Situé à l'extrême Sud de l'île, l'Avant-Poste est l'endroit où vous arrivez une fois en haut des monte-charges mis en place pour accéder à l'île. Il n'y a pas vraiment de constructions, la plupart des aventuriers dormant à la belle étoile, mais certains tentent de mettre en place de vrais bâtiments. Plusieurs commerces y sont disponibles. Parmi eux, la petite échoppe où le Passeur vend du matériel d'exploration et quelques marchands itinérants vendant des produits allant des lances aux baies Pêcha. Vous trouverez également une infirmerie sommaire recueillant ceux qui ont sous-estimé les dangers de l'île.

Un bois épais et très vert où il est aisé de perdre son chemin. Situé au nord de l'île, il ne souffre pas trop du vent descendant d'Aros, les arbres étant si serrés qu'il peine à s'y engouffrer. La lumière aussi perce difficilement. Une épaisse mousse verte couvre rochers, troncs et souches, rappelant Nimus. On y trouve surtout des chemins de monstres. En ouvrant l'oeil, cependant, il est possible de distinguer des morceaux de voies grossièrement pavées. Envahies de plantes, elles ne doivent pas avoir été utilisées depuis bien longtemps..

Comme son nom l'indique, cette cité fait pâle figure. Visiblement sculptée dans la roche claire du sud-ouest de l'île, elle rappelle un peu Aros. Une cité dense, tout de blanc vêtue, avec des bâtiments élaborés parfois étonnamment hauts. Bien plus vide, cela dit. Tout semble fissuré, prêt à s'effondrer, produisant des sons inquiétants lorsque le vent s'y engouffre. Les rues sont difficiles à naviguer. Partiellement à cause de débris, partiellement parce qu'une végétation curieusement blême a fini par y reprendre ses droits. Du coin de l'oeil, il vous semble parfois voir quelques silhouettes aux fenêtres. Elles disparaissent dès que l'on s'y intéresse.

Les plaines du sud-est de l'île vous rappelleront celles de Scémède l'été, en omettant l'échelle. Sous le vent ondule une mer d'or haute d'environ 3 mètres. Aucun chemin visible parmi les hautes herbes, il va falloir compter sur votre boussole (ou votre instinct infaillible) pour vous y retrouver. L'expérience devient vite plus oppressante qu'enchanteresse. Vous aurez sans doute l'impression d'être observé. Des yeux entre les tiges. Des bruissements dans votre dos. Le vent n'aide pas. Si on fait attention, cela dit, le terrain descend. Ca vous mènera peut-être quelque-part.