Sa silhouette est plus solide, les ombres ayant regagné leur netteté maintenant que ton propre corps n’essaie plus de te dévorer vivante. Etait-ce là leur plan ? Compter sur ton inhérente instabilité pour te forcer à t’autodétruire ? Un rire chargé d’une colère froide t’échappe alors que ton corps s’élève lentement du sol. C'était sous-estimer ta rage.
« un massacre. » annonces-tu, yeux rivés sur le ciel
la nuit tombe lentement sur le monde tu ris et ris et ris, ô-combien cruelle
la chasse est ouverte
edit: 08/12/2020 j'ai pas eu le temps pour beaucoup mais,,, one more avec Rust & Moira, ça se place après "Tordu", Dice est mentionné mais il n'apparaît pas - appât:
Moira n’est pas encore revenue Dice pleure beaucoup, ces jours-cis
Dice pleure et Rust soupire, se demandant quand il a merdé au point de devenir père célibataire d’un adolescent adopté. S’il essaye de le rassurer, ses mots sonnent creux. Maladroits. Rust n’a jamais su consoler les autres. (c’est le rôle de Moira) Il.. il est perdu. Il s’acquitte de ses tâches habituelles sans même réfléchir, par pur automatisme, faisant des erreurs stupides à répétition tant son esprit est ailleurs.
(sa jambe de métal est cassée) (il ne l’a pas encore réparée) (il n’a pas réussi)
Moira est absente et il a beau être entier, il se sent en morceaux. Il dort soit trop, soit trop peu, brûle les pancakes qu’il fait si bien d’habitude et sursaute au moindre bruit. Sa voix artificielle crachote de plus en plus souvent. Dice n’est pas beaucoup mieux. Ils hantent l’endroit plus qu’ils ne l’habitent.
puis, un matin elle est de retour
Rust n’en croit pas ses yeux, lorsqu’il titube dans la cuisine alors que l’aurore baigne la pièce de lueurs rosées. Vraiment, il lui faut quelques secondes d'analyse pour comprendre qu’il ne délire pas. Que c’est réel. L’odeur des croissants qu’elle a posés sur la table. Le froid du carrelage sous son pied valide. Ce rire un peu fatigué qu’elle laisse échapper en le voyant se figer. Réel.
« Moira.. » son nom lui échappe sur un ton incrédule
Elle ricane qu’il n’est pas obligé de la regarder comme s’il avait vu un fantôme, pleine d’assurance. Sait-elle seulement ce qu’elle dit ? La lumière forme un halo dans ses cheveux roses. Il jurerait avoir affaire à quelque apparition, s’il ne voyait pas le sang sur ses vêtements.
« Moira. » dit-il, plus ferme, marchant vers elle
La criminelle hausse un sourcil, s’appuyant sur la table de la cuisine. Il voit maintenant que du sang coagule ses cheveux contre sa tempe gauche. Que sa lèvre est fendue. Que ses yeux sont un peu rouges, comme si elle avait pleuré. Moira ne recule pas tandis que Rust avance vers elle, boitillant mais décidé, son expression se durcissant progressivement. Elle fait toujours ça. Toujours. Disparaitre sans rien dire à personne ni donner de nouvelles. Se sacrifier pour eux en un clin d’oeil, qu’importe leur avis sur la question. Tout faire toute seule, quitte à s’user.
comme si sa vie importait si peu comme s’il n’y avait pas d’autres solutions
(il y en a) (il y en a tant)
Elle fait toujours ça; et plus elle le fait, plus Rust en a horreur. Sa main tremble quand il la passe à la taille de Moira, partagé entre la colère et le soulagement. Elle lui sourit avec toute l’innocence du monde. Comme si elle ne l’avait pas terrifié. Comme si elle n’avait pas donné d’horribles cauchemars à Dice. Comme s’ils n’avaient pas tous deux paniqué pendant plus de 24h à l’idée de l’avoir perdue. (à l’idée que ce soit de leur faute) Dice, en particulier, était terriblement secoué. Dice qui dort toujours, se souvient Rust. Il devrait aller le réveiller mais.. mais Moira est là.
Moira qui a levé ses mains pleines de coupures pour les poser sur ses joues, frottant tendrement ses pommettes du pouce. Moira qui le regarde avec ce sourire infiniment doux. Avec ces yeux pleins de merveilles.
« Ne.. crois pas t’en tirer à bon compte. » grommelle-t-il sans parvenir à y mettre du venin
Il se retient de s'énerver lorsqu’elle a l’audace de lever les yeux au ciel, l’air de dire qu’il exagère. Que c’était un pari gagné d’avance. Que servir d’appât pour Nightbolt n’était pas un coup à revenir dans un cercueil. Au lieu de ça, il grimace, ébouriffant ses cheveux roses de sa main libre.
« Tu as des excuses à présenter. » l’informe-t-il, « Au gamin plus qu’à moi. T’as intérêt à rester tranquille cette semaine. » il n’oserait pas demander un mois
A sa décharge, Moira a la décence d’avoir l’air coupable. Ses mains glissent lentement des joues de Rust et il doit se faire violence pour ne pas les retenir. Les prendre dans les siennes. Elle hoche lentement la tête. S’écarte de lui à regrets pour aller s’asseoir sur un coin libre de la table.
« Excuse-moi. » murmure-t-elle, passant une main dans ses cheveux roses
et d’un coup, elle parait ô-combien lasse elle qui reste toujours si solide
« ..Va prendre une douche, met un truc confortable, je te fais un thé. » soupire-t-il, secouant la tête
Moira n’est pas une machine, après tout. A y réfléchir, il ne comprend pas pourquoi elle a fait l’effort d'apporter des croissants au lieu de directement aller se coucher. Sa confusion ne fait que croître lorsqu’elle lève sur lui des yeux pétillants.
« Merci, mon coeur. » sourit-elle en quittant les lieux
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| | Or : 370
Origine : Kii
Métier : Apprentie prêtresse | Lun 8 Fév - 21:54 Byakuren Kimura tentacules est,,, pas aussi kinky qu'on peut s'y attendre, voilà c'est avec Jae-Sun & Abel qui pop dans 'Ciseaux' par exemple - tentacules:
Lorsque sa porte d’appartement s’ouvrit avec fracas, Abel manqua de lâcher son café. Il lui fallut quelques secondes pour s’armer du couteau à beurre posé sur la table. Quelques autres pour réaliser qu’il n’était pas en danger. Qu’il avait entendu la serrure tourner. Que la personne avait certainement la clé.
Tandis qu’il reposait lentement son couteau rond, plus honteux qu’il ne comptait l’admettre, Jae-Sun entra dans son champ de vision. Jae-Sun.. qui n’est pas au top. Enfin. Abel déglutit, son café soudainement oublié. Jae-Sun était toujours ‘au top' d’une façon ou d’une autre, à ses yeux. Que ça soit les iris carmin encadrés de longs cils ou ce sourire qu’il lui accordait parfois (quand son humour lui paraissait acceptable), le fleuriste avait toujours de quoi lui couper le souffle. Rien que de le voir approcher la table de la cuisine d’un pas rapide, Abel peinait à respirer.
pourtant, cette fois, il semblait malade pâle, au point de l’inquiéter
« Longue soirée ? » demanda-t-il en se levant « Mmh. » grommella Jae-Sun
Il l’avait connu plus éloquent. Mais à voir son état, Abel ne se sentit pas vraiment le coeur de lui faire la remarque. Au lieu de ça, il commença à faire chauffer de l’eau pour un thé. Prit sa main pour lentement caresser ses phalanges, espérant le tranquilliser un peu.
« Qu’est-ce qui t’est arrivé ? » s’inquiéta-t-il
A sa question, une grimace vint déformer les traits du fleuriste. Il semblait dégoûté. Abel regretta presque d’avoir demandé, mais ne chercha pas à revenir sur ses pas. Si telle était sa réaction, il devait savoir. Agir comme vigilant n’était pas sans danger, et bien que son coeur se serre à chaque fois qu’il imaginait Jae-Sun mettre sa vie en jeu, impossible de le lui reprocher. (pas avec ce qu’Abel avait.. laborieusement appris sur lui) Au moins ne semblait-il pas blessé.
Lorsque le silence commença à s’étirer, uniquement troublé par la bouilloire grimpant lentement en température, il se dit que Jae-Sun l’ignorerait. Se résigna à l’idée. Ce n’était.. pas grave, tâcha-t-il de se convaincre malgré un insistant pincement au coeur. Il ne pouvait pas exiger sa confiance. Il ne le ferait pas. Le voir lui revenir était déjà beaucoup.
mais à sa grande surprise il finit par parler
« Des.. des tentacules. » maugréa enfin Jae-Sun, l’air on ne peut plus répugné
Ce n’était.. pas ce à quoi Abel s’attendait. Pas du tout. Mais une vague odeur de poisson émanait de Jae-Sun, maintenant qu'il y prêtait attention et.. le dégoût dans son expression n’aurait su être plus évident. Il papillonna des yeux, surpris, tandis que le vigilant frottait son épaule en secouant la tête.
« Tu.. veux en parler ? » proposa Abel, tâchant de ne pas rire
Un nouveau silence s’étira, cette fois-ci rempli par un tas d’images mentales toutes plus honteuses les unes que les autres. Pourvu que son interlocuteur n’aie pas été embarqué dans un cliché de hentai. Ce serait.. cocasse. Assez répugnant, aussi, mais sacrément drôle en rétrospective. Incapable de réprimer un sourire malicieux, Abel finit par croiser le regard courroucé de Jae-Sun lorsque celui-ci vint s’asseoir à côté de lui. Il tâchait d’avoir l’air menaçant, mais avec ses cheveux à demi collés par quelque-chose de bleu-vert et la forte odeur de poisson.. c’étai plutôt tendu.
« Ta gueule. » finit par grogner le vigilant, venant cacher son visage dans le creux de du cou d’Abel
adorable, en théorie puant, en pratique
« Hey ! », protesta-t-il tandis que l’odeur le prenait à la gorge « Pouah tu es atroce ! Va te doucher ! »
Ca fut au tour de Jae-Sun de sourire, pas une once de pitié dans son expression. Au contraire, il s’appuya plus fort tandis qu’Abel tentait de se dégager, s’assurant de ne pas être le seul avec une affreuse odeur de poisson.
« Ca t’apprendra. » réplique-t-il, des boutons d’or dans les cheveux imposteur est un peu triste mais sans warning ! c'est avec Juniper et un chat du nom de Mr Moustache - imposteur:
Juniper sort il n’y a personne
Seul Mr. Moustache l'attend dans l’entrée de l’immeuble, se levant aussitôt qu’il passe la porte. Le chat roux trottine aussitôt vers lui, oreilles en avant et moustaches frémissantes. Un ronronnement monte dans sa gorge tandis qu’il vient se frotter contre la jambe de Juniper. Contre sa main. Un sourire triste étire les lèvres de l’adolescent faisant courir ses doigts sur la fourrure de son ami félin.
« Bonjour, Mr Moustache. » salue-t-il, obtenant un miaulement en réponse
Mr. Moustache est un chat bavard. Il papote à longueur de journée, cherchant sans cesse l’attention de Juniper, suivant ses pas à travers la ville même sans promesse de recevoir de la nourriture. Il s’en va bien, parfois, mais c’est comme s’il veillait sur lui. June se redresse, un goût amer dans la bouche.
si Mr Moustache veuille sur lui il le fait bien mieux que ses parents
Triste constat que celui-ci: ce félin qui n’était même pas son animal de compagnie faisait plus attention à lui que ses propres géniteurs. Sans doute ne remarqueraient-is même pas si un imposteur venait à remplacer leur fils, pensa-t-il avec colère. Tant qu’il rentrait sagement à la maison le soir. Tant qu’il faisait ses devoirs. Tant qu’il restait silencieux et hors de leur passage. Non, ils n’en sauraient jamais rien.
Sentant des larmes piquer les coins de ses yeux, Juniper mit immédiatement fin à ce train de penser. Ce n’était pas grave. Comme s’il avait besoin d’eux ! Chaussant ses rollers avec un empressement rageur, June se lança à vitesse moyenne sur le trottoir.
il roula de plus en plus loin de l’appartement un chat roux enthousiaste sur les talons edit 27/05;du ship; avec Byakuren et Hécate parce que je fais bien ce que je veux ! - apparition:
Les flammes illuminent la plaine. La transforment en un océan de feu et de cendres, dévorant le paysage de leur féroce lumière. Tu regardes l’air trembler tant il est chaud. Regardes les braises s’élever comme pour aller rejoindre les étoiles. Engloutir le ciel en plus de la terre.
les dommages sont considérables mais ce n’est pas ce qui t’inquiète
Les champs dévastés, les monstres terrifiés, les fermes détruites, tout ce qui aurait été au premier plan dans ton esprit par le passé se retrouve ignoré en faveur d’un autre élément. Une autre personne. C’est terriblement égoïste de ta part, Byakuren. Terriblement *indigne* du rôle qui t’a été assigné au départ de ce voyage. (qu’en diraient tes soeurs ?) Pourtant, la Presque-Voix ne te dit rien. La culpabilité ne parvient pas à étouffer ta voix.
« Hécate ! » appelles-tu, à la lisière de l’incendie
Elle n’est pas revenue. Tu sais que les flammes sont de sa faute et rien ne t’inquiète davantage que de les voir la consumer. C’est.. une sorcière, après tout. Ce serait une fin appropriée, diraient d’aucuns. Tu secoues la tête, résolue: ce n’est pas la fin que tu lui souhaites. Alors tu attends, immobile. Tu attends en scrutant les flammes jusqu’à ce qu’une main viennent doucement se poser sur ton épaule.
« Ne restez pas si près. » conseille une voix douce
La voix d’Andraste. Tu grimaces mais suis son conseil, te retournant pour voir que Serena l’accompagne, un peu en retrait. Leurs visages expriment différents degrés d’inquiétude. Tu soupires. Vous patientez depuis quelques temps, maintenant. Les flammes n’ont fait qu’avancer sans jamais perdre de leur vigueur. (comme si elles ne comptaient jamais s’éteindre) A un moment ou un autre, il vous faudra repartir, Byakuren. Vous ne pouvez pas rester ici. Vous ne pouvez pas mettre votre voyage sur pause jusqu’à ce que l’incendie prenne fin. Surtout pas quand ça risque sans doute de prendre quelques jours. Et pourtant.. pourtant..
entre un peu, décides tu juste un moment
Quelque-chose de douloureux se tord dans ta poitrine, un écho à l’angoisse pesant au creux de ton estomac. Se serait-elle faite capturer ? (aurait-elle réellement pris feu ?) Tu secoues la tête, tâchant de te convaincre que c’est la chaleur des flammes qui te brûle les yeux. Pas un début de larmes.
de longues minutes s’écoulent tes inquiétudes se font dévorantes
mais alors que tu t’apprêtes à leur donner raison une silhouette émerge d’entre les flammes
Elle bondit hors de la mer brûlante, juchée sur le dos d’un immense Arcanin, soulevant une gerbe d’étincelles. Tu papillonnes des yeux tandis qu’elle touche terre. Approches à pas hésitants. Elle se dresse entre l’incendie et toi, à contre-jour, semblable à une apparition. Ce n’est qu’en avançant que tu remarques les détails.
Ses vêtements sont noircis en plusieurs endroits, à l’instar du pelage de son monstre. Il te semble repérer de la suie. Des égratignures. Sa posture reste fière, cela dit, et les flammes dans son regard inchangées.
*à couper le souffle* comme dans ton souvenir
« Hécate. » souris-tu « Ca a pris plus longtemps que prévu. » grommelle-t-elle
Son expression s’adoucit un peu à ton approche, cela dit. Elle s’éloigne de l’Arcanin. Regarde la main que tu lui tends l'air de ne pas savoir quoi en faire. Toi non plus, à vrai dire. Tu aimerais la prendre dans tes bras, mais une soudaine, glaçante hésitation t’empêche d’avancer. La nervosité fait trembler tes mains.
« J’ai eu.. si peur.. » commences-tu dans un murmure, « Quel bonheur de te revoir. »
Il fallait au moins que ce soit dit. Il fallait au moins qu’elle le sache. Tu soutiens son regard un moment, croyant y lire une touche de confusion. De surprise pas entièrement mécontente. Ton coeur papillonne. Elle s’avance des quelques pas qui vous séparent encore, prenant ta main entre les siennes. Il te semble que ce n’est pas la chaleur qui te fait monter le rose aux joues.
pourtant tu ne t’écartes pas elle est bien revenue elle est réelle
alors pour encore quelques secondes tu te laisses apprécier le moment
puis encore du ship parce que j'étais dans un mood soft, c'est pas toujours qu'Elyon & Ikuto peuvent chill donc voilà :c - ailes:
« Elyon, s’il te plaît.. » « N’avez-vous donc personne d’autre à importuner ? » « Mais il n’y a que toi qui m’intéresses.. »
Quel calme. Voilà bien longtemps qu’Elyon n’avait pu profiter d’une si belle journée. Un grand ciel bleu. Une brise légère. Allongé sur le ventre au pied d’un arbre, il écoutait distraitement les bruits ambiants. Des oiseau, quelque-part dans le bois. Une conversation plus loin dans le champ herbu. Ayant étendu ses ailes (les deux restantes), il prenait le soleil avec délice. Une chaleur uniforme, à la limite de brûlante irradiait dans ses ailes noires. S’étendait jusque dans son dos.
(un véritable plaisir) (il aurait pu s’endormir)
Sans doute l’aurait-il fait, d’ailleurs, s’il n’avait pas entendu des pas l’approcher. Immédiatement, sa posture se tendit. Rationnellement, Elyon savait n’avoir rien à craindre. Pas ici. Pas avec ses alliés si proches et les conflits si loin.
Mais savoir n’empêcha pas une peur glacée de lui nouer l’estomac. L’idée de laisser son dos (ses ailes restantes) à la merci d'un potentiel danger suffit à faire courir une énergie nerveuse dans l’intégralité de son corps. Il manqua de replier ses ailes. De se redresser en un éclair, montrant les crocs par réflexe, prêt à attaquer l’intrus avant qu’il ne soit trop tard.
« Je te réveille, Elyon ? » lui demanda une voix familière
Ikuto, donc pas un intrus
Elyon se détendit presque immédiatement. C’était ridicule, se dit-il alors que le vampire s’agenouillait à côté de lui. Un brin déplorable, même. Il le connaissait depuis si peu. Lui accorder tant de confiance était stupide. (voire suicidaire) Ceux qu’il considérait comme les siens lui avaient pris des ailes, comment se permettait-il un tel relâchement avec un presque inconnu ? Deux ailes n'avaient pas suffi, persiflait une voix dans sa tête. Il était encore si naïf. Il n’avait encore rien compris. Ikuto l’avait peut être sauvé avant qu’on ne le cloue vraiment au sol, mais qui sait si ses motifs étaient réellement altruistes ? Qui sait à quel moment Elyon devrait payer le prix de cette apparente générosité ?
« Mmh moi aussi je suis enchanté de te voir. » ricana alors le vampire, interrompant ses pensées
Elyon papillonna des yeux. Se rendit compte qu’il foudroyait certainement son interlocuteur du regard il y a un instant. Perdu sur des idées déplaisantes. Cependant, au lieu de s’excuser, il se contenta de lever les yeux au ciel. Reposa sa tête au creux de ses bras croisés.
« J’étais sur le point de dormir. Vous tombez mal. » fit-il, à peine cordial
Mais loin de s’offenser, Ikuto rit, de son rire clair et léger. Il ne se releva pas. N’offrit pas de repartir. Au lieu de ça, Elyon sentit son regard sur ses ailes. Sur les cicatrices qu’on entr'apercevait sans doute à travers l’ouverture de son haut, de part et d’autre de sa colonne vertébrale. Inconsciemment, Elyon se crispa.
« Tes plumes sont toutes ébouriffées. » constata Ikuto,
Sans demander, il étendit sa main vers l’aile la plus proche. Elyon eut un sursaut. (une bouffée de panique) Sa première pensée fut de la replier avant qu’il n’y touche. Mais l’instant d’après, lorsque ses doigts griffus effleurèrent les plumes avec délicatesse, toute pensée du genre quitta son esprit. Toute pensée tout court, d’ailleurs. Ca.. ne faisait pas mal. Il dût même se mordre la lèvre pour ne pas laisser échapper un son appréciatif.
Elyon ordonnait ses plumes, en temps normal. (il le faisait avant, du moins) Ces derniers temps, cependant.. force était de constater que la volonté lui manquait. Se réveiller et s’habiller relevait de l’effort de volonté. Se nourrir tout autant. Alors forcément, une tâche aussi superflue que d’arranger ses ailles dépassait ses capacités.
« Hmm.. » finit-il par soupirer, tandis qu’Ikuto s’affairait « Je te fais mal ? » demanda ce dernier, s’interrompant soudainement
Ouvrant un oeil, Elyon tourna la tête dans sa direction. Il pourrait lui dire de lui ficher la paix. Nul doute qu’il obtiendrait gain de cause. Il pourrait mais.. à quoi bon. Qu’importe ce que persiflaient ses doutes, Elyon faisait déjà confiance à Ikuto. Il pouvait bien lui en accorder encore un peu.
« Pas du tout. » clarifie-t-il donc, « Au contraire. Pouvez-vous.. continuer ? »
Demander ne lui ressemblait pas. A voir le sourire radieux du vampire, il le regrettait presque déjà. (encourager son impulsivité sonnait comme une idée dangereuse) Avant qu’il aie le temps de s’inquiéter, le contact revint. Effectuant des mouvements constants et délicats, Ikuto se remit à ordonner ses plumes. Il rajustait leurs position comme on peignerait des cheveux. Enlevait celles qui ne tenaient plus sans lui faire mal. Il adopta un rythme doux. Assez régulier pour bercer l’ange.
à peine quelques minutes plus tard, Elyon sombrait ce fut de loin l’une de ses meilleures siestes
et pour flèche,,,, le fun rend fin haha dites bonsoir à Yokai TW: agression + dissociation, je dirais, rien de graphique mais c'est vraiment difficile à ignorer - flèche:
il ne va pas s’arrêter l’idée te gèle jusqu’aux os
Elle te percute entre les côtes, solide et lourde comme de la pierre. Te cloue à terre plus solidement que la poigne du pirate. Il ne va pas s’arrêter. Qu’importe ce que tu lui dis. Qu’importe ce que tu fais. C’en est fini. Les mots meurent sur ta langue lorsque tu réalises que même s’lil comprenait ton langage, il n’arrêterait pas. (il n’écouterait pas) Tu as eu beau te battre comme un ouragan, tu es inoffensif maintenant désarmé. Il ne vas pas s’arrêter.
Tu peux toujours serrer les poings. Tu peux toujours essayer de le pousser. Tu peux toujours pester, cracher, planter tes ongles taillés en griffes dans sa peau, il ne va pas s’arrêter. Il ignorera tes sanglots. Rira à tes protestations. Il ne va pas s’arrêter. Au mieux, si tu es trop persistant, il te brisera peut être un poignet. Une côte ou deux si tu insistes.
mais il ne vas pas s'arrêter tu en as la certitude
La fureur qui t’envahit est si soudaine que tu en étouffes presque. C’est abject. Ca te donne une telle nausée que tu peines à retenir tes haut-le-coeur. Tu préférerais être transpercé des flèches qui ont eu raison de tes soeurs plutôt que de subir ce qui t’attend. Cela dit.. tu commences à comprendre, non ? Ce n’est plus toi qui choisis.
(ça n’a peut être jamais été toi)
Distraitement, tu entends le pirate te.. ‘complimenter', sans doute. Sa voix roule comme le tonnerre dans le lointain (mais tu n’es pas assez près de l’orage pour entendre) Sans doute dit-il quelque-chose de condescendant. Comme quoi tu as enfin compris que ça ne servait à rien de t'agiter. Tu devines sans entendre, flottant hors de ton corps. Une voix tempête, quelque-part dans ton esprit. Furieuse et désespérée et ô-combien incapable de mettre fin à quoi (à qui) que ce soit. Tu l’ignores. Flottes plus loin encore.
si loin que tu ne pleures même pas si loin que les tremblements cessent (si loin que tu ne te rappelles pas de tout)
Et alors que tu flottes, un fantôme prend ta place. Un écho de ce que tu aurais pu être. Il est vide et froid et tout ce qu’il y a de moins humain. Il piétine ta rage et méprise tes larmes. Ca ne sert à rien, vraiment. C’est grotesque, à ses yeux.
rien de tout ceci ne lui est utile ça ne t’a pas sauvé, si ?
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| | Or : 475
Origine : Hastérion
Métier : Scribe Equipe : ; | Lun 27 Sep - 4:07 Virgile Marcial Wah, personne n'imaginait que je reviendrais sur ce sujet, encore moins avec des textes... Et pourtant !
Par contr, wah, comme tu édites tes posts, y a des prompts que j'avais pas lu. Alors autant j'avais entièrement le sourire sur Tentacule, Apparitions et Ailes (moins Imposteur, mais ça restait chill-), autant Flèche ...
Je suis pas dans le bien, personne n'est dans le bien et rien ne va. C'est vraiment... Ca prend les tripes, donc euh-... Good job, mais j'ai des envies de pleurer et de violence inassouvie pour le coup-..
Sur une note plus chill, comme ça on va sur du plus positif, aaaaa si soft pour "Ailes" ! Le concept de gens qui prennent soin les uns des autres ? J'achète ! Le concept de se faire confiance ? Pareil ! Je sais que le pas fun est présent dans cette histoire aussi, alors je chéris ce moment Puis euh, 100% j'ai casé "Apparition" dans l'AU de Fire Emblem dont on avait parlé parce que je peux, même si je suis absolument pas certaine qu'on en avait parlé avant que tu l'écrives-.
Tho ! De mon côté, encore une fois, personne ne l'attendait, pas même moi ??? Comme quoi, meilleure façon d'écrire c'est de me prendre par surprise I guess Pour Jugement, j'ai finalement opté de repartir sur l'univers de "Prince Exilé". J'aurais pu faire un truc moins littéral, mais on va se poser au début début de l'histoire, avant Vaste ! Pas grand chose d'autre à dire sur le texte, c'est un début et jcpa si j'ai réussi à retranscrire ce que je voulais faire avec, mais on va dire que oui.
Also TW : On parle d'exécution, je trouve pas ça spécialement graphique, mais autant que le peuple soit au courant
- Jugement:
Le Roi est mort, le tyran n'est plus. Sa tête a roulé sur les pavés jusqu'aux pieds de son fils incrédule. Finis l'oisiveté et l'innocence de l'adolescence. Le Prince est face à son destin et ce dernier a pris la forme d'un échafaud. Une exécution, publique, humiliante. Vêtu de haillons, le crâne rasé, le jeune dauphin est traîné sans ménagement vers une mort certaine. La foule de manants le hue et l'un des gueux osent même lui cracher au visage. Brièvement, le Prince songe à s'arrêter et lui asséner un regard noir, empli de menace mais il ne le peut pas. Dents serrées, mâchoire crispée, il n'ose pas ralentir l'allure que les deux gardes qui l'entourent lui ont imposé : il ne connaît que trop bien la force qu'ils peuvent mettre dans leurs coups, son visage boursouflé en est la preuve parfaite.
Et pourtant, il ralentit malgré lui. Baisse la tête sous les insultes, incapable de ravaler ses sanglots de terreur. Ses dents claquent si fort, il est certain que ses geôliers les entendent et se rient de lui. Comment osent-ils tous le traiter de la sorte ? Le jeune Prince aimerait se redresser fièrement, affronter son destin la tête haute, bouffi d’orgueil et de fierté, cracher aux visages des mécréants et des traîtres son mépris, mais seule l'horreur de la situation lui parvient. Et si les derniers jours en prison ont été passés à espérer qu'on viendrait le délivrer, il réalise alors soudainement que c'est la fin. Alors un dernier sursaut le prend aux tripes et tout soucis de fierté est balayé par un instinct de survie aussi futile que pitoyable. Le jeune dauphin se paralyse, hurle, supplie alors que les soldats qui l'escortent le traînent désormais plus qu'ils ne l'accompagnent.
Ils ne peuvent pas faire ça, ils ne peuvent pas le tuer comme un vulgaire criminel ! Il est le seul héritier au trône, il est le seul apte à les gouverner. Ils ne peuvent pas lui faire ça, ils ne peuvent pas. Ses supplications et ses ruades sont alors finalement étouffées alors qu'on le plaque au sol. La tête plaquée au sol, le Prince a vue parfaite sur le corps sans vie du Roi. L'odeur du sang le prend à la gorge, ses larmes redoublent d'intensité. Ce vieillard stupide les aura mené à leur perte à tous les deux, et alors que le meneur de la révolte déclame les accusations à l'encontre du Prince, ce dernier maudit ce père qu'il n'a jamais aimé.
Ce n'est pas juste, pense-t-il, de devoir payer pour les crimes d'un tyran sénile. Ce n'est pas juste, de perdre son droit au trône à cause de quelques paysans en colère, et pourtant le voilà. Miséreux, baignant dans le sang de son paternel, à quelques secondes de le rejoindre.
Ou pas.
Le silence s'est fait dans l'assemblée alors que la sentence est sur le point d'être prononcée. Le meneur de la révolution pose un regard sur l'héritier au trône. Ce dernier n'en est pas certain, mais il y lit de la pitié et son dégoût pour cet homme n'en est que plus prononcé.
« La sentence est... La cécité, et l'Exil. »
Peu importe que les mots soient prononcés à contre cœur, car sommes toute, ils ne peuvent être annulés. Les yeux du Prince s'écarquillent d'horreur, ses lèvres s'ouvrent dans une protestation qui se mue en glapissement quand deux paires de mains l'obligent à se redresser pour faire face au bourreau. Cécité ? Exil ? Comment cela est-il juste ? Comment cela peut-il être plus magnanime que la mort ? Il ne souhait pas mourir, mais le nouveau destin qu'il entrevoit ne lui fait pas plus plaisir.
Paniqué, ses yeux papillonnent de droite à gauche, cherchent en vain un ultime échappatoire, un ultime sursaut d'espoir. Il voit alors le corps gras de son père, le regard résigné du Meneur, celui vide de l'un de ses geôliers. Puis la lame chauffée à blanc du bourreau, celle destinée à l'aveugler.
Et alors que son cri déchire le silence, et que la foule entonne un chant victorieux, le Prince ne peut penser qu'à une chose avant d'abandonner son esprit à la douleur : S'il survit, il fera preuve de la même pitié qui lui a été offert à tous ceux ici présents.
Et ! Prochain prompt : Colossal. Je sais absolument pas si on comprendra le lien avec le titre du prompt, mais tampi~ L'histoire dont c'est tiré est inédite ici : il s'agit de "Chasseurs de Monstres" (titre temporaire, mais on est habitué je pense-). Globalement, l'histoire d'enfants dans un petit village qui vivent des trucs pas spécialement sympa et qui chassent des monstres. Là c'est le début mais pas totalement. L'histoire est relativement faite dans ma tête, mais y a 40 000 subplots, c'est invivable. Funfact, une version de Virgile plus moderne est censée y exister, mais il n'apparaît pas ici !
Un autre TW : rien de bien graphique non plus, mais y a un cadavre oops, spoiler.
- Colossal:
Romain n'est pas un trouilleux ! Pas comme ce binoclard d'Alain, pas fichu de faire deux pas dans le manoir abandonné sans s'y perdre ! Les adultes sont en folie devant la disparition de l'enfant sage, mais pas Roman ni sa bande de copains. Ils savent où il est et ils sont dépités d'apprendre que cet incapable l'est encore plus de ne pas savoir retrouver son chemin tout seul. Alors, loin de prévenir leur professeur – peu désireux de se faire enguirlander d'avoir tenté d'inculquer un peu de jugeote au binoclard timoré – ils se rendent tous devant l'imposante bâtisse.
Le domaine détone comparé aux autres petites maisons colorées du village. Son toit est fait de tuiles noirs et les murs sont recouverts de lierre et de plantes sauvages. Le jardin est laissé à l'abandon et lorsque la bande à Roman s'y aventure, quelque chose les frappe instantanément : il fait froid. Malgré l'automne naissante, le climat est pour l'instant encore clément, mais quelques pas sur les pavés abîmés qui forment un chemin vers le manoir, et les voilà tous grelottants. Hugues la brute claque même des dents et avancent plus lentement que les autres. Roman s'arrête alors, imité par tous ses acolytes.
Ils sont tous au moins à quatre pas derrière lui et aucun d'eux n'osent affronter son regard de braise. Roman fronce les sourcils.
« J'y crois pas ! Vous êtes aussi froussards que l'autre trouilleux ! »
Mains sur les hanches, il les toise avec un mépris non dissimulé, jusqu'à ce que l'un des jumeaux ose enfin le regarder en face.
« Ouais ben... C'était ton idée d'envoyer Alain là dedans ! Pourquoi on devrait y aller nous aussi ?! »
Roman rougit sous l'accusation avant de croiser les bras. Il y a des tas de manière de répondre à la question. Parce qu'ils sont un groupe, parce qu'aucun d'eux ne l'a empêché de le faire. Parce qu'il n'a pas envie d'y aller se-... Non. Romant n'est pas un trouilleux et son orgueil refuse d'admettre que plus il s'en approche, plus le manoir abandonné lui file les chocottes.
« Pas un pour rattraper l'autre » soupire-t-il contrarié lorsqu'il entend Sam et sa voix plaintive expliquer qu'il risque de tomber malade s'il reste ici trop longtemps. « Bah barrez-vous ! J'ai pas besoin de vous pour récupérer l'autre là ! Par contre, vous plaignez pas quand je vous collerai une raclée ! »
S'ils sont mécontents, aucun d'eux ne protestent à la menace de leur chef. Ni à son palpable dédain. Probablement trop contents de ne pas avoir à subir le même sort que leur victime de la veille.
La petite frappe s'avance alors seule dans le jardin abandonné, se force à maintenir une allure décente, se refuse à céder à la peur qui commence peser dans son estomac. Roman est trop fier pour reculer et appeler un adulte à la rescousse. Trop fier pour admettre qu'il trouve que le ciel s'est assombri depuis qu'il a traversé le portail du domaine et qu'il fait effectivement de plus en plus froid. Est-ce de la buée qui sort de son nez en rythme avec sa respiration ?
Lorsqu'il pousse les battants de la porte pourrie de l'ancienne villa, il a l'impression que la maison lui rôte au visage une odeur de moisi, de poussière et d'humidité, accompagnée d'un vent glacial qui le fait reculer d'un pas. Mais c'est normal, se rassure-t-il en se forçant à avancer. L'endroit est clôt, la lumière du soleil ne rentre pas, ce genre d'endroit est voué à puer, c'est tout. Il faut bien être stupide pour avoir peur d'un phénomène tout à fait normal !
« Alain ? Alain t'es là ?! » Sa voix résonne et ricoche entre les murs décrépis du manoir. L'écho provoqué lui renvoie un son distordu de ses propres mots et bien qu'il ne veuille l'admettre, Roman regrette d'avoir haussé le ton. Ce n'est pas qu'il a peur, c'est que ce n'est pas rassurant, voilà tout.
Et ce qui n'est pas rassurant non plus, c'est de ne recevoir aucune réponse. Jusqu'à il y a quelques secondes, Roman était convaincu qu'Alain était simplement tombé quelque part, bloqué dans une crevasse et incapable de lever ses grosses fesses pour s'en sortir, mais il était également certain qu'en entendant quelqu'un, le binoclard hurlerait comme un porcin pour qu'on vienne l'aider. Etait-il assomé ? Une vision intrusive du corps de son camarade de classe grignoté par quelques rats lui vient alors à l'esprit et Roman grimace. Mais il n'y a pas de rats ici. Enfin il croit.
Il n'y a pas un bruit ici, rien. Pas un couinement de rongeur, pas une branche contre les fenêtres ne vient briser le silence des lieux. Seul le grincement du vieux parquet accompagne l'exploration de Roman. Roman dont la respiration s'accélère à mesure qu'il explore les salles du manoir. D'abord le salon, puis une chambre, une deuxième, un bureau abandonné.
Puis il pousse la porte de la cuisine. Puis il se fige.
L'endroit empeste la pourriture, mais les fourneaux allumés dégagent une chaleur surnaturelle. Roman n'a pas le temps de se rendre compte de la contradiction de la situation : Alain est là lui aussi, un peu partout sur le plan de travail. Roman reconnaît ses chaussures neuves dont il était si fier, le chandail coloré tricoté par sa mère, négligemment jeté au sol. Son sac, un peu plus loin, ses lunettes face à lui.
Alors seulement Roman réalise l'énormité de son erreur. Et les conséquences qui vont avec.
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