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Bienvenue, dans ce monde fou, fou, fou... ♫ [Avec Mayday-AH]

Brumaire Ombrecoeur
Brumaire Ombrecoeur
Or : 110
Jeu 23 Juin - 15:14
Brumaire Ombrecoeur
Les yeux de Brumaire scrutaient une chimérique entité qui se dressait fièrement sur scène. Son regard perçant montrait à la fois de l’intérêt et trahissait à quel point il était intrigué. Accompagné d'une paire de sourcils froncés, les sphères de vue du garde ne savaient se détacher de cette rouquine aux longs cheveux. Il cligna des yeux, un bref instant, il ne voulait pas en manquer une miette. Etait-ce là le piège des cabarets, une fois pris, impossible d'en sortir ?! Damnation ! Il lui fallait s'évader de ce sortilège, Aros comptait sur lui ! Si on lui avait dit qu'entrer dans ce monde, même pour le travail, le rendrait esclave d'une sublime vue, il n'en aurait cru mot. Mais avant l'évasion, commençons par l'explication. Pourquoi Brumaire traînait à la Plume de Cocotine ?

A cause des rumeurs. Pas celles qui vantaient les courbes félines de l'une, ou le généreux coffre d'une autre, encore moins celles qui décrivaient comment la tenancière du lieu mettaient à la porte les originaux problématiques, non, celles que l'on pouvait entendre en tendant excessivement l'oreille, celles auxquelles on avait à faire si l'on traînait en douteuse compagnie. Un possible trafic humain dont la principale marchandise pouvait s'avérer être les citoyens de son Aros bien aimée. Intolérable. Traversant plusieurs rues et plusieurs quartiers afin d'approfondir son enquête, en passant par le port, le fier Arosien perçut plusieurs fois le nom d'une certaine salle de danse pour adultes. Dans un premier temps relativement méfiant, c'est lorsqu'un des mendiants à qui il donne souvent lui répéta ce même nom que le garde commença à le prendre au sérieux, après tout, il n'y avait pas meilleur informateur que les clochards.

Brumaire leur lançait toujours quelques pièces, au départ, sans attendre de contrepartie, mais la charité fut rapidement récompensée et la Lune d'Ambre devait bien admettre que ce réseau non-officiel s'avérait fort utile. Conscients des risques encourus par les plus démunis, le garde doublait désormais le don.

Bien qu'il fut réticent à aller se trainer au Quartier Rose, ou il n'avait jamais mis les pieds, le garde s'y résigna. Il hésita à aller chercher son ami de toujours, le brave Virgile Martial, mais l'idée que ce dernier puisse être mis en danger dans cette situation for inconnue n'enchantait guère Brumaire. Puis... Qui savait, peut-être que Virgile se trouverait être un habitué du lieu, ou mieux, un danseur !

Cette idée saugrenue amusa le garde. Il transforma, par ailleurs, cette pensée obscure en une motivation pour visiter le fameux cabaret. Et après avoir encore usé le dessous de ses bottes, le garde arriva devant la dite Plume. Sa longue cape par dessus les épaules, ses deux lames ainsi que sa tenue se trouvaient relativement bien camouflées. Il fit un tour de repérage du quartier et observa le bâtiment en lui-même. Il nota les entrées et fenêtres que comportaient la bâtisse avant de s'engouffrer dans ce lieu de débauche et de danse par dix, nommez-la décadence.

Il devait être en avance. Il n'y avait guère de monde et la personne au comptoir semblait encore occupée à mettre en place la salle et les autres modalités qui serviraient à faire couler à flot la boisson. Sans un bruit et sans attirer quelconque attention, Brumaire alla se réfugier sur un rebord de fenêtre. Un bel endroit d'où il voyait à la fois la scène, la salle ainsi que la porte principale, lui offrant, de plus, un certain camouflage, la fenêtre étant placée dans un léger renfoncement. Il sorti un crayon et son carnet et commença à griffonner. Si on le lui demandait, il serait Todog, un troubadour venu s'inspirer de ces divines entités féminines. Espérons que ce seraient bien des femmes, menées par Virgile, sur scène et pas des pokémons ou tout autre étrangetés, comme par exemple des nains. Kebab pionçait tranquillement aux côtés du poète improvisé.

La trotteuse défila, suivie de son aînée la grande aiguille puis de sa cadette, la petite. L'ambiance avait changée mais il semblait qu'on avait toujours pas remarqué le garde. La salle s'emplit et, bientôt, les voix et les chocs de choppes montèrent aux oreilles. Petit à petit, la liesse s'installait. La majorité des clients s'avéraient être des étrangers ou des marins, tous pouvaient donc être de potentiels esclavagistes, ça ne serait pas une mince affaire, peut-être qu'il faudrait plusieurs tentatives à Brumaire afin d'accéder à la vérité. L'idée ne l'enchantait guère, il ne se sentait pas vraiment à l'aise en ce lieu.

Toujours niché sur son rebord de fenêtre, le garde ne parvenait toujours pas à détacher ses yeux de la belle danseuse. Etait-ce le torrent de flammes capillaires, les yeux océan ou la grâce féline qu'elle dégageait ? Il scruta la salle, aucun pokémon ne semblait user d'une quelconque influence sur lui. On n'avait pu le droguer, il n'avait rien bu, non, rien de tout ça, était-ce, peut-être, la magie du Cabaret ?! L'idée de devoir y revenir pour poursuivre l'enquête ne l'enchantait guère, mais un peu moins que plus tôt. Si ça pouvait lui permettre de revoir ce Phoenix sur la scène, la sortie serait moins pénible. Cependant, une fois qu'il aurait accès à plus d'informations concernant ses potentiels ennemis ainsi que leur nombre, il y viendrait avec Virgile.

Alors que le spectacle battait son plein, l'une des tablées suspectes que le garde avait notifié se mis debout et, avec une admirable ferveur et une dévotion quasi religieuse se leva et se mit à frapper frénétiquement des mains, en presque rythme avec la musique. Les gaillards culminaient, longs et larges, le problème c'est qu'ils cachaient à Brumaire sa favorite. Oui, il l'avait désignée ainsi, Monsieur Ombrecoeur apprenait vite et très prochainement, il serait un accoutumé du jargon cabarétique. Brumaire empoigna son crocodile de poche, toujours assoupi, et vint le caler sur son épaule avant de se diriger au comptoir contre lequel il s'adossa. Cette place n'était pas optimale. L'infiltré se déplaça à nouveau. Au travers de cette ambiance festive de débauche, le calme et imperturbable Brumaire vint se figer à une distance moyenne de la scène, pile en face de celle qui l'intéressait. Sans trop être conscient de ce qu'il faisait, il la fixait, tentant de plonger son regard dans le sien. Du coin de l'oeil, il gardait l'attention sur la tablée bruyante ainsi que sur l'autre, à l'opposée, plus discrète mais tout aussi louche. Ses bras vinrent se croiser devant sa poitrine et ses yeux se perdaient dans deux saphirs flamboyants. Il fallait terminer cette enquête avant de finir noyé dans cet océan.
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Medeia
Medeia
Or : 110
Métier : danseuse de cabaret
Equipe : Bienvenue, dans ce monde fou, fou, fou... ♫ [Avec Mayday-AH] Miniature_0667_XY*
Ven 24 Juin - 2:10
Medeia

un monde fou, fou, fou

tout ce qui brille

la nuit d'Aros touche à sa fin
mais pour toi, elle vient de commencer

Dans les coulisses du cabaret, tes collègues et toi finalisez vos préparatifs. Sanja jette un oeil critique à ta coiffure. Rajuste ton serre-tête. C'est très joli, dit-elle, tu vas être incroyable. Tu forces un sourire. (Eidunn a dit que tu devrais essayer) Elaine t'embrasse la joue alors que tu te lèves de ta chaise, prenant une longue inspiration. Ce soir, tu mènes la danse Medeia. C'est une nouvelle chorégraphie et même si tu sais avoir assez répété, tu peines à combattre une once de nervosité.

Leo se frotte contre ta cheville
(sans doute pour te rassurer)
tu le repousses doucement

« Prête. » annonces-tu calmement

Te donner en spectacle n'a rien de nouveau, Medeia. Il en faut davantage que la clientèle de la Plume pour t'impressionner. Parée de ta tenue de scène et de bijoux brillants, tu t'avances donc sous les lumières. Les babioles scintillent. Tes cheveux semblent brûler. Tu lances un regard circulaire sur la salle, l'air impérieux. La musique commence.

Sous la lumière feutrée, les visages disparaissent. Ne restent que toi et la musique. Tu danses comme si elle t'emportait, tourbillon d'étincelles et de souplesse. Tes chaussures rendent tout mouvement périlleux, mais tu es d'une adresse entraînée. L'équilibre est garanti par tes heures d'entraînement et chaque pirouette se réceptionne avec grâce. Virevoltant sur scène, légère comme une plume, tu suis le rythme sans accroc aucun. (vous vous connaissez par coeur) Pas une pensée dans ton esprit jusqu'à ce qu'il ralentisse, laissant entrer les autres danseuses.

Sanja effleure ton épaule
te tire un sourire

Ce n'est qu'à ton prochain solo que tu le repères. Au centre de la scène et de l'attention, lumineuse et tournoyante, tes yeux s'arrêtent sur un éclair d'or. Ce sont.. ses yeux ? Lorsque tu l'as vu près de la porte tout à l'heure, tu n'avais pas remarqué comme ils étaient captivants. (ce n'est pas une couleur qu'on voit souvent) Tu bats des cils, esquissant le sourire habituel. S'il t'avait déjà paru un brin curieux tout à l'heure, cette impression est confirmée maintenant qu'il s'est rapproché.

Son expression est neutre mais ses yeux ne te lâchent pas. Il n'a ni boisson ni comparses humains, n'emmenant avec lui qu'un crocodile miniature et un air concentré. Tu ne l'as jamais vu ici. Rien chez lui ne t'est familier et autant que tu te sais en sécurité, ça ne te rassure pas forcément.

cet homme n'est ici ni pour s'amuser
ni pour.. de douteuses conversations

tu n'en doutes pas un instant

Alors pourquoi venir ici ? L'idée qu'il soit dangereux se love au creux de ta poitrine, étouffant tes poumons alors que tu prends la pose finale. S'il est venu être une menace alors.. tu devrais l'éviter. Ce serait intelligent. Tu devrais l'éviter, mais plus tu penses aux autres danseuses, plus tu t'inquiètes. (voilà qui ne te ressemble pas) Cette petite voix qui murmure qu'il n'a pas l'air hostile n'arrange rien à l'affaire.

tu ne devrais pas t'en occuper
et pourtant.. pourtant
tant pis

au dernier moment, tu te montres imprudente
et lui adresses un clin d'oeil, murmurant d'attendre

Si cet homme est dangereux, penses-tu en ôtant quelques bijoux, tu t'en occuperas. (c'est toi qu'il fixait, après tout) Si cet homme menace ta famille alors.. tu jures dans une langue inconnue. Enfiles des talons plus confortables. Après ta partie du spectacle, tu es tenue d'aider au service en attendant de re-danser. C'est l'occasion d'en avoir le coeur net, penses-tu en passant la cape à plumes sur tes épaules.

La salle est pleine, l'ambiance joviale. Elle l'est toujours, quand Jun-Hee commence à chanter. Ses airs sont entraînant et sa bonne humeur communicative. Tu as un bref sourire en la voyant sur scène. Très bref. Ton attention se fixe vite ailleurs.

le voilà
il est temps

« Tu voulais me parler ? » demandes-tu

Maintenant que tu n'es plus surélevée, il a l'air.. grand. Plus grand que tu ne pensais. Un brin plus impressionnant, aussi, sans doute; mais il en faut davantage pour te décourager. Tu restes droite. Ton regard cherche le sien.

« Je m'avance peut-être, mais tu n'as l'air ni de boire, ni de retrouver des.. connaissances., tu hausses une épaule, Tu m'as fixée si longtemps, j'ai fini par me demander si c'était moi que tu cherchais. »

Ce que tu te gardes de noter, c'est que de plus près, il est vraiment.. mieux ? Ses yeux semblent refléter la faible lumière. Semblent moins menaçants que l'impression que tu en avais depuis la scène, aussi. Peut-être te fais-tu des idées. Tu ne peux pas baisser ta garde, Medeia. Pas avant d'en avoir appris davantage du moins.

tu retourneras travailler après
nul doute qu'Eidunn comprendra
@Brumaire Ombrecoeur Medeia parle en #dea488
Awful
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Brumaire Ombrecoeur
Brumaire Ombrecoeur
Or : 110
Ven 24 Juin - 16:46
Brumaire Ombrecoeur
Durant toute la prestation, Brumaire tenta d'entrer dans l'esprit de celle qu'il admirait. Ses yeux perçaient et tenter de s'enfouir dans les abysses visuels de la Flammette. Il n'aurait pu évoquer comment elle dansait tant son attention s'était focalisée sur ses yeux. Ses yeux, plutôt que ses oreilles, quel choix intriguant. Elle mordit et son regard fondit dans celui du garde. Ces deux yeux, ces fenêtres sur âme, ils dissimulaient bien mais Brumaire en possédait du même genre, de ceux qui caractérisent le vécu et la lutte quotidienne pour la survie. Toujours aussi sérieux et concentré, le clin d’œil n'eut aucun réel impact visible sur le gaillard, hormis lui faire se demander ce que cet acte pouvait signifier dans un endroit comme celui-ci. Façon de manipuler le client ou message caché pour l'inviter à plus que regarder ? La première ne fonctionnerait pas, la seconde ? Et bien... S'il pouvait avoir un contact pour l'informer, ce ne serait pas de refus.

La musique s'intensifiait, la suivait les sons des talons maltraitant la scène. Et c'est sur une explosion de son et de maestria que le calme retomba, un petit peu. L'ovation s'éleva, les remerciements puis les reines de la nuit quittèrent la scène, leurs clients sifflant et exprimant leur joie ainsi que leur volonté d'en voir d'avantage. La musique festive fut remplacée par une mélodie un poil plus sobre, chantée en direct.

Il s'agissait sûrement d'une jolie voix mais Brumaire n'en avait cure. Il avançait vers sa cible, il ne comptait pas l'agresser, c'est elle qui venait vers lui en premier temps. Dans sa prudence innée, ses yeux filèrent rapidement à droite, à gauche, la périphérie lui accordait le le temps de réagir. Son poids vint naturellement se répartir d'avantage sur sa jambe arrière et ses bras, qu'il venait de croiser, approchaient ses mains de la garde de ses armes.

Elle était belle, d’après la Lune Ambrée, mais perdu l'effet de la scène, sa présence en prenait un coup. Ses fils capillaires restaient visibles, ses yeux d'avantage et que dire de ces deux oreilles. Elle parla, sa voix était plutôt agréable. Brumaire fixa intensément les orbes bleus de la danseuse puis, sans aucune discrétion, il s'arrêta sur ses oreilles. Il voulait jauger ses réactions, jouer avec elle pour la distraire et poser ses questions. Il répondit enfin, après un silence de presque dix secondes:

-Te voir et te parler, oui.

Il n'y avait aucun reste de barde en l'âme de Brumaire, mais il avait déjà eu l'occasion de lire certaines tirades de ces fornicateurs, Virgile le lui avait conseillé pour s'inspirer et lui-même écrire. Il fut tenté de s'essayer à ce jeu pour parvenir à ses fins mais il ne l'avait jamais trop expérimenté et l'échec pourrait s'avérer fatal. Sa mission était importante, s'amuser attendrait... Mais ne performait-on pas mieux en situation critique ?

Il est vrai que dans ce genre de lieu, il était mieux de consommer, or il était là depuis le début et ne l'avait pas fait... Marquant à nouveau un silence, il vint fouiller dans sa bourse et lancer quelques pièces à la danseuse, toujours moins que ce qu'il donnerait à ses informateurs urbain. Il éprouvait par la même occasion les réflexes de la Flamboyante:

-Effectivement. Je n'ai pas soif alors tu n'as qu'à consommer pour moi. Ensuite, concernant ma présence ici.

Il fit mine de s'étirer et profita de ce mouvement pour à nouveau scruter les environs puis il vint remettre en place sa mèche, dévoilant momentanément sa balafre au visage. Le but de tout ça était d'attirer l'attention de la rouquine sur lui, pendant qu'il la scrutait des pieds à la tête. Malgré ses chaussures il avait remarqué. Elle portait les mêmes cicatrices que lui. Quelques souvenirs déplaisants lui revinrent et il se maudit pour cette instant de faiblesse. Il tendit une main à la belle, qu'il ne prit même pas la peine de déganté, tant ses manières étaient rustres. Il sembla qu'elle hésita mais finit par y glisser la sienne et Brumaire l'emmena tranquillement dans son coin du cabaret, vers le rebord de la fenêtre.

Il venait d'attirer un peu trop l'attention, ainsi abordé par l'une des danseuses les plus visibles du spectacle, il lui fallait un peu de discrétion pour manœuvrer efficacement et avancer dans son enquête. Il initia la suite de la conversation:

-Ma connaissance aimerait se rendre ici mais il est pris d'une peur bleue lorsqu'il s'agit de fréquenter la foule. Il souhaiterait danser à vos côtés alors je suis venu voir comment était la place.

Il marqua une pause, imaginant Virgile danser à la façon de celle face à lui. Avec beaucoup d'imagination et d'espoir, ça pouvait presque être cohérent sur le plan physique. Cela dit, Brumaire abandonna l'idée de faire de Virgile un danseur infernal quand il pensa à l'érotisme et à la lubricité que devaient générer ces filles pour captiver l’intérêt du client. Son ami n'en serait jamais capable, ce serait contre sa nature.

Sans autre mesure, et toujours avec la main de sa danseuse favorite attachée à la sienne, il poursuivit:

-Je ne te cherchais pas mais tes yeux m'ont happé et j'ai voulu percer leur secret.

Il se décala légèrement, tournant le dos à la fenêtre avant de reprendre à voix plus basse, approchant son visage des longues oreilles de la demoiselle dont il ne connaissait toujours pas le nom:

-Outre l'avenir de danseur de mon ami, j'ai eu vent de quelques faits qui m'intrigue et qui nécessitent mon intervention.

Sa poigne se resserra légèrement, puis à l'aide de ses dents, le garde vint légèrement tirer le gant de sa main libre afin de dévoiler les marques que lui firent ses fers au poignet:

-Je crois que mon instinct m'a bien guidé et que nous avons quelques similitudes, mais là n'est pas la question.


Il attira calmement la jeune femme un peu plus prés de lui sans pour autant la brusquer, le but était de faire croire des choses aux gens, qu'ils restent loin de leur intimité et qu'ils imaginent qu'ils étaient ensemble pour tout autre chose qu'une enquête sur un trafic d'esclave. Il relâcha sa main pour lui signifier qu'elle pouvait partir, si elle voulait, puis il reprit, toujours à voix basse et proche de son oreille à laquelle il ne prêtait déjà plus attention:

-Figure toi que le vent m'a rapporté qu'il y aurait, dans notre magnifique cité, d'étranges liens entre la mer, certains individus des chaînes et de l'or. Et, vois-tu, je m'en voudrais d'emmener mon ami voir des danseuses dans un endroit qui aiderait à ce genre de pratique. Alors, je me suis dit: "si l'une de ces gracieuses femmes pouvait me confirmer que ce nid douillet n'entrave aucune loi et aucune liberté, voir même m'aider, je pourrais emmener mon ami ici, il serait en sécurité."

Il planta des yeux sombres et sévères dans l'océan, il allait la sonder et connaître ses intentions. Si elle tentait quoi que ce soit, elle le regretterait. Il claqua des doigts afin de réveiller son crocodile de poche et, le corps tendu et prêt à l'action, il se préparait à agir, prêt à découper comme à bondir hors de la Plume de Cocotine en brisant la fenêtre dans son dos.


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Medeia
Medeia
Or : 110
Métier : danseuse de cabaret
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Ven 1 Juil - 11:26
Medeia

un monde fou, fou, fou

tout ce qui brille

il ne répond pas
tu te demandes s'il entend

Tu te demandes si la musique est trop forte ou encore si, comme Félicie, il n'entend juste pas très bien. C'est.. possible. Te demandes si tu ne devrais pas répéter en langue des signes. (l'ennui, c'est que tu ne la connais pas très bien) L'idée s'envole bien vite, cela dit. A en juger par la façon dont il te dévisage, tu en doutes fort. N'en a-t-il pas fini ? Tu croise les bras tandis que ses yeux passent sur tes oreilles. Réaction pas inattendue mais jamais spécialement agréable. Tu te fais violence pour ne pas grimacer.

c'est Leo qui te distrait
il a quitté les vestiaires

« Qu'est-ce que tu fais là ? » murmures-tu dans ne langue que lui seul comprend

Le félin se contente de lever sur toi des yeux. Frotter son museau conte ton mollet avec un ronronnement affectueux. Tu es sur le point de le repousser quand l'homme daigne enfin te répondre. Rien de très utile. (tu perds patience) Les pièces qu'il te lance, en revanche, ont déjà davantage d'intérêt ! Elles scintillent dans la faible lumière. Tu les attrapes au vol, reculant à peine d'un pas pour te donner davantage d'espace. Une étincelle passe dans tes yeux clairs.

Tu n'as qu'à consommer pour lui, huh ? Il ne manque pas d'air. Haussant un sourcil, tu fais tourner les quelques pièces entre tes doigts, hésitant à effectivement te procurer une consommation.

il t'a lancé cet or, non ?
alors c'est le tien

« C'est au bar qu'on commande. Je garde. » décides-tu, rangeant plutôt l'argent dans une poche

L'homme s'étire, parce que contrairement à toi il a tout son temps, tu supposes. Il pourrait aller droit au but mais il.. gagne du temps, on dirait. (et pour ta part, tu perds patience) Son regard se promène. Par réflexe, le tien s'affûte. Il est détendu. Ou il s'en donne l'air. Balafré sans en devenir grotesque, a priori sobre, pas agressif dans l'attitude. Il ne semble pas venu pour causer des soucis, supposes-tu.

(mais ça ne veut rien dire, Medeia)
(tu ne tombes plus dans ces pièges là)

Les clients sont tous des problèmes potentiels, même quand ils ne s'en donnent pas l'air et gardent leurs mains à leur place. En parlant de ça, il t'en tend une. Tu penches la tête sur le côté, semblable à Leo quand tu grimaces d'aller voir ailleurs. C'est.. une invitation ? C'est suspect, oui. Encore plus que son insistance lorsque tu étais sur scène. Tu l'acceptes néanmoins. Echanges un regard avec Naois qui tient le bar. Ses yeux sont déjà sur toi, noirs d'inquiétude, mais tu lui assures que ça va le faire d'un sourire en coin.

au pire, penses-tu distraitement
ce ne sera pas ton premier accrochage

Il t'amène à sa place de tout à l'heure en quelques pas agiles, esquivants chaises et clients enivrés. Tu jettes des sourires légers à droite à gauche. On veut te parler, paraît-il. Tu ris que ça attendra. Installée près de la fenêtre, dans un coin un brin trop à l'abri des yeux de Naois pour t'amuser, tu es vaguement heureuse d'avoir Leo.

Vaguement. Le lionceau se frotte affectueusement contre ton mollet, ressemblant davantage à une peluche qu'à un réel protecteur au cas où cette conversation n'en soit plus une. Mais tu l'as déjà vu montrer les crocs, Medeia. (pour toi, il le refera) Puis au pire, tu n'es pas sans défenses.

L'homme parle d'un ami voulant devenir danseur. Un ami qui a une peur colorée de la foule. (tu ignorais que les peurs se coloraient en Hastérion) Tu te dis que ça sonne bancal et que si on a peur de la foule, on ne pense pas à travailler dans un cabaret. Tu penses aussi qu'il tourne autour du pot. S'il continue à te mener en bateau, tu vas avoir le mal de mer.

il n'a pas lâché ta main
tu serres et dé-serres ta prise
c'est plus nerveux qu'affectueux

« Oh, vraiment ? » ris-tu à son numéro de charme, fort peu amusée

Il se décale. Se penche vers ton oreille. (tu es à un rien de gronder, à un rien de mordre) Fort heureusement, l'homme décide d'en venir au fait. Fort malheureusement, ça ne fait rien pour calmer tes nerfs. Sa prise se resserre et tu te hérisses immédiatement, prête à siffler un ordre adressé à Leo. Il n'a rien d'un fauve mais.. oh.

c'est familier, ces marques
pas dans un sens amusant

Même la chanson entraînante de Jun-Hee n'amortit pas vraiment le coup de ton agacement. Alors quoi ? C'est ça, sa méthode de drague ? "Aha, toi aussi tu as été réduite en esclavage et traitée comme une sous-personne ? Que de souvenirs, pas vrai ?" Révolutionnaire. On te l'avait encore jamais faite, celle-là !

Tu ne sais pas ce que sont des 'similitudes', personne n'utilise de mots pareils ici. (avec le contexte, tu devines néanmoins qu'il parle des traces de fers) Ce n'est pas pour ça qu'il t'approche, paraît-il. Alors quoi ? Ton regard se durcit et ce n'est qu'en te faisant violence que tu le laisses t'attirer un peu plus près. Au moins finit-il par lâcher ta main, supposes-tu.

le soulagement est de courte durée

« Pardon ? » fais-tu, ton air neutre dénaturé par un sourire tout en crocs

Il parle en images et en formules détournées. Tu ne trouves pas ça drôle. Peut-être que ça t'amuserait si tu comprenais mieux l'hastérien, mais pour l'instant c'est juste frustrant. Ce que tu y comprends, dans tous les cas, c'est qu'il soupçonne Mme Eidunn de quelque-chose de douteux. D'esclavagisme, peut être. (certainement, même) Ça te tire un rire sec. Il s'est cogné la tête, c'est ça ? C'est pour t'en avertir qu'il t'a montré cette cicatrice sur son front, non ? Manque de bol: tes réserves de clémence tendent vers l'inexistence.

même en faisant exprès ce serait complexe
de davantage s'éloigner de la vérité

son crocodile ne te fait ni chaud ni froid
tu mords plus fort, tu paries
ton sourire retombe

« Je te croyais sobre. » commentes-tu, haussant un sourcil

Tu secoues la tête, ramenant une mèche par dessus l'une de tes oreilles pointues. Ca ne la cache pas. (ça ne les a jamais cachées) C'est juste un tic. Tu penches la tête d'un côté, t'efforçant de te rappeler qu'un inconnu avec de drôles d'idées ne vaut pas la peine de finir en prison.

« J'avais tort. Ca doit être pour ça que tu entends le vent parler. Que tu crois ses conneries, aussi. »

Lâchant un soupir qui sonne moins exaspéré que tu ne t'y attendais, tu redresses ton dos. Détends tes épaules. Ce ne sont pas les premières rumeurs que tu entends courir sur la Plume, à vrai dire. (ça ne rend pas les choses moins agaçantes) Avec une clientèle comme la vôtre, c'est inévitable. Mais l'argent reste de l'argent; si Eidunn faisait mettre à la porte tous les clients soupçonnés de traîner dans des affaires vaseuses, personne ici ne serait payé.

tu poses un coude sur la table
appuies ton menton dans ta main
foudroies cet étrange fouineur du regard

« Mme Eidunn nous paye. Les marques sont vieilles., grommelles-tu, frottant un poignet de ta main libre, Et nos corps sont à nous, les maisons closes c'est pas ce quartier. » autant lui rappeler ce point aussi

C'est donc pour fouiner qu'il s'est pointé ici. Pas étonnant qu'il se mette dans un coin abrité des regards et ne commande rien. Pas étonnant, somme toute, qu'il soit aussi suspect.

Tu ne sais pas trop ce qu'il espère trouver. Un moyen de couler la Plume ? Votre 'concurrence' est plutôt amicale, pourtant. Entre établissements sur lesquels la Dragonne cracherait si elle le pouvait, vous avez même davantage tendance à vous serrer les coudes.

« Ce dont discutent les clients, ça concerne qu'eux., finis-tu par ajouter, parcourant la salle du regard, Tant qu'ils nous touchent pas, on les vire pas. C'est un boulot de gardes, ça. » le ton de ta voix est tout sauf admiratif

Les gardes d'Aros, huh. Ceux qui poursuivent les voleurs sans importance et oublient les trafiquants qui transitent par leur port. Ceux qui ont l'air meilleurs à chercher des excuses pour faire fermer les commerces des ruelles roses qu'à protéger leurs employés d'individus problématiques. Non, tu n'as rien d'agréable à dire sur ces gens-là.

leur Dragonne vous a autorisés, non ?
alors qu'ils se concentrent sur les vrais problèmes

@Brumaire Ombrecoeur Medeia parle en #dea488
Awful
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Brumaire Ombrecoeur
Brumaire Ombrecoeur
Or : 110
Mar 12 Juil - 18:12
Brumaire Ombrecoeur
La rouquine réussit l'épreuve du réflexe avec brio, elle parvint même à emporter la palme de la taxe, pourtant elle n'avait guère l'air d'une noble de Scéméde, même si son faciès se trouvait loin du désagréable. Cela n'étonnait guère Brumaire, il n'y avait guère de morale ou de valeurs à attendre des femmes travaillant dans ce genre d'établissement. Il ne le pensait pas comme une condamnation morale, mais plutôt comme un état de fait. Ces femmes avaient quasiment toutes des passés houleux pour ne pas dire calamiteux, l'égo et les valeurs faisaient pâle figure quand il fallait survivre, eusse t'il fallu manger les miettes tombées entre les pavés.

Les choses allèrent et, bien rapidement, Brumaire se rendit compte que sa tentative de sympathie fut inutile. Quelque part, ça le rassurait, jouer le bouffon ne lui convenait guère, bien qu'il y eut une chance qu'il en eut été un, affublé d'un luth, dans une autre vie. Ses traits se durcirent et son regard gagna en intensité. Il perçait désormais la danseuse, sévère et implacable. Il l'écouta déblatérer, analysant et notant ce qui lui semblait important. A savoir, que les clients pouvaient potentiellement être coupable, qu'elle ne l'aiderait pas, même si elle savait quelque chose et qu'elle vouait une loyauté, ou quelque chose s'en rapprochant, envers sa patronne, une certaine Eidunn. Les filles de ce cabaret semblaient traitées comme des humaines et non comme des tas de chairs remuants, un fait assez exceptionnel pour être souligné. Le garde resta de marbre face aux cinglantes de l'oreille pointue. Il nota, enfin, qu'elle peinait à s'exprimer en Hasterien.

Toujours impassible et affrontant les foudres oculaires de la belles, Brumaire la laissa terminer avant de laisser un long silence. Les gardes devaient s'occuper de virer les importuns... Lui préférait les supprimer, mais ça, il ne pouvait le dire. La lueur de la bougie dansait et éclairait les ambres visuelles du garde, au moment où il pensait à assassiner sans aucune once de sentiment les fauteurs de troubles. Il se redressa finalement avant de venir doucement poser ses deux mains sur la table, approchant à nouveau son visage de celui de la rousse. Il souffla vers elle avant de commencer:

-Je suis sobre, sens.

Il se redressa ensuite, croisant à nouveau ses bras, toujours sans lâcher l'étrangère du regard:

-Écoute, Rouquine, je ne suis pas là pour emmerder ta patronne ou tes amies danseuses.

Ses yeux firent à nouveau un tour rapide de la salle avant qu'il ne reprenne:

-Je veux simplement garder propre le port de cette belle ville. Je ne suis pas cinglé, je ne parle pas au vent, c'était une façon de parler, mais que tu le veuilles ou non, ces gaillards pourraient tout aussi bien s'en prendre à tes collègues ou à toi.

Il se déplaça, se dirigeant vers le bar et s'arrêta à côté de la danseuse avant de lui dire, assez proche:

-Je ne veux aucun mal à cet établissement, à vrai dire, son existence m'importe peu. Tant qu'il ne nuit pas à Aros, je n'ai aucune raison de lui nuire. Ca m'agace de l'admettre mais je pourrais avoir besoin de l'aide de quelqu'un qui connait bien ce quartier, ces coutumes et ceux qui le fréquentent, si tu me rends ce service, je te devrais à mon tour un service. A moins que tu ne préfères de l'or ?

Il fouilla dans sa bourse et fit tourner quelques pièces sur la table, d'un clin d’œil froid et terne, sans aucun effort de mise en scène, Brumaire rajouta:

-Ca c'est pour m'avoir accordé un peu de temps. Si tu es d'accord concernant ce service, je t'attendrais dehors après votre spectacle.

Il alla s'installer au bar et commanda, comme le lui avait conseillé la rousse, il ne comptait pas boire mais cela ferait illusion. Kebab, lui, venait de grimper sur la table, il fixait, béa, à tour de rôle la danseuse et son lionceau de poche. Brumaire se rendit compte qu'il avait encore beaucoup à apprendre. Assassiner était plus simple qu'enquêter mais ici, à Aros, il devait garder des limites pour ne pas créer le chaos. Toujours perdu dans ses pensées et sans même s'en être rendu compte, son regard avait continué de scruter la renarde aux oreilles pointues. Eprouvait-il de la pitié pour elle... A moins qu'il n'eut s'agit d'empathie ? Les cicatrices de chaînes, probablement. Ses oreilles tentaient de capter les discussions des tables voisines mais, pour l'instant, toujours rien en rapport avec ce qui l'intéressait.

Les clients y allaient bon train, certaines flattaient les artistes, d'autres sifflaient, d'autres encore ne tarissaient pas d'éloges à leur sujet, de façon plus ou moins subtiles allant de la comparaison de la grâce du Lockpin en passant par la quantité de chair qui remplissait la poitrine du Lipoutou.
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