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Vagabonds |ft. Mélos|

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Mar 27 Nov - 0:33
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Maeko a la sensation grandissante d’avoir accueilli, inconsciemment au départ, un changement. Elle le réalise de l’assurance qu’elle possède en parcourant ces bois de nouveau, toujours aussi étrangers mais certainement moins menaçants que lors de son dernier parcours ici. Oh certes, son estomac se tort encore douloureusement d’une nervosité trop propre à son personnage. On ne la débarrassera pas si aisément de ses vilaines habitudes et encore moins de sa méfiance blessée envers un monde qu’on lui a décrit vil et dangereux. Ce ne sont pas les expériences qui lui auront changé l’idée de toute manière. On ne peut pas décrire sa dernière escapade en Nimus comme une simple balade de plaisance bien au contraire. Elle est toujours hantée par les cauchemars de sa rencontre avec le dresseur encapuchonné et de son terrible Magirêve après tout. C’est un peu ce qui la pousse ici aujourd’hui, un brin d’orgueil. En tant que Kii, on lui a appris à se tenir droite et n’avoir peur de rien. Elle a failli souvent à ces enseignements sauf qu’ils se sont tout de même ancrés en elle. Il y a ce désir chez elle, un peu malsain peut-être et si profondément enfoui qu’elle n’en a pas conscience, de se venger, de se reprendre, de ne plus fuir. Elle œuvre en surveillant les bois, aussi terrifiée à l’idée de retrouver son poursuivant que dans la hâte de se mesurer cette fois convenablement à lui.

Bien des choses peuvent expliquer cette nouvelle assurance. L’arc qu’elle porte maintenant à son dos, en prévention d’une mauvaise rencontre. La présence de trois monstres à ses côtés. Il est vrai que les Pokémon lui apportent une confiance nécessaire. Ensemble, ils ont cheminé depuis les deux dernières semaines. Il y a eu beaucoup de travail à faire. Premièrement, soigner les blessures de l’Otaquin qu’elle a surnommé Kenta «santé et force». La créature aquatique a témoigné d’une grande résilience dans la guérison de ses blessures. Maeko s’inquiétait que l’otarie ne se laisse pas faire mais le mâle a accepté les soins sans rechigner. La musicienne lui a promis de lui rendre sa liberté une fois qu’il serait rétabli. Kenta a bien apprécié cette promesse, d’autant plus que la jeune femme s’est désigné pour le guider jusqu’au lac où ils se sont trouvés. Sauf que depuis, il a appris que cette brunette stoïque a non seulement grand cœur, elle possède aussi une force cachée qui fascine l’Otaquin. Il est encore mitigé alors qu’ils s’arrêtent enfin aux berges du lac. Doit-il vraiment partir? L’Otaquin s’est plutôt attaché à l’humaine et à la Croquine, Fuyumi. Yôko reste distant avec les autres, mais c’est un bon partenaire de brasse-camaraderie. Ce n’est quand même pas suffisant pour le convaincre de rester pas vrai?

Maeko s’arrête et s’assoit sur ce même rocher près duquel elle a rencontré Fumiko. Le Pokémon fruit saute sur ses genoux tandis qu’elle tire son luth pour gratter une chanson. Le Bébécaille accompagne aussitôt sa musique de coups rythmés contre ses écailles, une habitude qu’il a pris à force de l’entendre jouer. La douce mélodie du luth se répand dans un echo autour du lac, tirant un sourire à l’Otaquin. Il a une passion secrète, celle de la musique. Néanmoins Kenta n’a jamais fait entendre sa jolie voix à qui que ce soit, encore moins à la musicienne… Que penseraient-ils de lui hein? Un guerrier, ça ne chante pas, point final! Pourtant il s’approche pour mieux écouter la voix agréable de la jeune fille, douce et feutrée, empreinte d’émotivité. Maeko se laisse emporter par la musique, si bien qu’elle passe tout près de manquer ce craquement, non loin, lui indiquant une présence. Aussitôt, elle s’arrête de jouer, laissant tomber l’instrument dans les herbes à ses pieds et s’emparant de son arc qu’elle braque en direction des arbres, la main étonnamment assurée. Elle n’est pas la plus forte des Kiis, mais elle sait tirer.

«Qui va là? Montrez vous!»


Yôko s’est avancé près de sa dresseuse pour la protéger et les deux autres suivent de près. Ainsi déterminée et l’œil perdu dans l’horizon des arbres, Maeko a l’air plus vivante qu’elle ne l’a été depuis longtemps.
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Mer 28 Nov - 16:20
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Faisant paisiblement sa sieste entouré de tout ses pokémons, Mélos profite de l'un des rares moments de repos qu'il peut s'accorder en fermant les deux yeux à la fois. Ils y en a de plus en plus, maintenant qu'il possède cinq pokémons, ils peuvent le défendre à tour de rôle et ainsi, il peux enfin s'accorder quelques heures de sommeil sans que personne ne vienne le déranger, ni les monstres, ni la peur des monstres et encore moins la peur que les siens soit blessé.

Avec la récente addition de Myrmidon à l’équipe, Mélos ne peux que se sentir bien d’avoir une famille entière autour de lui ! Il pourrait même s’amuser à désigner les membres tiens ! Clairement lui est le père, voir le grand père plutôt, Victoire étant la mère des autres petits pokémons. Dracémis joue le rôle de père de famille, soumis à la mère mais plein de bonne volonté. Nicea et Alcmène sont les deux filles, la première rebelle, voulant sa liberté et devenir plus forte encore que sa mère, et la deuxième encore dans les jupons de celle-ci, préférant le calme et la douceur. Et pour finir évidemment Myrmidon, l’oncle de la famille, solitaire, puissant, calme, réfléchi... Un peu une métaphore de Mélos finalement, s’il était orgueilleux au point de se qualifier ainsi !

Enfin, la sieste touche à sa fin de toute manière, et c’est avec la plus douce des mélodies que le Plongeur se réveille, soulevant son écharpe qui lui couvrait le nez et les yeux pour ne pas voir le soleil, il se tourne vers la source de la musique, sa petite famille faisant de même, et s’approche délicatement après avoir pris ses affaires dans son sac qu’il a directement lancé sur son dos.
La musique de rapproche de plus en plus au fur et à mesure qu’il avance, avec toute sa famille sur le dos de Victoire, puisqu'ils préfère s’économiser de la marche (sauf Dracémis qui dors dans son bocal dans la grotte, il n'avait pas envie de sortir cette fois ci) et Nicea qui préfère rester sur l'épaule de Mélos que sur le dos de sa rivale de toujours.

Et c'est ainsi que dans vraiment se cacher (en tout cas pas plus que d'habitude) que Mélos arrive vers l'endroit où la musique est jouée par.. Tiens tiens, encore une jeune fille perdue ? Quoique, quand on est perdue et une femme, on crie partout et on pleure, on joue pas du.. Un Luth ? Peut être ?
Tiens, repéré, mince. Cessant de faire son petit vagabond, Mélos se redresse alors qu'il était un peu penché pour se faire plus discret et s'époussette un peu.

Avançant sans plus de cacher, se mettant bien droit, le Plongeur avance donc vers la demoiselle et lève la main en bonjour, avec toute sa petite famille derrière lui.

Arrivant tranquillement et regardant les petites choses qui ont l'air de vouloir défendre la jeune femme, il sourit, sans avoir peur le moins du monde, se serait bizarre en même temps vu la taille des choses !

S'arrêtant avant d'être trop prêt, ne voulant pas de faire mordre par les petits pokémons non plus, et dit donc avec un sourire :

"Bonjour mademoiselle ! Belle journée n'est ce pas ? Puis-je vous être d'une quelconque aide ? C'est rare que les gens viennent de balader ici et soit autant détendu avec tout les dangers qui rôdent !"

Puis, souriant un peu et manquant de rire, il regarde les petites bêtes tandis que Nicea tombe au sol et regarde les créatures, plissant les yeux pour mieux les analyser sans les toucher.

Mélos lui dit en posant les mains sur ses flancs et regardant les petites bêtes aussi :

"C'est dangereux de se balader seulement avec vos petites bêtes, vous devriez au moins faire évoluer votre Otaquin ou votre bébécaille. Ils sont bien mignons et peut être fort je peux le convenir, mais certaines créatures ici sont vraiment méchantes... Voir certains dresseurs !"



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Dim 2 Déc - 16:29
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Tous, dans la petite bande musicale, se sont figés. Déjà, les expériences et cette terre peu hospitalière ont modelé chez eux certaines habitudes, certains comportements et réserves. L’aspect peu accueillant endroit aurait suffi à effrayer le plus brave des cœurs, mais l’influence de Nimus va plus loin. Maeko n’a passé encore que peu de temps ici mais elle sait, au plus profond d’elle-même, qu’un mauvais pas pourrait l’entraîner vers des difficultés qu’elle n’est peut-être pas prête à affronter. C’est pourtant avec une grande détermination qu’elle brandit son arme, prête à décocher une flèche sur qu’importe la cible, humaine ou monstre, si elle doit se montrer hostile. Elle sent la frénésie d’une excitation grimper en elle tandis qu’elle appréhende l’apparition du dresseur encapuchonné de sa dernière visite. Sauf que ce n’est pas l’objet de ses désirs de vengeance qui se présente à elle mais plutôt un jeune homme dans la vingtaine à l’allure banale, si ce n’est de cette chevelure aux teintes particulières. À son approche, Maeko ne baisse pas sa garde. Elle connaît très bien les dangers que peuvent courir les femmes seules dans un endroit caché des regards tel que cette forêt. Elle se recule même, manquant de trébucher contre son luth qui gît toujours sur le sol. L’autre ne semble pas avoir d’intentions nébuleuses mais elle préfère adopter son attitude habituelle dans toute rencontre avec un étranger : la méfiance.

L’autre offre son assistance et lui rappelle les dangers de ces lieux sinistres. Maeko, détendue? S’il savait simplement les tensions qui subsistent quotidiennement sous sa robe qui la recouvre bien en cet après-midi frais. La jeune femme n’a pas l’habitude à la relaxation même si elle semble toujours posée, voire complètement détachée des situations qui l’entourent. Les émotions ne résonnent pas tout à fait en elle, mais cela ne l’empêche pas de ressentir tous les jours le lourd poids de ses angoisses. Près de cet étranger, elle sent son dos se tendre autant que cet arc qu’elle brandit encore en sa direction, le regard luisant d’un sentiment qui se rapproche plus de la méfiance animale que d’une quelconque émotion humaine telle que la haine. L’instinct, avant tout, la pousse en cette attitude. La condescendance de l’autre ne l’aide pas trop à se réchauffer à son contact. Maeko n’est pas imperméable à cette fierté Kii, sauf qu’elle arrive probablement à mieux la gérer qu’un autre. Il faut dire que malgré toutes ses déraisons, elle doit tout de même reconnaître qu’il n’a pas tort, même si son propos aurait pu la faire rire. Parmi les monstres qui l’accompagnent lui, seul le Bourrinos est vraiment plus grand que ses propres gardiens. Elle décide néanmoins de ne pas relever.

«Ces créatures qui m’accompagnent l’ont fait de leur choix. À eux de décider de combattre ou non, d’évoluer ou non. Ce ne sont pas «mes» monstres, mais de bienveillants gardiens. Si pour vous ils n’ont pas la valeur des guerriers, sachez que leur présence suffit à me rassurer assez pour oser m’aventurer dans ces terres. Mais ne me croyez pas naïve. Je connais la portée des dangers qui courent à Nimus.»

Son ton est sec, son regard sans être hostile incite à la distance. Elle baisse néanmoins un peu son arc à la mention de dresseurs dangereux, se mordillant la lèvre en repensant à sa rencontre avec le terrible homme encapuchonné de la dernière fois et ce Magirêve. Effectivement, même maintenant, les Pokémon qui l’accompagnent ne suffiraient probablement pas à le mettre à terre. Pourtant, Maeko a envie de croire qu’ils le pourraient. Elle a besoin d’espoir.

«Vous avez raison sinon. Il y a bel et bien d’étranges dresseurs qui rôdent par ici. J’ai fait la rencontre d’un dresseur encapuchonné et de son Magirêve… Enfin, sinon non, je n’avais pas besoin de votre assistance, je ne venais pas ici pour visiter.»

Maeko ne réalise pas qu’on pourrait la croire à la recherche des trésors qui regorgent dans cet endroit. Elle repose son arc contre son dos et récupère son luth en cherchant à voir si elle ne l’a pas abîmé en le laissant tomber. Heureusement, hormis quelques saletés, l’objet si précieux à ses yeux semble intact.
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Mar 4 Déc - 19:29
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Vagabonds
La présence de trois petites choses suffit à lui faire se sentir bien ? Elle n'a pas froid aux yeux, c'est sûr, ou alors elle est complètement ignorante de ce qui peux lui arriver ici, Mélos n'a pas pu fermer les deux yeux avant d'avoir Victoire à sa forme parfaitement évolué et au moins deux autres pokémons pouvant se battre, alors les trois petites créatures ici sont plus la marque d'une inconscience que d'une expertise que la demoiselle pourrait avoir.

Il s'apprête à répliquer gentiment qu'elle est tout de même en danger, mais le son qui parvient à ses oreilles lui fait changer de discours de suite. Elle n'est pas là pour visiter hein ? Elle vient de Kii, c'est obligatoire au vue des habits et de sa tête, pourrait elle être une exploratrice venant lui voler son travail ? Autant dire que celà provoque une démangeaison dans le pouce du Plongeur qui fait doucement sortir son épée du fourreau, sans la dégainer toutefois, et s'approche vers la jeune femme, tandis que derrière, Victoire et Nicea ont compris ce qui se passait, et se prépare à se battre si besoin.

Posé, sans encore de colère dans la voix, mais une curiosité qu'on peux sentir retenue, Mélos demande alors en fronçant les sourcils, et analysant maintenant le moindre mouvement de la femme, et surtout si elle a des affaires qui pourrait trahir son activité ici :

"En effet, j'ai moi même rencontrer ce dresseur, avant de lui infliger une correction qui l'a fait fuir, mais ce n'est pas important... Dites moi, que faites vous ici ? Voyez vous je suis un peu curieux des affaires des gens qui ne sont pas de la région, bien peu de gens s'intéressent à Nimus normalement... "

Puis, pour ajouter, et surtout en savoir toujours plus sur sa potentielle adversaire, qui parait finalement beaucoup plus dangereuse d'un coup, pouvant peut être cacher des pokémons plus puissant dans les fourés, voir avoir des créatures non évoluées mais extrêmement fortes, Mélos demande toujours sur un ton un peu suspicieux, sa main se posant sur le tronc d'un arbre de manière nonchalante, mais prêt à se jeter derrière pour éviter une flèche si elle à l'initiative :

"Et puis-je savoir à qui je m'adresse mademoiselle ? Que votre figure ne m'est pas inconnue, je vous ai peut être croisé à Kii lors de mes voyages ? Une belle demoiselle comme ça, on ne l'oublie pas de sitôt, surtout si... Elle s'avère être une collègue...."



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Mar 11 Déc - 23:18
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Maeko ne cherche ni les soucis, ni la socialisation. En ramassant son instrument laissé à l’abandon dans la boue, elle espère que l’autre y verra là une preuve de son désintérêt. Elle aspire à la solitude, d’autant plus que de laisser Kenta derrière elle la peine un peu plus qu’elle désirerait l’admettre. Après avoir passé deux semaines à veiller à ses moindres besoins, le retourner à cette nature hostile lui semble insensé. Mais le garder pour elle, le priver de sa liberté, le serait tout autant. L’inconnu n’a pas à assister à ce moment. Elle ne veut pas qu’il fasse partie de cet instant vulnérable. Pourquoi est-il encore là? La musicienne a levé les yeux de son luth pour constater que l’autre a tiré nonchalamment son épée de son fourreau, dans l’optique évidente et insolente de l’intimider. Maeko a vu d’autres orgueilleux brandir leurs bâtons. Si elle n’est pas dotée d’une arme pareille, elle se sait capable de lui échapper par la vitesse et la ruse, comme elle a pu le faire avec le dresseur avant lui. Probablement est-elle tout autant gorgée d’orgueil qu’il ne peut l’être. Au moins elle a encore assez de raison pour réaliser qu’un affrontement n’aurait absolument aucun sens. Elle n’a réellement aucune intention de nuire à l’étranger. À condition bien sûr qu’il ne s’approche pas trop d’elle.

À cette manière nonchalante dont il a à se reposer contre un arbre, la jeune femme réprime un regard vers le ciel. Seul un homme apeuré ne sort l’épée, mais de quoi peut-il bien avoir peur? À moins qu’il n’aille d’autres desseins pour elle, une idée qui la fait frissonner de dégoût. Dans cette forêt solitaire et lugubre, n’importe quoi peut devenir source de désir, s’imagine-t-elle, même elle. Pourtant le regard azuré de son interlocuteur ne suggère pas telle chose.

«Je ne m’intéresse pas à Nimus, ne soyez pas si suspicieux. Je vous effraie, une pauvre musicienne de passage? Rangez votre arme, vous n’en aurez pas besoin avec moi, je n’ai aucune raison de vous causer du tort.»

L’inconnu l’a dit lui-même. Elle n’est entourée que d’un trio encore plutôt faible, son arme rangée… S’il y a quelqu’un qui a l’avantage dans une forêt qu’il connaît par cœur, c’est bien le jeune homme à la chevelure bleutée.

«Mon nom est Maeko Iwasaki, je suis effectivement originaire de Kii. Pas besoin de faire dans le miel et dites-moi donc ce qui vous tracasse réellement? Je suis sincère quand je dis ne pas comprendre à quoi vous faites allusion lorsque vous m’appelez «collègue».»

Sa voix est douce, tout comme sa posture qui suggère un grand calme malgré sa méfiance naturelle. Elle regarde l’autre avec cette expression figée de stoïcisme qui rend difficile de la déchiffrer, qui la rend si distance, voire inaccessible. Maeko, toujours dans ce petit monde qui la définit, toujours pour échapper aux autres et à elle-même. Pourtant, il y a encore une ouverture chez elle, un désir véritable de s’expliquer. Son sourcil qui s’arque de curiosité, cette énergie qui malgré elle la pousse vers l’avant. Elle ignore néanmoins dans quelle direction.
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Ven 14 Déc - 13:36
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Vagabonds
Soupirant de satisfaction, Mélos range son arme dans le fourreau, comprenant pourquoi le Luth était là et pas de matériel de plongée. Elle s'intéresse à Nimus pour l'inspiration que ça lui procure, et non pas les richesses sous marines. Tout de suite plus détendu, ses pokémons le sont de même et Mélos s'avance plus tranquillement vers la demoiselle tandis que ses créatures se répandent sur le sol, allant à la rencontre des autres créatures, étant en surnombre comparés à ceux de la musicienne, mais pas agressif pour un sou maintenant que leur maître est détendu et semble voir confiance en la non dangerosité de la femme.

Il écarte les bras en signe de paix, montrant qu'il ne porte plus son arme, et dit avec un sourire charmeur, non pas pour la charmer, il n'aime pas spécialement les filles de Kii, mais plutôt pour détendre encore plus l'atmosphère :

"Rien de bien important Chère Maeko ! J'ai fait une erreur en étant si peu aimable avec vous, je m'en excuse. Je m'appelle Mélos, ravi de vous rencontrer, et voici ma petite famille qui m'accompagne et me protège dans mon travail à Nimus, dans l'ordre : Victoire, Nicea, Aclmène et Myrmidon."


Après avoir présenté ses pokémons qui faisaient soit coucou de la main, soit de la tête pour Victoire, (voir rien du tout pour Myrmidon, toujours sombre et mystérieux), Mélos s'approche encore un peu et se penche vers les créatures de la demoiselle, notamment Yoko qui l'intrigue et ajoute donc, interrogateur, sans toucher la bête toutefois, ne voulant pas se faire mordre les doigts :

"Je suis un Plongeur, je récolte les artéfacts caché sous les milliers de litres d'eau de la Grande Morte, et ce depuis quelques années. J'avais peur de me trouver face à une concurrente voyez vous. Mais que fait un musicienne ici ? Je sais que Nimus peut parfois être inspirant, du moins si vous voulez faire des chants sur la mort et le désespoir, mais quand même, vous êtes bien loin de chez vous ! Tout comme ce pokémon, il ne me semble jamais en avoir vu de vivant tiens.. Un... Comment s'appelle cette race... Un Coupenotte ? Ou un solochi ? Je ne sais plus bien...En tout cas c'est un spécimen incroyable !"

Et oui, comme la demoiselle de Kii, lui aussi est bien curieux, et même si c'est plus envers les pokémons que les humains, ça aide parfois à développer les relations !



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Dim 23 Déc - 22:48
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Maeko, malgré elle, possède tout de même un fort instinct de survie. Peut-être est-ce justement ce qui l’a mené à suivre un certain chemin de sa vie. Sa technique de prédilection, l’évitement, ne pouvant être utilisée dans ces circonstances, fut remplacée par la négociation. À cet effet, la jeune femme y a un certain talent renforcé par de nombreuses années sous le joug d’une personne qui de toute manière ne se satisfaisait jamais de ses réponses. Elle retrouve un peu de ce sentiment dans cet échange, dans cette intimidation avancée par l’inconnu. La musicienne frissonne intérieurement, sans réaliser à quel point le parallèle peut la peiner. Elle continue, obstinément, d’espérer que ses paroles apaiseront son interlocuteur qui heureusement pour elle se ravise effectivement en la voyant pleine de bonnes intentions. Il n’a peut-être pas vu ses mains, enserrées autour de ses bras, protégeant une poitrine qui a eu trop mal par le passé. Sans se départir de cette position inconsciente et défensive, la Kii accueille ce changement d’attitude avec soulagement. Au moins ils pourront discuter calmement maintenant, même si Maeko n’est pas certaine de le désirer. Elle a déjà trop révélé pour se sortir de cette situation épineuse. La voilà forcée de jouer le jeu, mais elle n’a réellement aucun désir de socialiser. Malgré cette curiosité qui… Non, elle doit s’en tenir à ses habitudes. Ce sont elles qui l’ont portée jusqu’ici n’est-ce pas?

«Enchantée Mélos et à vous tous.»


Maeko s’incline respectueusement, continuant à surveiller les mouvements de l’autre malgré elle. Mélos explique son métier, qui fait froncer les sourcils à la jeune femme. Un plongeur? Cela signifie donc qu’il doit descendre dans les profondeurs sombres du lac pour y chercher des trésors? La musicienne ne peut en comprendre l’intérêt vu ses réticences devant tout ce qui lui est inconnu. Elle n’a jamais connu l’ivresse de l’aventure au même titre que l’homme à la chevelure bleutée. Tant qu’elle vivra dans l’ignorance, la jeune Kii ne parviendra jamais à s’imaginer ce qui peut motiver son interlocuteur.

«Ne vous inquiétez pas, je ne mettrais pas les pieds dans ces eaux même si on me payait. Vous avez bien de… la témérité. Sinon je ne suis pas venue ici pour de l’inspiration. Je crains que ce ne soit un peu compliqué.»

Son regard passe furtivement à Kenta qui la regarde en cet instant précis. L’otarie semble tenter de lui communiquer quelque chose que Maeko ne comprend pas. La jeune fille lève un regard voilé d’une brève tristesse vers le plongeur de Nimus avant de reprendre contenance, de se dissimuler à nouveau sous cette stoïcité qui la caractérise.

«Je ne crois pas pouvoir trouver de mots ou de musique pour décrire Nimus dans tous les cas. Cet endroit ne m’inspire pas beaucoup de chaleur, même si j’imagine qu’on peut aussi composer sur des idées plus noires. Vous vivez ici pour faire votre métier? Ce doit être une vie plutôt solitaire.»


Maeko a du mal à s’imaginer une vie sans l’entourage d’un village entier de braves gens pour l’accompagner. Que serait-elle devenue sans leur support? Que deviendra-t-elle si jamais elle décide de quitter? Encore une fois, le doute alourdit la jeune femme.

«Yôko est un Bébécaille. Il me suit depuis quelques semaines. Semble très attaché à moi, je n’ai jamais compris pourquoi mais j’apprécie son affection. Vous êtes avec vos compagnons depuis longtemps? Ils vous accompagnent dans votre exploration du lac?»
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Ven 11 Jan - 11:20
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Bon, la demoiselle n'a pas l'air d'être très loquace, tant mieux pour Mélos, il n'aime pas parler aux humains non plus. Il l'a surtout abordé en espérant que ce ne soit pas une concurrante, et comme ce n'est pas le cas, il a l'esprit reposé maintenant. Il pourrait bien partir de suite et la laisser là, mais le reste de politesse qu'il possède lui intime de rester, surtout pour répondre aux questions de la demoiselle et aussi veiller sur elle... Non pas qu'il a peur qu'elle se fasse attaquer, mais elle pourrait très bien mentir et réellement être une plongeuse ! Cela semble peut probable, mais sait on jamais.

Jettant un dernier coup d'oeil à Yoko, Mélos se redresse et retourne s'adosser a un arbre, tranquillement, et croise les bras avant de répondre à l'interrogation de la jeune femme, même si elle ressemblait plutôt à une affirmation :

« La solitude n'est pas forcément un mal vous savez. Mais oui, je vis ici on peux dire, même si je ne reste jamais très longtemps et que je retourne souvent à Kii ou à Scémède pour me reposer. Et puis finalement, je ne suis jamais vraiment seul, puisque mes compagnons sont toujours là autour de moi. »

Et quand la dernière question arrive, Mélos s'apprête à rapidement lui répondre, mais l'image de son magicarpe l'accompagnant sous l'eau lui apparaît soudain, et il ne peux pas s'empêcher de sourire, amusé, dans son coin. Il se reprend quelques secondes plus tard et finalement dit d'une voix calme, un peu rêveuse puisqu'il parle de la Grande Mort, le sujet le fascinant toujours autant :

« Oui et non. Sous l'eau je n'ai qu'un seul de mes pokémons qui vient, mais tous me soutiennent moralement, et m'aide à remonter en cas de problème. Je me verrais mal sans eux ! Enfin, je sais très bien comment c'était, après tout je ne les ai pas depuis plus d'un an, à part pour ma grande Victoire qui m'accompagne quasiment depuis le début... Quand à vous.... »

Faisant une petite pause, le Plongeur décroise les bras et s'approche à nouveau des pokémons de la demoiselle, les admirant et analysant d'un œil qui se veut plutôt expert, avant d'ajouter d'un ton assez impressionné :

« Eh bien ! Aucun de vos pokémons ne vient de la région, c'est étonnant ! Vous avez du les trouver à Nimus lors de ces fameuses migrations non ? En tout cas, si ça peut vous rassurer, les pokémons ne suivent pas les gens sans raison. Si Yoko reste avec vous, c'est que soit elle à besoin de vous, soit elle désire rester avec vous, et ne vous quittera alors probablement jamais. »

S'apprêtant presque à lâcher un au revoir et à la quitter sur ce, que Mélos n'a pas que ça à faire de la journée non plus, il se rend compte au bout d'un pas en arrière que la demoiselle n'a pas répondue à sa question néanmoins, et s'il n'est plus suspicieux maintenant, il ajoute quand même d'un ton interrogateur, désirant des réponses à ses questions cette fois :

« Mais dites moi, vous ne m'avez pas répondu finalement : que faites vous à Nimus ? Si vous êtes musicienne et que le lieu ne vous inspire même pas, ce que je peux comprendre, pourquoi restez vous là et ne rentrez pas chez vous ? Vous y serez beaucoup mieux pour composer, et surtout beaucoup plus en sécurité si je puis me permettre. »


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Anonymous
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Jeu 24 Jan - 19:41
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«Vous avez raison. Je ne doute pas que vos compagnons éloignent toute forme de solitude; ils forment votre famille en quelque sorte.»

Le mot lui semble presque étranger. Famille. Elle se demande à quel moment la sienne a cessé d’en être une, à quel moment ses membres ont dérivé les uns des autres. Maeko s’est accrochée longtemps à cette idée que rien n’avait changé malgré le départ de son frère et les faiblesses de son père. À l’apogée de son adolescence, sous le joug de sa préceptrice, elle a goûté pour la toute première fois à ce sentiment qu’est la solitude, devenue maintenant vieille amie. Depuis sa rencontre avec Yôko tout particulièrement, cette entité semble l’avoir laissé en paix. La musicienne comprend donc parfaitement que Melos puisse trouver satisfaction à la présence de ces étranges créatures à ses côtés. Pour sa part, elle n’échangerait les siens pour rien au monde. Un sourire doux et sincère flotte désormais sur ses traits plus détendus. On pourrait presque la qualifier de jolie à cet instant si ce n’est que la distance de ses prunelles, perdues dans ses pensées. Elle n’avait pas réalisé à quel point ses alliés ont pu l’épanouir. Elle ne doute pas encore combien ils révolutionneront encore sa vie, comme les Pokémon entourant Melos ont pu le faire très certainement.

Avec politesse, Maeko écoute le récit plus technique du plongeur qui raconte sa manière de faire lors de ses plongées. La jeune femme s’imagine qu’il fait référence au Magicarpe lorsqu’il dit qu’il est accompagné d’un seul de ses amis sous le lac. Son attention bifurque en direction du lac où elle peine à s’imaginer émergée… Par quelle folie son interlocuteur a-t-il eu l’idée d’y plonger pour en découvrir les trésors? Elle, elle ne sait pas nager et ne s’y risquerait probablement jamais. Non pas qu’elle craigne particulièrement l’eau mais la perspective de se mouiller ne l’enchante pas particulièrement… Et encore pire dans les eaux de ce lac sombre aux allures inhospitalières! Réalisant qu’elle n’écoute plus vraiment son interlocuteur, elle se détache de sa contemplation de ce cours d’eau pour écouter les mots plutôt touchants du jeune homme.

«Je ne connais pas grand-chose aux monstres que les histoires que ma mère m’en racontait. J’ignorais qu’ils proviennent de différentes régions, du coup c’est possible qu’ils soient migratoires. Ce qui complique un peu notre voyage ici je suppose.»


L’objectif de la Kii était de rendre Kenta à son lieu d’origine sauf qu’elle ne pouvait s’imaginer que ce serait si loin. Au moins, cette pensée la rassure. L’Otaquin n’a pas grandi ici. Mais pourquoi voyager le monde?

«Pour ce qui est de Yôko, j’ai aussi le sentiment que nous sommes inséparables. Je ne connaîtrai probablement ses véritables raisons mais je suis bien contente de l’avoir à mes côtés. Nous formons une équipe tous les quatre… ou je veux dire tous les trois.»

Maeko soupire. Après avoir brièvement évoqué le souvenir douloureux de sa mère, voilà que jeune fille s’ouvre sur les raisons de sa visite à Nimus. Elle se mordille la lèvre, inconfortable des libertés qu’elle a prises mais ne voyant plus d’issue à la réponse du plongeur, se décide finalement à y répondre.

«J’ai connu Kenta ici, c’est le monstre aquatique. Après un combat avec les deux autres, il s’est trouvé en mauvaise posture et je l’ai ramené avec moi pour le soigner en lui faisant la promesse de le ramener ici. Il fait deux semaines maintenant qu’il nous accompagne. C’est… ce que je fais ici.»

Son regard a conservé leur neutralité mais encore une fois, sa voix et son regard trahissent la peine que cette séparation lui cause réellement. La jeune femme cherche des yeux son compagnon, réalisant que celui-ci a tout bonnement disparu! Est-il parti sans même leur adresser un au revoir? La panique fait se lever Maeko, alertant les monstres l’accompagnant. Fuyumi et Yôko se mettent aussitôt à chercher. C’est la Croquine qui, la première, repère la houle à la surface du lac.

«Kenta… Kenta?»

Maeko s’élance en direction du lac, s’y enfonçant au risque d’y abîmer son kimono. Bientôt, les eaux sombres recouvrent ses cuisses, l’empêchant d’avancer.

«Kenta… Il ne peut pas être juste parti comme ça… Monsieur Melos, je vous en prie, pourriez-vous m’aider à le retrouver?»

Je ne suis pas prête à lui dire au revoir.
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