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loin des sentiers de poussière ft. Reoba

Byakuren Kimura
Byakuren Kimura
Admin
Or : 370
Origine : Kii
Métier : Apprentie prêtresse
Equipe : loin des sentiers de poussière ft. Reoba Miniature_0247_XY loin des sentiers de poussière ft. Reoba Galeki10 loin des sentiers de poussière ft. Reoba Minidr11 loin des sentiers de poussière ft. Reoba Buplum10
Mar 14 Juil - 20:46
Byakuren Kimura

loin des sentiers de poussière ft. Reoba Rsqa

loin des sentiers de poussière

ft. @Reoba Date

la montagne s'éveille
tu es déjà de sortie

Ayant troqué ta tenue de prêtresse (beaucoup trop voyante) pour des vêtements aux tons sobres, tu t'es glissée hors du village avant même le lever du jour. Seule Hoshimi, ta mère, t'a vue filer. Voilà longtemps que tu n'avais pu chasser, Byakuren, et perdre la main est à tes yeux une perspective révoltante. Alors aujourd'hui, tu rattrapes le temps perdu. Tapie dans l'un de tes coins habituels, ton arc et tes flèches non loin, tu observes le cours d'eau. En été, il t'attire généralement des proies faciles. Imprudentes. Etourdies de soif et de chaleur, elles se désaltèrent dans le ruisseau sans te prêter attention.

il ne fait pas encore trop chaud
mais ça ne les empêchera pas de venir

Lorsque des pas légers se font entendre, tu jettes un oeil attentif sur les environs. Si la bête approche dans ton dos, ce sera fichu. Pas que tu sois incapable de te défendre au corps à corps, mais tu préfères offrir des mots honorables, Byakuren. En général, une unique flèche suffit. Avec ton tantō, cependant, tu n'es pas certaine de pouvoir faire aussi proprement. (surtout si on te prend par surprise) De plus, le bruit attirerait davantage d'attention que tu n'en as besoin.

Si l'appréhension menace de te crisper, la presque-voix reste assez silencieuse pour que tu ne t'inquiètes pas. Si danger il y avait, elle parlerait déjà. Mais ton coeur bat son rythme habituel et ton souffle ne s'affole pas. Lorsqu'un Evoli entre dans ton champ de vision, tu comprends mieux.

« Tu ne devrais pas être ici. » murmures-tu, quittant ton abri

Carquois à l'épaule, arc à la main, tu approches sans chercher à être discrète. Le monstre tourne la tête vers toi. Papillonne des yeux. S'en retourne au ruisseau, visiblement très calme.

tu soupires lourdement
passes une main sur ta nuque

Quand tu parlais de proies imprudentes, tu ne pensais pas non plus à un monstre domestiqué. Celui-ci n'a aucune idée de ce qu'il risque. Certes, tu connais assez la faune de cet endroit pour savoir que celui-ci vient très certainement de la rizière, mais ce n'est pas le cas de tous. Il aurait pu être volé. Ou simplement tué. Il parait que ce genre de fourrure est populaire, dans certains cercles.. Rien que d'y penser, ton estomac se retourne.

Chassant les visions d'horreur de ton esprit, tu t'intéresse plutôt à l'Evoli. Il lape encore quelques gorgées d'eau puis lève vers toi ses grands yeux bruns. Emet une sorte de gazouillement. Tu secoues la tête, incapable de retenir un sourire attendri. Tes quatre monstres sont certes très mignons (à tes yeux, du moins), mais celui-ci est à un tout autre niveau ! Sa fourrure a l'air si douce. Tu la caresserais volontiers, si tu ne préférerais éviter que son odeur s'attache à toi. Car non, tu n'as pas encore perdu l'espoir de chasser un moment, lorsqu'il aura regagné son groupe.

« En balade, mh ? demandes-tu, penchant la tête, Voilà qui risque d'inquiéter tes éleveurs. Viens, rejoignons-les. » tu sais comment retourner aux rizières

S'il te faut plusieurs essais pour obtenir la coopération de la bête, la promesse de l'une de tes baies finit par la motiver. Bien. Silencieuse, tu remontes le flanc de montagne. Tâches de ne pas soupirer trop fort lorsque des Rapasdepic vous survolent, certainement en route pour le ruisseau. Quel dommage. En plus d'être relativement légers, ils contiennent davantage de viande qu'on pourrait s'y attendre !

plus tard, Byakuren
vous êtes à destination

Tu parcoures l'endroit des yeux, à la recherche d'au moins une silhouette humaine. Il y a bien plusieurs Aqualis et Phylalis, dont certains te jettent des regards curieux, mais personne en vue. Pourtant, à cette heure-ci.. Peu désireuse de marcher sur les cultures de ceux qui travaillent ici, tu contournes les zones inondées. Observes toujours avec attention.

Lorsqu'enfin tu remarques quelqu'un, tu ne peux retenir un soupir. Quel soulagement ! Tu n'aurais su que faire: laisser le monstre ici au hasard serait certainement risquer qu'il ne s'éloigne à nouveau ! Pressant le pas, Evoli toujours sur les talons, tu annonces d'abord ta présence de ta voix. Puis d'un signe de main, cherchant à attirer son attention. Lorsqu'enfin tu es assez proche, difficile de contenir ta surprise. Le.. protecteur du Seigneur ? Qui s'entrainait, qui plus est. Est-il venu rendre visite aux agriculteurs de la rizière ? Rien ne semble faire sens.

« R-Reoba, c'est vous. » bégaies-tu, interdite

Tes manières remontent cependant bien vite à la surface. Inclinant rapidement la tête, une excuse au bord des lèvres, tu tâches de regagner une expression neutre. Ce qu'il fait ici ne te regarde pas, Byakuren. Viens-en au fait.

« Bonjour. salues-tu, J'ai- j'ai trouvé ce petit près du ruisseau où je chassais, pourriez vous.. enfin- sauriez-vous m'indiquer où je puis trouver ses éleveurs ? » plus laborieux que tu ne t'y attendais

Sans doute est-ce la surprise de le voir ici. De plus, tu n'as jamais vraiment conversé avec le protecteur de votre Seigneur, n'étant pas exactement dans la même tranche d'âge. Il serait juste de te dire intimidée, Byakuren. Pourvu que tes maladresses ne l'offusquent pas.
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Anonymous
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Mer 15 Juil - 21:09
Invité



loin des sentiers de poussière


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Date Reoba ft. Byakuren Kimura

"Ce que j’ai là ne me met que plus dans un étonnement relatif. Ou plutôt ce qu’on appelle un arquage de sourcil en règle."



Un sourire léger se trace sur mon faciès lorsque j’aperçois l’un des plus jeunes evoli de l’élevage se redresser sous mes yeux après une chute, l’air toujours aussi guilleret, comme si ce ramassage en règle venait d’être oublié. ‘Fin, ça c’est avant de remarquer la troupaille de bambin s’exciter à toute vitesse contre la porte dans un grand fracas.
loin des sentiers de poussière ft. Reoba Rksr
Ça va ça va, j’ai capté, cinq petites secondes les enfants.


Lancé-je d’un soupir en passant un de mes panards dans une chaussure, le bras à peine rentré dans le haut qui me sert de vêtement.


Je dois dire que j’ai surtout les iris un peu partout à c’t’heure, j’ai une lanière à la bouche et leur nourriture tenu de l’autre bras. De vraies boules électrique ces jeunots, ils en ont presque rien à cirer de ce que je tiens et n’attendent qu’une chose : sortir. Ha…
Un pas en entraîne un autre, je vagabonde en faisant attention à mon pied cerné de ces petites têtes chantonnante et ouvre enfin ladite ouverture sous les ovations détalante de la clique marron. Eh beh, c’est qu’ils ne me laissent plus le temps de me préparer à l’aube, ils me réveillent maintenant une heure avant. Je n’y vois presque pas à cette heure malgré l’été. Hm… Bon, trêve de palabre, j’attrape le barda habituel et inspecte les alentours.
Le sac de victuail à la main, les boules soyeuses finissent par s’arrêter de sautiller partout et me foncent ensuite dessus à toute vitesse devant les plus âgés qui s’apprêtent à commencer les préparatifs sur la rizière. D’un autre côté, les bébés se frottent maintenant à moi en nasillant joyeusement, ce qui ne chamboule pas vraiment mes habitudes. Disons, un poil si on omet le côté dynamique de leur affection aujourd’hui mais ça me fait plus sourire. C’est là où je prépare le tout en me laissant à souffler quelques notes interne. Rien de bien folichon, je m’en rends rarement compte devant ces visages mignard, des visages qui se précipitent sur la tambouille venant d’être déposé dans la grande mangeoire qu’ils se partagent tandis que je me penche vers eux pour passer une main sur une tignasse duveteuse en soufflant de nouveau d’un air amusé.

Une fois l’aparté terminé, je retourne ensuite sur ma besogne. Faut dire que je n’ai pas vraiment le temps de traînasser. Entre l’été qui s’annonce, ma culture à repiquer, l’escorte habituelle et mes inspections des environs, j’ai fort à faire.
De fait, pendant que les monstres juvéniles gazouillent en mangeant, je ne perds pas plus de temps et attrape un chapeau de paille bien qu’il ne fasse pas encore jour : ça se lève vite. On appelle ça “les joies de travailler quand le soleil te tape dessus comme un roucool picore le sol”. Mouais, rien de bien agréable, mais, mes autres bêtes plus âgées sont là pour m’épauler. J’imagine bien la surprise pour un non initié de voir un solitaire s’occuper d’aussi grandes cultures, seulement, je ne suis pas vraiment seul. Paye ta solitude lorsque des Phyllali et des Aquali aussi efficaces t’épaulent pour installer tous les plants à la flotte. Ouais, on ne peut pas vraiment appeler cela du travail solitaire.
Ce pourquoi je n’ai pas besoin de gêneurs sur mon terrain. Juste l’élevage de mes aïeux et leurs regards brillants même si je jette un regard furtif vers l’habitation, repensant à celle qui me servait de tutrice autrefois et qui ne bouge plus de son lit depuis quelques semaines. Hm.
Je reprend simplement ce que j’étais en train de faire sans y penser plus.

Lorsqu’une dernière tige est installée dans l’eau, je regarde l’Aquali à ma droite qui glapit tout heureux et le récompense d’une main sur le crâne qu’il apprécie un instant avant de plonger dans l’eau, disparaissant au passage.
Le visage en sueur, j’essuie de mon avant-bras mon front et détaille l’endroit. Les autres parcelles sont travaillés par d’autres évolutions alors que certains Evoli jouent dans l’eau sous un soleil qui se montre de plus en plus violemment. Puis je soupire en retirant ce chapeau et me frotte le crâne.
La journée ne fait que commencer et j’ai d’jà l’impression d’avoir pris un vague retard, ça m’agace un brin mais d’un autre côté, être occupé a plus ou moins l’avantage d’être positif lorsque je me surprend à penser comme ça. Ça me force tout bêtement à stopper mon fil de pensée et enchaîner sur ma tâche suivante. Autant dire que je n’aurais pas le temps pour un moindre décrassage en règle, pire, vu la chaleur qui s’annonce et mon entraînement, ce n’est même pas la peine.

Je lâche une expiration et range le matos du champ de riz, observant les environs en comptant machinalement ce que je vois aux alentours. M’okay, le compte y est.
Passant rapidement à l’intérieur du bâtiment non loin, je laisse une porte ouverte où certains evoli qui dormaient encore à l’aube foncent dehors pendant que je retire la couche de tissus qui est sur mon torse et la dépose sur un meuble. D’un bras, j’attrape mon équipement et mon fourreau et ferme pour ressortir de la bâtisse, le clac distinctif de ma porte m’intime de continuer quand je m’éloigne un peu sur les hauteurs de la rizière. Cet espèce d’espace clairsemé d’herbe se réchauffant doucement avec les rayons, le vent, les cris de mes bêtes ainsi que les gazouillis de monstres volant calment relativement bien la fatigue qui me prenait il y a encore quelques minutes.
Quelques minutes de répit où je laisse les bruissements me vider la caboche.
Coloré, chaleureux, chantant, tout autant de descriptions apaisante de ce coin en contrebas de la montagne. Je pourrais presque entendre la cascade de l’entre-monts et la forêt de bambous pas loin.
Un calme plat et contrasté par la nature d’un environnement que je ne connais que trop bien avant que je ne brise l’harmonie d’un mouvement sec du tsuba pour dégainer ma lame. Ça et les brûlures légères du soleil sur ma peau, ça ne m’incite que bien plus à accélérer la cadence.

Concentré sur chaque gestes, mes iris suivent succinctement les pourtours de l’horizon devant les glissades du fer sur le vent, peu présent mais qui a le mérite de me rafraîchir à demi tant la transpiration inonde mon dos et mes tempes. Au point où j’aurais presque l’impression de me trouver dans une source chaude. Raison de plus pour accorder plus d’attention à cette répétition. La perfection du geste. Malgré l’insupportabilité du concept, ça reste une base dans le domaine si on ne veut pas se retrouver le torse ouvert et crachant de boule de chaire rougeoyantes interne. Une introspection malheureusement vrai avant que je ne ressasse un souvenir désagréable. Je tique un instant avant d’apercevoir du coin de l’oeil Osafune. Ses yeux brillants me font hausser un sourcil bien que je continue de fendre dans le vent, imageant une silhouette invisible. Mon corps chauffe, se tend. Les gouttes perlent de partout sur mon front, elles s’envolent vers l’herbe aux alentours sous mes actions.

J’ai encore un temps monstrueux à répéter, mais le soudain regard méfiant d’Osafune ainsi que ses bras croisés en une sorte de préparation d’attaque me fait me tourner d’un réflexe véloce dans une direction. Une voix féminine et une silhouette du coin m’intime cela dit de rabaisser ma mordante tout comme je lance un arrêt pur et simple des hostilités pour mon Scalpion via un signe de main à son encontre alors que je détaille l’intruse s’approcher.
Sur le coup, je dois dire qu’elle ne m’a rien de familier. Comme quoi, ne pas faire attention à ses pairs du village du dessus me fait perdre la notion de qui est qui. D’un côté ce n’est pas le plus pratique qui soit pour faire causette, de l’autre, j’ai l’impression d’être le grand-père incapable de reconnaître un visage. Rah.
Une jeune fille de Kii sur mes terres et qui m’interpelle, ça a déjà quelque chose d’original en soi, ce pourquoi je plisse les yeux sur le côté et m’attarde sur ses traits l’espace d’une seconde en attendant une réponse particulière, mais, ce que j’ai là ne me met que plus dans un étonnement relatif. Ou plutôt ce qu’on appelle un arquage de sourcil en règle. Encore plus lorsque mon prénom est utilisé dans un tintement timide et malaisant. Ce qui a pour effet de...

Ah.
La future prêtresse. Ça me revient.

Qu’est-ce qu’elle fabrique dans ce trou paumé que je me coltine ? Une envie de fraîcheur loin de son temple rempli de viocs du conseil ? Pas mal. Savoir qu’une guide spirituelle s’ennuie ferme à ce point (si c’est le cas). Je n’aurai qu’une chose à dire : pas mal.

Je la salue simplement en retour d’un geste de la tête plus mince. Je me vois mal attribuer plus de révérence que nécessaire à une jeunette rattachée aux cul-bénit de ce siècle, d’autant que je ne suis pas le plus fervent croyant du coin faut croire.
M’enfin, la raison de la présence de notre chère petite est rapidement révélée.

Qu’est-ce que… Je fixe le petit aventurier en haussant un sourcil. Le petit Chiko, un Evoli récidiviste dans le domaine. Il suffit que je le lâche des yeux pour qu’il s’y mette. Le petit fripon vient d’ailleurs chantonner en courant dans ma direction afin de se faire cajoler. Il est tout content le filou, au point où je soupire en m’accroupissant.

loin des sentiers de poussière ft. Reoba Uv8p
Il est ici paraît-il. Aller, viens là petit fuyard.


Entamé-je en me redressant, l’Evoli s’installant confortablement dans mes bras et mon torse dénué de tissu tandis que je me tourne vers mon interlocutrice qui ne sait plus vraiment quoi dire.


N’ayez craintes demoiselle, ce silence est aussi déplaisant pour moi que pour vous, je m’en vais donc le briser ici-même.

loin des sentiers de poussière ft. Reoba Eng1
Les bêtises de ce petit Chiko mises de côté, merci de me l’avoir rapporté Kimura. Ça m’aura enlevé la corvée de le chercher toute la journée.


Et c’est peu dire. Disons que je n’ai pas que ça a foutre de chercher toutes mes bêtes éparpillées dans la nature. Je me demande d’ailleurs ce qui est arrivé pour qu’il s’éloigne autant.



:copyright:️️AxyGry&Aoba - Ariesten
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Byakuren Kimura
Byakuren Kimura
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Jeu 16 Juil - 15:18
Byakuren Kimura

loin des sentiers de poussière ft. Reoba Rsqa

loin des sentiers de poussière

ft. @Reoba Date

il.. est ici ?
tu jettes un oeil aux alentours
reviens à Reoba, ne voyant personne

Un 'comment ça' menace de sortir, mais à le voir interagir avec l'Evoli, tu crois comprendre. Les rizières seraient donc sous sa responsabilité ? C'est.. au moins surprenant. Comment a-t-il le temps de faire tout à la fois ? Autant de bêtes doivent demander une énergie folle, aussi responsables soient les adultes ! (surtout si ce petit n'est pas le seul fuyard) L'idée qu'il soit constamment entouré de tant de monstres te donne un peu le tournis. Pour toi qui ne devrais être accompagnée d'aucun d'entre eux, c'est effarant !

Alors que l'homme se redresse, petit monstre dans les bras, tu ranges ta baie Sitrus. Elle pourrait t'être utile plus tard dans la journée. Ne serait-ce que pour ne pas te déshydrater. Le soleil d'été est simplement infernal ! A peine quelques heures sont passées depuis son lever, et il fait déjà si chaud. Tu as bien emmené une gourde, mais elle ne suffira peut-être pas.

« Ce n'est rien, il eût été fâcheux qu'il lui arrive malheur. assures-tu lorsqu'il te remercie, En revanche, vous disiez que.. oh- ta question meurt sur ta langue, V-vous n'êtes pas.. »

Tu.. ne finiras pas cette phrase. Non. Aucune chance. Si tu le mentionnes, l'embarras te fera certainement fondre ! Tes pommettes rosissent en une demi-seconde, et ce n'est pas à cause du soleil. Si tu n'es pas assez puérile pour te cacher les yeux, ils n'osent plus s'arrêter sur ton interlocuteur, se baladant plutôt sur le paysage. Comment, Byakuren, avais-tu négligé de remarquer qu'il était si dévêtu ? Trop obnubilée par tes questions ? Une chose est certaine: elles ont maintenant quitté ton esprit !

Si seulement tu avais remarqué plus tôt, sans doute aurais-tu patienté avant de l'approcher ! Certes, il n'est pas inhabituel pour les hommes de s'entraîner torse-nu par une telle chaleur, mais tout de même. Tu as l'impression de cruellement manquer de courtoisie.

« M-mes excuses. Je ne voulais pas.. enfin- navrée. tu changes vite de sujet Vous êtes le seul éleveur, disiez vous ? » demandes-tu, passant une main sur ta nuque

Ce n'est rien. Ce n'est sans doute rien. Après tout, tu as littéralement combattu un Tropius entièrement nue aux sources chaudes. Avec une inconnue, qui plus est ! Alors que quelqu'un d'autre s'entraîne ainsi pour supporter la chaleur ne devrait pas te gêner à ce point, Byakuren ! Et pourtant, tu as ressenti le besoin de t'excuser.

tu te racles la gorge
essayes d'ignorer le souci

« C'est une lourde tâche. Oublieriez vous mes.. maladresses, disons, si je vous venais en aide ? tu croises enfin son regard, Ah ! Pas- pas que je vous croie incompétent, bien entendu ! » assures-tu, secouant la tête

Ca fait juste.. beaucoup. Et tu interromps visiblement son entrainement pour lequel les rizières ne doivent pas lui laisser beaucoup de temps, aussi important soit-il. Alors peut-être pourrais-tu alléger sa tâche. Ou lui ramener l'une de tes prises.. Du moins, si tu parviens à chasser maintenant que le soleil est si haut.
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