Thy Life is a riddle, to bear rapture and sorrow

Elle est une femme qui ne recule devant aucun danger pour aider ceux dans le besoin. Ysa' est un peu le symbole d'espoir de ceux qui n'ont pas de famille, où qui sont dans le besoin, elle est cette lumière mystérieuse dans la nuit, apaisant et rassurant d'un halo bienveillant ceux qui la croisent. Elle met tout en oeuvre pour leur permettre de ne pas baisser les bras, se battant pour eux du mieux qu'elle peut. La jeune femme a toujours eu l'habitude de faire passer les autres avant elle-même, lui valant d'être aimée et respecter de son entourage.La jeune femme se veut rassurant envers les gens, leur assurant qu'elle ne les abandonnerait pas malgré les décisions prises pour elle. Elle est ce soutient qui se veut inébranlable pour le peuple malgré son statut de noble. Ayant connu le sentiment de rejet, elle refuse qu'un autre enfant le connaissent en sa présence.  

Il est vrai qu'elle peut parfois paraitre froide, distante les premières fois qu'on la rencontre, mais ce n'est la que le vestige de son éducation la laissant juste polie et réservée envers les gens, ses gestes sont toujours emprunt de bienveillance. Elle ne recule pas devant le danger, même face à la mort, gardant son sang-froid pour atteindre ses objectifs, toujours droite dans ses convictions laissant ressortir un petit côté insolent qu'elle a toujours su plus où moins garder et agrémenter avec sa soeur.

Elle considére que toute vie a le droit d'être, que chaque homme n'est qu'un être ayant le besoin d'être compris. Que chaque homme n'est pas un être ou une chose à manipuler. Elle n'en est pas pour autant naïve au point de ne pas comprendre ce qui peut se passer autour d'elle. La jeune noble se renseigne, accumulant les informations qui pourraient aider quiconque, bien que cela ne l'amène souvent dans des situations à problèmes. La demoiselle brille d'ingéniosité lorsqu'il s'agit d'être discrète.

Ysaile Hydalin Fleur. Parce que tu n'avais pas le privilège de te faire appeler par le nom de ta famille. Tu n'étais pas née d'un mariage, Tu ne comprenais pas et tu ne comprends toujours pas pourquoi c'est à toi que reviens la charge de porter cette haine dans laquelle tu n'es que le résultat. Au final, tu as bien fini par t'y faire. Ca ne te dérange pas autant que dans tes jeunes années, lorsqu'elle était entre les mêmes murs que toi. Tu te souviens qu'elle n'avait jamais voulu ta présence dans la même pièce que toi et lorsque vous vous croisiez dans le même couloir, il ne t'en avait jamais fallu plus pour sentir une gêne immense et la honte de ne pas pouvoir disparaitre entièrement. C'était surement juste la manière de procéder lorsque l'on est un bâtard. Le mépris de l'autre moitié. Il lui arrivait même à de rare moment de t'attraper par les cheveux, et de te tirer sur le côté, t'arrachant quelques une de tes mèches lilas, te répétant qu'elle haïssait tes cheveux et la couleur de tes yeux. Combien de fois tu avais entrepris de vouloir les couper et que Sophia, ton ainée ne te prenne le ciseau des mains. Tu avais le soutien inconditionnel de ta grande soeur, ou ta demi-soeur comme disait la “sorcière”. Elle n'avait jamais été la remplaçante d'une mère pour toi. C'était ton ainée, celle que tu protégerais coûte que coûte. Combien de fois t'avait-elle répété que tout irait bien ? Que malgré ta différence avec elle tu resterais un membre de sa famille. Tu avais commencé à la connaître comme tu pouvais te connaître toi-même. Et tu ne la laisserais pas tomber.

Et puis, tu le rencontras. Lui, cet étranger venu d'Hastérion. Il avait fait battre ton coeur si fort que tu avais cru être dans un des livres que lisait ta soeur. Il serait mentir de dire qu'il t'avait tapé dans l'oeil au moment où il était entré dans la pièce. Et pourtant tu ne fis pas un seul pas vers lui, le voyant entouré de jeunes femmes, surement attirées vers lui de la même manière que tu l'étais. Et puis, on ne t'avait jamais vraiment donné l'envie de t'incruster quelque part, tu avais déjà fait énormément de ce côté là. Tu avais réussi à sortir de la salle, et il t'avait rejoint lorsque les demoiselles étaient retournées danser après son refus.Ce n'étaient que des banalités que vous vous étiez échangés cette soirée là. Mais maintenant, tu te languissais de ses lettres après ce bal, jour après jour. Plus d'un an avait passé avant que vous ne vous retrouviez devant l'autel, vous regardant avec un petit sourire. Certains commentaires étaient soufflés sans que tu ne puisses en comprendre le contenu, mais tu t'en fichais. La porte s'ouvrit finalement, révélant Sophia dans sa magnifique robe blanche. Elle te souriait pleinement au moment ou vos regards se croisèrent avant de le placer sur son futur mari. Quelque chose se brisa en toi. Tu ne lui en voudrais jamais d'être à ta place. De ne pas entendre les félicitations des autres invités. Tes larmes passèrent pour des larmes de joie. Mais tu avais mal.

Ce n'est que lors de ton voyage en Hastérion, plus précisément à Scémède que tu appris les quelques histoires que ce cher homme avait pu faire. Ton but premier était de t'écarter le plus de la femme de ton père, réaliser un petit endroit où les orphelins pourraient être aimés. Où ils pourraient enfin avoir une famille, même si elle n'était pas de sang. Mais avant.

Tu rendis une dernière visite à celui qui désormais partageait la vie de Sophia.

-Avant tout, sachez que je ne viens pas ici pour vous. Je suis revenue faire mes adieux à Sophia, mais pendant mon voyage, j'ai appris que vous aviez eu pas mal d'ennuis. Faites attention. Je connais Sophia comme ma propre pensée, soyez sur que vous avez été lié avec la meilleure des femmes. Vous ne trouverez pas plus gentille et aimante qu'elle. Lorsqu'elle vous a vu, elle m'a dit : "celui-là est pour moi" et je me suis effacée parce que je l'aime plus que tout au monde dans cette vie. Si je vous dis tout ça, c'est parce que je sais que ceux qui vous en veulent n'avaient qu'à murmurer pour vous faire crier, et j'en sais à propos des murmures. Alors chaque sacrifices que vous aurez à faire, ce sera pour elle. Je vous souhaite une bonne vie avec elle.

Tu t'inclinas une dernière fois devant lui, ne lui laissant pas le temps de s'approcher pour peut-être te réconforter au vue des larmes sur tes joues avant de lui claquer la porte au nez. Tu avais fait une erreur, mais tu ne cessais pas d'espérer qu'il changerait à son contact. C'est dans tes dernières embrassades avec ta soeur que vous vous êtes promises de garder une correspondance régulière, même s'il n'y avait rien à rajouter, que tu espérais voir grandir sa famille et qu'en retour ton envie de famille se comblerait à Scémède. Que ton statut ne te ferme pas de portes. Tu étais devenue le lien entre les deux régions, du moins, pour ta famille. Ton père te laissa le choix, tu n'étais pas l'héritière après tout. Tu avais réquisitionner la maison de vacance pour en faire un orphelinat, regroupant un petit groupe d'employés pour t'occuper des enfants avec toi. Tu avais enfin ce que tu voulais, et même si ce n'était que de la poudre aux yeux, tu savais que tu faisais quelque chose de bien.