Vanya n'étais pas d'un naturel craintif, au contraire. Il avait fallut vingt longues années pour abattre son allure conquérante et ce, afin de dresser sur ses vestiges un pas gracile. Comparable à celui d'un vivaldaim. On n'avait eu de cesse de courber ce dos trop fier, faire ployer ce fauve pour la contraindre à embrasser beauté et éther et ce, dans le but de l'asseoir un jour aux côtés des plus nobles, des plus grands. Des plus puissants. L'oeuvre n'avait pas été complexe tant cette rousse fée était soucieuse de bien faire et, si quelques sursauts sauvages persistaient encore aujourd'hui, la Dame de Frimapic se maudissait tant et si bien qu'elle les ravalait prestement. Pour autant n'avait-elle pas abattu son plus sombre regard sur l'héritier Gardefier ? Aiguisé ses impitoyables iris sur cette figure qui l'accompagnerait aujourd'hui jusqu'à sa mort ? L’insurrection avait triomphé et c'était aussi froide qu'injuste qu'elle avait abattu sa colère, ses doutes et peurs sur un homme qui était tout aussi piégé qu'elle dans cette sordide histoire. Pour autant, l'excuse était tabou à ses lèvres. Ainsi avait-elle un instant délaissé son époux futur, prétextant un mal causé par les journées de mer. Un mal qui aurait tôt fait de disparaître mais qui ne pourrait s’apaiser que loin des quais et de l’immonde odeur qui y régnait.
Vanya n'étais pas d'un naturel craintif, pourtant ce fut d'un pas fébrile qu'elle goûta aux embruns salé, au galop des vagues et murmure de l'eau. Un pas qui sembla un instant vaciller, comme si on abattait une charge sur ses frêles épaules. Elle ne pouvait à présent plus reculer, prisonnière là, à l'autre bout de l'océan. Comme lorsqu'elle avait été acculée à Johto. Haïrait-elle autant cette terre qu'elle avait haït celle de son défunt mari ? Elle était en bonne voie, ne laissant à Aros ou Scémède aucune chance de plaidoyer en leurs faveurs. Pourtant, progressant lentement en direction de l'écume et des trésors qu'elle dévoilait, Vanya cru pouvoir se raccrocher à un semblant de sérénité. Quand bien même deux asperges disgracieuse semblait épier le moindre de ses souffles.
« ▬ Arcane. » Le murmure est doux, comme de peur de surprendre le feuforêve assoupit entre ses bras blancs. « Veillons l'une sur l'autre, tu es d'accord ? » Marque finalement la jeune femme en stoppant son pas au bord de l'eau. L'oeil jeté au plus loin des vagues, happé par la course des oiseaux marins.
Parmi les nombreux oiseaux, un seul semble être intrigué par la jeune femme et son fantôme. Il est à bonne distance du duo, les pattes presque dans l'eau. A quoi pense-t-il ? Ça, impossible de savoir...
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Dim 13 Oct - 21:22
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La chanson de la mer Ft SoloDodelinante, Arcane semblait lutter contre le poids du sommeil, baillant de temps à autre jusqu'à s'en décrocher la mâchoire et ce, avant de de nouveau clore son carmin regard pour épouser une mine satisfaite. Pour autant, elle semblait attentive aux bruits alentours, plus vive que la rousse ne l'aurait crû. Ses sombres paupières s'entrouvraient par instant, lorsque le vol des oiseaux de mer se faisait trop proche ou que les vagues se gonflaient d'orgueil et frappait le sable avec un peu plus de véhémence. Les feuforêves était une espèce nocturne et que si Arcane avait apprit à calquer son mode de vie sur celui de son humaine, l'instinct étaient encore criant, soumis à la léthargie lorsque trônait en maître le zénith et sa cour solaire. L'éctoplasme était toujours bien plus facétieuse à la nuit tombée que prise sous un soleil éclatant et, si se constat avait pour don d'appaiser les dames de compagnie de Dame Blancherive, il savait piqué toute la bienveillance de la rousse. Un semblant maternel qui venait à éclore en toute délicatesse au contact de ce minuscule ectoplasme assoupis.. Pour autant, toute deux étaient des oiseaux de nuit, quand bien même on se plaisait à les parer d'or et du voile de l'aurore. Deux enfants de la lune qui fondait en plein jour comme un Blizzi sur cette plage et qui préférait la contemplation des étoiles à celle des nuages. Cependant, bercée par le son des vague et le celui des oiseaux de mer, Vanya Iphigénie Blancherive sembla trouver un semblant de paisible sur le sable d'or.
Ce fut donc d'un doux sourire que Vanya garda son spectre tout contre elle, effleurant du bout des doigts le visage de l'ectoplasme avant de véritablement accrocher son regard aux plumages des goélises qui se dessinait au loin. Libres, piaulant à gorge déployée, les arabesques qu'ils traçait du bout de leurs ailes avaient prit l’allure d'un hymne du sauvage. Un hymne enchanteur qui piqua pourtant une bien étrange mélancolie en le coeur de la dame de Frimapic. Certain volaient si haut qu'ils auraient peut être pu effleurer l'astre qui irradiait au dessus, embrassant la nue et sa grissaille avant de redressendre en piquet et saisir entre leurs avides becs le fruit de l'océan. Pourtant, tenu plus loin, l'oeil rivé sur les rousses ondulations de Vanya, un oiseau demeurait au sol, fermement fixé sur le sable à quelques mètres de l'onde fougeuse. Son regard ne déviant en rien de sa course, la noble dame entreprit un rapprochement discret avant d'épouser la curiosité du volatile de quelques mots. « ▬ Bonjour, enfant des cieux. » Un murmure plus qu'un salut, Vanya jouait de douceur comme pour apaiser les gestes de ses suivants tenu plus loins encore. Peut être avaient-ils décelés ce recul significatif de l'oiseau avant que l'information ne trouve sens en l'esprit de Vanya. Trop tard pourtant, car elle lui avait déjà tendu le poignet avec bienveillance avant de véritablement saisir l'oeil outré que semblait darder sur elle l'oiseau et son blanc plumage. Oh. Crap.
Un claquement de bec avait tôt fait de chasser cette main impudente, imprudente, et ce fut un cri aiguë et inquisiteur qui signa soudainement l’approche du garde venu veiller l'étrangère tenue silencieuse, là, l'oeil quais choqué par ce goélise qui faisait face. M-mais. Un premier pistolet à eau s'était jeté et ce fut d'un geste maladroit que la rousse l'esquiva en tombant sur les fesses, lâchant de fait une Arcane engourdit par la torpeur mais suffisamment pugnace pour faire face et payer à cet inconnu son manque criant de sommeil. "Malotru !" Semblait-elle pester derrière ses iris acérées et, si le garde releva prestement une Vanya qui aurait pu déplorer son manque de délicatesse, ce fut aussi à quelques mètres à peine que s'engageait un duel. Vif et aérien, le goélise avait entamé un cru-aile que contra soudainement une vague psychique initiée par Arcane. Si cette dernière attaque semblait tout d'abord faire force égale avec l'oiseau de mer, celle-ci s'épuisa un instant et précipita le feuforêve un peu plus loin alors que l'oiseau revenait à la charge dans un cri sinistre. Nouvelle vague psy, l'oiseau prit dans son élant ne put cette fois-ci pas contre-attaqué et fut soudainement jeté un peu plus bas, à l'eau. Arcane ricannait-elle ? Très certainement, du moins c'est ainsi que traduisait Vanya l'étrange son qui secouait, frénétiquement, le corps de l'ectoplasme alors que se débattait énergiquement l'habile malandrin secoué par les flôts.
« ▬ Arcane, reviens. » Avait soudainement jetée la rousse en notant le débat véhément de l'oiseau contre l'onde et les becs de ses confrères à présent tournée vers la créature qui l'accompagnait depuis de nombreuses années déjà. Si certains semblait plus curieux que véhéments, d'autres s'ébrouaient déjà à grand cris, battant l'air tout autour comme on frappait les tambours de guerre. Oh. Ca, ça ne signifiait rien qui n'aille. Si ce fut d'une nouvelle vague psy que Arcane repoussa le premier goélise qui pataugeait à présent un peu plus loin, féroce et couroucée, les gestes du gardes qui tenait Vanya se tournèrent soudainement vers son arcanin et le sifflèrent à la vue de cette poignet d'oiseau qui chargée. Et soyons honnête, si ce fut tout d'abord la charge aérienne qui raidit la jeune noble, jamais Vanya n'avait vu une aussi imposante bête que celle qui venait de bondir pour s’ériger sous ses yeux, tout crocs dehors. Gigantesque, le poil emmêlé mais l'oeil aussi noble que l'était les plus fines lames de Sinnoh, la créature canine s'était soudainement interposée entre le feuforêve, Vanya et son dresseur, et les quelques goélises suffisamment téméraire pour porter secours ou venger leur ami ainsi malmenés par les flot. Un seul et unique grondement avait suffit pour stopper ces élans téméraires, secouant presque le sable jusqu'à arracher un battement au coeur de la rousse fée maintenu par le garde. Etait-ce la forme adulte des minuscules caninos qu'elle avait pu observée durant son jeune âge ? Une telle créature pouvait-elle se faire titanesque et éclore dans le feu et le charisme à ce point ?
-Tout va bien ? Un appel plus doux quelle ne l'aurait crû et qui happa instantanément le regard d'une Vanya qui bredouillait presque, tentant désespérément de défendre son geste, l'intention pourtant bienveillante de nouer avec cet oiseau qui lui avait semblait si paisible et qui sembla arraché un rictus au brun qui lui faisait face. Venait-elle de gonfler les joues à la manière d'un fouinard sous l'incapacité de mettre des mots sur les émotions qui l'assaillait ? Et alors qu'elle s'apprêtait à entrouvrir les lèvres, ce fut vif et triomphant que resurgit le goélise, bravant les flots et la brise pour soudainement heurter de plein fouet Arcane et l'air suffisant qu'elle arborait.
« ▬ Arcane ! » Brusque, la rousse avait lâché le garde pour se précipiter sur son spectre qui, jeté contre le sable, semblait décidément bien sonné. Cette fois pourtant, ce ne fut ni la douceur, ni l'éther qui vint cueillir les geste de la dame de Blancherive lorsqu'elle nota le nouvel assaut d'un goélise que s'apprêtait à entraver l'arcanin du garde car, aussi vive que précise, ce fut un coquillage qui se heurta au front de l'oiseau malmené par sa lutte contre les flots. Venait-il de se poser, vacillant presque ? Ce n'est pourtant pas ce qui acheta la clémence de la rousse car, armée d'un petit tas de coquillage, elle entreprit de chasser la bête dans une langue que ne compris ni l'oiseau, ni le garde tenu tout près. Plus surprit qu'autre chose, avouons le et, ni une, ni d'eux, l'oiseau avait soudainement fuit sous les envolés de ces coquillages trop précis. Non mais !
De son côté, le feuforêve se redressait doucement, balayant d'un furieux regard les alentours comme pour renouer avec le volatile qui l'avait mise dans cet état. Elle ne trouva cependant que le regard désolé de sa dresseuse qui vint doucement l'enfermer dans ses bras. « ▬ Je te présente mes excuses ma douce fée. Je n'aurai pas dû. »
Résumé:
- Vanya tente d'approcher le goélise. - Le goélise lance un pistolet à eau qu'esquive maladroitement Vanya en tombant sur les fesses. - Entrée d'Arcane. Le combat débute. - L'oiseau marin tente un cru-aile auquel répond le feuforêve par une vague psy - Le goélise est jeté à l'eau. - Arcane relance une vague psy qui attire l'attention de quelques autres goélise - Le garde qui accompagnait Vanya siffle son Arcanin qui met en déroute les quelques goélises assez téméraires pour approcher. - Le premier goélise revient à la charge et fonce sur Feufôrêve qui est jeté au sol. - Vanya le met en déroute d'un jeté de coquillage. (oui)
Si Vanya a vu dans ce goélise un être pacifique, elle s'est vite rendu compte qu'elle avait tort ! Heureusement pour elle, les gardes sont bien accompagnés, et Arcane s'en sort sans trop d’égratignures.
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Ta partie combat fait 3732 lettres et le Pokémon adverse s'est enfui.. Ainsi Arcane gagne 4 niveaux sans bonus.
Tu peux aller Ici pour signaler le gain de niveau. N'oublie pas de mettre à jour ton Répertoire !
Attention !
Des Pokémons sauvages apparaîssent...
---------- - Un Otaquin Normal ♂ et Une Azurill Normale ♀
Visiblement curieux par le combat, ces pokémons ont décidés de venir jeter un œil sur la plage. Vont-ils eux aussi combattre ? Ou regarder passivement la rousse et ses gardes ?
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Jeu 24 Oct - 13:50
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La chanson de la mer Ft SoloLe visage enfouit contre l'ectoplasme qui maudissait dans un sombre murmure, Vanya ne disait mot. Happée par le spectre et une rancoeur qu'elle était en mesure d'effleurer du bout des doigts et ce, tant tout ceci semblait nécroser sa partenaire à la robe d’améthyste. L'affrontement n'était pas le premier de ceux qui rythmait et rythmerait sa vie, pourtant il avait su trouver écho en quelque chose de singulier et féral. Un froncement des traits, un geste plus frénétique qu'observait avec attention la rousse venu encadrer cette ardeur nouvelle pour finalement l'étreindre, contenir les prémisses d'une vengeance qu'elle devinait bouillir. A leur pied, les coquilles maritimes qui n'avaient pu frapper l'oiseau s'étaient échoués, cerclant cet étrange tableau irradié par le soleil et ce, avec tant de poésie que leur positionnement sembla au final intentionnel. « ▬ Ma Dame ? » L'appel avait arraché à la rousse un soudain sursaut qui, s'il conduit inexorablement le bleu de son regard à se lier avec le garde qui approchait, le ponctua d'une note désarmante. Peut être aurait-elle pu s’attarder sur le fait qu'elle n'avait pas voulu piquer l'hostilité de l'oiseau, qu'elle ignorait tout des raisons qui avait guidé l'affrontement, pourtant ce fut prise entre ce doux sourire qu'elle se conforta dans le silence, préférant une polie inclinaison en guise de remerciement aux excuses insensés qui se pressait déjà sur sa langue. Ce fut pourtant une truffe humide qui l'arracha à cette moue pincée, éveillant sur ses graciles traits une douce expression à mesure que l'Arcanin du garde l'effleurait et, si l'échange avait été annoncé par un pas en arrière, ce fut avec pudeur et éther que la rousse s'autorisa finalement à effleurer ce titan de feu. Du bout des doigts. Craignait-elle de le blesser au gré de ses timides passages dans sa crinière ? Aussi insensé soit le constat, c'était ce que hurlait l'hésitation de ses gestes, hésitation rapidement mise en déroute par un géant avide de douceur.
« ▬ Merci pour ton aide. » Murmura t'elle finalement, avant que le garde ne rappelle un chien qu'il jugea trop pressant en comparaison de la petitesse de cette dame à l'allure de blanc vivaldaim. Alors, passant soudainement sa main sur le collier du large animal, excusant d'un souffle l'attitude de l'arcanin, il l'avait fait reculer avant de darder sur l'horizon un sourire en coin. Irrépressiblement, l'Enfant de Frimapic avait suivit son regard et s'était heurtée à une sphère azurée, rebondissant un peu plus loin avec énergie. La bête semblait curieuse, mais pas autant que l'étrange otaria bleu qui s'avançait maladroitement sur le sable, truffe tendue au point de jouer de parallèle avec l'or et les coquillages qui bordait l'océan. La prise entre les regards humains le stoppèrent net dans sa progression et, s'il semblait méthodiquement humer les embruns et le sel, porté par une bien téméraire curiosité, ce ne fut que le soudain accroupissement du garde qui le conforta dans sa pataude approche.
Alors, tout doucement Vanya calqua son approche sur celle du garde, lissant méticuleusement sa robe avant de poser genoux à terre et tendre doucement vers cette truffe qui, si elle sembla un instant progresser vers le garde, finit par s'offrir à son diaphane visage. Si Vanya n'osa pas la caresse sur l'instant, craignant visiblement un jet d'eau ou une morsure qu'elle regretterait amèrement à l'aube de son mariage, ce fut avec une attention toute particulière qu'elle contempla l'animal. Glissant sur ses harmonieuses courbes avant de se laisser surprendre par ses vocalises et un entrain qui éveilla en elle le plus beau des enthousiasmes. Et alors que s'égrainait les minutes, suspendue à cet étrange enchantement qui se liait entre Homme et Pokemon, le brun qui reposait au côté de Vanya délia la bourse qui trônait à sa ceinture et en extirpa un bien étrange biscuit qu'il offrit à la rousse, comme pour l'inciter à aller au bout d'une approche qu'il devinait entravée par l’appréhension.
« ▬ ... Il n'attaquera pas, n'est-ce pas ? » « ▬ Quand bien même il essayerait, ma dame, je vous assure qu'il ne serait pas suffisamment rapide pour me surprendre moi ou mon arcanin. » La voix s'était faite douce, d'un singulier apaisement, et ce fut tout doucement que la rousse osa finalement le geste en direction de la bleu otarie. Le biscuit s'était tendu, cueillant de fait une proximité nouvelle, superbe et fascinante, qui trouva son zénith lorsque le museau humide de l'animal finit par tendre vers le nez de la rousse dame. Arcane avait tressaillit, Vanya, elle, cueillit l'approche dans un ingénu sourire avant que l'otaquin ne se détourne de son visage, vienne doucement se saisir du biscuit et ne le dépose contre le sable pour l’engloutir rapidement.
« ▬ J'ignorais qu'il y avait pareil enchantement sur ces terres » Murmura finalement la rousse en glissant ses doigts sur la peau lisse du pokemon, lui arrachant de fait un semblant d'aria qui sembla la ravir autant qu'elle ravissait le pokemon venu chercher sur les plies de sa robe un nouveau biscuit. « J'aurai tellement aimé que tu puisses me suivre jusqu'à Scémède... » Le soupire, s'il fut bref et rapidement étranglé par les lèvres de la rousse, n'échappa pas au garde qui s'évertua de tendre vers elle un regard plus doux, réconfortant. Pour autant ce fut l'otaquin qui eut pour ces longues minutes l'entière attention de Vanya. Il lui semblait si gaie, aux antipodes de ce qui pouvait palpiter en elle en ce moment, et son applaudissement enjoué redonna à son visage, l'espace de quelques minutes, cet expression d'enfant émerveillée qui lui allait si bien au teint.
Visiblement envoûté par l'image noble que dégage Vayna, l'otaquin a fait de son mieux pour tenter de conquérir le cœur glacé de la jeune femme. Et puis, elle lui a donné à manger alors... Il ne peut que l'aimer ! C'est le début d'une nouvelle aventure pour lui, et il le sait.
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Dim 27 Oct - 18:31
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La chanson de la mer Ft SoloAvide de nouveaux biscuits, l'otaquin se pressait un peu plus contre les mains venu le grattouiller et, si Vanya délaissa un instant sa contemplation au profit d'un sourire tourné vers le garde qui avait porté un genoux au sol, ce fut l'approche d'une dame de compagnie qui rompit le charme de cette si douce pause. Sieur Gardefier semblait s'impatienter et il était de bon aloi de rentrer. Pour autant, venait-elle de jouer les sourde oreille devant l'appel de le quinquagénaire ? Le regard plongé dans celui d'une otarie suspendue à ses gestes. Ne pouvait-elle pas faire patienter quelques instants encore l'héritier des Gardefier ? N'avait-il pas toute une vie devant eux pour se supporter l'un et l'autre ? Cet otaria bleu ne serait plus à portée de son regard lorsqu'elle mettrait pied à la calèche ! Pourtant, si l'esprit tenta un instant de résister à l'appel, ce fut instantanément que ses traits s'étaient figés, gelé par des obligations dont elle ne voulait pas. Le bateau était encore amarré, elle rapide, peut être pouvait-elle espérer fuir ? Défier la vivacité de son mari et de ses gardes pour enfin embrasser une vie emprunt de liberté ? Plus simple aussi. Loin de ses bijoux amassé par centaine, loin de ses fastueuses robes et gourmandises si précieuses. Loin de la sécurité qu'apportait la vie de noble et les privilèges qui en découlait. Tant pis. Le regard de la rousse échoua sur l'otarie dans une moue attristée et, ce fut avec une douceur quasis éthéré qu'elle le ramena à elle pour enfouir son visage tout contre son poil humide. Elle était belle, cette précieuse créature, et tant enjouée que son japement adoucit doucement le visage de la rousse.
« ▬ Merci pour ces quelques instants, joyaux des mers. » Murmura t'elle dans un souffle unique avant de rendre à la mer son enfant. Et noblement, la dame de frimapic s'était redressée, prenant soin de longuement lisser sa robe avant de rejoindre le quai, son mari en devenir et la calèche qui la guiderait jusqu'à sa nouvelle demeure. Le pas s'était pourtant figé sur le sable d'or, comprenant que la créature dont elle s'était éprise la suivait laborieusement. Nouveau regard. Peut être pouvait-elle l'entraîner avec elle ? « ▬ Dame Vanya, pressons je vous prie... » L'appel avait sonné à la manière d'une supplique, craintive à l'idée de fâcher sir Gardefier, pourtant Vanya avait doucement rejoins l'otaquin pour lui confier qu'un jour, elle reviendrait. Qu'un jours, ils se retrouveraient. Cependant, ne pouvant défier plus encore la moue de chiot battu que lui offrait la bête, ni résister à cette machoire trop douce venu pincer sa robe comme pour la retenir, Vanya finit par presser le pas et accourir en direction de Rex Gardefier.
Dans un souci de chronologie, l'otaquin rejoins l'équipe de Vanya dans le rp suivant
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