Alors oui on a un channel Inktober sur le Discord, mais pour les gens qui ont pas le temps de/préfèrent écrire que dessiner, c'est pas bien pratique de partager par messages. Déjà pour la limite de caractères, aussi parce que ça donne vite l'impression de spammer.. (alors que oui, spammez, on aime vos textes)
Mais pas de panique: ce sujet est là pour vous ! Aucune obligation mais vous pouvez partager vos textes à la suite, si le coeur vous en dit, ce sera un plaisir de les lire
edit 20/01/2020: J'ai changé le sujet en prompts, parce qu'au fond c'est surtout ça qu'on fait: écrire avec des prompts ! Du coup je laisse les listes Inktober parce qu'on les suit toujours, mais libre à vous de proposer l'ajout d'autres listes de prompts.
Spoiler:
edit 17/09/2020: quelques listes supplémentaires
nightmares:
occultober:
goddesses + queens:
autumn fae:
fokitober:
ink_bulboliste:
souvenirs:
légende:
Virgile Marcial
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Mar 1 Oct - 20:24
Virgile Marcial
Moui, c'est le texte du random... Il vient d'une histoire nommée Nephelibata. J'en connais les grandes lignes mais sans plus alors j'ai improvisé... Funfact, ça aurait pas du se passer comme ça mais... Oops
Vertige:
Elle le sent, accroché à son ombre. Il se traîne à ses pieds, s'accroche à ses chevilles et la ralentit à chaque seconde qui passe. Elle le sent, accroché à ses rêves, à son âme. Ignoble sangsue, il se nourrit et se repaît de son esprit et de son être. Tout tourne autour d'elle, tout tangue et ses repères – déjà bien mince depuis son entrée dans ce nouveau monde – s'évanouissent les uns après les autres. Le phare lui semble si loin. Elle titube comme une ivrogne et couine lorsqu'elle perd de vue la lumière. D'un mouvement presque rageur, elle lève au dessus de sa tête sa petite épée de bois et mouline l'air derrière elle. L'élan la fait basculer sur le côté et le jouet ne fait que fendre l'air. Des larmes de frustration et de peur viennent rapidement se mêler à la sueur. Est-elle fiévreuse ? Seule une profonde nausée lui répond. Elle a le cœur au bord des lèvres et celui-ci ne manque pas de rappeler son existence. Il bat à tout rompre, agite le sang dans ses veines. Elle se sent prête à imploser. Fébrile, elle pose une main sur son front, espérant calmer la douleur qui frappe à ses tempes. En vain. Elle se sent lourde mais se hisse sur ses genoux. Prenant appui sur la lame en bois, elle pose un pied, se redresse et fait de même avec l'autre. Au bout de longues et laborieuses minutes, elle est à nouveau debout. A quel prix ? Sa vision est trouble, la lumières est partie. Elle est incapable de faire un pas après l'autre sans tituber sur le côté à la manière des ivrognes d'Ulmo. Elle ancre parfois sa lame au sol pour garder un appui stable, mais alors l'effort pour la retirer lui coûte trois pas en arrière. Malgré la confusion qui s'empare d'elle, l'horreur la frappe : elle n'avance pas. Et le Voleur... La gangrène qu'il a glissé dans son ombre... Elle n'est pas assez forte pour la retirer. Sa volonté lui fait défaut et dans un ultime cri, l'enfant se laisse tomber à genoux.
-Père ! Pourquoi ?
La plainte lui déchire le cœur. A mesure que le temps passe, son environnement perd de ses couleurs. L'endroit déjà sombre s'apparente de plus en plus à une grotte et si elle parvient encore à ramper de quelques mètres c'est pour tomber nez à nez avec la bouche de l'Enfer. Le phare... Elle l'a perdu de vue. Elle est condamnée à errer jusqu'à ce que le Voleur de Rêves décide d'aspirer ce qu'il reste de son âme. Epuisée, à bout de force, elle roule sur le côté, ramène ses genoux contre son petit buste et laisse aller quelques larmes. Le courage ne lui a pas fait défaut mais elle était trop jeune pour affronter une entité aussi vieille, aussi fourbe. Elle sent encore une fois ses griffes effleurer ses chevilles, remonter le long de ses mollets. Elle frémit d'horreur mais le simple mouvement lui donne l'impression de perdre le contrôle de son corps. Un rire résonne. Macabre, lugubre et à la fois si gaie et léger. Reniflant piteusement, l'enfant se détend. A plat ventre désormais, elle tend la main au sol et agrippe ce qu'elle peut pour se tirer. Encore une fois, juste une fois. Elle n'abandonnera pas, elle n'a pas été élevée comme ça. A moitié penchée au dessus du gouffre, ses tripes lâchent pour de bon et un vomissement lui échappe. Elle se tord sous la douleur de l'acide qui brûle sa gorge. Son regard tente alors de sonder les profondeurs de l’abîme, en vain. Quelque part, elle se sent soulagée d'un poids. Elle ose alors lancer un regard en arrière. Rien. Mais la sensation n'a pas disparue. Elle ne disparaîtra pas.
Alors, elle se laisse tomber. Sans peur, sans crainte. Un instant, il lui semble que quelque chose accroché à ses chevilles la retient mais la Chose prend peur, la relâche. Ce n'est pas de ce genre de rêves dont elle veut se nourrir.
La chute est sans fin.
Céleste
Admin
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Mer 2 Oct - 12:28
Céleste
alors j'ai un jour de retard mais à ma décharge, j'en ai fait deux
vertige 1:
l’Apothicaire n’est pas comme on te l’a décrit outre ses curieuses oreilles, il n’a rien d’un monstre
Ses gestes sont délicats, sa politesse impeccable. Il parle peu, mais alimente la conversation de sortes à ce que tu n’aies pas l’impression de monologuer. Assise en face de lui, tu souffles lentement sur ton thé. (un très bon thé) Depuis une minute, ses yeux clairs t’étudient curieusement.
tes joues se colorent il se contente d’un sourire
Tu reprends là où tu t’étais arrêtée. A ces gens qui ont emmené ta soeur sans que tu ne puises rien faire. Lorsqu’il t’a croisée sur le bord du chemin de montagne, tu étais effondrée. Il a fait preuve de beaucoup de tact. S’est proposé de te raccompagner vers le village.
c’est toi qui l'as invité au salon de thé pour le remercier d’avoir séché tes larmes
Tu reprends ton histoire, mais les mots se mélangent. Ta bouche est pâteuse, tes yeux peinent à rester ouverts. (tu as les paupières si lourdes) Prise de vertiges, tu l’entends à peine s’inquiéter. Il se lève. Passe de ton côté de la table. Lorsque tu te remets debout, une intense nausée t’envahit.
tout se mélange que t’arrive-t-il ?
L’Apothicaire te laisse se tenir à lui tandis que vous quittez le salon de thé à ton rythme vacillant. L'émotion ? Tu ne pensais pas que la panique retomberait aussi tard. Ni aussi intensément. Dans un murmure, tu lui demandes s’il peut te raccompagner. (un instant, ses yeux s'assombrissent) Il acquiesce poliment.
« Bien entendu. » quel soulagement
il te ramène chez toi tu ne crains plus rien
(pas même la porte qui se rouvre) (ou les silhouettes qui entrent)
vertige 2:
tu t’arrêtes sur le bord du toit dans ton dos, Micaiah soupire
Il t’a suivi assez loin, non ? Vas tu encore le trimbaler longtemps aussi loin du sol ? Tu as peut-être l’air de voler, mais pour lui, c’est beaucoup plus laborieux ! Il hésite là où tu t’élances. Il se crispe là où tu ris. Il ralentit là où tu t’empresses.
vous êtes si haut il n’a pas l’habitude
(tu l’habitues de ton mieux) (mais ça prend du temps)
A son grand soulagement, tu sembles enfin prêt à t’immobiliser. Lui tendant une main gantée, un sourire malicieux aux lèvres, tu l’aides à s’asseoir près de toi. Malgré l’approche de l’automne, cette nuit est encore agréable. L’air est doux, le ciel dégagé. Un champ d’étoiles immense s’offre à vos yeux. Basculant la tête vers l’arrière, appuyé sur tes paumes, tu les observes en silence pendant de longues secondes. Jusqu’à ce qu’il se penche vers toi, attirant ton attention.
« Tu m’as emmené ici juste pour voir le ciel ? » taquine Micaiah
il est si proche ton coeur fait un bond
L’idée de jouer le jeu te traverse l’esprit mais.. il est trop près. Aucun trait d’esprit, aucune moquerie ne te vient. Tu sursautes. Bredouilles. Tournes la tête dans ta surprise. Son rire n’arrange absolument rien.
« Je t’ai emmené ici pour qu’on aie la paix. » ici, personne ne vous ennuiera
Il hoche la tête, soudainement grave. Ça ne dure qu’un instant. A peine clignes tu des yeux que sa main passe dans le bas de ton dos, t’attirant à lui. Son souffle réchauffe ton visage. (comme si tu n’avais pas les joues assez roses) Il sourit et les étoiles pâlissent en comparaison.
tu as toujours été à l’aise avec les hauteurs mais ses yeux te donnent le vertige
(also Vivi wow c'était si angoissant ) (et si cool du coup)
Virgile Marcial
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Mer 2 Oct - 21:46
Virgile Marcial
ExcuuUUuuUUuuse me ? Angoissant ? Relis ton texte sur Albatar parce que ça c'est grave angoissant parce que c'est grave plus réaliste. Tho, j'aime tellement ta plume, elle peut être si douce et à la fois donner de ptites claques, c'est si Et wow... Deux textes ? Ta détermination est impressionnante ;u;
De mon côté... Le deuxième texte est à nouveau random... C'est un peu une... Une "fanfic" pour un projet de Vanya que j'ai piqué sans aucune race, coeurs Vanya. Pour ma défense, je savais pas quoi d'autre faire.
Onde:
Le monde a pris de drôles de teintes. Les arbres se sont rabougris, le sol semble pourri et des cultures de champignons s'y sont développées. Il ne peut pas faire un pas sans que la boue s'accroche à ses semelles et chaque enjambée lui est plus pénible que la précédente. Voûté, il s'abaisse un peu plus dès qu'il sent une branche crochue lui lacérer le dos. Il fait froid et la brise apporte avec elle des relents de moisissure. Derrière lui, il laisse la jolie petite chaumière à l'odeur sucrée, celle la même qui a vu ses derniers rêves se briser. Un instant il s'arrête et observe ses mains. Son regard épuisé, délavé s'attarde sur les détails de sa peau à la couleur maladive. Elle est tâchée, il n'est pas certain que ce ne soit que de la peinture innocente. Un rire menace de distordre ses lèvres mais meurt sur sa langue à peine après avoir roulé dans sa gorge. Ridicule. Ses longs doigts d'artiste se referme sur ses paumes tremblantes et il soupire. Il n'a pas avancé mais le chemin semble l'avoir poussé de lui même plus en avant dans les bois sombre. Du coup de l'oeil, il l'aperçoit. Silhouette féline et frénétique. Ce sourire malsain qui fait écho à son mal-être ne lui échappe pas. Un frisson le met alors en branle et par une force désespéré, il reprend sa marche. A nouveau le sol semble se raccrocher à ses pas. Il traîne avec lui la boue du chemin, la boue de son passé. Il en est si épuisé qu'il le remarque à peine. Après tout, il est habitué désormais.
Et puis un chant. Il s'arrête net. Dans l'ambiance oppressante qui l'accule et le fait se replier sur lui même, c'est une bouffée d'air frais. Douloureusement, il tente de se redresser, de détendre ce long dos qui est le sien. Il entend ses membres craquer et un couinement force l'entrée de ses lèvres. Une branche lui effleure vilainement l'épaule, l'air de lui dire qu'il n'a nullement le droit d'oser se faire aussi grand. Il obéit mais tend l'oreille. L'avancée est laborieuse mais il attend finalement les marais. L'eau y est pourtant étrangement bleue et limpide. Eclatante même. Il est déjà passé par là et jamais ce lieu ne lui a paru si... Lumineux. Pantois un instant, il s'arrête sur la berge, sentant ses vieux souliers usés s'enfoncer de trop dans la boue. Un peu plus et il pourrait s'y enfoncer. Par réflexe, il grimace mais n'esquisse aucun geste de recul, pas même lorsqu'une tâche rousse vient perturber perturber la surface de l'eau. La créature qui jaillit alors lui est familière. Il l'a déjà rencontré. Il l'a déjà évité. C'est elle qui chante mais en l'apercevant, elle s'est arrêté. Un doux sourire éclot alors sur de fines lèvres et la naïade nage jusqu'à sa rencontre. L'odeur de mousse fraîche qui se dégage d'elle contraste avec la pourriture ambiante. Elle semble si avenante, la lueur qu'il perçoit dans son regard lui semble si familière. Elle lui tend la main, presque maternelle.
Il hésite puis craque. Son bras est douloureux lorsqu'il l'étend, sa poigne est fragile mais la créature ne s'en formalise pas. Avec douceur et patience, elle l'attire vers elle. Son sourire est bienveillant, elle lui chantonne une berceuse rassurante. Elle le comprend, elle peut l'aider. Il fait un pas, puis un autre. L'eau s'empare de ses chevilles là où la boue tentait de le raccrocher. Il avance sans crainte, aveuglé par une tendresse et une compréhension dont il avait tant besoin. L'eau est à sa taille quand il sourit pour la première fois depuis longtemps. Elle est à son cou lorsqu'il laisse échapper un rire d'enfant. Ils ne sont plus visibles lorsqu'elle les remous s'estompent.
La surface est à nouveau lisse, limpide, vierge de toutes perturbation.
Céleste
Admin
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Jeu 3 Oct - 20:55
Céleste
zdubhoirj muchas gracias celui d'Albatar m'a tant amusée en plus more like 'je savais que j'aurais bien du retard donc j'en ai fait deux'
ooooh c'est très chouette ça me rend curieuse sur la vie du perso principal puis la fin hein on va pas se mentir j'aime tant les naïades en plus
meanwhile toujours en retard mais oops
onde:
l’air est saturé d’ozone tu peines à respirer
Si tu as déjà eu à te battre dans des espaces confinés, tu n’as jamais encouru un tel danger. Affronter des dragons millénaires n’entre pas dans ton quotidien. Tu as beau avoir suffisamment d’espace pour te déplacer, sa présence est si imposante qu’elle semble occuper toute la pièce. Sa rage est plus grande qu'elle. (plus grande que le phare lui-même)
l'atmosphère est si lourde chargée de danger
(de promesses de violence) (du sort qui t’attend si elle gagne)
Son hurlement de rage fait trembler les murs, immédiatement suivi par un son que tu es le seul à entendre. Un couinement de peur. La main de Meg se resserre sur ton manteau.
« Ne t’inquiète pas. » murmures-tu avec un sourire
(mais elle s’inquiète) (tu saignes déjà)
Vous reculez vers la fenêtre tandis que Taryn dévie une attaque du Dragon. Ses mouvements sont agiles, ses attaques puissantes. Tout à l’heure, ça n’a pas suffi. Malgré son mouvement dans ta direction, un éclat de bois est venu érafler ton arcade lorsque Nini a enfoncé la porte d’une puissante onde de choc.
(tu trembles encore un peu) (la peur ou l’adrénaline ?)
« Cyclamen, enfin ! » ris-tu lorsque l’oiseau apparait à la fenêtre
Elle esquive de justesse un rayon gemme du dragon tandis que la Gardienne et toi avancez dans sa direction. La bête hésite. (avec l’enfant si près, attaquer de nouveau est risqué) Sa crinière ondule autour de son museau furieux. Ses yeux te foudroient. Tu lui réponds d’un sourire arrogant, prenant Meg dans tes bras avant de grimper sur le dos de Cyclamen. Taryn suit de près, flottant à l’extérieur.
vous restez un instant suspendus entre le phare et le ciel
avant de partir loin de cette prison
Hécate
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Ven 4 Oct - 3:57
Hécate
Alors c'est comme ça que Célesta va kidnapper sauver Meg ? ... J'avoue que je suis grave hype, oops. Imaginer Nini furieuse est à la fois terrifiant et excitant 8D
De mon côté... Un genre d'extrait random, encore (j'vais même plus préciser oops). Cette fois-ci ça vient d'un récit non entamé nommé Voyageurs de l'Au Delà. Rien à voir avec la mort ou quoi, mais... "Dans un univers plat, un équipage traverse les frontières de son monde à la découverte du reste de la galaxie." ... Grosso modo c'est ça. Et c'est brouillont, oops.
Evasion:
Enfermé, emmuré, isolé du reste de l'univers, Ulmo se lamente derrière ses barreaux. Sa taille de colosse et son immense sagesse n'ont rien pu faire pour empêcher ce drame. Il s'est dérobé à sa tâche d'Observateur un instant, un seul instant. Il a désobéit au Destin qui était le sien et il en paye le prix. Attaché, humilié, le divin Lamantin se lamente et pleure sur le sort qui est le sien et sur la solitude qui l'étouffe. C'est à peine s'il distingue cette frêle embarcation qui s'approche de sa cellule alors qu'il baisse le museau sur cet océan infini. Il est encore moins capable de reconnaître le blason des terres qu'il a bénies. Celles là même qui ont scellé son sort. Pour autant, le regrette-t-il ? Il fut un temps, il aurait répondu non sans hésiter, désormais, il n'en est plus si sûr. Il étouffe dans cette cage qui brise ses nageoires et restreint sa pensée. Il veut partir, loin, s'enfuir et être libre. L'eau croupie qui lui sert de bassin semble plus dessécher ses écailles que le maintenir humide. Une longue plainte lui échappe mais elle n'a plus le même effet sur les alentours. Il a tellement pleuré... Désormais il n'est une alarme pour ceux qui vivent aux alentours. Sa lourde tête de colosse s'abat alors sur ses barreaux qui l'entravent. Désespéré, résigné, il ne tente même plus de forcer sa chance. Il sait qu'il ne sortira plus, plus jamais et pourtant... Quelque chose change. L'eau s'ébranle, les parois de la caverne qui le tiennent acculé s'effritent. D'abord timidement mais à mesure que le temps passe, les frissons deviennent tremblements puis séismes. La divinité couine sous la surprise et s'agit. Les remous qu'il provoque s'ajoutent au chaos ambiant et contre toute attente, tout se calme soudainement. La bête légendaire se calme alors un instant, ses yeux noirs et profonds scrutent les alentours à la recherche de réponse mais la seule qui lui vient à l'esprit c'est que... Les barreaux qui lui coupaient l'accès au reste du monde se sont abaissés.
L'incrédulité le tétanise alors un moment. Il n'ose avancer, nager au delà de cette prison qui a été son domaine pendant trop longtemps puis... Il saute. Il s'ébroue dans les airs durant une fraction de seconde. Sa chute provoque une immense vague qui manque de renverser la frêle embarcation qu'il n'a pas remarqué. L'eau pure est si bonne sur sa peau. L'océan rempli d'étoiles lui a tellement manqué ! Il nage, esquisse quelques cercles puis se redresse brusquement. La peur d'être découvert lui tord les tripes un instant, un seul, avant qu'il ne prenne une décision. Il s'enfuit alors, nage aussi vite et aussi loin qu'il le peut. Désormais, il n'est plus l'Observateur mais désormais, il est Libre.
Sur le pont du navire, l'équipage se perd en clameurs presque muettes dans l'immensité de l'univers. Le capitaine laisse flotter un subtil sourire sur son visage d'habitude si austère. Ils ont réussi, Ulmo est libre. Savent-ils pourquoi leur dieu de la Conscience s'est retrouvé enfermé de telle manière ? Absolument pas. Mais la complainte du dieu a résonnait en eux bien trop fort pour qu'ils puissent l'ignorer. Puis sa langue claque sèchement entre ses dents et met un terme à la célébration.
-Hissez la grand voile ! Partons d'ici. Peu importe qui a enfermé Ulmo, nous ne voulons pas être là quand cela reviendra !
L'ambiance se ternit instantanément mais l'ordre est accepté comme le plus sage de tous. L'Univers est bien trop dangereux pour le prendre à la légère, ils l'ont appris à leurs dépens plus d'une fois.
Céleste
Admin
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Ven 4 Oct - 23:54
Céleste
bziodfhboi c'est une option oui mais je suis pas encore certaine mais je me hype toute seule aussi okour
Limite précise quand l'extrait est pas random surtout /shot/ Autrement j'admettrai que le synopsis.. m'éclaire pas beaucoup, mais l'univers en lui même a l'air de regorger de trucs et ça rend ultra curieux par rapport à l'univers dans son entièreté, dommage que le récit ne soit pas réellement entamé
meanwhile, mon prompt n'implique pour une fois pas un perso d'Hastérion rapidement, Jae-Sun est un fleuriste que je joue sur un forum MHA, son alter lui permet de créer des plantes à partir de matière organique (généralement ses cheveux) et tend à.. s'activer tout seul. ce passage a lieu peu après quelques trucs pas fun dans sa vie (notamment la mort de sa soeur), d'où le fait qu'il soit globalement pas à fond.
évasion:
ce roadtrip n'était pas son idée (il y était même plutôt opposé)
Mais Abel avait semblé si sincèrement, si innocemment enthousiaste en la proposant que Jae-Sun n’avait pas eu le coeur de refuser. Ce n’est pas comme s'il avait autre-chose de prévu pour l’été. (autre que tenir sa boutique et tenter d’ignorer ses idées noires) S’il ne roulait pas sur l’or, il pouvait néanmoins se permettre un ou deux semaines de vacances avec son amant.
quitter la ville sonnait (un peu) tentant même si ce n’était pas pour longtemps
Il ne s’attendait pas à se sentir aussi.. bien. Il n’avait vu venir ni cette vibrante anticipation, ni ce doux sentiment de liberté au moment d’enfin échapper au brouhaha de la ville. Mais ce n’est qu’après quelques kilomètres, au fur et à mesure que les constructions humaines se raréfiaient, qu’il réalisa comme il était heureux. Léger. (pour la première fois depuis des mois)
plus rien n’occupait son esprit (ni cauchemars ni menaces)
rien d'autre qu’Abel et la route devant eux
Abel s’était proposé de conduire en premier, laissant à son amant toute latitude pour porter son regard partout autour d’eux. Il ne le regretta pas. Du coin de l’oeil, il vit l'atmosphère entourant Jae-Sun s'égayer au fur et à mesure qu’ils avançaient. Il vit ses épaules se détendre. Son expression se relâcher. Ses yeux s'allumer d'une étincelle qui semblait les avoir désertés depuis longtemps.
comme s’il était libéré d’un poids comme s’il avait enfin pu s'évader
« Je savais que ça te plairait » glissa-t-il alors qu’ils faisaient une pause pour changer de conducteur
Jae-Sun ne tenta pas de nier, lui tendant une bouteille de limonade qu’il venait d’acheter avec un sourire. Oui, ça lui plaisait. Son alter rendait cela plus qu’évident, à vrai dire. Durant leurs premières heures de routes, il avait orné ses cheveux de nombre de fleurs que Jae-Sun n’avait, pour une fois, pas arrachées.
des campanules mauves des coquelicots écarlates
mais surtout des fleurs blanches une variété qu’Abel n’avait encore jamais vue
Leurs pétales triangulaires semblaient pelucheux, formant une étoile atour d’un coeur jaune chargé d’inflorescences. Sans réfléchir, Abel s’approcha pour en examiner une de plus près. Elle semblait si douce.
« Edelweiss. » l’informa Jae-Sun avec une note d’émerveillement
hfbeoroi je dp mais pas trop encore un perso sans rapport avec Hastérion Mistigri est un Bakeneko (un yokai chat) que je jouais je l'aimais très fort mais le forum a fermé sur un forum dans l'univers du studio Ghibli. Le sorcier que je mentionne apparait dans son histoire mais n'a jamais de nom spécifié. Il est impliqué qu'il meurt/ perd toute humanité mais ce passage est un AU.
coeur:
note; Dans ce contexte, les sorciers étaient des mages ayant fait un pacte avec un démon (comme dans le Château Ambulant donc), obtenant de grands pouvoir en échange de quelque-chose de précieux à leurs yeux (un organe, une personne, un sentiment, un objet). Plus ils utilisent le pouvoir, plus ils perdent en humanité jusqu'à devenir des monstres. Le contrat ne peut être rompu que par une personne de confiance en ayant compris les tenants et les aboutissants. S'il ne veut pas immédiatement perdre son âme, le sorcier concerné n'est pas autorisé à donner d'indices trop évidents.
la condition du sorcier empirait chaque jour, il perdait en humanité
(chaque jour, son démon gagnait du terrain) (il n’avait plus beaucoup de temps devant lui)
Ca n’échappait pas à Mistigri. Bien que le yōkai reste silencieux, ses yeux d’or ne rataient rien. Ni les subtiles altérations de sa voix, ni la façon dont son ombre prenait parfois une forme étrange, à la lumière du jour. (un instant à peine, mais ça lui suffisait) Bientôt, la magie de son contrat le dévorerait.
(il allait le perdre) (il ne pouvait pas le perdre)
C’était bien pour ça qu’il s’était mis à fouiner. Du sous-sol au grenier, sans laisser aucun recoin inexploré; passant sous sa forme originelle pour se faufiler sans encombres. Seul ce bureau obscur où le sorcier s'enfermait de plus en plus souvent lui échappait. Un puissant sortilège gardait sa lourde porte en bois fermée. Personne d’autre ne pouvait l’ouvrir.
alors il était allé chercher ailleurs (en attendant de trouver une solution)
Aux environs, près de ce grand lac, dans cette cabane abandonné.. Le Bakeneko était même allé jusqu’à fureter chez les voisins les plus proches. (un vieux couple vivant à un peu moins de deux kilomètres)
il en savait beaucoup (toujours pas assez)
Se savoir si près du but sans trouver la pièce manquante était frustrant. Suffisamment pour que le sorcier remarque. Malgré le mal qui le rongeait, il n’était pas insensible aux humeurs du yōkai. (elles étaient trop évidentes) Mistigri sursauta, fourrure hérissée, quand le sorcier ouvrit la porte du bureau devant lequel il faisait les 100 pas. Ses yeux sombres (plus sombres que lorsqu’ils s’étaient connus) tombèrent sur le félin, pleins d’une tristesse qui lui donna la nausée.
(capitulait-il ?) (méprisable)
« Qu’est-ce que tu cherches ? » demanda-t-il doucement
Si possible, le bakeneko se hérissa davantage. Griffes sorties et oreilles plaquées contre son crâne, il laissa un feulement de colère rouler dans sa gorge. Que cherchait-il ? Pensait-il arranger les choses en feignant l’ignorance ? Bondissant sur le presque humain, il le déséquilibra avec une force surprenante. La rage enflammait ses yeux d’or, soleils cruels et furieux.
« Ton coeur. cracha-t-il amèrement, Ce démon a ton coeur, ne me dis pas le contraire. Je le trouverai. Avec ou sans ton aide, je le trouverai et je te le rendrai. Tu vivras, sorcier. » dans sa bouche, ça sonnait comme une menace
L’homme n’avait pas réagi. Une surprise incrédule colorait son expression, comme s’il ne s’était pas attendu à tant d’émotions venant de Mistigri. (encore moins à ce qu’il veuille le sauver)
Descendant de son torse, museau toujours retroussé, le félin s’avança dans les ténèbres de son bureau d’un pas rapide. Il viderait tous les placards sans ménagement s’il le fallait.
« Ne compte pas sur moi pour te regarder mourir. » gronda-t-il par-dessus son épaule
Hécate
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Métier : Vagabonde
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Dim 6 Oct - 1:34
Hécate
Je te l'ai déjà dit mais le texte sur Evasion est si sweet ! Je l'aime ! Et j'aime Mistigri aussi (ce nom ), ton texte donne vraiment envie qu'il réussisse, stop m'impliquer dans la vie de personnages fictifs, merci. c'est faux, j'aime ça, adieu.
Moi je suis désormais un peu en retard, oops, mais Coeur me hypait trop pour que je saute ce jour là... Et du coup, encore un extrait random. Et encore une fois, ça c'est pas vraiment déroulé comme je l'avais prévu au début parce que, pffrt, j'ai beau prévoir ça se passe jamais comme ça... L'histoire d'où ça sort n'est pas non plus écrite surprenant. Elle retrace les pas d'Atès qui croit en la Rédemption et en la bonté inhérente en chacun de nous. Le monde lui prouvera qu'il a tort, oops.
Coeur:
Une légère grimace lui échappe lorsque la lourde porte grince sur ses gonds. Fébrile, il avant pourtant de quelques pas déterminés au centre de la petite geôle. L'air y est glacial et humide et il ne peut réprimer un frisson. Devant lui, des yeux las s'ouvrent, derrière, la porte ne se ferme pas. Il n'hésite pas lorsqu'il se retourne pour tendre un sourire rassurant aux gardiens.
« Vous pouvez nous laisser, tout ira bien. »
Sa voix n'est que murmure enroué et s'ils mettent un temps à s'exécuter, ils finissent par refermer la porte à contre-coeur. Un rire sombre et épuisé résonne alors dans la cellule et l'homme en face de lui déplie lentement ses membres avant de se relever pour lui faire face. Il est grand, très grand. Pourtant, là, dans cette pièce, sa taille colossale ne semble plus être une menace. Il est voûté, sa tête est rentrée entre ses épaules. La crainte qu'il inspirait semble s'être envolée en même temps que sa liberté. Il esquisse tout de même un sourire narquois.
« Tu viens jubiler, enfant des Arevii ? »
Dans ses yeux délavés, il lui semble lire comme une certaine déception lorsqu'il secoue doucement la tête.
« Parle-moi. »
Le sourire disparaît. Est-ce désormais de la surprise, du désarroi, qu'il discerne dans ses yeux aux reflets de cuivre ? Pourtant le silence se dessine entre eux. Alors il se met en branle. Aucun de ses gestes n'est brusque. Avec lenteur et grâce, il effleure de ses doigts l'une des imposantes mains de la montagne qui le toise. Il a senti le frémissement et la tension dans ses muscles, aussi se fait-il plus doux encore. Son regard aux teintes d'émeraude ne quitte pas son homologue, il est conscient que la moindre erreur pourrait lui être fatale, pourtant, il est confiant. Doucement, il saisit alors cette énorme paume entre ses doigts et l'attire vers lui comme on invite un vieil ami. Il la tient devant lui et avec cette même précaution qui caractérise chacune de ses actions, il finit par détacher ses yeux des siens pour les poser sur sa peau abîmée. Le colosse a les mains rêches et sèches, couvertes de cicatrices et ses jointures sont encore à vif des coups qu'il a porté. Ce sont des mains marquées par l'effort, la cruauté de la vie et la violence. Le sourire d'Atès se perd durant son observation. Ces mains sont couvertes de blessures et de sang, responsables de tant de malheur. Des mains de voleur... Puis d'assassin. Un instant, alors qu'il dessine du bout du doigt les lignes qui marquent sa paume, il se souvient de leur poids enserrant sa gorge, de l'horreur qu'elles représentaient lorsqu'elle se sont écartées de lui. Il ne frémit pourtant pas et relève une expression avenante vers le criminel. Ce dernier a l'air mutin, les lèvres scellées, le visage fermé mais les yeux meurtris. Est-ce du regret ? Ou de la colère ? Il veut croire qu'il s'agit du premier. Il lui sourit, à la fois engageant et mélancolique. Lui aussi regrette de ne pas avoir pu agir plus tôt. Alors la culpabilité finit par perler au coin du regard du titan. Elle remonte le long de sa gorge, fait fermer ses yeux dans un ultime et vain effort de la retenir. Une plainte muette roule sur sa langue et se fracasse contre ses lèvres écorchés. Ses muscles se tendent sous le toucher du danseur mais ses jambes refusent de soutenir ses pêchers plus longtemps. Il s'effondre mais ravale ses larmes encore une fois. C'est un regard embrumé qui se lève son ancien otage et le désarroi qui teinte son expression. Il hésite, ouvre la bouche à plusieurs reprises. A-t-il le droit de prononcer ces mots ? Bien sûr que non, pourtant ils lui brûlent la langue, assèche sa gorge et matraquent sa poitrine.
« Pardonne-moi. »
La voix est caverneuse, teintée de désespoir. Il est conscient que c'est impossible. Pourtant, c'est une chaleureuse étreinte, rassurante comme celle d'une mère, qui enserre ses épaules. Son visage est enfoui contre le cœur de cet enfant trop naïf. Il pourrait le briser. Il en pleure. Ils pleurent.
« Oui... Laisse moi t'aider... »
La supplique fait écho à la précédente. Et si le titan ne comprend pas cette bonté stupide... Noyé de larmes comme il est, il ne peut qu'admettre qu'il est reconnaissant.
... Bon, j'ai été inspirée alors j'ai mentit ! Je suis à jour parce que voilà :
Reflet:
Le regard qui croise le sien n'a rien à voir avec celui des autres. Alignés sur une estrade, tous les esclaves gardent les yeux baissés, dociles et respectueux. Certains sont fébriles, d'autre suffisamment stupides pour espérer croiser un visage familier parmi la foule des acquéreurs. Mais il y en a un... Un gosse, à peine sorti du sevrage. Il se tient droit, fier et insolent. Arrogant, il défie du regard quiconque ose apposer la main sur lui pour vérifier ses dents. Et peu importe la claque qui suit invariablement chacun de ses écarts, il mord systématiquement les doigts qui ont le malheur de s'approcher. Celui là ne sera pas vendu, Vargas le sait. Et s'il n'est pas vendu, il sera tué. Personne ne veut d'un esclave teigneux, mais si la hargne était synonyme de liberté, les marchés seraient moins peuplés. Un sourire amusé vient étirer ses lèvres alors qu'il s'approche de l'enfant. Celui-ci lui crache au visage lorsqu'il s'arrête devant lui mais la gifle qui lui répond est bien plus vindicative que les autres et l'envoie au sol. Aucun marchand ne s'interpose, son propriétaire actuel a déjà perdu l'espoir d'en tirer un quelconque profit/ Le gamin n'a pas froid aux yeux, c'est une qualité que Vargas apprécie mais autant lui enseigner directement qu'à ce stade de sa vie, il n'est rien. Il attend alors qu'il se relève et l'enfant ne tarde pas. Quand ses yeux se relèvent vers lui, ce n'est plus de la défiance qu'il y lit, mais de la haine. Son sourire s'élargit. Parfait. Il fait un geste au marchand qui accourt soudainement vers lui.
« 5 écus d'argent pour celui là. »
Lui affirme-t-il avec un sourire très professionnel.
« Maigrichon comme il est, j'aurais de la chance s'il tient sa première nuit. 5 de bronze et je suis généreux. »
Le sourire disparaît. Un regard noir s'appose sur la tête du garçon qui ne frémit pas. Le vendeur hésite, semble calculer puis lorgne sur ses autres produits. De belles sulimoises aux yeux d'onyx, il sait qu'il les vendra bien mieux et il ne voit pas l'intérêt de perdre son seul client pour le petit bouseux qu'il a récupéré par erreur. Le sourire revient, éclatant, professionnel.
« Vous êtes dur en affaire mon bon sire, mais je vous l'accorde, il n'a pas l'air des plus robustes. »
S'il savait. Vargas lui rend son sourire et lui tend quelques pièces cabossées en échange de la chaîne du gamin. Il le tire et l'entraîne à sa suite sans aucune douceur. L'enfant oscille entre tituber et trottiner à sa suite. Le marché est bondé, il est souvent bousculé et ses mains attachées dans son dos ne lui prodiguent aucun équilibre. Pour autant, aucune plainte ne lui échappe. Vargas sait qu'il a fait une bonne affaire. Satisfait, c'est sans aucune compassion qu'il jette sa nouvelle acquisition dans la cellule qui l'avait accueillit lui même plusieurs années auparavant. L'espace d'un instant, il peut jurer qu'il a jeté le même regard fauve à son geôlier, un regard empli de promesses de mort. Il ne peut que s'en amuser.
« Demain tu feras connaissance avec le poids de l'acier. J'espère pour toi que tu sauras le supporter. »
Aucune autre réponse ne lui vient qu'un hurlement rageur et un choc sourd contre les barreaux de la cellule. L'enfant cherche à l'atteindre de ses frêles mains. Il pourrait lui briser le poignet comme on a brisé le sien.. C'était déjà stupide à l'époque d'estropier l'un des futurs gladiateurs. A la place c'est un sourire presque fier qui vient orner son visage. Ca ne l'empêche pas de tourner les talons et de laisser l'apprenti gladiateur en proie à sa rage et à sa frustration. Il lui fait une faveur, elles sont les meilleures enseignantes.
Ca se passe dans Les Sables de l'Arène, un récit de gladiateurs pour m'obliger à m'entraîner à écrire de l'action. Eustache est un enfant arraché à son village qu'il détestait de toute façon pour être vendu comme esclave. Trop belliqueux, on finit par le vendre à l'arène parce qu'il ferait un parfait combattant... Ou un parfait divertissement du moins. Le funfact c'est que cet extrait peut autant se passer au début comme à la fin du récit~
Byakuren Kimura
Admin
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Dim 6 Oct - 23:40
Byakuren Kimura
" Le monde lui prouvera qu'il a tort, oops." Atès bby surtout qu'à lire ça j'ai juste ?? pas envie qu'il aie tort; pas trop quoi c'est perturbant à lire (obviously) et en même temps aidez-le il est cute
also quelle Inspiration, well done, c'est intelligent comme utilisation de 'reflet' je suis mindblown surtout que j'ai été beaucoup plus littérale you go gamin, tu mourras sans doute mais ta raj m'inspire
et sinon le.. retard est toujours présent ce perso s'appelle Marguerite, je la jouais de base sur un forum Pokémon dans le futur. généralement je la désigne par 'Mag', 'Marguerite' est une sorte de persona pour quand elle doit voir sa famille pétée de thune et protocolaire qu'elle évite le plus clair de sa vie. se rappeler du temps où elle vivait avec eux n'est pas plaisant, en bref
reflet:
qui était cette femme ? ce reflet n’était pas familier
Marguerite pencha la tête sur le côté, examinant l’étrangère dans le miroir. Peut-être allait-elle un peu loin. Dire qu’elle ne se trouvait pas ‘familière’ serait excessif. Le fait que ses cheveux aient à nouveau leur couleur naturelle changeait effectivement beaucoup l’atmosphère entourant la jeune femme, mais pas au point de la rendre méconnaissable.
elle ramena une mèche blonde derrière son oreille examina les tâches de rousseur constellant ses pommettes
rien d’inhabituel (et pourtant)
Une grimace déforma brièvement les traits de Marguerite. Peut-être était-ce vraiment les cheveux. Ou peut-être était-ce le tout. Ce n’était pourtant pas la première fois que la jeune femme adoptait une tenue correspondant au standing de sa famille. Elle en avait portés, des tissus précieux et délicats; et ces boucles d’oreilles étincelantes n’étaient pas les premières à orner ses lobes.
rien de tout ceci ne lui semblait déplacé rien autant que son visage, du moins
C’était son expression, comprit enfin Marguerite, qui la déconcertait tant. D’ordinaire, elle était bien moins.. austère. Son sourire d’enfant avait disparu, remplacé par une distante neutralité. Le bleu de ses iris semblait plus sombre. (et ô-combien plus froid) Sa posture entière mettait au défi de l’approcher.
un long soupir lui échappa en soi, c’était approprié
ce soi, jouer avec elle ne serait pas judicieux elle risquerait de mordre
Rex M. de Gardefier
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Lun 7 Oct - 5:50
Rex M. de Gardefier
Déjà, I feel ce texte parce que... Qui n'a jamais du prétendre être un bon enfant bien sage dans certaines situations ? Qu'il se dénonce ! Aussi, j'aime ce contraste de "Ok, c'est une jolie poupée bien habillée t'as vu, mais lel ce soi, jouer avec elle ne serait pas judicieux // elle risquerait de mordre"
Du coup, pour Vaste, l'ironie est présente, c'est mon texte le plus court jusqu'à présent, oops. Encore un extrait random. Cette fois-ci, ça vient de Prince Exilé. Le titre parle de lui même et le texte se situe de base au tout début de l'histoire, alors je ne me sens pas obligée d'en dire plus
Vaste:
La chute a été lourde et cruelle. Face contre le sable, il ravale un sanglot qu'il échange contre un hurlement de colère. Sa voix s'élève et s'élance. Elle va loin, très loin, portée par les vents chauds qui balayent les dunes. Rien n'est là pour entraver sa course, mais personne n'est là pour l'entendre non plus. Il grogne, peine à se redresser sur ce sol friable mais la rage qu'il a au ventre est un excellent moteur. Il se redresse, défiant le destin de le faire chuter un nouvelle fois et esquisse un nouveau pas. Il bute, tombe et dégringole pour de bon une dune. Son poing s'abat alors sur ce sable qui écorche sa peau et assèche sa gorge. Il en soulève un nuage et hurle à nouveau. Il a le droit, il est seul dans l'immensité du désert.
Quelque part, il remercie sa récente cécité... S'il avait été capable de constater sa situation, aucune force en lui n'aurait été suffisante pour le faire se relever.
Byakuren Kimura
Admin
Or : 370
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Métier : Apprentie prêtresse
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Lun 7 Oct - 23:33
Byakuren Kimura
c'est très intense comme début omg si ce personnage est le principal, ça pose de nombreuses questions sut comment il s'en tire (opus certes) ! bon courage pour l'écrire, si c'est un projet, en tout cas pas de doute: on a envie de lire la suite !
edit: l'inspiration m'a frappée pendant que je me douchais ?? bref j'aimais pas trop ce que j'avais posté avant donc j'en ai refait un (bien court pour le prompt en question ok)
l'extrait est dans le contexte d'une.. vieille (vieille) idée de forum qui n'a pas vu le jour. elle impliquait notamment des avatars des 12 signes du zodiaque européen vivant sous le même toit pour des raisons liées à leur statut. (ça facilitait leur job, notamment) sixtine est l'un d'entre eux, l'avatar du scorpion.
vaste:
la porte se referma dans un claquement Sixtine n’eut même pas un sursaut
Ses yeux d’un bleu tirant désormais sur le gris parcoururent l’entrée de la maison. Elle semblait.. grande. Si grande. Ni bric-à-brac douteux sur le canapé, ni paires de chaussures jetées au hasard près de la porte.
l’ordre et le silence
(ce n’était pas naturel) (elle déglutit, mal à l’aise)
En présence des autres, la maison du zodiaque avait toujours été une sorte de contrainte, pour elle. Avoir 11 colocataires n’était pas fait pour tout le monde. Mais maintenant que Sixtine avait toute la place pour elle, tout lui semblait trop vaste. Immense. D'un vide oppressant.
un soupir lui échappa puis un sanglot
ça n'aurait jamais dû arriver ils devraient être tous là
(comme elle aimerait qu'ils soient là)
edit2: le prompt du 7 bc je peux
Zhi Huang est un inspecteur en cyber-criminalité que je jouais fut un temps dans un contexte se passant à Beijin quelques années dans le futur; pendant une 'épidémie' d'évènements étranges et inexpliqués. On les supposait largement liés à des êtres surnaturels, mais quiconque clamant les avoir vus était emmené quelque-part par le gouvernement, officiellement "pour être soigné".
innocence:
« tU es .. tuES vENu ? » la (les?) voix ne semblait pas y croire
qu’importe les siècles à son actif qu’importe l’infinité de ses connaissances
Cet humain semblait confondre tout raisonnement logique à sa portée. Tant d’ingénuité ne pouvait pas être.. Être. Pas dans ce monde. Un clin d’oeil. Ses mille visages entouraient à présent Zhi, causant un sursaut chez le jeune homme. Il tourna sur lui même pour tous leur faire face, ses cheveux décolorés volant un peu avec le mouvement.
pas de peur, cela dit de la surprise tout au plus
« Je ne te.. vous(?) voyais pas comme ça. » admit-il avec un rire
(nerveux, sans doute) (mais il sonnait si doux)
Voilà qui continuait de surprendre l’entité. Un rire lui échappa à son tour, venu de tous côtés, distordu et inhumain, résonnant dans le noir. Dans le ciel. Dans la tête de Zhi. De ce petit, petit être qui s’était jeté dans la gueule du loup sans un instant d’hésitation. Sans réserve ni précaution. Sans personne pour l’aider à ressortir.
(à sa merci)
l’air glissa autour de lui les visages ne firent qu’un
« n’AS tUdoNC Peur dE rIEn ? » insista la créature, sincèrement curieuse
il était maintenant certain qu’il y avait plusieurs voix et elles venaient toutes d’une seule et unique personne
(ou devrait-il dire une chose ?) (une créature, une entité ?)
Zhi haussa les épaules, fixant le visage à présent unique de son interlocuteur. Pas vraiment. Il avait répondu à plus d’un e-mail anonyme lui fixant un rendez-vous de nuit dans un coin malfamé de la ville. Le fait de (pour la première fois) tomber sur ce qu’il cherchait était loin de l’effrayer.
au contraire il était ravi
« Pas de vous. » le 'vous' semblait plus approprié
La chose rit à nouveau, de son rire multiple et dérangeant, s’avançant dans la lumière pour rejoindre Zhi. Zhi qui resta immobile. (alors qu’il serait sain de fuir) Il regarda la créature l’approcher, et au fur et à mesure que la distance se réduisait, il la reconnaissait. Du moins, il reconnaissait l’une de ses formes.
visage fin et yeux vairons c’était l’homme du temple
« ..James ? » il ne s’y attendait pas
Sourire toujours en place, la créature se faisant appeler James s’arrêta en face de lui. Ses chaussures touchaient presque le bout de celles de Zhi. Il l’examina avec attention pendant de longues secondes entre amusement et réflexion. Une main griffue passa sur son épaule. Sa gorge. Sans qu’il n’arrive ne serait-ce qu’à penser à partir. (quelque-chose bloquait)
« Zhi Huang, énonça-t-il clairement, en d’autres mains que les miennes, ton innocence aurait été ta perte. »
il déglutit, soudain conscient du danger de ça, il ne doutait pas un instant
Virgile Marcial
Or : 475
Origine : Hastérion
Métier : Scribe
Equipe : ;
Mer 9 Oct - 5:21
Virgile Marcial
Je t'avais déjà donné mon ressenti sur Vaste, parce que le texte remuait gentiment quelques feels mais celui sur Innocence... Celui sur Innocence attise ma curiosité ! Genre, j'ai vraiment envie d'en savoir plus et de comprendre ce qu'il se passe ! Azy, koman tu oz ? La conclusion est juste (et soulève du coup encore plus de questions oops)
De mon côté, j'ai rattrapé mon retard mais chuis pas forcément ultra convaincue du résultat, oops. Pour Innocence, on replonge du côté d'Atès... J'avoue avoir hésité entre du soft et du non soft alors...
Trigger Warning, c'est pas forcément explicite, mais ça reste assez dur:
Innocence:
La gorge sèche malgré les renvois qu'elle subit, les jambes meurtries de coups, l'âme martelée de déception, Atès souffre. Ses mains liées dans un dos lacérés par le fouet frottent une peau mise à vifs par des sévices qu'un esprit comme le sien n'aurait jamais pu envisager. Une plainte lui échappe et tord ses boyaux autant que son esprit. Le sang martèle à ses temps, se redresser est presque impossible. Pourtant, c'est avec une volonté de fer qu'il se hisse sur ses genoux et lève un regard confus vers la silhouette qui le toise. Ses yeux sont ceux d'un enfant que l'on gronderait sans qu'il ne comprenne pourquoi. Son visage, celui d'un homme sur lequel on se serait acharné sans raison. C'est de l'incompréhension qui teint ses traits déjà chargés de douleurs. Il ne comprend pas et subit un rire caverneux qui manque de le faire vaciller. Ses lèvres éclatées tremblent. Il tâtonne à la recherche de mots nouveaux, de mots capables d'atteindre celui qui le surplombe. Au lieu de cela, c'est un sourire gonflé d'espoir qui tort un visage bien malmené alors qu'une main effleure sa joue d'une tendresse presque paternelle. A-t-il réussi ? L'a-t-il convaincu après tout ce temps ? Sa voix, faible, enrouée, fait mine alors de s'élever mais c'est une claque qui résonne dans la salle froide et coupe court à toutes négociations. Le bruit ricoche sur les parois comme venant de partout et nulle part à la fois, l'impression lui donne la nausée mais il n'a plus rien à rendre. Au lieu de cela, la respiration vient à lui manquer et il panique un instant. L'impact l'a jeté à terre, le choc l'a rendu sourd mais la pierre froide sous sa peau réveille de bien cruelle manière les douleurs qui le lacèrent. Ses yeux cherchent son salut, sa bouche s'ouvre et se ferme frénétiquement à la recherche de cet oxygène dont il a si soudainement besoin. Et puis soulagement. Il parvient à remplir ses poumons dans un sursaut de sanglot. Pour autant, rien n'humidifie son regard. A nouveau, il tente de se redresser, prend appui sur son front mais cette fois est celle de trop. S'il ne peut rendre ses tripes, il tousse tout de même à s'en décrocher la poitrine. Ses côtes menacent de se décoller et les sursauts lui arrachent une nouvelle plainte.
« Mh ? Fatigué, déjà ? »
La voix est mielleuse, cruellement douce et teintée d'une curiosité et d'un amusement non dissimulés. Oh, qu'il voudrait relever les yeux vers lui, tenter une nouvelle fois de lui parler mais il se semble lourd, si lourd, bien trop pour que son corps ne puisse le supporter. La fièvre qui lui brûle les veines ne semblent pas s'atténuer au contact des dalles froides alors qu'il finit par se laisser chuter sur le côté. Cette fois-ci, aucun gémissement ne lui échappe autre qu'un soupir épuisé. Il grimace en étirant ses jambes... Pourront-elles un jour le supporter à nouveau ? Il en doute, il en doute énormément. L'ombre devant lui s'abaisse alors et se saisit de son menton pour le redresser de force. Un vertige lui prend alors que son regard est étudié. De la haine, de la peur, de la douleur... C'est tout ce qui devrait s'y lire. Pourtant, dans le regard émeraude de l'enfant du Volcan, ne peut être discernés que de la confusion, de la compassion et, effectivement, du désespoir. Un sourire tord les traits de la silhouette qui relâche abruptement son sujet.
« Repose toi, enfant des Arevii. Je reviendrai plus tard, j'aurais d'autres... Questions à te soumettre. »
Un frémissement parcourt son corps telle une décharge électrique. Atès se recroqueville par réflexe mais ravale difficilement ses angoisses. Plus tard... Plus tard il trouvera les mots. Plus tard, il comprendra !
Ce sont les seules pensées qui peuvent encore le maintenir en vie.
Je surestime sans doute mes capacités d'écrivain, mais mieux vaut prévenir que guérir !
Pour Intime j'ai tellement séché ... Alors je suis venue avec un texte des plus random... Mais qui justifie que je post ce texte là sous le compte de Virgile. J'ai déjà parlé du fait qu'il écrivait probablement des fanfictions sur tout le monde... Bah voilà un aperçu de ce que ça peut donner.
Intime:
Dame Cunégonde avait été une jeune femme fougueuse au passé sulfureux. Elle avait séduit l'ancien Seigneur d'Aros et surpassé tous ses pairs érudits. Une femme aussi intelligente que dangereuse qui ne valait mieux pas oser défier. Archibald, en plus d'être l'amant de Dame Cunégonde, était un fin connaisseur des plantes et des épices. Il avait travaillé en tant qu'assassin à la cour du Roi de Scémède mais avait du fuir pour des raisons politiques. Sire-Lumière était un envoyé d'Arceus, un guide des mortels qui avait perdu la mémoire mais pas sa nature profonde. Gargantua était un prince maudit, transformé en monstre et exilé loin de ses terres par une méchante reine, seul un baiser d'amour véritable pourrait lui rendre sa véritable apparence. Ishikawa était un homme en fuite poursuivit par 40 voleurs et cachait derrière une mèche de cheveux une pierre précieuse dissimulée dans son orbite. La clé d'un ancien trésor paraîtrait-il. Lorna était une espionne venue d'ailleurs pour récolter des informations sur leurs terres et préparer plus tard une redoutable invasion. La Souveraine d'Aros était en fait une enfant née des eaux, une élue de l'écume et des étoiles reconnue par la sagesse de leur Dragonne, bientôt, elle devrait affronter un terrible danger. Les voix qu'il avait entendu derrière une caisse appartenaient en réalité à des esprits venus le sermonner sur son comportement. Des esprits qui ne pouvaient reposer en paix et qu'il devait absolument aider sous peine d'être maudit à son tour. Le vieil érudit édenté était en fait un sale escroc, un voleur qui n'était parvenu à gravir les échelons qu'en volant le travail et les études de jeunes apprentis du phare. Le garçon des toits était en fait un étranger venu d'un pays céleste. Bannit, on lui avait coupé les ailes et brûlé le visage, l'obligeant à se masquer et à courir sur les toits pour se souvenir de son héritage. Le musicien à la peau pâle qu'il avait un jour entendu jouer de loin était assurément un homme qui en avait trop vu, trop entendu pour en parler et seule la musique pouvait l'aider à communiquer désormais. Cette femme à la crinière de lionne qu'il avait aperçu un jour sur la plage était une guerrière, sauvage, aussi terrible qu'une tempête et aussi fascinante que la face cachée de la lune. La sorcière qui avait un jour abordé le phare était en réalité une princesse maudite, éconduite que l'on avait forcé à l'exil. Seule la présence des livres pouvait la rassurer. Cette jeune noble qui avait récemment accosté le port d'Aros était une ambassadrice venue de terres lointaines pour signer un traité de paix et ainsi éviter une terrible guerre.
Et lui ? … Lui n'était qu'un abruti. Un sombre idiot qui couchait sur papier toutes les idées qu'il pouvait avoir. Toutes les histoires saugrenues qui pourraient le distraire d'une vie qu'il méprisait... Un crétin finit qui garderait le secret de sa stupidité bien enfoui en lui et finirait certainement par brûler ses précieux manuscrits.
Byakuren Kimura
Admin
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Métier : Apprentie prêtresse
Equipe :
Mer 9 Oct - 23:58
Byakuren Kimura
bfeqçjhp merci ;; (j'aimais tant ce contexte en plus) et bien joué pour ce retard rattrapé !
... Atès je sais que ça avait été foreshadowed mais mon peur est en pièces quand même ok (also tu te surestimes pas, le tw est utile indeed)
also les petites histoires de Vivi sont une imagination exceptionnelle, 11/10, might even draw some fanart !
intime m'a as spécialement inspirée non plus on va pas se mentir, mais revoilà Jae-Sun, Abel et des trust issues
intime:
il se réveilla en sursaut des ronces dans les cheveux
(des cris dans la tête) (et les larmes aux yeux)
Jae-Sun tenta de respirer lentement, pour se calmer. Tenta de réprimer un sanglot. Sans succès. Les larmes coulaient toutes seules. Les ronces grandissaient encore et encore, alimentées par sa détresse. Emmêlaient ses cheveux noirs. Ecorchaient sa peau. Insatiables.
(il sentit quelque-chose sur sa tempe) (du sang vint se mêler aux larmes)
Une plainte qu’il jugea méprisable lui échappa tandis qu’il se redressait dans le lit, prêt à fuir vers la cuisine pour ne pas réveiller Abel avec ces inepties. Son amant n’avait pas signé pour ça. Il méritait un sommeil paisible.
« Tu.. tu vas où ? » fit une voix ensommeillé lorsque ses pieds touchèrent le sol
il sursauta secoua la tête
(parler était.. complexe) (sa voix ne venait pas)
« .. Ca va ? » non
Non, mais il ne lui dirait rien. Parce que quelque-part, se laisser consoler n’était pas une étape qu’il était prêt à franchir.
Malgré les moqueries de son frère sur le fait qu’il aie été ‘intime’ avec plus de personnes qu’il n’avait d’amis, Jae-Sun ne l’était.. vraiment pas. Faire l’amour n’avait rien d’intime à ses yeux. Un moment agréable avec quelqu’un qu’il ne revoyait en général pas. Rien de plus.
ceci, en revanche se montrer vulnérable c’était trop pour lui
« Ca ira. » lâcha-t-il à grand-peine
il se leva prestement du lit ne laissant place à aucune réponse
Abel l'observa avec inquiétude (si seulement il le laissait aider)
(mais dans sa compassion, Jae-Sun ne voyait que pitié) (et il n’avait vraiment pas besoin de ça)
edit: premier texte avec Byakuren youhou ! spoilers: j'essaye d'étudier sa caractérisation donc ça paraitra peut-être curieux ah et trigger warning: sang, traque, mort, ce qui va avec la chasse quoi
usé:
tu plonges tes mains dans l’eau elle se colore d’un rouge sombre
Nullement déstabilisée par l’image, tu frottes ta peau claire avec soin. Tu déloges le sang de là où il est venu sécher. Sous tes ongles. Entre tes doigts. Dans les cicatrices de tes mains usées par le tir à l’arc. Malgré la température de l’eau, tu ne frissonnes pas en y plongeant jusqu’aux avant-bras, te débarrassant de tout l’écarlate que tu peux voir. (beaucoup, donc)
tu es une chasseresse expérimentée mais ça ne suffit pas à rester propre
Tes yeux sombres se remontent vers la bête que tu as percée de tes flèches. Le Cerfrousse gît sur le flanc, immobile. Il ne se relèvera pas. (tu as regardé le Faiseur de Paix l’emporter) Aussi malsain cela puisse-t-il sonner, tu as.. apprécié votre ‘affrontement’.
la poursuite (pas la mise à mort)
Garder un oeil attentif pour repérer les moindres traces du passage de la bête. Observer les environs à la recherche de sa robe brune. Suivre à une distance raisonnable. Adopter le silence des ombres et le rythme de la montagne. Retrouver ta proie à chacune de ses fuites, testant son endurance (et la tienne), usant ses nerfs.
attendre viser
(tirer) (atteindre)
tu n'es pas des plus intrépides mais tu aimes ce genre de défis
Céleste
Admin
Or : 660
Origine : Kalos
Métier : Guide, coursier & pickpocket
Equipe :
Sam 12 Oct - 1:40
Céleste
hmmmmm dp pas dp pour up le sujet i guess
prévisible, pour ce prompt mais trigger warning: sang, violence, mort
cri:
tu n’arrives pas à bouger tu aimerais, mais impossible
Tes jambes ne sont pas en état. Pas que ton adversaire les aie brutalement mutilées.. Il a juste coupé ce qui était.. nécessaire. Tes deux tendons d’Achille, sectionnés en un simple mouvement du poignet. (et une douleur horrible qui ne t’a pas quitté) Sa précision te donne encore le vertige. Te terrifie.
d’ailleurs, le voilà qui approche il prend son temps, ce monstre
Malgré tes efforts pour te redresser, tu ne peux que te tenir agenouillé devant celui qui, tu le sais, t’enverra de l’autre côté. La créature approche sans se presser du coin où tu as tenté de la fuir. Ton sang colore le parquet d’écarlate. (Distraitement, tu pestes contre les tâches) Pourtant, son long kimono flotte juste assez pour éviter d’y trainer.
tu remarques alors quelque-chose de rageant contrairement à toi, il est resté immaculé
comme si le combat n’avait pas eu lieu
comme si tu étais à bout de souffle tremblant de douleur au bord des larmes
sans raisons
Lorsqu’il s’arrête (enfin) à ta hauteur, ses yeux clairs examinant ton corps sans que tu y distingues une once d’émotion, tu n’en peux plus. Tu grognes des injures. Le fiel se déverse de toi en vagues d’une violence qui ne semble pas l’ébranler autant que tu l’espérais. Le monstre regarde. Silencieux.
(mais ses lèvres s’étirent) (dans l’ombre d’un sourire)
« Shhhhhh » finit-il par souffler en se penchant sur toi
Tu paniques alors. Avoir accepté ta mort ne veut pas dire que tu te laisseras faire. Que tu ne tenteras pas de le faire chuter aussi. Mais Yōkai ne te laisse aucune chance. Il attrape ton poignet. Le tord jusqu’à ce qu’il émette un craquement sinistre, suivi de ton arme tombant sur le plancher.
il la ramasse d’un mouvement lent la fait courir d’un côté à l’autre de ta gorge
ton cri se perd dans le gargouillement du sang
pour le suivant j'étais.. moins inspirée on va dire Frey & Ikuto sont des perso d'il y a fort fort longtemps, mais dans le contexte diverses factions de créatures magiques se battent pour contrôler un lieu en particulier, ça fait un peu une guerre de gangs en rétrospective. Ikuto est (ingérable) le leader d'un gang et Frey est (fatigué) son bras droit, arrivé à ce poste récemment car le précédent est mort.
trigger warning: un peu de sang mais c'est assez inoffensif
immobile:
Frey se tenait au dessus de lui une ombre sur le bleu du ciel
et il ne semblait pas ravi (ce qui se comprenait)
« Vous n’êtes pas drôle. » gronda l’ange déchu
Ikuto dut retenir un sourire. Une expiration amusée. Un regard malicieux. Toute réaction pouvant troubler son immobilité. Yeux vides, gorge barbouillée d’écarlate, muscles relâchés, il jouait le cadavre. (de façon très convaincante, selon lui !) Pour en avoir vus plus d’un, le vampire s’était cru assez documenté pour au moins causer un moment de doute.
obtenir une vraie réaction de Frey (choc, peur, chagrin, quelque-chose !)
Mais le déchu, contrairement à ses attentes, n’y crut pas un instant. S’il s’accroupit à sa hauteur, ce n’est pas de l’inquiétude qu’Ikuto vit (du coin de l’oeil) sur son visage. De l’agacement, plutôt. Un large ‘je ne suis pas assez payé pour ça’, comme il le disait si souvent. Visiblement, en plus de n’être pas impressionné, son subordonné ne s’amusait pas du tout.
Ikuto eut un long soupir finit par se redresser
(il rata le sursaut de Frey) (son mouvement de recul)
« Pourquoi tu refuses de me tutoyer ? » geignit-il en essuyant le sang
(ce qui s’avérait difficile) (il commençait à coller)
Frey sembla serrer les dents, se redressant de façon abrupte. Ses yeux carmin le foudroyèrent un instant tandis qu’un sourire lui donnant l’air de montrer les crocs se dessinait sur son visage. Ikuto se remit debout à son tour. Le laissa s’écarter. Remettre une distance ‘raisonnable’ (trop grande) entre eux.
Le vampire l’étudia d’un oeil qui n’avait rien de ‘professionnel’. Comme souvent, la tension était palpable. Si Frey semblait très apte à ignorer ce qui tournait dans la tête d’Ikuto, ce dernier ne faisait aucun effort. Il offrit un clin d’oeil au déchu. (qui, bien entendu, leva les yeux au ciel d’un air dégoûté)
être professionnel, disait-il ? c’était complexe, pour lui
les rêves qu’il avait de Frey n’étaient rien de tout ça
Hécate
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Sam 12 Oct - 18:32
Hécate
First things first, le premier texte m'a fait grave mal. Et je trouve ça grave impoli de pas laisser les gens crier tbh. Aussi... Comment dire... Yokai est si chill que ça rend le texte encore plus malaisant (dans le bon sens tho, même si le poignet qui craque m'a fait crisser des dents si fort)... Et rageant aussi un peu.
Par contre, pour Immobile... I ship it and you won't change my mind, adieu.
Moi j'ai accumulé grave du retard mais yolo ! Le mois n'est pas encore finit et j'éditerai probablemnt ce post quand j'aurais la suite... Pour l'instant, on retourne sur Prince Exilé. J'en suis pas vraiment fière, mais parfois, faut sortir un texte pour se débloquer !
Usé:
Il était prince, il ne l'est plus. Il suffit d'observer les haillons qui le recouvrent et la saleté qui teinte ses joues pour s'en rendre compte. Lui ne s'en est pourtant rendu compte qu'en se lavant les mains et le visage le matin même. L'eau fraîche avait fait du bien à sa peau desséchée... Desséchée... Précautionneusement, il avait alors pris le temps de passer ses doigts sur ses joues, son nez et ses paupières closes avant de redescendre sur ses lèvres écorchées. « Ce n'est rien, ce n'est que le désert. ». Et pourtant, une amertume sincère vint peindre ses traits. Il ne pouvait voir son reflet mais il frotta ses mains entre elles, se rendant soudainement compte de leur rudesse. Il avait toujours eu de grandes mains, mais elles avaient toujours été douces et vierges de tout labeur. Désormais, il ressentait chacun des reliefs qui ornaient sa peau. Une ancienne ampoule, une coupure mal cicatrisée, une brûlure qui peinait à s'effacer...
Il pinça les lèvres. Ses mains n'étaient plus celles d'un prince. Abîmées, elles avaient perdu de leur superbe... Cependant, elles étaient toujours capable de manier une lame !
Y avait tellement plus à faire sur le contact parce qu'il est aveugle et tout
Céleste
Admin
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Mer 16 Oct - 1:39
Céleste
je te l'ai déjà dit mais tellement heureuse de revoir le prince (et la suite de son épopée du coup, genre il survit yes please) also help him jpp
alors j'étais si pas à fond pour évolution mais here we go; Carmen & Andrea sont de vieux personnages tbh. Carmen héberge Andrea que ses parents ont fichu à la porte suite à un accident terrible (et lié à des causes surnaturelles) dans le cirque où ils bossaient tous, considérant que c'était de sa faute. (alors que le gamin a chuté et fini à l'hosto, il pourra potentiellement plus jamais voltiger, tout ça) Elle est danseuse pro, donc pas souvent à son appart', mais ils s'étaient lié d'amitié et elle s'est proposée de l'héberger en attendant qu'il se remette sur pieds.
évolution:
« Je sors. » indiqua Carmen dans l’entrée de l’appartement
Sa voix résonna dans le silence. Curieux, il lui semblait pourtant avoir entendu du bruit dans la chambre d’amis.. Peut-être Andrea était-il retourné dormir. Si l’idée d’aller vérifier comment se portait son invité lui traversa l’esprit, elle se ravisa bien vite: il était toujours en convalescence. Loin d’elle l’idée de le déranger.
-
« Je sors. » lança Carmen en passant par la cuisine « Ok. » grommela une voix ensommeillé
Assis sur le comptoir, un bol de céréales en équilibre sur ses genoux, Andrea lui adressa un vague signe de tête. Elle eut un sourire doux. Difficile de ne pas voir les nuages noirs flotter autour de lui, mais elle percevait des efforts. Une amélioration.
« Bon appétit. » fit-elle en sortant
-
« Je sors. » dit-elle rapidement « Tu vas où ? » pressa-t-il
Carmen était sur le point de refermer la porte arrière elle lorsqu’Andrea se précipita dans son champ de vision. Cheveux bleus en désordre et pyjama de travers, il semblait secoué. Sa main vint s’accrocher au sac de la danseuse. (à sa grande surprise) Dans ses yeux bleus, une expression qu’elle ne lui avait encore jamais vue.
une soudaine peur un grand doute
« Répéter. La saison commence dans un mois. » et elle était déjà si nerveuse
l’adolescent sembla dubitatif mais il relâcha son sac
« Bon courage. » marmonna-t-il en refermant la porte
-
« Je sors. » souffla Carmen en lui tapotant l’épaule « Sois prudente. » grommela-t-il
sa première représentation aurait lieu ce soir il savait qu’elle rentrerait (très) tard
Lové dans le canapé dans l’un des plus grands sweat-shirts de son hôte, Andrea lui lança un regard aussi sérieux que possible. Comme si une expression assez sévère l’obligerait à obéir. (il pouvait toujours essayer)
elle eut un sourire malicieux courut vers la porte d'entrée
« Je reviendrai ! » lança dramatiquement la danseuse
-
« Je sors. » appela Carmen depuis l’entrée « Attends moi ! » s’écria l’adolescent
Trébuchant presque sur ses chaussures tant il se dépêchait de les mettre, Andrea arriva à sa hauteur en sautillant. Se rééquilibra de justesse. (elle fit mine de ne pas remarquer) Sac à dos sur l’épaule, longs cheveux rassemblés en une haute queue de cheval, Andrea était prêt à sortir.
pour la dernière de son spectacle ça faisait chaud au coeur
« Allons-y. » sourit-elle en ouvrant la porte
edit 16/10: j'essaye de rattraper mon retard cc
la suite des mésaventures de Mistigri et du sorcier.. enfin, surtout le sorcier cette fois
espoir:
le chat ne revenait pas avait-il abandonné ?
(il aurait dû s’y attendre) (pourquoi cette amertume?)
La maison était curieusement vide, sans lui. Ni silhouette blanche filant dans un coin de son champ de vision, ni pas feutrés derrière sa porte, ni cadavres d’oiseaux dans l’entrée. Juste lui. Lui et son démon qui gagnait du terrain.
le sorcier vivait seul depuis des années mais jamais n’en avait-il tant souffert
Chose que le monstre à qui il avait promis son âme n’était pas sans ignorer. Ses railleries n’en rataient pas une. Pensait-il que qui que ce soit resterait ? (qu’il en vaudrait la peine ?) Avec non pas qui, mais ce qu’il était revenu ? Absurde. Ridicule. Le démon n’en finissait pas de persifler, écrasant les morceaux d’espoir restant au sorcier avec un plaisir non dissimulé.
compter sur ce chat était si naïf il n’avait jamais eu que lui
pour le prompt suivant, meet Callisto (Chloé de son nom 'humain'), une nixe millénaire qui n'a aucune prudence. non, vraiment. défier seule une organisation cherchant théoriquement à capturer et disséquer les créatures dans son genre n'était pas intelligent, mais elle l'a fait quand même.
silence:
un instant, la douleur était insoutenable le suivant, l’eau semblait tout atténuer
Cou, épaules, hanches, Callisto venait d’être précipitée tête la première dans les eaux glacées du lac. La chute fut délicieuse. Le soulagement instantané. Distraitement, il lui sembla voir une traînée d’écarlate sur son passage, mais elle ne sentait plus rien.
ne voyait plus rien n’entendait plus rien
que la surface qui s’éloignait et le silence assourdissant des eaux
Soulagée, la nixe laissa échapper une longue expiration vidant ses poumons d'air pour regagner l’élément qui lui avait donné naissance. Sa main crispée sur son abdomen se relâcha progressivement. Plus besoin. Les eaux de l’Occasus la guériraient.
(surtout avec le tribut qu’elle payait) (une offrande de sang, rien de moins)
Son corps changea progressivement. D’abord les écailles azurées recouvrant progressivement tout le bas de son corps. Puis les ongles s’allongeant en griffes. (et ses dents en crocs) Ses yeux s’ajustant à la luminosité sous l’eau.
puis la profonde blessure sous ses côtes refermée par une puissante magie
Dans la quiétude du lac, le rire de la nixe sembla résonner des centaines de fois. Quelques poissons s’enfuirent à son entente, nerveux. (futile: elle les rattraperait en un clin d’oeil) Une chance pour eux que la créature ne soit pas (encore) en chasse. Au lieu de s’intéresser à un potentiel repas, Callisto remonta vers la surface.
elle avait une humaine à remercier une promesse à honorer
et elle tenait toujours parole
Byakuren Kimura
Admin
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Equipe :
Dim 20 Oct - 1:14
Byakuren Kimura
ebvoiemp je suis capable que de faire l'inktober en ce moment on dirait dp pas dp pour up le sujet !
la suite des aventures de Mistigri et du sorcier, sur laquelle j'ai voulu faire des efforts mais dont je suis pas ultra satisfaite ;; but they soft & i am weak
sacré:
il était revenu (c’était inespéré)
Mistigri lui était revenu avec l’aube, silencieux et nonchalant. Sous forme humaine. (chose très inhabituelle) Dans ses yeux une lumière que le sorcier ne leur avait encore jamais vue. Dans ses mains, quelque-chose de brûlant. Quelque-chose d’immonde et de superbe, pulsant contre le contact mais se blottissant dans la chaleur de ses paumes.
et il lui avait souri (encore plus inespéré)
(il avait dû baisser les yeux l’espace d’un instant) (à côté de lui, le soleil perdait de son éclat)
Avant même que le sorcier aie le temps d’ouvrir la bouche, Mistigri était entré dans la maison, le contournant sans effort. La lenteur de ses pas invitait à le suivre. Ce qu’il fit. Dépassant la cuisine inutilisée.
la cheminée où rougeoyaient quelques centres l’escalier grinçant qui menait à l’étage
(la porte close du bureau) (les talismans dans le couloir)
Arrivé dans sa chambre, il hésita un peu. Son démon protestait. Bruyamment. Sans pitié, il fit exploser la douleur qui était devenue une constante ces derniers jours, laissant le sorcier faible et épuisé. L’espace d’un instant, il crut étouffer sous l'assaut. Son ombre trembla. (ses mains aussi) Pas Mistigri. Ferme sans l'obliger, la créature l’invita du regard à s’asseoir sur le matelas.
le sorcier força un pas puis un autre
puis il s’écroula
« Très bien. » encouragea le yōkai
Lorsqu’il se retourna sur le dos pour faire face à Mistigri, ses yeux semblaient brûler. Des soleils d’or fondu. La voix du démon gagnait en intensité, tempêtant à leur vue, ne demandant qu’à les fuir. (il détourna le regard) Respirer devenait difficile. Ne pas s’enfuir, encore plus.
pourtant, il n’opposa aucune résistance
pas quand le yōkai commença une incantation ni quand l’air commença à trembler avec sa magie ni même quand il dût à nouveau croiser ses yeux
Puis, Mistigri écrasa quelque-chose contre sa poitrine. Quelque-chose de brûlant, de vorace, de vivant. Sa peau le refusa un instant. Puis l’avala tout entier, avec la même avidité qu’il inspirerait sa première goulée d’air après de longues minutes à se noyer.
la voix du démon s’évanouit (et toute la douleur avec)
Il se sentait lourd, mais d’une façon qui lui paraissait juste. Le poids était.. rassurant, familier. (à sa place) Comme la main du yōkai toujours posée sur sa poitrine. Il y avait quelque-chose de sacré dans la façon dont il caressa sa peau désormais marquée d’une vilaine cicatrise.
dans le calme de ses yeux clairs dans la manière dont il s’adressa à lui
non pas par ’sorcier’ mais par son nom
edit: new one, histoire de pas prendre encore plus de retard
Selene est un vieux perso et une bestiole bizarre. Une étoile, aka littéralement une étoile sous forme humaine, tombée du ciel et incarnée sur terre pour des raisons restées mystérieuses.
plat:
more intel: Selene, de son vrai nom 'No' est une étoile à neutrons sous forme humaine tellement vieux qu'il ne compte plus. ♛ Étoile à neutrons c'est à dire qu'il est mort, il ne brille plus, son coeur s'est effondré sur lui-même en créant une forte onde de choc. ♛ Concrètement il s'attendait à ne plus être là après sa mort mais.. well, mourir n'a pas les mêmes implications pour les étoiles que pour les humains
Selene jeta un oeil morne sur les environs toujours rien d’intéressant par ici
(mais rien ne l’intéressait) (ce n’était pas surprenant)
Un goût de coton dans la bouche, l’étoile continua sa progression dans les sous-bois obscurs. Il flottait nonchalamment au dessus du sol, la douleur d’utiliser son pouvoir seul rappel qu’il n’était pas vraiment mort. (comme il devrait) Sa seule ancre encore perceptible. Le reste était flou.
pas de notion de temps (il ne vieillissait plus)
pas de relations significatives (il évitait les mortels)
rien
Autour des cheveux roux encadrant son visage pâle flottait un discret halo. Mais pas de lumière, comme avant. Au contraire, c’était comme à sa proximité, la lumière était aspirée, rendue invisible. Comme si son passage assombrissait le monde.
ça lui semblait logique pour une étoile à neutrons
Il flotta sans bruit pendant un temps indéterminé, dépassant arbres et animaux sans y arrêter ses yeux délavés bien longtemps. Que cherchait-il, exactement ? Difficile à dire. De quoi raviver son intérêt dans ce monde, peut-être. L’arracher à cette monotonie, cette platitude caractérisant son existence depuis que son coeur s’était effondré.
mais au fond, il doutait de trouver ce vide qu’il ressentait était fait pour rester
edit 21/10:one more
contexte avec des super-héros (et donc des super-vilains). Dice est le sidekick de son père, un héros réputé, et Moira est l'ennemie jurée de ce dernier, une criminelle toute de paillettes et de rose bonbon qui vous assassinera avec le sourire.
trigger warning: mentions de parents abusifs + blessures globalement soft mais sait-on jamais
perdu:
Dice avait mal froid, aussi
(il ne sentait plus ses doigts) (hormis les plaies qui brûlaient)
Cheveux et vêtements collés par la pluie battante, il n’arrivait pas à s’empêcher de claquer des dents. De trembler. (comme tout à l’heure) Sa main s’était crispée sur la blessure à son flanc, menaçant de l’élargir. Essoufflé par sa fuite, sentant ses jambes faiblir, Dice s’autorisa une brève pause, appuyé contre le pied d’un lampadaire.
la lumière lui piquait les yeux (ou bien pleurait-il encore ?)
un hoquet misérable remonta il se força à reprendre sa route
Chaque pas était une épreuve, mais il s’efforçait de l’ignorer. Il.. était plus fort que ça. (et même s’il ne l’était pas, il devrait) Dans un coin de son esprit, une voix grinçante insistait sur la futilité de sa démarche. Où irait-il ? Où le laisserait-on rester ? Même si Dice passait la nuit dehors, il serait bien obligé de mettre fin à ses enfantillages.
d’y retourner
(l’idée lui donnait la nausée) (non, tout mais pas ça)
Dice chancela sous le poids de la réalité. Il n’avait pas le choix. (il n’avait jamais eu le choix) S’enfuir avait été une erreur. A rester dehors trop longtemps, il risquait des bleus pires que ceux qui constellaient déjà sa peau.
« Eh bien, qu’avons-nous là ? » une voix féminine le tira de ses craintes
une voix qu’il connaissait bien (qui ne devrait pas le rassurer)
A quelques pas de lui, drapée d’un imperméable jaune pétant, se tenait Moira. La Moira, oui. Némésis de son père (ce noble héros), pilleuse de banques et destructrice de bâtiments publics. Pour une criminelle recherchée, elle ne semblait pas très inquiète à l’idée d’attirer les regards. Pas très..’ criminelle', non plus.
« Tu t’es perdu, mon ange ? » elle sonnait préoccupée
Dice eut un rire amer, mais aucun sarcasme ne remonta dans sa gorge. Un douloureux sanglot, tout au plus. Ses jambes finirent par l’abandonner, à son plus grand désarroi. (lui qui ne voulait montrer aucune faiblesse) Mais lorsqu’il perdit l’équilibre, ce n’est pas le sol détrempé de la ruelle qui l’accueillit. Plutôt l’imperméable de Moira, et ses bras étonnamment puissants pour sa frêle silhouette.
« Mon pauvre Dice, que t’est-il arrivé ?» murmura-t-elle, le soulevant avec une facilité déconcertante
Elle n’attendit pas de réponse pour se remettre à marcher. Tant mieux: il était incapable de parler. Pleurer, tout au plus, visage caché contre l’épaule de Moira. Plus elle lui soufflait des mots rassurants à l’oreille, plus ses hoquets gagnaient en intensité. C’était tellement plus qu’on n’en avait jamais fait pour lui.
on avait beau lui répéter de la craindre elle seule pouvait chasser ses peurs
edit again !!! one more Abel cette fois, toujours le même contexte, ft. sa colocataire, Hélène
jugement:
« Toujours le même ? » lança Hélène en le voyant rentrer
Perchée sur la table de la cuisine, l’apprentie-héroïne l’étudiait avec une familière lueur de jugement dans le regard. Abel ne prit pas la peine de répondre. Laissant tomber son sac près du canapé, il eut un long soupir avant de rejoindre sa colocataire.
il lui fallait un café au moins un
« Je prends ça pour un oui. » fit-elle sèchement, retournant à son livre
Abel finit par lever les yeux vers elle après avoir tiré une tasse de l’étagère.
« Qui d’autre ? » ironisa-t-il
Il ne demanda même pas comment elle avait deviné, cette fois. Pas quand il savait à quel genre de réponse dégoûtée il s'exposait. Ses ‘yeux de chien battu’ ? Le fait qu’il 'traîne les pieds comme s’il cherchait à nettoyer le sol’ ? Le parfum ‘doucereux’ qui flottait autour de lui ? (parfum qu’Abel était bien incapable de distinguer) Ses 'soupirs d’amoureux éconduit' ? Hélène avait un don pour ce genre de piques.
« Tu as encore voulu aller trop vite.. » souffla-t-elle sans lever les yeux de son livre
le ton était curieusement doux Abel lui jeta un regard curieux
« Sois patient, Roméo. » railla sa colocataire
Patient. Abel émit un grondement de frustration. Elle avait raison. Bien sûr qu’elle avait raison. Mais plus il voyait Jae-Sun, plus il lui était difficile de suivre ce très simple conseil.
il aimerait être rationnel mais en sa présence il se sentait chuter
Hécate
Or : 60
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Mer 23 Oct - 3:09
Hécate
Je suis si loin du compte mais je n'ai pas encore abandonné !
Mais d'abord... Je suis super contente de voir l'évolution de l'histoire de Mistigri et du sorcier ! Ca m'a fait chaud au coeur (badum tss !) de lire Sacré ! Déjà, Espoir m'avait brokoro parce que... Hmpf ! On connait tous cette ptite voix d'batard qui défonce nos espérances même si on a pas tous un démon en soi... J'espère...
Et je suis grave admirative pour Plat parce que... Bah... Moi je sèche absolument dessus déjà, mais aussi, jcpa... C'est grave triste mais en même temps, juste la fin m'a semblé grave impactante et... apportez lui un jeu, jcpa, kekshoz.
Also, retirez la garde de Dice à son daron svp. Le fait qu'il soit son sidequick et qu'il se fasse taper, ça m'a grave trigger ! Autant devenir le sidequick de Moira. J'ai trouvé ça tellement chou qu'elle s'inquiète pour lui alors que, niveau contexte que tu nous donnes, ils sont ennemis ;A;
Et puis bon, Jae-Sun, t'es gentil, mais tu laisses les gens t'aimer, merci, bye, bisous.
De mon côté, le retard est grand mais L'extrait vient de La Fin... Qui est censé clôturer touuutes les histoires que je fais. Le titre est, au même titre que Coeur Ardent, temporaire, mais j'aime bien le côté littéral de celui là. Basiquement, ça parle d'un "Avatar du Néant" (nom très temporaire auss) qui, pour une question d'amour, décide de détruire le monde. Il est censé pour cela détruire chacun des protagonistes précédents de mes histoires, ou tout du moins leur héritage.
Cri:
Et les voix s'unifièrent alors en un brouhaha incessant de pleurs, de lamentations et de rires. Assourdissantes, résonnant tout autour de lui et brouillant ses perceptions, elles s'adressaient à lui comme un individu au millier de timbres. Ceux qui furent, ceux qui étaient hurlaient à l'unisson un désir de l'arrêter et de défendre les voix de ceux qui n'étaient pas encore. Alors l'Avatar vacilla, posa un genoux à terre et, pour la première fois, laissa échapper une moue de douleur sur son visage si dur. Les voix l'assaillaient de toutes parts, hurlant, chantant, murmurant leurs peines, leurs souffrances et leurs espoirs, leurs rêves, leurs joies et leurs déboires. Cette détermination de l'arrêter, ce besoin de lui faire comprendre : ce monde ne pouvait disparaître, tout cela résonnait et tourbillonner autour de lui, cherchant un moyen d'atteindre son cœur et son esprit. Les âmes et les cœurs emplis d'un seul et même désir battaient à l'unisson pour la première fois depuis la Création. Les frères, les sœurs, les ennemis et les amis... Toutes les différences s'étaient, pour un moment seulement, effacées, envolées pour laisser place à une unité nouvelle, forte et assourdissante. Alors le cœur de l'Avatar battit pour la première d'un sentiment qui n'était pas le sien, d'une volonté qu'il devinait originaire d'ailleurs. Il était mis à l'épreuve dans ses convictions qu'il savait pourtant juste. Et il ouvrit la bouche dans ce brouillard de plaintes et de clameurs. Il parla d'abord, mais sa voix était avalée par celles des autres. Il ne s'arrêta pourtant pas, déclarant son amour, ses objectifs, ses raisons. A mesure qu'il parlait, il retrouvait peu à peu son équilibre et sa stabilité. Son cœur se refermait sur lui même, moins réceptif à ceux des autres. Et au plus il déclamait ses convictions, au plus il augmentait d'un ton. En un rien de temps, sa voix se mêla à celles des autres et, en un rien de temps, elle les surpassa. Avec une rare violence, il les couvrit et les balaya d'un rugissement venu du fond de l'âme.
Il respectait cet instinct de survie qu'avaient les mortels, mais ils devaient mourir pour laisser place au Renouveau.
Edit du même jour : La présentation d'une ville... Probablement maudite. C'est plus une expérience qu'un véritable extrait, voyons ça comme une backstory pour une potentielles histoire de malédictions, je les aime particulièrement.
Immobile:
Elle avait gardé le port fier et la dignité intacte, la Reine d'Outremer. Sa beauté éternelle ne s'était jamais ternie, tout comme les joyaux qui paraient sa couronne d'azur. Elle n'avait jamais été aussi resplendissante qu'à son apogée mais elle n'avait en rien perdu de sa superbe malgré le fil des siècles. Elle n'avait pas changé quand les citoyens avaient commencé à affluer sous sa protection. Elle les avait accueilli en son sein, promettant protection et prospérité. Elle n'avait pas changé lorsque l'on érigea en son honneur des statues et des monuments, tous plus impressionnants les uns que les autres. Elle n'avait pas cillé quand l'océan en fureur avait abattu sa rage sur ses murs. Elle l'avait repoussé avec fermeté et sérénité.
Rien n'avait jamais pu la faire ployer, pas même la Peste qui s'était abattu sur son peuple. Elle s'était relevée, plus belle, plus grande encore. La Guerre n'avait fait que l'effleurer et elle avait repoussé les envahisseurs qui battaient à ses portes. Défigurée ? Jamais, il ne s'agissait là que du témoignage de sa force inégalée. Rien n'aurait jamais pu la faire plier, pas même la décadence de ses nobles qui osaient souiller ses pavés d'opale. Elle était bien trop digne pour s'abaisser à leur niveau, et trop bonne pour les chasser d'entre ses murs.
Le départ de ses plébéiens n'entacha en rien sa splendeur intemporelle. Siégeant sur un trône de saphir, elle avait observé le déclin de sa civilisation d'une passivité lumineuse. Elle avait toujours eu cet air radieux, d'un éclat suffisamment sobre pour ne pas aveugler et elle l'aurait toujours. Que son enceinte soit désertée ou pas.
Stèhma la Belle, Stèhma la Reine d'Outremer. Stèhma la cité qui côtoyait l'azur des vagues autant que celui du ciel. Ce havre de paix, de culture... Le malheur avait abattu ses ailes d’onyx sur ses murs, avait tenté d'assombrir le visage souverain de la cité céleste... Mais Stèhma était restée resplendissante, chatoyante, et le silence et la solitude qui accompagnaient désormais son existence n'avaient fait que l'embellir d'avantage d'une éclatante austérité et d'un ravissant mystère.
Pour être honnête, je suis ptêt un peu déçue, mais au moins, j'aurais tenté !
Byakuren Kimura
Admin
Or : 370
Origine : Kii
Métier : Apprentie prêtresse
Equipe :
Dim 27 Oct - 0:54
Byakuren Kimura
on a parlé de grand retard je n'abandonne pas non plus, allez !
(et Dice protection squad, on est bien d'accord)
"Cri" m'a donné des frissons je plaisante même pas, c'est grave intense ça me plait. Surtout la dernière phrase. You go Avatar, crush them !
Et immobile est tellement.. jsp, enchanteur, en quelques sortes ? Genre j'ai envie de savoir des choses ! Mais surtout de visiter la ville !
un avec Byakuren, ça faisait longtemps
colossal:
tu allumes l’encens parcoures le temple des yeux
Dans les rayons d’or du levant flottent des particules de poussière. Et le ruban de fumée. Tout est calme, au petit matin, l’atmosphère presque celle d’un rêve. (et ce silence..) A cet instant précis, tu te sens hors du monde. Tu as beau te trouver dans un lieu souvent visité par les habitants du village, tu te sens si loin d’eux, Byakuren.
ici et maintenant, tu n’es plus au village tu n’es plus à Kii, plus à Hastérion non plus
Tes yeux sombres glissent à l’extérieur du temple, sur la partie de la montagne encore dans l’ombre. Sur ses pierres sombres. Effilées. Solides. Comme celles qu’a détruit l’être qui s’adresse à toi par pressentiments depuis maintenant des années.
tu n’appartiens plus exactement aux mortels, Byakuren tu es l’une d’entre eux sans réellement pouvoir l’être
(c’est un peu triste, comme constat) (tu te sens un peu seule, maintenant)
Le prêtre actuel n’est pas encore mort, mais ça ne change rien à ce qui t’attend. Au chemin que tu devras suivre. A la responsabilité colossale qui tombera bientôt sur tes épaules. Un frisson court dans ton dos.
seras-tu assez solide ?
un autre avec Selene qui a fini par trouver quelque-chose, dans les bois
vide:
il se lève sans un mot tu ne le retiens pas
Tu sais que son esprit est déjà ailleurs. Malgré la complicité que vous avez partagée pendant cet après midi, l’étoile n’a mis qu’un instant à s’éloigner à nouveau. Il délaisse la vue que vous observiez sans hésitation. (et toi avec) Ton regard s’assombrit: Selene s’est à nouveau éteint.
(ce n’est pas étonnant, en soi) (quand on sait qu’il est déjà mort)
L’étoile ne répond pas à ton ‘au-revoir,’ sans doute déjà trop loin dans les affres de l’indifférence pour se dire que c’est impoli. Tu le regardes s’envoler. Puis retournes dans ton arbre.
il reviendra il revient toujours
Selene parle très peu de lui, mais il t’a un jour avoué ne jamais s’être confié à personne autant qu’à toi. Tu ignores comment le prendre. Sans doute est-il agréable pour lui d’avoir trouvé quelqu’un partageant ses peines. (mourrir sans mourir n’est pas très courant) Tu n’es pas une étoile, mais tu sais ce qu’il ressent.
tout comme tu sais qu’il reviendra avec son coeur effondré et ses yeux vides
on en apprend plus sur le sort de Dice, même si ce n'est pas centré sur lui
ardent:
Moira était un ouragan, ce soir il ne l’avait jamais vue comme ça
Revenue avec un paquet (supplémentaire) dans les bras, son imperméable dégoulinant sur le sol du repère, elle ne lui avait pas adressé un sourire. Des ordres précis sur un ton sans appel. Un regard sombre lorsqu’il avait émis des doutes. Rust n’avait pas insisté.
a cet instant précis, elle était sa chef pas sa meilleure amie
(pas son amante)
Sous ses ordres, il avait donc libéré Moira de son fardeau. Pris la direction de l’infirmerie (pendant qu’elle allait vers une salle d’entrainement). Le gamin trempé jusqu’aux os ne s’était pas réveillé, apparemment épuisé par ce qui l’avait mis dans cet état. Rust avait pu le mettre dans une tenue sèche et traiter ses blessures sans perdre de temps.
il soupçonnait Moira de l’avoir endormi
(elle lui avait déjà fait le coup) (pour l’obliger à faire une pause)
Lorsqu’il la rejoignit, ses coups sur le sac de sable résonnaient dans le silence de la salle. (pas de musique comme à l’accoutumée) Rust n’osa pas s’annoncer. Elle semblait si différente. Ses cheveux rose bonbon peinaient à adoucir l’atmosphère qui l’entourait, maintenant qu’elle était vêtue entièrement de noir.
son expression étaient fermée ses mouvements agressifs
« Moira. » finit-il par appeler
Il lui sembla la voir sursauter. En un instant, ses yeux cerise étaient sur lui, grands ouverts. (et noyés de larmes) Elle ne l’avait pas entendu entrer, devina le cyborg. Curieux: toute cette ferraille ne rendait pas ses déplacements bien discrets. Perdue dans sa tête, sans doute.
« Rust. Viens te battre. » répondit-elle, essoufflée
Un sourire en coin étira ses lèvres, mais il s’exécuta. Pas de babillages, ce soir, donc. Pas besoin, à vrai dire. Il voyait déjà tout dans son attitude. Toute sa haine de celui qui avait mis le garçon de tout à l’heure dans cet état. Contre le monde qui avait permis cette horreur.
mais surtout, par dessus la colère et le chagrin quelque-chose qui lui brûlait le coeur
un ardent désir de tout changer
Yōkai
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Lun 28 Oct - 3:35
Yōkai
bonjour, j'ai toujours tant de retard
nouveaux personnages, youhou Thyme & Honey sont des personnages d'une histoire qui se déroule à l'époque actuelle avec des éléments de magie, rapidement. Toutes deux sont des fae, la première seelie (de la Cour "d'été" i guess), la seconde unseelie (des moins bien intentionnées, en général). Thyme est une métamorphose qui n'a jamais été très acceptée parmi les siens cela dit, et Honey ne porte que trop bien son nom donc elle l'aime bien.
plaisir:
Honey n’est pas difficile Honey appréciera le geste
(bien sûr qu’elle appréciera) (surtout venant de Thyme)
Mais se le répéter ne suffit pas à convaincre la fae. A empêcher l’angoisse de la ronger de l’intérieur. Elle tourne en rond à l’entrée de la forêt, ses larges pattes commençant à laisser des traces dans le tapis de feuilles orangées. Le paquet entre ses crocs lui semble plus lourd qu’il ne le devrait.
Honey n’est pas du même monde. Une Unseelie, fae encline au chaos, si ancienne qu’elle a vu l’ère précédente mourir pour laisser place à l’actuelle. Thyme n’a vu passer qu’une cinquantaine de saisons. Un présent de sa part aura-t-il vraiment la moindre valeur à ses yeux ? Surtout que cette coutume, ce concept d’anniversaire.. n’était-ce pas une tradition humaine ?
ne lui rira-t-elle pas au nez ? ne l’enverra-t-elle pas bouler ?
Sa fourrure de lynx se hérisse. Si Thyme n’avait pas un paquet à la bouche, sans doute aurait-elle feulé contre ces inepties. Bien sûr que non. Comment osait-elle ? Honey ne la ridiculiserait jamais. Il suffit à Thyme de se remémorer son visage doux et ses yeux d’or pour le savoir.
Ravalant sa nervosité, la fae finit par reprendre sa route. Juste à temps. Emergeant du grand arbre au centre de la clairière, à peine vêtue malgré la fraîcheur du matin, Honey porta sur elle un regard bienveillant. (accueillant) D’un geste de la main, elle l‘invita à approcher.
« Thyme, fit sa voix caressante, quel plaisir de te voir. »
Kyû & Ji-Hun sont d'anciens membres d'une organisation criminelle. Plus précisément, la meilleure équipe de ladite organisation. Globalement, c'était bien payé mais pas trop le fun (certains de leurs équipements avaient des effets secondaires dévastateurs), sans trop moyen de démissionner pour des raisons évidentes. Suite à un accident faisant croire à leur mort à tous deux, ils ont fini par run.
simple:
Perché sur un rocher, Kyû regarde le ciel s’éclairer. Regarde les ombres battre en retraite, laissant azur gagner en saturation au fur et à mesure que le soleil s’y élève. Ses yeux clairs ne ratent pas une miette du spectacle.
ni la buée rose au-dessus de l’horizon ni les longues traînées d’orange vif dans les nuages
Lorsque tout devient trop clair, Kyû se rasseoit sur la pierre noire. Il se plaint sur un ton puéril: c’est déjà fini. Les levers de soleil sont toujours trop courts, pour lui.
Assis depuis tout à l’heure, un sourire doux sur son visage balafré, Ji-Hun secoue la tête. ‘Déjà’ fini ? Ils sont là depuis des heures, à attendre l’aube. Pourtant, comme à son habitude, l’ancien mercenaire se montre patient.
il attrape le poignet de Kyû l’invite à s’appuyer contre lui
ils reviendront demain si ça peut lui faire plaisir
Cette promesse semble suffire à rassurer son partenaire. Oh. C’est vrai. Ils peuvent revenir. Kyû a encore du mal à s’y faire. A accepter que c’est réel. Que c’est possible. Que maintenant, ils ont tout leur temps. Ils reviendront voir l’aube mourir s’ils en ont envie, parce que désormais, personne d’autre ne décide à leur place.
ça parait si simple tellement plus qu’avant
edit 29/10: suite de la vie de Dice o/
mirage:
Dice a la tête qui tourne à peine éveillé, tout lui fait mal
Surtout cette maudite lumière qui filtre à travers les rideaux blancs de la fenêtre. Dans un grondement de mauvaise humeur, l’adolescent se retourne dans le lit. Il se pelotonne sour la couverture, peu désireux d’affronter la journée. (le monde extérieur) Encore moins dans son état.
il est couvert de bleus en plus de cette large coupure
Distraitement, il laissa courir sa main le long de ses côtes, descendant vers la plaie. Plaie qui.. devrait être ouverte. Il ne l’a pas recousue (il ne sait pas faire), et encore moins enveloppée d’un bandage !
Soudainement très réveillé, Dice se redresse d’un mouvement brusque, envoyant voler la couverture Que s’est-il passé ? Où est-il ? Ses yeux courent d’un bout à l’autre de cette pièce inconnue, paniqués. D’un côté, il est heureux de ne pas être chez lui, mais de l’autre.. ce n'est pas tout à fait rassurant. Raison pour laquelle il manque de tomber du lit en sursautant lorsque la porte de la chambre s’ouvre.
« ..Oh, Dice, tu es réveillé. » remarque Moira, insensible à sa panique
Elle.. ne manque pas de culot ! Son titre de criminelle ‘sans gêne’ n’est pas usurpé ! Pas une excuse pour la peur bleue qu’elle lui a fichue ? Dice est prêt à bondir, honnêtement, mais sa furie retombe aussi vite qu’elle est montée.
il.. se souvient, maintenant c’est Moira qui l’a trouvé
(il doit être chez elle) (donc clairement en danger)
« Rust a acheté des croissants exceptionnels ! Tu as faim ? » demande-t-elle, interrompant ses pensées
Dice papillonne des yeux bêtement. Fixe la femme aux cheveux roses sans y croire. Elle.. lui offre le petit déj ? Vraiment ? Elle a le fils de son némésis à sa merci. Ne devrait-elle pas se comporter comme la pire des ordures ? Se servir de lui contre le bien et la justice ? Entre autres ..?
Il la regarde d’un air méfiant, se remémorant la scène du soir précédent. La douceur presque maternelle avec laquelle elle l’a pris dans ses bras. Ses mots rassurants. La sincère touche d’inquiétude dans sa voix. Dice serre les dents, contrarié: il ne veut pas y croire.
on lui a déjà fait miroiter de l’espoir il a eu sa dose de mirages
et pourtant..
« Où est la cuisine ? » marmonne-t-il en descendant du lit
Moira ne lui mentirait pas quelque-part, il en est certain
edit 30/10: ok j'ai dit que j'allais dormir mais oops Jae-Sun tout seul, une étude de personnage peut-être ? jsp je suis confuse
féroce:
il y a quelque-chose dans les yeux de Jae-Sun
Juste sous la surface de ses lacs carmins, elle menace d’affleurer à chaque instant. Dès qu’on mentionne sa soeur. Son ‘accident'. Son enterrement. Un instant, la bête montre sa tête noire et hideuse (ses innombrables dents) avant de replonger aussi vite qu’elle est venue. Il retourne à sa prudente indifférence. On croit l’avoir imaginée.
bien sûr que non, Jae-Sun n’est pas dangereux Il est fleuriste, qu’y a-t-il à craindre ?
Et pourtant, dans certains moments, croiser son regard met curieusement mal à l’aise. Un frisson le long de l’échine. La distincte impression que quelque-chose cloche et que rien ne peut la remettre en place. Pire: que personne ne remarque. Personne d’autre que soi.
Jae-Sun n’est pas l’agneau qu’il prétend être sa malice semble douce, mais ses sourires sont féroces
Céleste
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Mar 3 Déc - 23:22
Céleste
MIEUX VAUT TARD QUE JAMAIS OK
pour faire simple, j'ai eu un peu de temps j'ai sauté sur l'occasion
Le Zhi de cet extrait est pas du tout le même que dans "innocence", c'est un tout autre contexte (celui de "plaisir") mais j'ai repris le nom pour ce perso parce que damn je l'aimais en fait.
tw: sang, même si c'est pas explicite
liquide:
malgré la profondeur des ténèbres zhi ne trouve pas le sommeil
Assis à la table de la cuisine avec pour seule lumière une bougie, il laisse distraitement son thé refroidir, les yeux perdus dans le vague. Dans le noir. Dans les bribes d’un rêve auquel il a tout juste échappé. (toujours le même rêve) Son coeur bat encore la chamade.
il a des images plein la tête du feu et des silhouettes une longue incantation
et ce liquide très noir
(sur ses mains) (la sensation persiste)
Un soupir de langueur lui échappe. Il aimerait se l’expliquer, parler jusqu’à ce que le songe quitte ses pensées (jusqu’à ce que le goût de métal quitte ses lèvres). Mais Rowan dort si paisiblement dans la chambre qu’ils partagent que Zhi n’a pas osé le réveiller.
il attendra l’aube il a toujours été patient
Quant à ce passage.. même contexte mais il arrive.. à un moment que j'ai pas défini. Ou pas exactement comme ça. Ou carrément pas du tout Cette partie est honnêtement encore en construction et je sais pas encore comment je veux la jouer ou ce qui serait logique, mais j'avais besoin de l'écrire pour me le sortir de la tête.
tw: un cadavre et une résurrection
éthéré:
il y est enfin
Les eaux noires de l’Occasus s’étendent aux pieds de Zhi, si opaques qu’elles ressemblent presque à du pétrole. Il semble que rien n’y sombrant ne puisse un jour ressortir. Il hésite. Ses mains griffues se resserrent sur le corps de Rowan.
corps immobile
Une amertume envahit sa bouche, éclipsant le goût métallique du sang. Il comptait sur lui et maintenant, à cause d’eux.. (et surtout de lui) Zhi laisse échapper un long soupir. Caresse délicatement le visage trop pâle du sorcier. Même ses cheveux, d’ordinaire d’un riche acajou, paraissent maintenant ternes.
alors il saute le pas et le laisse sombrer
Le regarder s’éloigner de plus en plus, avalé par les ténèbres, est une terrible épreuve. Regagner une partie de ses souvenirs aura peut être drastiquement changé les priorités de Zhi, mais pas celle-ci. Il s’assoit dans la neige, au bord du lac, larmes aux yeux.
puis il plonge ses mains dans l'eau réclame ce qui lui appartient
Zhi ne sait pas combien de temps il passe à genoux au bord de l’eau, un pouvoir d’un autre temps bourdonnant dans ses veines. Regagner sa divinité n’est pas un processus rapide. (ou agréable) Mais lorsqu’il se termine, c’est comme si un poids l’avait quitté. Comme s’il pouvait enfin respirer, après des mois (des années ?) à garder la tête sous l’eau, incapable d’atteindre la surface.
Maintenant, tout est clair. Presque trop clair. Noyé de pouvoir, envahi d’une force trop longtemps absente, Zhi ne sait plus où il en est. Qui il est. Ce qu’il fait ici. Avec sa divinité revient un certain appétit. A quand remonte le dernier sacrifice en son honneur ? Il est affamé.
si rien ne lui est offert il ira se servir
Mais avant ça, insiste une petite voix, il doit faire quelque-chose. Combler un autre type de vide. Récupérer quelque-chose de précieux. Ses yeux retombent sur le lac, perdus.
« Reviens-moi. » souffle-t-il, par instinct
(par habitude?)
Les eaux de l’Occasus frémissent, comme en réponse à sa voix. User de son pouvoir alors qu’il a si faim le fait chanceler, mais Zhi ne chute pas. Il tient bon jusqu’à ce qu’une silhouette émerge. Jusqu’à ce qu’il lui revienne. Et si son esprit reste embrumé, son coeur bat soudainement la chamade.
L’humain qui flotte jusqu’à la surface n’est.. pas comme celui qu’il a plongé dans l’eau, Zhi en est presque certain. Sa peau a regagné des couleurs, mais ses cheveux en ont perdu. D’un blanc éthéré, ils forment autour de sa tête un pâle halo. Avec une prudente délicatesse, la divinité les dégage de son front. Glisse une main dans son cou, contre sa gorge encore glacée par l’eau du lac.
son coeur bat il en pleure
edit 24/12: j'ai presque fini
un passage de juste Moira et son don qu'elle avait cru éteint après l'avoir forcé il y a un peu plus d'un an
songe:
elle s’éveille lentement sa tête est lourde son coeur affolé
Des images se pressent dans sa tête, confuses et superposées, lui offrant une vision très décousue des évènements de ses songes. Elle reprend son souffle, glissant une longue mèche couleur barbe à papa derrière son oreille. Ca faisait.. longtemps. Assez pour qu’elle croie que ça ne se reproduirait plus.
(elle avait eu tort) (une surprise)
Guidée par un lourd sentiment d’oppression au creux de son ventre, Moira prend la direction de la cuisine. Si elle a perdu l’habitude de ce genre de situation, son corps a meilleure mémoire. Les instincts lui reviennent vite.
elle tire un mug du placard met de l’eau à chauffer
Les volutes de fumées s’échappant de la bouilloire électrique captivent son esprit quelques instant. Centrent ses pensées. Prennent la forme de ses visions de la nuit tout juste terminée. Alors qu’elle met son thé à infuser, les yeux de Moira tombent enfin sur son carnet. Oublié dans un coin de la cuisine, il a toujours des pages libres. Et un stylo.
c’est tout ce qu’il lui faut tout ce qu’elle cherchait
elle s’assoit à la table retranscrit le présage
même univers que "plaisir", "liquide" et "éthéré", encore un passage que je suis pas sûre d'écrire comme ça mais fallait que je me le sorte de la tête. du point de vue du perso principal, Saffron, cette fois
tw: sang, mort, quoique peu explicite
flotter:
Saffron n’a jamais voulu ça. Plus les secondes s’écoulent, plus la sensation de flotter hors de son corps s’intensifie. Comme s’il observait les évènements de l’extérieur.
ce n’est pas réel ça ne peut pas être réel
(il ne veut pas que ça soit réel)
La douleur sur le visage de Zhi est pourtant trop crue pour qu’il l’imagine, souffle une voix dans un coin de son esprit. (sans parler de l’odeur métallique qui le prend à la gorge) Il lutte contre ce confortable engourdissement. Contre son envie de s’y abandonner. Il faut qu’il réagisse.
Mais toute sa bonne volonté ne suffit pas. Il reste où il est, immobile et impuissant, sentant à peine les larmes couler de ses yeux sombres. Hikaru se retourne vers lui, l’air penaud, les mains tâchées d’écarlate. Aucune des paroles qu’il dirige vers le sorcier ne coupent à travers la brume enveloppant son esprit. Toute l’attention de Saffron est ailleurs.
sur Rowan qui ne bouge plus
sur Zhi à genoux pleurant des larmes dorées
tout est sa faute
edit 25/12:
Retour de Frey & Ikuto, c'est toujours pas intelligent non
ivresse:
« Allez-vous me fixer encore longtemps ? » questionna Frey par dessus son épaule
Dans son dos, Ikuto fit mine d’enfin prendre les ciseaux. (manqua de les faire tomber dans sa précipitation) Voilà bien 5 minutes que son subordonné lui tournait le dos, assis sur un tabouret, attendant qu’il s’active. Il s’était.. égaré.
A son expression, l’ange n’en avait pas la moindre idée. Sourcil haussé et moue impatiente, il se demandait simplement ce qu’il y avait de si complexe à lui couper les cheveux. Ce n'était pas comme s’il avait demandé quelque-chose de particulier. Juste de les raccourcir. Ses mèches noires avaient fini par tomber jusqu’au bas de ses omoplates, l’obligeant à les attacher en une queue de cheval pour ne pas être gêné au combat.
ça ne pouvait plus durer selon lui, du moins
selon Ikuto… ça devrait durer
« Tu es vraiment sûr, Frey ? » insista-t-il en rassemblant ses cheveux dans une main
(ils étaient horriblement doux) (ça lui donnait envie de jouer avec)
Un long soupir échappa à l’intéressé: voilà bien 20 fois qu’Ikuto lui posait la question depuis qu’il lui avait demandé de l’aide. Un « oui » sec fut sa seule réponse. Ikuto soupira. Posa les ciseaux pour passer ses mains à travers les mèches d'encre. Difficile de dire si c’était leur texture ou simplement le fait que ce soit Frey, mais une sorte d’ivresse s’emparait de lui à chaque contact. Un délicat parfum de citron s’en dégageait à chaque mouvement (ce soin avec lequel il les lavait, sans doute), contribuant à le déconcentrer.
puis il y avait sa nuque d’ici, l’accès en était si facile
« Pour vos prouesses au combat, vos capacités de concentration sont déplorables. » railla Frey sans se retourner
il cligna des yeux cessa ses mouvements
« Mais ça te va tellement bieeeeen.. » geignit-il appuyant son front contre l’arrière du crâne de Frey
l’odeur de citron le submergea aussitôt il émit un bruit s’apparentant à un ronronnement
Frey lâcha un long soupir il était si loin du but
et retour de Carmen & Andrea parce que je suis soft and Andrea has issues
repos:
« Je suis rentrée. » signala Carmen depuis l’entrée
Elle était épuisée. Avec l’approche du début de saison, les répétitions s’intensifiaient (et sa nervosité avec), traînant parfois bien plus tard dans la soirée que prévu. Pour le mieux, supposait-elle. Elle était enfin parvenue à affiner un pas qui lui posait problème depuis le début de la chorégraphie et rajuster son placement pour la première partie.
« Andrea ? » appela-t-elle en ôtant ses chaussures
d’ordinaire, elle le trouvait dans le salon serait-il déjà allé se coucher ?
(il était certes tard) (mais pas à ce point)
La danseuse venait de déposer son sac dans l’alcôve réservée à ses étirements lorsqu’il émergea du canapé. Elle ne l’y avait même pas vu. Ses yeux semblaient un peu gonflés, son nez et ses pommettes rosis. Sa gorge se sera immédiatement: ses joues semblaient encore humides. Carmen haussa les sourcils, pressant le pas dans sa direction.
« Andrea, tesoro, che cos’è ? » s’inquiéta-t-elle
Pas de réponse. Traînant les pieds jusqu’à elle, l’adolescent se contenta s’appuyer sa tête contre l’épaule de Carmen. Un sanglot remonta dans sa gorge. Puis un autre. Ses mains remontèrent dans le dos de la danseuse, se crispant dans le tissu de son sweat-shirt.
elle le sentait trembler son coeur tombait en morceaux
« N’en parlons pas tout de suite. » concéda-t-elle en passant un bras autour de lui
Son autre main remonta dans les cheveux défaits d’Andrea, caressant délicatement ses mèches hirsutes. Il eut un bref hochement de tête, essuyant ses larmes contre le vêtement de Carmen. Puis sa gorge se serra. Laissant échapper un son étouffé (pitoyable), il resserra son étreinte.
il avait essayé vraiment essayé
Mais cette fois-ci, aucun moyen de garder ses pensées sous contrôle. D’ignorer les idées noires ou cette culpabilité vorace (et mal placée) qui le rongeaient de l’intérieur. Il revoyait le soir de l’accident.
revoyait ses parents revoyait l’étoile
(revivait la chute)
« Quand- quand est-ce que ça s’arr-ête.. ? » hoqueta-t-il tandis qu’elle les ramenait lentement vers le canapé
quand aurait-il droit au repos ? quand pourrait-il passer à autre-chose ?
Carmen eut un soupir de défaite, arrêtant un instant sa main dans les cheveux d’Andrea. Quand exactement ? Sa question la laissait désarmée. Impuissante. Elle n’en savait rien; elle n’avait jamais rien vécu de tel.. L’évènement le plus traumatisant de sa vie était sans doute d’avoir oublié son texte à cause du stress lors du spectacle de son école primaire.
« Je l'ignore, tesoro, murmura-t-elle, Mais quand c’est comme ça, n’hésite jamais à m’appeler. Je quitterai ma répétition s’il le faut, tu le sais bien. » assura la danseuse d’une voix douce
Elle était on ne peut plus sérieuse. Le numéro d’Andrea était le seul à sonner lorsqu’elle réglait son portable sur silencieux. Elle ne savait peut être rien de ce qu’il vivait, mais ça ne l’empêcherait pas de le soutenir autant que possible.
chose qu'il savait pertinemment mais il se retenait toujours d'appeler
Carmen était occupée et il n’avait qu'elle
il ne voulait pas lui peser
Byakuren Kimura
Admin
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Equipe :
Lun 30 Déc - 5:19
Byakuren Kimura
Plot twist: there's more
j'ai fait un autre repos plus chill c'est encore Selene (l'étoile de "plat" et "vide"), parce qu'il est jamais heureux et je me suis dit qu'il méritait un rayon de soleil dans sa vie. Honey (qui a pop dans "plaisir"), en l'occurence, parce qu'elle est sweet af.
repos 2:
Selene a erré longtemps il ignore où il est arrivé
(combien de temps a passé ?) (combien d’années ?)
Selene n’a pas fait attention. Il a flotté des étendues désolées aux plus denses forêts, par monts et par vaux, sans prendre le temps de s’arrêter. Sans que rien n’arrête ses yeux vides. Peut-être s’est-il endormi pendant quelques temps. Peut-être s’est-il élevé assez haut pour espérer regagner le ciel.
(sans succès) (bien entendu)
Mais aujourd’hui, au coeur de cette forêt à l’air saturé de magie, quelque-chose semble l’appeler. Une sorte de lointaine rumeur, qui appelle son (vrai) nom d’une voix douce et caressante. Ce n’est pas si loin.. puis qu’a-t-il de mieux à faire que d’aller voir ? Un faible soleil se rallume dans son regard. Attiré par une curieuse gravité, Selene se laisse guider entre les arbres. Par dessus un ruisseau, loin des chemins d’humains et de bêtes, entre les racines.
au pied d’un arbre un très grand arbre
Alors que ses pieds touchent le sol mousseux pour la première fois depuis bien longtemps, une silhouette émerge des branches. Une femme. (une fae) Sa peau brune et ses yeux couleur miel prennent de jolis reflets dans le soleil filtrant à travers les branches des arbres. Elle est d’une beauté saisissante, mais ce n’est pas ce qui interpelle Selene.
c’est sa cicatrice (en travers du nez)
c’est sa familiarité (il jurerait la connaitre)
« Bienvenue, bel astre. » souffle-t-elle avec un sourire bienveillant
Lorsqu’elle lui tend une main, Selene n’hésite pas. Contre toute attente, les légendes disaient vrai. Cette forêt enchantée, cette fae aux yeux d’or et à la peau de bronze offrant un foyer à tout voyageur égaré.. tout était vrai. Il semble à l’étoile que son coeur effondré se remet à battre, l’espace d’un instant. Dans un soupir de fatigue, il passe ses bras autour des épaules de la fae.
la laisse le serre contre son coeur cache son visage dans son cou se perd dans son parfum de fleurs sauvages
peut être que dans ses bras il trouvera le repos
eeeeet suite à un dessin qui a dégénéré au shippy, j'ai fait un truc avec Hécate et Byakuren, en suivant le premier prompt de la seconde liste
papillons:
« Hécate, attends. » demandes-tu sans réfléchir
Après sa défaite contre le Général, elle est prête à partir. Et tu n’es.. pas prête à la regarder faire. Pourtant, lorsque ses yeux félins tournent leurs feux vers toi, tu recules presque. Sa défaite semble l’avoir rendue furieuse et les mots meurent dans ta gorge.
(des papillons virevoltent dans ton estomac) (un peu plus, Byakuren, et tu perdrais pied)
Tu crains d’abord qu’elle ne s’offusque. Rejette brusquement ta proposition. (craindrais-tu qu’elle ne passe la colère sur le village ?) La façon dont elle t’observe pendant de longues secondes ferait trembler tes mains si elles n’étaient pas déjà nerveusement refermées en poings. Les doutes t’assaillent vite. Tu déglutis, prête à retirer ce que tu as dit. Maintenant qu’elle a pu rencontrer Zenjiro, pourquoi s’encombrerait-elle de ta présence ?
tu te mords la lèvre qu’avais-tu en tête ?
« Fais donc. » accorde-t-elle
(tu crois voir son regard s’adoucir)
Un sourire nerveux étire tes lèvres. Après un hochement de tête se voulant rassurant à l’attention de Zenjiro qui observe d’un oeil curieux, tu cales ton allure sur celle de l’étrangère. Elle marche d’un pas décidé.
« Où dois-tu te rendre ? » demandes-tu, désireuses de ne pas laisser planer un silence gênant
Aros, te répond-t-elle. Ton esprit de remplit d’images générées par ton imagination d’une ville entièrement blanche, donc les hauts murs resplendissent presque douloureusement à la lueur du soleil. Un port plein d’étrangers et de monstres inconnus. Un mélange de plus de cultures que tu n’en verras jamais, depuis ta montagne. Tu demanderais presque à l’accompagner.
ce n’est pas sérieux, Byakuren alors tu n’en dis rien
vous arrivez à la sortie du village ta route s’arrête ici
« J’imagine que je ne peux pas te convaincre de rester au moins la nuit » soupires-tu en te tournant vers elle
elle te semble si fatiguée même avec son maquillage
Tu l’observes plus longtemps qu’il n’est poli et à ta surprise, elle ne se détourne pas. Ne part pas, ne te reprend pas non plus. Ses yeux clairs semblent t’étudier avec autant d’attention. (sinon plus) Pas avec la méfiance que tu as finir par lui associer, cela dit. Plutôt un certain soin. Comme si elle avait la volonté de graver des détails dans sa mémoire.
le silence est agréable, maintenant presque familier
Encouragée par l’attention d’Hécate, tu avances une main vers la sienne. Lentement. Tu t’assures qu’elle te voie faire. (la surprendre serait dangereux) Lorsqu’elle ne se dérobe pas, tu oses toucher sa peau. Entrelacer vos doigts. Le contact te donne l’impression que ta peau brûle, que le souffle te manque. Mais tu ne lâches pas. Inclinant ta tête vers l’avant, tu poses délicatement ton front contre l’épaule d’Hécate.
« Sois prudente, murmures-tu, j’aimerais te revoir. »
Céleste
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Equipe :
Lun 20 Jan - 23:12
Céleste
hm donc j'ai pas fini
un autre soft avec Rowan et Zhi o/ bon par contre je me suis lancé le défi de faire majoritairement du soft sur cette liste.. mais jsp si je vais tenir longtemps oops
rituel:
Zhi ouvre les yeux dans le noir le soleil ne tardera pas, devine-t-il
Mais nul besoin de lumière pour savoir qu’il n’est pas seul. Quelqu'un respire, près de lui. Il sent son énergie faire vibrer l’air, entend les battements de son coeur dans le silence matinal. Repérer la vie lui a toujours été naturel. (d’autant plus maintenant qu’il a recouvré ses pouvoir) Sa main griffue parcoure le matelas avant de rencontrer l’épaule nue d’un humain endormi.
..humain vraiment ?
Ses yeux voyagent jusqu’à la pâle silhouette sommeillant à ses côtés. S’il n’entendait pas son coeur, Zhi pourrait le croire mort. Cheveux blancs comme neige, peau d’une surprenante pâleur, l’humain a des airs de spectre.
« humain » il a un nom
(.. n’est-ce pas ?) (Zhi l'a oublié)
Délicate malgré ses griffes, la main du dieu parcoure lentement son épaule. Son cou (vulnérable) Sa joue (à peine rosée) Ses cheveux couleur lumière. Malgré lui, Zhi sent un sourire étirer ses lèvres, un sentiment aussi douloureux que réconfortant brûlant dans sa poitrine. Il ignore pourquoi, mais sa présence, il se sent si léger.
libre du poids des années libre de leur amertume
(leurs affrontements) (leurs trahisons)
Il est.. différent. Même dans son esprit embrumé par un violent retour de divinité, Zhi n’a pas un doute là-dessus. Son nom lui échappe peut-être, mais pas son importance. Pourquoi d’autre l’aurait-il ramené d’entre les morts ? Pourquoi d’autre serait-il le seul humain qu’il ne s’enchante pas de savoir mortel ?
Zhi est un dieu vorace honoré dans le sang
mais cet humain l’apaise si vite mieux que tout sacrifice mieux que tout rituel
Hécate
Or : 60
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Métier : Vagabonde
Equipe : ;;;
Sam 15 Fév - 6:38
Hécate
Rires de gremlins
Alors, c'est pas un prompt écrit dans la liste, c'est même pas la suite de l'inktober mais... J'avais dit que je répondrai au ship parce que je vis pour le ship donc... Hm... On va dire que le prompt s'appelle "Promesse".
Promesse // Réponse à Papillons:
La tête lui tournait alors que furieuse elle entamait une retraite plus humiliante qu’elle n’aurait dut. La mâchoire serrée à la rendre douloureuse, elle avait sur la langue un gout amer qu’elle n’arrivait pas à faire passer malgré les malédictions qu’elle pouvait déverser. Une acidité dévorante lui remontait le long de la gorge, aussi corrosive que la rage qui brûlait ses veines. Elle devait s’éloigner de ce lieu au plus vite avant que Folie et Colère ne lui intiment quelques conseils déraisonnés ! Le Général avait refusé de l’aider, et il l’avait vaincue. Quelle sotte d’avoir pensé qu’on la veillait, que sa quête était assez noble pour recevoir une aide divine qui lui permettrait un retournement de situation miracle. Elle aurait dut le savoir : les Cieux avaient abandonnés cette terre depuis longtemps.. Alors, pour la première fois depuis longtemps, elle sentit ses yeux lui piquer et se fut encore plus furieusement qu’elle se mordit la lèvre inférieure. « Je te l’interdis, Rose ! ». L’injonction n’avait été que mentale, et ce ne fut pas elle qui l’arracha à sa faiblesse, mais une autre voix. Une voix qu’elle avait entendu, dont elle avait appris à ne plus se méfier. Plus totalement. Pourtant ce fut d’un geste presque hostile qu’elle fit volte-face, comme oubliant l’espace d’un instant à qui elle appartenait. Lorsque ses yeux fauves se posèrent alors sur Byakuren, elle eut du mal à se détendre. Tout en elle était crispé, tendu et elle la foudroya presque du regard de l’avoir interrompu dans sa fuite. Elle ne voulait pas être vue, pas être suivie, pas dans cet état… Pourtant, quand l’archère lui demanda d’une voix douce si elle pouvait l’accompagner, le refus qui aurait dut sèchement claquer au bout de sa langue ne vint pas. Elle pinça les lèvres, fronça les sourcils et détailla la jeune femme, cherchant à comprendre l’intérêt de la démarche. Elle garda un long silence interdit, peu certaine de comment répondre. C’était inattendu, elle ne savait comment réagir. Pourtant, contre toute attente, la réponse qu’elle finit par articuler ne lui coûta pas autant d’efforts qu’elle l’aurait pensé.
« Fais donc. »
Le ton était rude mais moins que son regard alors qu’elle se détournait déjà pour reprendre sa route. Il lui semblait que sur son dos brûlait l’attention du Général. Craignait-il qu’elle n’attaque sa Prêtresse ? Elle ne se le serait pas permit, jamais. Elle avait beau être sauvage, il lui restait encore un semblant d’honneur et de noblesse dans l’esprit pour ne pas porter atteinte à la vie de celle qui lui avait montré le plus de respect dans ce village. Elle ne pouvait malheureusement pas en dire autant de Zenjiro. Comment pouvait-on être aussi fort et aussi lâche à la fois ? Et alors que son expression s’assombrissait à nouveau, la voix de Byakuren la sortit une nouvelle fois de ses pensées. C’était probablement pour le mieux et Hécate ne la regarda pas directement pour ne pas lui asséner un regard noir à nouveau. Il était difficile de montrer patte blanche aux autres quand ceux-ci représentaient une menace à ses yeux, mais la Prêtresse n’avait été que bénéfique depuis leur rencontre. Ainsi, se fut d’un calme maîtrisé qu’elle inspira pour lui répondre. Où allait-elle ? A Aros. Elle ne détailla pas ses raisons, Byakuren les connaissait déjà. Un Seigneur avait refusé son aide mais elle avait encore le droit d’espérer que le dernier la lui accorderait. C’était fou, mais c’était son seul espoir… N’est-ce pas ?
Elles gardèrent ainsi le silence pour le reste de la route, pour autant, Hécate ne le sentit pas pesant. Il était presque confortable, voir rassurant de cheminer avec la jeune femme. C’était une drôle de pensée, quelque chose qu’elle n’aurait jamais pensé pouvoir vivre mais loin d’être désagréable. Lorsqu’elles atteignirent la sortie du village, elle se surprit alors à s’arrêter. Doutait-elle ? Non, même si sa quête devait s’arrêter, elle pouvait rester ici. Et alors qu’à l’accoutumée elle ne se serait pas embarrassée d’adieux, elle posa un regard plus ambré que fauve sur Byakuren. Sur ses cheveux de jais et sa peau laiteuse, ses lèvres qui se mouvaient à nouveau pour lui parler :
« J’imagine que je ne peux pas te convaincre de rester au moins la nuit. »
Un certain silence s’installa alors entre elles deux. Un sourire écorché vint étirer les lèvres peintes de la vagabonde. C’était un sourire rare, presque douloureux tant elle n’en avait pas l’habitude. D’autant plus rare qu’il était désolé. Il répondait de lui-même à la question. Non, elle ne resterait pas, même pour une seule nuit. Une autre nuit de confort et de sécurité pouvait tout faire changer, faire vaciller sa détermination, lui prouver qu’une alternative était possible. C’était une idée qu’elle craignait, qui remettrait en question les fondements même qui lui avaient permis de rester en vie. Elle ne pouvait pas rester.
Pour autant, ses yeux d’habitude si méfiants et si provocateurs à la fois s’était accroché à l’image de Byakuren. A sa stature. Elle était grande, plus grande qu’elle tout du moins. Il lui semblait que c’était la première fois qu’elle s’en rendait compte. Peut-être était-ce également la première fois qu’elle s’accordait à la détailler de cette façon-là ? Peu importait. Cette minutieuse analyse fit alors glisser son regard sur le bras de l’archère qui s’était ébranlé. Puis sur sa main, et ses doigts. Ils s’approchaient, lentement et par réflexe, elle se raidit. Mais elle ne s’esquiva pas. Son attention, toute portée sur le geste de la Prêtresse, lui donna l’impression de retenir sa respiration pendant toute la durée de celui-ci, comme si elle en attendait autre chose, comme si ce n’était ni anodin ni innocent. Pourtant, ça l’était et lorsque leurs doigts s’effleurèrent pour s’entrecroiser, il sembla à Hécate que sa propre manière de faire était bien maladroite. Elle pressa pourtant doucement, remarquant sans surprise à quel point leur deux mains étaient rugueuses… Des mains habituées à porter des armes… Elle plissa alors des yeux pour les relever vers Byakuren, sans l’animosité qui semblait pourtant les habiter. Elle cherchait quelque chose dans le regard la Prêtresse, une réponse à une question qu’elle ne savait formuler. Et elle répondit, de manière qu’Hécate ne savait interpréter. Pour autant, sa propre réponse la surprit tant elle lui arriva naturellement.
« Je reviendrai. »
Elle pressa un peu plus la main qui tenait la sienne, peut-être un peu trop rudement, alors qu’elle esquissa un ultime sourire avant de laisser aller. Désormais libre de toute attache, elle fit volte-face et s’éloigna, le cœur engourdi de confusion.
Jamais personne n’avait désiré la revoir. Encore moins en vie.