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Ascension.

Dolorès L. Muñoz
Dolorès L. Muñoz
Admin
Or : 525
Métier : Gitane ( Voyante )
Sexualité : Libertine
Equipe : Ascension. Bourri10Ascension. Leopar10
Dim 23 Déc - 18:14
Dolorès L. Muñoz
Ascension. Original

Les fêtes de fin d'années approchaient à grand pas, et cela se sentait dans les rues d'Aros. Les gens semblaient heureux, et les forains étaient très appréciés. Dolorès voyait ses gains augmenter à chaque fin de représentation, et cela l'emplissait d'une joie sans fin. Gringo mangeait quasiment tous les jours au moins trois fruits et légumes frais, et Hannibal toujours autant de poissons pêchés le matin même. Quoi que, la réserve du chat se vidait vite, et la belle se dit qu'elle allait devoir retourner chez le poissonnier demain... Quant à Dolorès... C'était Byzance. Avec tout ce nouvel argent, la belle avait prit le luxe de s'acheter de nouveaux vêtements, ainsi que de nouveaux bijoux. Elle avait fait l’acquisition d'une boite à maquillage aussi, et cela attirait encore plus de nouveaux clients. Une partie de cet argent était mit de côté pour plus tard, mais pour l'heure... La gitane semblait revivre.

Assise sur le dos de son bourrin, désormais encore plus décoré que d'habitude, la gitane toisait les passants de haut. Hannibal, couché sur le croupion de Gringo, faisait de même. Quelle équipe. Le monde semblait être à leurs pieds. Le jour venait à peine de se coucher, et son travail allait bientôt pouvoir commencer. Le tout était de savoir où se positionner pour pouvoir gagner le plus d'argent possible.

Un cri vint retenir son attention. Serait-ce un magicien de rue qui fait encore des siennes pour gagner sa croûte ? Le visage tourné sur le côté, la gitane fit glisser sa main contre l'encolure de Gringo, en une caresse affectueuse, presque sensuelle. Et celui-ci s'arrêta presque immédiatement, manquant de faire tomber le chat qui était installé sur son dos. Dolorès fronça les sourcils, et se pencha doucement sur le côté. En face d'eux, un homme agitait les bras en l'air, paniqué.

- S'il vous plais... ! Des monstres ont attaqués le Natu de ma sœur et... J'arrive pas à... Il faut le sauver je vous en supplie...

Dolorès leva le menton, l'air hautaine. Elle se sentait à la fois acclamée et respectée, car pour la première fois de sa vie, les gens voyaient son pouvoir. Après tout, Gringo était imposant, et lui obéissait au doigt et à l’œil. Elle prit une grande inspiration, et dit d'un voix claire:

- De acuerdo. Où sont-ils ?

L'homme fit volte face, et courra vers la ruelle voisine, où l'aide était requise. Gringo trotta en douceur afin de ne pas le perdre de vue, et Hannibal, s'accrochait du mieux qu'il le pouvait pour ne pas tomber...


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Le Passeur
Le Passeur
PNJ
Or : 2794
Origine : Hastérion
Métier : Marchand, Guide touristique, Professeur
Equipe : Ascension. Miniature_0225_XY
Mer 26 Déc - 16:31
Le Passeur

 

Attention !


Des Pokémon sauvages apparaissent...

Ascension. Sprite_178_♀_XY Ascension. Sprite_775_SL
Ascension. Miniat_type_vol_7_s Ascension. Miniat_type_psy_7_s - Ascension. Miniat_type_normal_7_s
Une Xatu Normale ♀ + Un Dodoala Normal ♂

Ascension. Sprite_308_♀_XY Ascension. Sprite_308_♀_XY
Ascension. Miniat_type_combat_7_s Ascension. Miniat_type_psy_7_s
Deux Charmina Normales ♀

Le Natu tient entre ses serres un morceau de bois qu'il maintient hors de portée des deux Charmina et une Xatu furieuses l'attaquant sans relâche.

En quoi ce bout de tronc peut-il les intéresser ?
Pas évident.

Du moins, jusqu'à ce que l'on remarque la créature grise au sommeil agité qui lance des attaques depuis le bras de l'une des Charmina. C'est son bout de bois qu'a pris le Natu ! Si tout seul, le Dodoala peinerait sans doute à le récupérer, ses trois amies ne comptent pas le laisser tomber.
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Dolorès L. Muñoz
Dolorès L. Muñoz
Admin
Or : 525
Métier : Gitane ( Voyante )
Sexualité : Libertine
Equipe : Ascension. Bourri10Ascension. Leopar10
Mer 6 Mar - 22:09
Dolorès L. Muñoz
Au plus ils s’approchaient du bout de la ruelle, au plus Dolorès et ses compagnons commençaient à comprendre l’enjeu de cette panique. La rue de pavée, d’habitude toujours noire de monde, était vide. Quelques personnes, dont une petite fille au cheveux blonds, avaient les yeux rivés vers le ciel. Et pour cause. Un véritable spectacle aérien était entrain de se faire, dans l’espace étroit qu’offrait les habitations. Il y avait plusieurs monstres que la gitane n’avait jamais vu auparavant. Deux volatiles, l’un plus grand que l’autre, de couleur verdâtre. Deux humanoïdes, teintés de rose et de blanc. Le dernier, ressemblait plutôt à une peluche et semblait inoffensif.

- Là ! Cria le jeune homme, c’est le Natu de ma sœur. Ils ne veulent pas le laisser tranquille !

La gitane eut un petit soupire, avant de descendre de l’immense bête d’une enjambée gracieuse. Hannibal descendit à la suite, intrigué par ces monstres humanoïdes qui ne cessaient de gesticuler. Dolorès, quant à elle, fonçait les sourcils, soucieuse de savoir comment elle allait bien sortir la bestiole de ce pétrin. Elle retira les sangles et le filet de Gringo, avant de les poser par terre. Libéré de ses harnachements, le titan s’ébroua, et fit quelques pas en avant.

Il avait comprit que quelque chose n’allait pas. Les humains étaient beaucoup trop en panique pour cela, et les monstres présents se battaient sans réelles raisons apparentes. Mais ses quelques pas furent de trop, et les charminas chargèrent en direction du canasson. Ils étaient trop rapide pour la grande bête, qui n’eut même pas le temps de reculer face à l’agression. Ils tapèrent dans son buste et son encolure, ce qui eut pour effet de le faire tituber légèrement. Gringo était solide. Mais le cœur de sa gitane, l'était beaucoup moins.

- Gringo ! Cria-t-elle, apeurée.

Mais voyant qu’il n’avait presque rien, la belle fut rassurée, et c’était maintenant la colère qui fit bouillonner son sang de gitane.  

- Atrapalo ! cria-t-elle de nouveau, emplie de rage.

Les passants se précipitèrent pour quitter les lieux, sachant très bien que le conflit allait être plus violent. Et ils n’avaient pas tort. Hannibal se glissa entre les pattes de son ami le géant, et après une foulée digne des plus grands félins, il griffa au visage l’une des deux bêtes, et poursuivit son chemin. Déconcentré par cette attaque soudaine, ils ne virent pas le titan s’approcher d’eux avec un air mauvais. Ses épais sabots firent trembler les pavés de la ruelle, à un tel point que l’un des deux charminas, celui blessé au visage, fut déséquilibré et tomba au sol. Grave erreur. Inarrêtable, l’immense bourrin fit tomber avec lourdeur l’un de ses sabots sur la bête au sol, qui couina de douleur.
De son côté, Hannibal remarqua la « peluche », calfeutrée derrière une caisse en bois. Il n’en fallut pas plus au félin pour revoir ses instincts primaires resurgir, et avoir envie de dévorer la petite bestiole. Immobile, les pupilles dilatées, le chat remuait avec lenteur sa longue queue violette. Mais la peluche, aussi fragile et inoffensive paraissait-elle, était loin d’être débile. Elle tourna la tête avec lenteur vers le mur le plus proche d’elle, et d’une rapidité fulgurante, la bestiole grimpa contre la paroi en brique du bâtiment, tel une mimigal. Même l’agilité et le temps de réaction légendaire du félin ne suffirent pas à Hannibal qui regardait son dîner partir avec un certain regret dans le regard. Témoin de la scène, Dolorès eut un énorme soupir. Il ne changera donc jamais.

Le petit mâle, tellement déconcerté par cette perte, ne se rendit même pas compte que le second charmina lui fonçait dessus. Et cet impact lui fut fatal. Le chat décolla sur plusieurs mètres, avant de s’écraser au sol sur le côté. Il ouvrit un œil, confus. Gringo n’était pas là, et n’allait pas le sauver sur ce coup là. Le monstre rosâtre s’arrêta à ses côtés, et ses yeux devinrent d’une lueur bleuté, terrifiante. Mais cela ne semblait pas atteindre le jeune chat qui se redressa avec difficulté. Visiblement vexé de voir que son attaque ne fonctionnait pas, le monstre réitéra de plus belle. Cette fois ci, ses pieds ne touchaient même plus le sol, comme s’il était en lévitation. Mais de nouveau, Hannibal ne senti rien de plus qu’un léger courant d’air frais. Il se redressa, et courba son dos en un feulement des plus félin, désormais prêt à l’attaque.

De son côté, Gringo n’avait pas remarqué qu’un affrontement allait avoir lieu entre son ami à quatre patte, et le montre humanoïde. Non, lui, ce qui l’intéressait, c’était ces deux oiseaux là haut, qui attrait le regard des quelques humains restants. Apparemment, c’était ici que le conflit avait commencé. Pourquoi ? Il n’en savait rien. Il ne savait même pas qui était le gentil, et qui était le méchant de l’histoire. Il fallait dire que les deux volatiles se ressemblaient à s’y méprendre, et le bourrin ne voulait pas faire de bêtise en attaquant le mauvais monstre. Une douleur vive vint le frapper dans sa coupe. Le bourrinos grimaça, et fit volte face pour savoir quel était la raison de cette souffrance. L’autre charmina. Encore lui.

Ils étaient maintenant en face à face, et l’immense mâle n’était pas prêt de lui pardonner ce geste. Il aurait très bien pu fuir, après tout. La taille du bourrin et sa robustesse l’avantageait, mais la rapidité de son adversaire allait peut être le faire redescendre sur terre. Gringo chargea, et comme prévu, le monstre humanoïde l’esquiva habilement, et en profita pour donner un nouveau coup de poing dans les flancs. Une autre grimace déforma son faciès. Cette fois ci, c’était la guerre. Têtu comme une mule, il chargea de nouveau, sans vraiment changer de technique. Il fallait dire que Gringo ne connaissait que celle là, et elle était efficace. Mais encore une fois, le charmina esquiva, et cette fois ci, c’était son pied qui vint frapper de plein fouet la croupe de l’animal. Il encaissa la douleur, et là, une idée lui vint en tête. Le bourrinos fit volte face, et chargea de nouveau. Désormais confiant, le monstre humanoïde prépara son attaque, et s’élança dans les airs pour frapper de nouveau la coupe du bourrin. Sauf que cette fois ci, le mâle s’arrêta brusquement, et éleva ses pattes arrière le plus haut qu’il le pouvait.
Gringo n’était pas spécialement souple, ni vraiment agile. Mais le charmina était léger, ou du moins suffisamment pour l’envoyer valser à terre, lorsque celui ci s’écrasa contre sa croupe envoyée à vive allure. Désormais au sol, il était à la merci du canasson qui s’empressa de piétiner la bête rosâtre, sans aucune once de pitié. C’était la force des bourrinos. Leur robustesse et leur patience faisaient d’eux d’excellents guerriers, taillés pour le contre-coup. Mais on ne pouvait pas en dire autant des chacripians.

En effet, il fallait dire que le petit chat n’avait pas eut à faire avec une si grosse bestiole depuis longtemps. Le dernier en date qui avait voulu lui chercher des noises, était à peine plus grand que lui, et beaucoup moins malin. Pour la bête rosâtre, c’était différent. Ses feulements à répétition et les poils hérissés sur son dos ne l’intimidait pas du tout, au contraire. Cela semblait l’énerver encore plus. Ses attaques psychiques ne marchant pas, le charmina se demandait certainement comment il allait venir à bout de cette prétentieuse boule violette. Et finalement, tête la première, la bête chargea. Malgré ses anciennes blessures, Hannibal parvint à esquiver habilement, et dans son saut, il le griffa au dos. Il atterri sur ses pattes, plus combatif que jamais. Il était hors de question de perdre le combat, malgré la taille et la force de son adversaire.

Le chat miaula le plus belle, les oreilles en arrière. Mais cela n’effrayait pas le monstre humanoïde qui s’élança vers lui à grande foulée. Hannibal chargea lui aussi, toutes griffes sorties. Les deux animaux avaient des techniques de combat bien différentes. L’un, utilisant les griffes, voulait faire couler le sang tandis que l’autre, utilisant les poings, était bien déterminé à casser tous les os de son adversaire. Hannibal frappa en premier, et enfonça ses griffes dans les flancs du monstre rosé. Mais ce dernier ne flanchait pas. A chacune de ses attaques, Hannibal se fatiguait et surtout, il n’avait pas tellement l’impression de lui faire si mal que ça. Mais il ne voulait pas désespérer. Il ne le pouvait tout simplement pas.

Il jeta un coup d’œil derrière lui : Gringo n’était toujours pas présent. La gitane, elle en revanche, l’observait, apeurée. Hannibal n’avait jamais vu une telle expression sur son visage, d’habitude si ferme. Il tourna le regard vers le monstre humanoïde, et esquiva de peu une attaque qu’il avait prévu : un coup de poing magistral. Le pavé au sol était fissuré à l’endroit où avait eut lieu l’impact. Le chat déglutit. Il ne voulait pas s’imaginer l’ampleur des dégâts si un coup tel que celui là touchait sa magnifique fourrure. Il miaula de nouveau, souhaitant déstabiliser son adversaire. Encore une fois, cette technique ne marchait pas, et le charmina fonça de nouveau sur lui, le poing en avant. Pour la première fois depuis longtemps, Hannibal ressenti une désagréable sensation de perte de contrôle. La peur.

Il fit volte face, et, courant à toute allure, il se précipita vers la boite en bois où était cachée la peluche. Il calcula rapidement un saut avec son esprit félin, en prenant en compte la hauteur de la boite, et du rebord de fenêtre le plus proche de celle ci. Tout aurait du fonctionner. Lorsqu’il grimpa sur le bois, il prit son élan et fut stoppé brutalement par une douleur sourde et paralysante. Le charmina avait attrapé sa queue en plein vol. Hannibal s’écrasa lamentablement contre le sol en pavé  de la ruelle, les yeux presque brouillés par les larmes. Le charmina leva son poing vers le ciel. Et ce fut l’impact.

La douleur n’était pas insupportable. Au contraire, il ne la sentait plus. Il ne sentait presque plus rien de son corps. Son cerveau bouillonnait, à cause du sang qui lui remontait à la tête. Sa vision était floue. Son audition, presque nulle. Il entendait les cris que la gitane se rapprocher, et les lourds pas du bourrin faire trembler le sol à côté de lui. Hannibal comprenait que Gringo se battait contre celui qui l’avait mit dans cet état. Mais au fond de lui, il s’en fichait pas mal. Son heure était venue, et il le savait.

Dolorès s’accroupit auprès du chat, les yeux baignés de larmes. Elle avait vu toute la violence de la scène, et senti ses entrailles se nouer à la vue de son petit protégé gisant sur le sol. La belle posa une main tremblante entre les poils violacé de l’animal. Elle lui murmura des mots doux, dans son dialecte hispanique. Il ne pouvait pas les comprendre, elle ne était certaine, mais elle savait qu’il allait reconnaître au moins sa voix. Elle espérait que cela allait lui porter chance, une fois dans l’au delà. Son cœur était littéralement déchiré.

Voilà comment allait donc finir le grand Hannibal. Il soupira intérieurement. Tu parles d’un grand mangeur d’homme. Il préférait mourir en héros plutôt que de se relever comme une victime. Même dans la mort, il fallait être digne. Une goutte d’eau lui percuta le visage, ce qui le fit sursauter. Il pleuvait ? Ses yeux s’entrouvrirent légèrement, et le petit chat reconnu les contours de la gitane à ses côtés. La goutte d’eau était une larme. Elle pleurait son départ imminent. Encore une fois, Hannibal ne comprit pas vraiment ce qu’il se passait. Dolorès était… Triste ? Qui pouvait être triste pour lui ?  
Elle.

Il leva fébrilement la tête vers la bohémienne, et sa vision devint de moins en moins trouble. Elle était là pour lui. Elle l’avait toujours été. Comment avait-il pu osé le nier ? Hannibal ne pouvait pas partir maintenant. Il ne pouvait pas être aussi lâche.
Et soudain, une étrange sensation le pulvérisa de l’intérieur. Une douleur vive vint le perforer, comme si tous les os se brisaient, et que ses muscles se liquéfiaient. Cela ne dura qu’un instant.

Le chat prit une grande inspiration, et lorsqu’il ouvrit les yeux, le monde avait totalement changé. Il avait évolué.
Tout était différent, tout était nouveau. Ses pattes de petit chat s’étaient transformés en paluches de félin, ses yeux voyaient beaucoup plus loin et ses oreilles entendaient le moindre petit bruit, à des centaines de mètres à la ronde. Lorsqu’il se leva, il vit le regard de la gitane se transformer, lui aussi. Elle lui paraissait plus petite désormais. La belle posa ses longs doigts contre sa joue, et le félin pu sentir au travers de ce contact tout l’amour qu’elle lui portait. Et c’était cette force, qui l’avait poussé à continuer de se battre.

La panthère planta ses yeux émeraude vers le charmina. Il était sur le dos de Gringo, entrain de frapper sa croupe avec vivacité. Malgré ses cabrioles, il n’arrivait pas à déloger le monstre rosé. Hannibal senti monter en lui une rage immense, doublée d’un instinct primaire de chasseur intense. En quelques enjambées, la panthère sauta sur le charmina de tout son poids en visant très précisément une zone de son corps : son cou. Littéralement éjecté du canasson, le monstre humanoïde tomba à la renverse, sans vraiment avoir eu le temps de pourvoir se défendre. Une fois au sol, la panthère serra les crocs le plus fort possible. Il senti son sang couler dans sa gueule, et soudain, un grand craquement. La vengeance était parfaite.

Lorsqu’il leva les yeux, le mâle senti sur lui des regards pesants. Des regards de peur, des regards horrifiés. Seuls Gringo et la gitane, semblaient soulagés.

Dans les airs, le combat entre les deux oiseaux semblaient s’être calmé. Le plus grand d’entre eux, descendit au niveau du sol, et piaillait avec douceur. Il semblait appeler ses amis les charminas. Mais il comprit assez rapidement, que ceux ci ne se relèveraient pas. Le xatu se posa au sol, et étendit ses deux longues ailes blanches, plus énervé que jamais. Gringo et Hannibal, côte à côte, se regardèrent un moment. Ils allaient faire leur tout premier combat ensemble, en équipe.

Le jeune homme et sa petite sœur blonde, quant à eux, se précipitèrent vers l’autre petit volatile. Le natu se réfugia dans les bras de l’enfant, lâchant au passage ce satané bout de boit. La peluche profita de ce moment d’inattention pour se glisser avec silence pour récupérer son bien, et reparti aussi vite qu’il était arrivé. Il ne souhaitait pas assister au combat, de toute façon…
Dolorès échangea un regard avec cet homme. Ils avaient réussi leur mission : le natu était sain et sauf. Mais le conflit était loin d’être terminé.

Gringo et Hannibal allaient en finir pour de bon. Le xatu prit son envolée, et commença à battre des ailes sur place, créant des grosses bourrasques de vent. Si la panthère avait du mal à avancer, le bourrin, quant à lui, prit son élan afin de se rapprocher de l’animal. Le volatile recula, bien plus vif que le percheron. Seulement, il en avait oublié le félin, qui avait plus d’un tour dans son sac.
Hannibal sauta sur la croupe de son ami, et prit son élan, griffes sorties, pour bondir vers le volatile.   Ses grosses pattes heurtèrent le buste de l’animal, tendis que ses crocs saisirent l’un de ses pieds. Lorsqu’il retomba au sol, le xatu suivi aussi, entraîné par le poids du léopard. Le volatile usa de son bec en frappant violemment le pelage du félin afin de se défaire de son emprise, sans réel succès.
L’immense bourrin s’approcha du xatu, et leva l’un de ses sabots, prêt à frapper.

- Arrêtez ! Cria une voix au fond de la ruelle.

Cette minute d’inattention suffit au xatu pour fermer les yeux, et s’enfuir par le biais d’une téléportation. Dolorès s’approcha de ses protégés, les sourcils froncés. C’était le jeune homme, qui avait réclamé la fin du combat. Il portait dans ses bras le natu, et derrière lui, sa petite sœur se cachait, les yeux embués de larmes.

- Vous avez fait couler assez de sang, dit-il sèchement.

La gitane n’en croyait pas ses oreilles. N’était-ce pas grâce à leur intervention, que son fichu volatile avait été sauvé ?

- Vous manquez de reconnaissance, pesta-t-elle.

Le jeune homme eut un sourire crispé, et tourna le regard. On sentait une certaine gène se dégager de son être. Peut être une légère pointe de peur.

- Merci, murmura-t-il avant de disparaître dans l’une des ruelles adjacentes.

La belle resta bouche bée. Les habitants qui avaient vu la scène les regardaient avec un grand mépris, et beaucoup de peur dans leurs yeux.
La gitane eut un soupir. A quel moment avait-elle cru être une héroïne ? Dolorès était la vilaine de l’histoire, et cela ne changerait jamais. Qui s’intéressait à autre chose qu'à ses charmes ? A ses puissants pokémons ?

Personne.

Déroulé du combat:
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Le Passeur
Le Passeur
PNJ
Or : 2794
Origine : Hastérion
Métier : Marchand, Guide touristique, Professeur
Equipe : Ascension. Miniature_0225_XY
Sam 9 Mar - 16:37
Le Passeur

 

Bravo !


Fin du combat
C'est un beau combat qu'ont mené les monstres de Dolorès, et contre de dangereux adversaires ! Malgré leur puissance, ils ont tenu bon et le chaton s'en est même sorti en évoluant, ce qui est admirable. Hélas, il semblerait que la violence aie effrayé les habitants d'Aros. Ils appellent à l'aide puis vous traitent comme des criminels pour avoir fait couler le sang, quelle ingratitude..

Tu as utilisé l'objet : Aucun

Ta partie combat fait 14454 lettres et 2 Pokémon adverses sont K.O. tandis que 2 se sont enfuis. Ainsi Hannibal et Gringo se partageront 8 niveaux + 4 bonus.

Tu peux aller Ici pour signaler le gain de niveau. N'oublie pas de mettre à jour ton Répertoire !
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Dolorès L. Muñoz
Dolorès L. Muñoz
Admin
Or : 525
Métier : Gitane ( Voyante )
Sexualité : Libertine
Equipe : Ascension. Bourri10Ascension. Leopar10
Sam 9 Mar - 22:06
Dolorès L. Muñoz
La gitane était effarée. Les derniers passants, avaient des regards de peur, et de mépris. L'homme et sa petite sœur étaient déjà loin. Dolorès, quant à elle, n'arrivait pas à bouger le moindre muscle. Cette sensation était nouvelle pour elle. Jamais on ne l'avait craint autant. Elle se sentait méchante, voire même, cruelle. Hors, jamais elle n'aurait donné l'ordre à ses monstres d'attaquer, si personne ne le lui avait demandé.

Elle serra le poing. Dolorès se sentait utilisée. Elle, qui avait tenté de faire preuve de gentillesse. Voilà où ça l'a menée. D'ici peu, les passants iront la dénoncer aux gardes pour trouble de l'ordre public, et la gitane se retrouvera de nouveau en prison. Il en était hors de question.
Sous son poing crispé, Dolorès senti une tête poilue. Hannibal, planta son regard émeraude dans les yeux de la jeune femme. Même s'ils ne s'agissaient que d'animaux, la belle jura voir de la compassion dans son geste. Gringo arriva à la suite, et agita sa lourde tête. Il était temps de rentrer.

Après avoir replacés les nombreuses couvertures sur le dos du bourrin, la bohémienne s'y installa, et jeta un coup d’œil amusé vers le félin. Celui ci fit un bond, et s'allongea tant bien que mal sur la croupe du percheron, qui ne semblait pas ravi de ce nouveau poids. Après tout, Hannibal pouvait marcher, non ?

Au plus le trio avançait, au plus les habitants oubliaient leur présence. Lorsqu'ils arrivèrent à la carriole, "garée" un peu à l'extérieur de la ville, la gitane savait qu'ils étaient à l'abri des regards. C'était certainement pour cela qu'elle ne put contenir ces chaudes larmes, dès lors qu'elle posa le pied au sol.

La belle passa sa soirée assise près d'un feu de bois, adossée à son bourrin, les yeux emplis de buée. D'un geste machinal et lent, la belle caressait son fauve, perdue dans la danse endiablée des flammes. Elle se demandait si quelqu'un dans ce monde était capable de l'aimer à sa juste valeur, si elle pouvait avoir de l'importance pour un autre être humain. Même fidèlement accompagnée de ses bêtes, Dolorès se sentait infiniment seule.

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Zozo le Cadoizo
Zozo le Cadoizo
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Sam 9 Mar - 22:06
Zozo le Cadoizo
Le membre 'Dolorès L. Muñoz' a effectué l'action suivante : Fin RP


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