daylights dying (solo)

le soleil se couche
il doit être bien tard

Alors que l'astre rouge disparait, un sourire étire tes lèvres roses. Enfin. Les nuits d'été à Scémède sont tes favorites: on peut y voir tant d'étoiles. Bien plus qu'à Aros, où le phare et les nombreuses lanternes masquent leurs feux plus discrets. D'autant que même depuis les toits, il y a toujours au moins un bâtiment pour cacher la voûte céleste. Réduire ton champ de vision. Sous un ciel plus vaste, tu te sens tellement mieux.

Ne courant désormais plus le risque de rougir tel un Colhomar, tu laisses ta capuche grise tomber sur tes épaules. Grise, pas noire. Ton épaisse veste couleur jais est restée chez l'apothicaire, pour ce voyage. Tu portes celle qu'il t'a offerte. Plus légère, d'une couleur retenant moins la chaleur, elle est plus facile à supporter, en cette saison.

(elle te va mieux, aussi)
(du moins, c'est ce que dit Meg)

Lorsque les derniers rayons dorés sont enfin avalés par la nuit, Apophis quitte ton ombre. Tu l'avais presque oublié. Mais il est évident qu'aucun de tes monstres ne t'aurait laissé quitter Aros sans t'accompagner. Même s'il ne s'agit que d'aller chercher des plantes pour Nicholas. Certes, tu ne te perds désormais plus sur les sentiers de Scémède, mais la région comporte d'autres dangers. Les évènements de ce Printemps n'ont fait que le confirmer.

« Qu'y a-t-il ? » demandes-tu en voyant Taryn s'immobiliser

Si Cyclamen jette un oeil aux environs depuis les airs, ta Méios a choisi de flotter un peu devant toi sur le sentier. Elle te semble curieuse, depuis son évolution. Comme extrêmement déterminée à jouer les gardes du corps. Tu te blesses peut-être assez souvent pour que ça semble nécessaire, mais son zèle t'inquiète un peu, à l'occasion. Les os brisés et corps immobiles qu'il occasionne également.

(tu as peur de ne plus la reconnaitre)

Mais c'est un piaillement très familier qu'elle laisse échapper à ton attention. L'entendre te soulage un peu. Au fond, elle n'a pas changé. Pas beaucoup. Tu la rejoins à pas prudents, constatant que plusieurs silhouettes sont effectivement sur votre chemin. Des monstres. C'est dommage: vous ne pouvez pas vraiment passer par ailleurs. Non-loin, il te semble distinguer la silhouette de votre première étape, Bourg-Flora.

« On ne fait que passer. » assures-tu sur un ton léger

peut-être ne seront-ils pas agressifs
ou peut-être n'es-tu pas assez prudent

@solo l'avatar est un piège, Cel a bien les yeux bleus & les cheveux blancs

Cel parle en #9399b1

tu interromps quelque-chose
tu t'en rends vite compte

A l'instant où le Migalos tourne sur toi un regard noir, furieux que votre arrivée aie alerté sa proie, tu attrapes le manche de ton poignard. Effrayé par l'éclat du métal, le Méganium se dresse sur ses pattes arrière. Son long vagissement est le seul avertissement avant qu'il ne fasse trembler la terre en y abattant tout son poids, rendant des appuis incertains. Pourtant, tu ne le quittes pas des yeux.

deux adversaires, donc
tu ne les imaginais pas s'allier

(mais ce n'est pas plus mal)
(ça rend le combat équitable)

Conscient de la situation, Apophis ne perd pas de temps pour attaquer. Ses flammes bleues volent à la rencontre de la bête au long cou, allant marquer sa chair vert tendre de vilaines brûlures. Elles s'éteignent à son contact, mais le mal est fait. Le regard du monstre végétal vient de considérablement s'assombrir: il ne laissera pas cette poupée s'en tirer aisément.

C'est le moment que saisit l'araignée pour passer elle aussi à l'attaque. Alors que le corps de Taryn s'illumine, préparant un mouvement psychique, elle file à sa rencontre sans lui laisser le temps d'aller plus loin. Le coup était inattendu. Et d'une violence considérable. (tu serres les dents pour elle) Reculant dans un cri de douleur, la Méios manque de te heurter mais se rattrape juste à temps.

(tu recules un peu)
(pour ne pas gêner)

Bonne idée, visiblement. A peine es-tu hors de portée que de longs fils de soie gluantes sont projetés sur Taryn par le Migalos. La toile est abondante. Mais elle n'entrave pas entièrement ses mouvements. Si l'insecte pense pouvoir en profiter pour attaquer sans souffrir de riposte, il fait une grossière erreur. Après tout, Taryn n'a pas réellement besoin de bouger, pour attaquer.

elle ne tarde pas à le prouver
aux dépends de son adversaire

Tandis que ce dernier bondit sur elle, prêt à porter un coup en croix, les yeux de ta Méios s'illuminent d'u azur surnaturel. La bête est gelée en l'air. Puis écrasée sans ménagement dans l'herbe fraîche de Scémède. Son grincement de douleur sonne presque comique. Taryn a tellement progressé. Si elle le voulait, tu ne doutes pas qu'elle pourrait littéralement essuyer le sol avec ses ennemis, aussi déterminés soient-ils.

elle n'a pas besoin de ton aide
apophis, en revanche..

N'est pas si mal parti ! Il a porté plusieurs coups sans en essuyer en retour. Admirable, contre un adversaire le dépassant largement en puissance ! Si le Méganium s'est précipité à sa rencontre plusieurs fois, ses plaquages n'ont eu pour effet que de soulever de la poussière. A chaque fois, ta poupée de chiffon lui a échappé. Son type spectre l'aide beaucoup, il faut dire. Le fait que la brûlure affaiblisse son opposant aussi. Pourtant, il semblerait que ce dernier aie finalement trouvé comment l'atteindre.

« Attention ! » avertis-tu en voyant venir l'attaque

Du sol herbeux se soulèvent d'épaisses racines, grimpant vers le ciel pour s'accrocher au Polichombr. Malheureusement, les yeux de ce dernier n'ont pas quitté son adversaire. Il ne comprend son erreur que trop tard, lorsque les plantes s'enroulent autour de sa cape noire. Elles le tirent vers le bas avec une puissance incroyable, le heurtant contre la terre avant de se coordonner pour recouvrir le corps d'Apophis. Comme si elles cherchaient à le faire rentrer sous terre.

qu'elles n'y comptent pas
tu ne leur laisseras pas ton spectre

Poignard fermement serré dans ta main gantée tu bondis en un éclair. Tes cheveux blancs semblent capter l'attention du Méganium qui se rue dans sa surprise, effrayé par le mouvement. (ses pattes sont proches, mais pas assez pour te menacer) Un sourire moqueur étire tes lèvres. Pour une bête qui combat avec une telle véhémence, il recule devant bien peu de choses. Tu tranches les plantes d'un mouvement rapide, fixant ton regard sur Apophis.

« Ca va ? » il semble au moins froissé

Pourtant, dans un ululement ravi, le Polichombr repart au combat. Ca a moins fait mal que ce qu'on pourrait imaginer. D'autant qu'il laisserait Arceus l'emporter avant de laisser Taryn repérer chez lui le moindre signe de faiblesse. La Méios lui est suffisamment hostile comme ça. Inutile de lui donner une excuse (de plus) pour le regarder de travers.

surtout depuis son évolution
(elle fait froid dans le dos)

A la voir se battre, tu ne peux que comprendre son avis. C'est comme si son énergie psychique était trop puissante pour son corps. (elle rayonne autour de la Méios) Comme si le fait d'avoir évolué lui avait rendu les choses difficile, aussi. Si ça ne semble pas la gêner pour esquiver l'attaque en croix du Migalos, tu perçois des saccades dans ses mouvements. De micro-hésitations à chaque fois.

Même les attaque qu'elle maîtrise depuis un moment ne semblent pas faciles. Ses sphères vertes se sont formées en un instant. Mais lorsqu'il s'agit d'attaquer, certaines ne suivent pas la même trajectoire que les autres. Elles ricochent sur l'herbe au lieu de s'en prendre à l'insecte, inoffensives. Curieux. Difficile à gérer (seule), qui plus est. Peut-être avais-tu tort d'imaginer qu'elle n'avait pas besoin de toi.

tu jettes un regard entendu à Apophis
puis t'éloignes de son combat contre le Méganium

(pile lorsqu'il lance Ball'Ombre)
(une attaque que tu ne lui connais pas)

Profitant de la frustration de ta Méios quant aux sphères échappent à son contrôle, l'insecte revient à la charge. Si quelques uns des dards qu'il projette dans sa direction sont esquivés, Taryn ne réagit pas assez vite pour les autres. Une exclamation de douleur lui échappe. Tu grimaces un peu pour elle: heureusement que cette sorte d'enveloppe gélatineuse protège les parties les plus fragiles de son corps.

Mais le fait est que les dards sont coincés. S'agiter furieusement n'arrange pas la situation (ça ne fait qu'aiguiser le regard du Migalos). Tu la sens paniquée. Une nouvelle nuée part dans sa direction, venant ajouter aux blessures qui te semblent la faire souffrir. Si pour ta part, tu esquives de justesse les dards en roulant à terre, Taryn n'a pas tes réflexes. Ou peut-être est-elle trop sonnée par la douleur pour ce genre de choses.

(plutôt la 2e option)
(si tu en crois son expression)

Lorsque l'insecte se dressa sur ses pattes, visiblement prêt à envoyer une nouvelle salve de dards, tu décides d'intervenir. C'est risqué, mais tant pis. Attrapant ton monstre tant bien que mal, tu la tires hors de danger et prends sa place face à l'insecte, le déconcertant suffisamment pour qu'il n'attaque pas immédiatement. (tant mieux pour tes blessures à peine guéries) Un peu plus loin, Apophis a suivi ton mouvement. Il ne te laissera pas seul.

Echappant à l'attention du Méganium après un dernier coup de griffes, il vient flotter près de toi en un clin d'oeil. De nouveaux feux spectraux flottent dans l'air. Ils illuminent ses yeux colorés, allument des reflets azurés dans tes cheveux d'argent et font danser des ombres inquiétantes sur ton visage. Tes yeux bleus semblent presque luire, eux aussi.

(on te prendrait pour un démon)
(la vision est frappante)

Mais pour le Migalos, c'est surtout l'attaque qui l'est. Son sifflement de douleur combiné à la vision de ces flammes qui l'ont déjà blessé effraye le Méganium à proximité. Il frappe le sol de ses puissantes pattes, faisant frémir et trembler la terre. Une exclamation de surprise t'échappe: tu t'apprêtais à bondir vers l'insecte, mais tu as perdu l'équilibre. L'atterrissage n'est.. pas gracieux. Rattrapé sur une main avant de chuter sur le côté, tu sens ton épaule vivement protester contre le traitement. (il y a un gravillon dans ta main, aussi) Quel échec.

(Apophis semble lui également déconcerté)
(sans doute volait-il trop près du sol)

Conscient du désavantage qu'offre ta position, tu lèves les yeux sur le Migalos. (d'ici, il semble immense) Ses longues pattes bicolores se plantent rapidement dans le sol au fur et à mesure qu'il approche. Tu entends ses crochets claquer. Pas le temps de se relever, Céleste. Tu lutteras à terre s'il le faut. C'est à ça que sert l'arme que tu pointes vers le monstre, après tout.

Ton Polichombr semble lui aussi prêt à en découdre. Sa bouche s'ouvre sur un cri tandis que les ténèbres se ressemblent devant lui en une sphère mouvante. Tu te déconcentres presque pour le regarder. Mais l'ennemi approche toujours. (et derrière vous, le Méganium semble décidé) Si les deux attaquent à la fois, tu n'es pas certain d'être capable d'en réchapper. Pourvu que Taryn-

Taryn vient de se mettre à briller
mais pas comme d'habitude

Son corps change de forme. Mais encore une fois, tu n'as pas le temps de la regarder faire. Sa lumière semble éblouir le Méganium et tu profites de ne pas risquer une double attaque pour te remettre sur pieds. La Ball'Ombre d'Apophis part au même moment, percutant le Migalos qui recule sans pour autant tomber. L'attaque était puissante. Mais il l'est aussi. (et ton spectre, lui, manque d'expérience) Il fait claquer ses mandibules alors que les bras de Taryn s'allongent. Il court vers toi quand la lumière se dissipe.

il veut vraiment essayer ça ?
à ses risques et périls

Tandis que la bête charge, son unique corne pointée vers l'avant, tu ne cherches pas à fuir. Au contraire: tu vas vers elle. A l'instant où elle pense t'atteindre, cependant, tu te glisses sur un côté, essayant d'atteindre son oeil droit d'un coup de poignard. Raté, hélas. Mais juste en dessous de son globe oculaire, une plaie commence à suinter.

au moins lui as-tu fait mal
c'est mieux que rien

(ou peut-être pas)
(sa colère empire)

Tu t'arrêtes malheureusement trop près pour qu'il ne puise riposter. Si lorsqu'il tourne la tête pour attaquer avec sa corne, ta lame te permet de parer, il n'en sera pas de même pour le prochain coup. Quant à Apophis.. il ne peut pas t'aider. Mis mal à l'aise par la charge de l'insecte, le Méganium s'en est de nouveau pris à lui. Une voix amère ricane dans ta tête. Au point où tu en, qu'est-ce qu'une cicatrice de plus ?

tu serres les dents
et te prépares à l'impact

...
qui
ne vient pas ?

Tu papillonnes des yeux, surpris de ta propre chance. Emergée de son éblouissante lumière blanche, Taryn a volé à ton secours ! (elle a encore doublé de volume) Son corps désormais armé de puissants bras s'interpose entre la bête et toi. Elle empoigne sa corne sans craindre de blessure, serrant si fort qu'il te semble entendre un craquement. L'araignée crache de la toile en se débattant dans des sifflements de plus en plus stridents, surprise et effrayée du tour que prend la situation.

qu'est-il arrivé à cette bille de gelée ?
pourquoi est-elle maintenant si forte ?

Ta Symbios ne lui laisse pas le temps de comprendre. Stabilisée et rendue plus forte par son évolution, elle maintient son adversaire en place avant de lui faire subir une attaque psychique de plein fouet. Ses pattes patinent dans le vide. Tremblent lamentablement. Cet affrontement ne s'éternisera pas.

Soufflant un remerciement, tu t'éloignes pour aller assister Apophis. Le monstre vert semble avoir réussi à attraper son drap entre ses mâchoires pour aller le traîner dans l'herbe. Autant dire qu'il passe un sale quart d'heure. Tu grimaces en voyant à quel point ses yeux sont ternes, comme s'il n'était plus tout à fait là. Si ça continue, il ne tardera pas à perdre connaissance.

« Fais du bruit, Apophis ! » conseilles-tu

En espérant qu'il t'entende par dessus tout ce qui doit se passer dans sa tête. Mais un faible cri te répond. Suivi d'un plus puissant, horriblement aigu, mettant les nerfs à vif. Il te fait autant sursauter que le Méganuim, qui en ouvre les mâchoires dans une exclamation plaintives. (ses oreilles doivent lui faire mal) Juste ce qu'il faut. Faible mais pressé de retrouver sa liberté, Apophis flotte vers toi immédiatement. Mais ses forces lui font défaut, t'obligeant à avancer vers lui.

et surtout vers le Méganium
qui semble remis du grincement

(mais renoncer n'est pas ton genre)
(alors tu t'élances tout de même)

La poupée de chiffons s'effondre dans tes bras au moment même où tu arrives à sa hauteur, lançant une vague de froid dans ta poitrine. Tu grimaces: le contact du spectre est rarement agréable. Même en été. Pourtant, tes mains se referment autour de sa forme inerte. Qu'importe. Tu le garderas en sécurité.

à tes risques et périls, Céleste
les yeux du géant tombent sur toi

Trop loin pour réagir, occupée à envoyer son adversaire contre un arbre, Taryn ne peut que crier en voyant la bête ruer juste devant toi. Elle frappe le sol une fois, te faisant tomber à genoux. Puis elle approche. Encore un mouvement et ses pattes pourraient certainement t'ouvrir le crâne. Instinctivement, tu laisses un grondement remonter du fond de ta gorge, plissant les yeux avec colère. C'est idiot de s'acharner. C'est ce que tu t'es évertué à faire comprendre à Taryn, lorsqu'elle était encore une Méios.

« Putain. » souffles-tu, très éloquent

c'était l'imprudence de trop, t'imagines-tu

Du moins, jusqu'à ce qu'une silhouette enflammée n'apparaisse sur le ciel d'encre. En à peine un instant, l'oiseau de feu est venu percuter ton adversaire, l'envoyant rouler dans l'herbe. Ses serres puissantes déchirent ses pétales roses qui, sous l'assaut des flammes, perdent peu à peu leur couleur. Ta flamboyante alliée vous est revenue juste à temps. Elle crie avec rage après l'herbivore qui a osé de mettre en danger, battant des ailes comme pour attiser son propre feu.

« Merci, Cyclamen. Lâche-le ! » lances-tu au rapace

Elle pousse un autre cri de désapprobation mais se détache néanmoins de la bête. Dans son plumage, tu vois encore rougeoyer des braises. Elle étend ses ailes pour exagérer sa taille, comme s'il lui fallait encore intimider le Méganium. C'est à grand-peine qu'il se relève, tentant de fuir aussi vite que possible. Le feu a eu raison de sa volonté de combattre. Du côté de Taryn, la situation semble également résolue: le corps du Migalos git inerte contre un tronc d'arbre.

tu soupires de soulagement
puis présentes ton bras libre

Cyclamen vole s'y percher en un clin d'oeil
et commence à mordiller tes cheveux

« Oh, ça va.. » souffles-tu sous son insistance

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non, ça ne va pas
elle a eu peur

Perché sur ton avant-bras, le grand oiseau continue d'affectueusement 'lisser' tes cheveux avec son bec. Comme si elle cherchait des saletés dans les plumes d'un petit. Non sans une certaine colère. (elle tire un peu fort, parfois) Pourtant, le comportement de Cyclamen n'amène qu'un sourire sur ton visage. C'est déroutant, mais pas désagréable. Même si tes deux bras n'étaient pas pris, tu ne la repousserais pas.

toi aussi, tu as eu peur
la savoir là te rassure

Taryn ne tarde pas à vous rejoindre et tu en oublies un instant le rapace pesant sur ton poignet. Elle a encore évolué ! Elle est maintenant si grande, comparée à votre première rencontre !  Hélas, l'éclairage ne te permet pas de la détailler. Une forme sphérique, de puissants bras, une paire de petites 'oreilles' qui n'étaient pas là auparavant.. c'est à peu près tout ce que tu es capable de distinguer. Mais qu'à cela ne tienne. Tu auras tout loisir de jouer aux 5 différences lorsqu'il fera jour.

« Avançons, il faut que je soigne Apophis. » souffles-tu lorsqu'elle enserre tes jambes

La Symbiose semble d'abord protester. Son étreinte se resserre un instant avant qu'elle ne se fasse une raison. Elle passe devant en même temps que Cyclamen libère ton bras. Ses grandes ailes font tomber quelques braises lorsqu'elle s'élève dans le ciel d'encre.

elle part devant
en éclaireur

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elles reviennent bien vite
avec de la compagnie

Si tu n'avais pas besoin de tes deux mains pour tenir Apophis et ton poignard, sans doute y aurais-tu caché ton visage. Elles étaient censées partir en éclaireurs et voilà qu'elles te ramènent des soucis, si tu en crois les aboiements qui les accompagnent. Un long soupir t'échappe. (comme si tu avais besoin d'ennuis supplémentaires) Voilà qu'une femme à l'accent Scémèdais prononcé t'interpelle, torche à la main. Elle a beau parler fort, tu peines à comprendre.

à détacher les mots
ou leur donner du sens

« Vous pouvez répéter ? » tentes-tu avec le moins d'accent possible

Seul le hurlement d'un Grahyèna te répond. (tu prends ça pour un 'non') Cette femme n'a-t-elle pas compris ce que tu voulais dire ? Applique-t-elle simplement la politique du "frapper avant, poser les questions après" ? Quoi qu'il en soit, le résultat est le même: la bête au pelage noir et gris court dans ta direction, poil hérissé et babines retroussées.

« C'est pas vrai.. » soupires-tu, rajustant ta prise sur Apophis, prêt à fuir

(les Grahyènas sont rapides)
(mais tu peux l'être aussi)

Fort heureusement, avant que la bête ne représente un danger trop imminent, une silhouette familière s'interpose. Tes yeux s'éclairent: Taryn ! Désireuse de tempérer la situation, ta Symbios étend ses bras  sur les côtés, baissant sa garde. Elle flotte vers le bas jusqu'à toucher le sol, posture relâchée, se donnant l'air le moins menaçant possible. Vous n'êtes pas là pour vous battre, essaye-t-elle de faire comprendre.

sans succès

Face à cette créature tout à fait inconnue à la couleur de spectre, les grondements de la hyène redoublent. Elle bondit vers l'avant, plantant des crocs chargés d'électricité dans l'un des bras gélatineux que ta partenaire lève en défense au dernier moment. Tu frissonnes lorsque les grésillement parviennent à tes oreilles. (accompagnés du cri de Taryn) Une odeur bizarre se répand dans l'air. Une odeur de brûlé mais.. pas exactement.

tu ne l'avais encore jamais sentie
(tu espères que ça n'arrivera plus jamais)

Ton monstre se débat dans un cri de douleur tandis que tu recules, maintenant la tête d'Apophis contre ta poitrine. Tu ne peux pas aider, Céleste. (tu mettrais tes deux monstres en danger) Tu le sais pertinemment. Et pourtant, tes jambes brûlent presque tant tu aimerais bouger. Courir. T'interposer. Ne pas la laisser gérer ça seule. Serrant les dents, tu la regardes secouer le bras d'un air sombre.

la bête est bien accrochée
jusqu'à ce qu'elle ne le soit plus

Lorsque sa tête heurte le sol du chemin de terre pour la troisième fois, le Grahyèna finit par entrouvrir ses mâchoires sur un cri plaintif. (dans le fond, tu entends sa dresseuse s'inquiéter) Pour ta part, le voir dans la poussière te rassure. Taryn en profite pour lancer ses sphères violettes qui ont tant fait souffrir le Migalos de tout à l'heure.. mais il semble que le Grahyèna ne sente rien. Il s'ébroue à cause de la poussière, mais l'énergie s'est dissipée à son contact, inoffensive.

c'est bien embêtant
(ça la déstabilise)

Fort heureusement, ça ne dure qu'un instant. Avant même que le canidé ne puisse à nouveau montrer ses dents jaunes, Taryn l'a empoigné par la gorge. Ses capacités ne fonctionnent peut-être pas, mais rien ne l'empêche d'être une sauvage. D'y aller directement. Elle resserre sa poigne tandis que l'adversaire se débat, entaillant la gélatine de son bras avec ses longues griffes.

elle tient bon quelques temps
puis le renvoie vers sa dresseuse

Cette dernière recule dans une exclamation que tu identifies comme un juron: cet intrus lui donne plus de fil à retordre que prévu. Qu'à cela ne tienne: Euseo n'est pas seul ! Pas de doute que ce mystérieux inconnu aura du mal à affronter Euseo ET Sauro à la fois. Ce sont ses meilleurs Pokémon, après tout. Ils l'accompagnent dans le travail à la ferme depuis maintenant des années, ce n'est pas la première fois qu'elle fait appel à eux pour défendre sa propriété.

elle leur fait confiance
ils peuvent le faire

ou pas

Alors que le duo s'avance vers toi, sa détermination renouvelée par les encouragements de la fermière, une silhouette incandescente fait son apparition. Cyclamen frappe sans prévenir. Pas un cri. Pas un avertissement. Elle fond sur l'Héliatronc sans un instant d'hésitation, emplissant l'air nocturne de braises dans son sillage. Il n'a pas le temps d'esquiver. (pas le temps de crier non plus) Ses serres empoignent le monstre floral qu'elle renverse à terre sans ménagement, prête à lui infliger le même sort qu'au Tropius. (prête à le réduire en cendres) Ses grandes ailes attisent les flammes venant brûler sa proie qui se débat inutilement.

mais elle a négligé un détail
ce n'est pas le seul combattant

Passées de longues secondes de confusion, le Grahèna se précipite au secours de son partenaire. S'il se contente d'abord d'aboyer et de grogner, il lui faut bien vite se rendre à l'évidence. On ne déloge pas un brasier en essayant de lui faire peur. (on n'y parviendrait pas) C'est une approche bien naïve.

il faut l'étouffer
alors c'est ce qu'il fait

ce qu'il essaye de faire

Guidée par tes directives, Taryn s'avance à son tour, bloquant le passage de la bête féroce. Cette fois-ci, si elle étend ses bras, ce n'est pas sans agressivité. Des orbes s'élèvent autour d'elle, désormais formés d'une énergie bleu ciel. Ce n'est pas la même attaque. Et lorsqu'ils fondent sur le Grahyèna, il ne peut pas les ignorer. Les impacts des sphères font trembler ses pattes, mais il ne tombe pas. Pas plus qu'il ne recule. Sauro a besoin d'aide, et ce n'est pas cet espèce de fantôme qui l'empêchera de lui porter assistance ! (d'autant plus qu'il entend sa maîtresse l'encourager)

ses yeux se plissent
ses mâchoires s'entrouvrent

S'il était prêt à braver les flammes, il est plus que prêt à braver cette attaque. Ne fléchissant pas sous l'assaut, le Grahyèna se précipite en avant, griffes les premières, s'accrochant fermement à la gélatine enveloppant le corps de Taryn. Ses griffes laissent des marques profondes et il ne tarde pas à planter ses crocs dans la première étendue de 'peau' qui passe à sa portée. (l'une des 'oreilles' de la Symbios) Ses cris ne l'arrêtent pas (il n'est que trop conscients de ceux de l'Héliatronc) tandis qu'il secoue violemment la tête, cherchant à blesser.

à déchirer
à arracher

Taryn se précipite immédiatement à terre, prête à déloger son adversaire de la même façon que la dernière fois. Tandis qu'elle roule dans la poussière avec lui, tes yeux clairs tombent sur l'autre partie du combat. Sur Cyclamen et sa victime. L'Héliatronc se défend, te semble-t-il. Contrairement à ce que sa position pourrait laisser penser, il ne perd pas entièrement ses moyens.

il ne panique pas autant qu'on pourrait s'y attendre
sans doute a-t-il déjà affronté des bêtes de feu

(ça ne serait pas étonnant)
(elles sont courantes, à Scémède)

Malgré l'éblouissement provoqué par l'association de la torche et du brasier dans un environnement bien sombre, tu distingues un mouvement particulier. (tu t'approches un peu, curieux) La tête de l'Héliatronc oscille. En plissant les yeux, tu comprends pourquoi. C'est une attaque. Il projette des graines dans les plumes brûlantes de Cyclamen, cherchant certainement à éloigner de lui cet incendie ailé. Mais si l'attaque fait mouche, elle ne semble pas infliger beaucoup de dégâts.

le rapace tempête
mais ne lâche pas

Du moins, jusqu'à ce que la fermière intervienne. Sans doute était-elle, à l'instar de son Grahyèna, réticente à l'idée d'interagir avec un monstre littéralement embrasé. Mais voir son Héliatronc dans une situation pareille.. c'est trop pour elle. Tu compatis. (tu as le même problème) Mais tu ne t'excuseras pas. Pas alors qu'elle a attaqué sans essayer de te laisser parler. Pas alors qu'elle utilise sa torche pour frapper le poitrail de Cyclamen, l'envoyant salir ses plumes dans la terre.

elle n'a jamais vu un tel démon
mais elle ne fera pas dans la dentelle

L'oiseau se relève en un rien de temps, dardant un regard furieux sur Simonetta. Elle ne voulait pas voir sa précieuse fleur brûler ? Il ne fallait pas attaquer. (pas t'attaquer) Un son qui s'apparente à un rire moqueur s'échappe de son bec pointu. Tu t'avances vers elle lorsque ses ailes s'enflamment à nouveau, prêtes à semer la désolation.

« Va aider Taryn. » indiques-tu

Elle roule toujours à terre avec le Grahyèna et tu te doutes que ça doit commencer à être douloureux. Certes, tu l'as vue se soigner du coin de l'oeil, lancer de nouvelles sphères bleues également, mais cette lutte au corps à corps doit être épuisante. Surtout quand, malgré ses puissants bras, elle ne peut arracher la hyène à son corps sans devoir en abandonner des morceaux.

(tu ne souhaites pas qu'elle en arrive là)
(ce n'est absolument pas nécessaire)

Alors que tu t'avances vers la fermière, l'oiseau rouge s'exécute. Lançant cette fois-ci un avertissement (un cri strident), elle va planter ses serres dans le dos du Grahyèna. La masse de fourrure ne l'empêche pas d'atteindre la peau. (juste de s'y enfoncer autant qu'elle le voudrait) Une fois de plus, le monstre relâche sa prise pour pousser un hurlement sinistre, se débattant soudain contre un tout autre adversaire.

Taryn en profite pour glisser hors de sa portée. Elle est essoufflée. A la lumière de la torche que Simonetta pointe vers vous d'un air qui se veut menaçant, tu repères diverses marques de crocs dans sa cape de gelée. Il en manque même des morceaux, par endroits. Rangeant ton poignard, tu lui tends ta main libre.

« Oh, Taryn.. » murmures-tu, désolé

elle se bat pour que tu n'aies pas à être blessé
mais le résultat est loin de te satisfaire

Son piaillement ne semble pourtant pas (trop) peiné. Sans doute fait-elle des efforts pour ne pas t'inquiéter davantage, supposes-tu. (l'idée te serre la gorge) Enflammés tels les ailes de Cyclamen, tes yeux remontent sur la fermière. Elle agite sa torche. Tu avances quand même dans sa direction. Ce n'est pas comme si son Héliatronc pouvait te causer beaucoup de souci, de toutes façons. Il tient à peine debout.

« Nous ne sommes pas venus nous battre. » insistes-tu d'une voix ferme

Difficile à croire, dans une situation pareille. Dans le noir. Avec des monstres blessés et le bruit d'un combat en fond. Pourtant, il faut que tu essayes. Lorsqu'elle abaisse légèrement la torche, fixant enfin ton visage plutôt que tes cheveux blancs, tu insistes.

« Nous cherchons une auberge où passer la nuit à Bourg-Flora. Mais lorsque vos monstres ont attaqué, les miens se sont sentis obligés de riposter. » ajoutes-tu en désignant Cyclamen

en théorie, Cyclamen se sent toujours obligée de se battre
mais lui dire ça ne jouerait pas du tout en votre faveur

Elle vous étudie avec méfiance tandis que tu lèves ta main libre en gage de non-agressivité. L'autre maintient toujours Apophis contre ta poitrine. Si ses yeux passent un instant sur le Polichombr, ils retournent bien vite à ton visage. Ainsi, tu n'es pas un intrus. Pas non plus un spectre accompagné de démons venu semer le chaos sur sa propriété.

d'aucuns auraient du mal à y croire
mais Simonetta a la tête sur les épaules

« Euseo ! Assez ! » lance-t-elle, assez fort pour éclipser le bruit du combat

et suite à ça les cris se taisent
la hyène revient vers elle
et Cyclamen vers toi

« Merci. » soupires-tu

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Cel parle en #9399b1

Simonetta vous mène au village
tu te procures une lanterne

(et de l'aide pour Apophis)
(malgré les regards méfiants)

Ton spectre ne risque heureusement pas grand-chose, son évanouissement n'était dû qu'aux efforts produits pour se battre. Rassurant. Taryn, quant à elle, n'a pas besoin de soins particuliers. La façon dont son corps s'illumine lorsqu'elle se régénère à l'aide d'une capacité te met des étoiles dans les yeux. Elle est.. impressionnante. Les écorchures dans son corps gélatineux se referment d'elles-même, comme si ce Grahyèna n'avait jamais pu l'atteindre.

en parlant du Grahyèna
c'est chez Simonetta que vous dormez

(pas rancunière, apparemment)
(ou peut-être vous garde-t-elle à l'oeil)

« Vous êtes bien aimable, merci encore. » la remercie-tu lorsqu'elle vous laisse dans la grange

Ce n'est bien entendu pas spécialement confortable, mais honnêtement, tu as connu pire. Avoir un toit au dessus de la tête est bien plus que tu ne l'avait espéré en mettant les pieds dans le village. (en voyant les regards qu'on vous lançait) Surtout que cette nuit, un orage est à prévoir..

@solo l'avatar est un piège, Cel a bien les yeux bleus & les cheveux blancs

Cel parle en #9399b1